Ben Choquet

Une nouvelle drogue fait son apparition à Charleroi : elle amplifie les colères et détruit les inhibitions. Elle provoque quelques meurtres puis la soirée inaugurale d'une salle de spectacle tourne au massacre.

Face à l'échec des moyens classiques d'investigation pour retrouver les responsables, Claire, la policière en charge de l'enquête, décide de changer de méthode. Aidée de Jérôme, un de ses collègues, et de son oncle William, un ancien para-commando, elle part mener la traque au Liban, s'autorisant tous les moyens, y compris les plus violents...



Il faut reconnaître un mérite à ce roman : l'intrigue est bien construite, avec un point de départ qu'on espèrera irréaliste longtemps encore, et ménageant des surprises jusque à la fin.

Le problème est que l'auteur en fait trop : trop de violence gratuite dans le massacre initial, trop de violence plus ou moins calculée chez le trio Claire, Jérôme, William, quelque peu manipulé par les services secrets israéliens. Le lecteur se sent englouti dans des hectolitres d'hémoglobines...

On comprend à la lecture que Ben Choquet est amoureux de sa ville de Charleroi. Mais à trop vouloir nous faire partager cet amour, il finit par en faire encore trop, et on s'égare dans les rues entre les anciennes et les nouvelles constructions d'une cité en cours de rénovation.

La conséquence est que tous les personnages ou presque (Lisa et Aaron sont les exceptions) ressemblent à des carricatures dont les traits de caractère sont exacerbés, qui manquent singulièrement d'humanité ou qui renoncent trop souvent à l'empathie pour la violence.

C'est dommage, car le livre est plutôt bien écrit, avec ce qu'il faut de rebondissements pour donner du rythme. Il se lit facilement et sans ennui (mais, vous l'avez compris, un peu d'agacement...).

Avec un peu moins de violence et de sang et une simplification de la description de l'environnement, les qualités de l'intrigue et de l'écriture auraient pu donner naissance à un best seller, mais à vouloir trop en faire...
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Ben Choquet ne m’était pas un auteur inconnu puisqu’à l’occasion de ma précédente participation au Prix des Lecteurs des Librairies Club j’avais eu l’occasion de le découvrir avec « Vengeances et mat ». Il avait eu l’originalité de me balader dans la ville de Charleroi, une cité oubliée des autres auteurs (peut-être me direz-vous à raison) mais c’était marrant de trouver dans un livre des endroits que je connaissais.



Dans « Le dernier truand », l’action se déroule encore une fois dans cette ancienne ville minière et industrielle de Wallonie. Le roman est divisé en quatre parties qui sont abordées par les deux principaux personnages : Tuco, un ancien flic torturé qui vient de perdre son père et Claire, une commissaire de police qui retourne au travail après un congé de maternité. Alors que dans un premier temps, on penserait qu’ils n’ont plus rien en commun mais leurs destins vont se voir entremêlés.



J’ai été agréablement surprise par la disparition des choses qui m’avaient fait tiquer dans « Vengeances et mat ». Un simple exemple : l’écriture est bien mieux travaillée et plus complexe. Alors que celle-ci m’avait semblée un brin simpliste, elle m’a parue ici plus aboutie et plus agréable à lire par sa fluidité.



Ensuite, alors qu’on était parfois plus dans un roman d’aventures qu’un véritable thriller pour « Vengeances et mat », là on est en plein polar noir pur et dur, comme je les apprécie. Le thème de la vengeance refait son apparition mais j’ai plus aimé la manière dont il était abordé.



En faisant le choix d’utiliser deux protagonistes différents pour introduire les parties de l’histoire, Ben Choquet a parfaitement fait transparaître d’abord leurs émotions mais surtout, leurs langages et leurs façons d’aborder les choses.



Le choix d’intituler ses chapitres par quelques phrases de paroles de chansons a cette petite originalité qui a directement attiré mon attention.



Quant au fait que certains lecteurs diront que les personnages sont récurrents, c’est vrai. Maintenant, je peux vous certifier que ce n’est absolument pas nécessaire d’avoir lu les deux précédents livres (je n’ai d’ailleurs pas lu le tout premier). Par contre, sans vous en dire plus, je vous invite à lire « Vengeances et mat » qui est précédemment paru et ensuite, de lire « Le dernier truand », vous aurez une très bonne surprise, je pense. En tout cas, vu que je ne lis pas les opinions des autres lecteurs avant de commencer un bouquin ou de rédiger mes chroniques, je m’en félicite car cela a été ainsi mon cas !



Bref, vous l’aurez compris : j’ai bien plus apprécié cet opus que son précédent. Alors que j’avais laissé passer certaines « erreurs » de jeunesse dans l’écriture (notamment, au point de vue du style) de l’auteur, même si j’ai été plus « sévère » du fait que ce n’était plus son primo ou second roman, elles ont été intelligemment corrigées permettant ainsi d’inspirer un polar noir que j’ai beaucoup aimé !
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Pour ceux qui connaissent, vous retrouverez sur la couverture de ce livre un des bâtiments de la ville de Charleroi. Une grande originalité que j’ai particulièrement appréciée dans la découverte de ce livre est d’avoir planté ses décors dans la ville de Charleroi (en Belgique, pour les non belges qui me liraient). Même si la littérature belge est assez bien fournie, les auteurs font souvent le choix de conter une histoire se passant à Bruxelles, voire parfois dans nos fabuleuses Ardennes belges.



Là, pour le coup, c’est une totale nouveauté pour moi que de retrouver des pans de la ville de Charleroi dans une de mes lectures. C’est parfois comique de se revisualiser des lieux que l’on a déjà parcourus à l’une ou l’autre occasion et qui sont finalement si proches de chez nous.



Ce n’est pas seulement un thriller mais aussi un roman d’aventure dans le style de Jason Bourne car on est vite happé en tant que lecteur par le récit. C’est peut-être parfois invraisemblable mais le fait que je ne me suis pas ennuyée et que j’ai parcouru très vite les pages afin de découvrir la suite de l’histoire de Claire font que je l’ai beaucoup apprécié. C’est assez innovateur comme récit et cette hardiesse en fait un livre à découvrir par les lecteurs belges mais pas que.



En plus, le final est loin d’être aussi simpliste comme c’est parfois le cas. Or, ici, l’auteur Ben Choquet met en place les pièces du puzzle petit à petit et livre une fin digne des grands auteurs. J’aime quand c’est doucement préparé et que tout n’arrive pas en moins deux, de manière brouillonne.



En fin de compte, c’est plutôt amusant de retrouver dans sa lecture des coins que l’on connaît bien. Quel bonheur ! J’avoue en avoir ressenti à lire des mots et des expressions, si bien de chez nous ! Ce livre, un vrai régal (non, peut-être 😉 ) !



Lu dans la cadre du Prix des Lecteurs des librairies Club.
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Cela fait un moment déjà que je vois régulièrement défiler la couverture de ce livre. Vivant à Charleroi, je me suis décidé à le lire.



Malheureusement, je n'ai absolument pas accroché. Alors oui, c'est fort bien joli de citer des endroits de Charleroi et l'idée est bonne de les cartographier. C'est même assez amusant de voir les endroits connus sous un œil différent; quitte à créer un nouveau circuit touristique littéraire à Charleroi à propos des lieux cités de la ville. Bien que cela serait clairement too-much. Mais voilà pour moi, l'histoire s'arrête à cela. Je trouve celle-ci totalement décousue, on passe d'un endroit séquentiel à un autre. Les chapitres ne sont pas spécialement développés. Des paragraphes de deux à trois lignes avec une ligne de séparation.

Le personnage principal est encore un flic avec plein de problèmes personnels. Toudis la même rengaine. Et d'un point de vue tout à fait personnel, je trouve que l'auteur/les auteurs ont du mal à débuter les chapitres. Après le style et le temps utilisés ne sont pas spécialement ma came. J'ai parfois eu l'impression de revoir Pills nation d'Adrien Fauchet.



Ce livre m'a fait penser à une esquisse de tableau que l'on aurait voulu faire passer pour une toile de maître. C'est dommage, car en creusant plus l'histoire celle-ci aurait pu être plus intéressante, (même si déjà vu et revu) et plus approfondie.

Je m'en vais toutefois lire le second tome de cette histoire sait-on jamais.

quand Charleroi sert de laboratoire grandeur nature , c'est au travers de leurs yeux que Vengeance et Mat vous entrainera dans la lutte contre une criminalité brutale et impitoyable. Dans ce combat sans merci , le cadre légal ne suffit pas et vous oblige à faire des choix. Des choix dont on ne mesure pas toujours le prix......

Petit résumé de la quatrième de couverture.



Magnifique enquête sur le pays de Charleroi cher a mon cœur puisque j'y réside.

Bonjour la babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture. Alors ça commençait super bien le meurtre d'un couple de pédophiles je me suis dit génial ça va me plaire, ensuite il y a Tuco ancien flic ,et qui a toujours en tête un drame personnel (mais qui ne l'aurait pas??)et la entre argot et vulgarité (mais je ne vous cache pas que certaines m'ont fait sourire) je me suis dit ou est ce que je vais ? je sens que je vais laisser tomber. Puis il a y eu Claire et la j'ai dévoré le livre (trop content de n'a pas avoir abandonné ma lecture).Claire qui reprend du service après avoir accouchée et qui va devoir résoudre cette affaire de pédophiles. J'ai vraiment beaucoup aimé le dernier truand roman noir avec 2 visions bien différentes d'un drame qu'on eu Tuco/ Isabelle et Claire/Aaron.

Mais comme je dis toujours ceci n'est que mon avis personnel.

Un tueur de pédophiles, un ex-flic cabossé par la vie, une inspectrice qui revient de congés maternité, un crash d'avion : quel est le lien entre ces 4 faits. C'est ce que Ben Choquet va nous amener à découvrir avec son troisième roman policier.



« le dernier truand » est polar très noir et violent, avec de nombreux personnages maltraités par la vie, confrontés à des destins parfois injustes, souvent violents. Tuco ne se remet toujours pas, au bout de 10 ans, du drame qui a fait basculer sa vie. Devenu détective privé il traine sa carcasse d'affaires en affaires et se retrouve malgré lui au coeur d'un conflit à la fois politique et mafieux alors que son père détesté vient de décéder.



Le livre s'articule en 4 parties où alternent le récit vu par Tuco, l'ex-flic à la dériver et par Claire, inspectrice et jeune maman. Dans ce troisième opus de Ben Choquet reprend ses personnages récurrents. Toutefois je n'ai pas lu les deux premiers et cela ne m'a pas particulièrement gênée.



La psychologie du personnage principal, Tuco, est bien développée. Ancien flic au parcours détruit par un double drame familial et professionnel, il survit plus qu'il ne vit, devenu à peine l'ombre de ce qu'il était. Malgré la violence on est en empathie avec lui. Claire, le second personnage principal, est un peu moins fouillé. Mais il s'agit du 3e roman autour de Claire et ceci explique sûrement cela. de quoi donner envie de se plonger dans le début du parcours de l'inspectrice.



La première partie m'a paru difficile à aborder : le langage de Tuco parsemé d'argot et d'agressivité, les différentes façons de nommer les personnages, les cauchemars qui semblent si réels, la méconnaissance du contexte découverte petit à petit, tout cela m'a perdue au départ. Mais à partir de la 2e partie, lorsque Claire prend la parole, le style devient plus classique, plus facile à lire, et je me suis prise à attendre la suite, impatiente de connaître la façon dont tout cela allait se terminer. Finalement emportée par le récit je me suis laissée surprendre par le final.



Il est question de deuil, de relation parent-enfants, de séquelles de la colonisation, de vengeance, de vies brisées, de l'impossibilité parfois à faire un deuil qui torture les esprits au point de faire oublier ce qui sépare le bien du mal. Un fil conducteur, s'il faut en trouver un : la mort d'enfants, sous différentes formes, et un combat perpétuel entre la vie et la mort. Qui en sortira vainqueur ?



Dernier point : j'ai apprécié les titres de chapitre qui sont des titres de chansons pop/rock populaires, avec en sous-titre une ou deux phrases extraites des paroles, et à chaque fois la mention des auteurs et interprètes.



Merci à Babelio et aux Editions Kennes pour cette découverte.

Ce roman, très violent, est, à l'évidence, la suite d'autres romans avec des personnages récurrents. Mais je ne les avais pas lus, et c'est dommage, il est des allusions que j'aurais certainement comprises plus rapidement.

Nous suivrons Tuco, ancien flic détruit par un drame personnel et Claire, commissaire devenue récemment maman, dans une enquête mêlant un tueur de pédophiles, mais également un sombre affaire de magouilles post-coloniales.

Les parties qui sont écrites du point de vue de Tuco m'ont paru un peu difficiles à lire, le style et la narration sont agressifs, et terriblement durs. Les parties "Claire" sont plus paisibles.

Mais dans l'ensemble, il s'agit d'un bon roman, un bon page turner et je suis assez curieuse de lire d'autres œuvres de l'auteur.

Ma lecture du premier tome ne s'était clairement pas fort bien passée. Je n'avais pas été spécialement enchanté ni par le fond ni par la forme. J'ai toutefois voulu lire la suite.



On y voit clairement une évolution dans la manière de présenter les choses. Les paragraphes sont nettement mieux construits et sont plus pavés, plus structurés et détaillés. Sur la forme, je trouve cela nettement mieux que le premier tome.



Par contre sur le fond, c'était long comme un jour sans pain... Si les deux livres forment une histoire dont la pensée est sous-entendue par l'auteur, lui-même, en fin de livre, il n'en reste pas moins que cela est totalement anxiogène et on y voit clairement une destruction de ce qui a été reconstruit. Ville noire sous la cendre qui part à nouveau en fumée. Soit l'auteur s'en amuse via le cynisme, soit l'auteur n'aime pas les nouvelles constructions de la ville (ce qui est compréhensible au passage).



Toutefois, je trouve que l'histoire part en couille, que les revirements sont lourds et dignes d'une série Z. Au final, je me suis fait mettre échecs et mat par un excès de lourdeur violente et d'une possible peur semi-consciente face au terrorisme. Dommage , il aurait fallu privilégier la qualité à la rapidité de publication.



Je me cherchez pas, je suis déjà mort dans un troisième tome qui n'existe pas.

Addictif !

Je ne ferais pas de résumé, il a la quatrième de couverture pour ça.



J'ai beaucoup aimé ces personnages cassés par les chapitres de la vie. Un univers policier, un peu décalé, et qui fait du bien.

Un scénario intriguant, surprenant et intéressant!

J'ai aimé cette ambiance entre la Belgique et la France, ce n'est pas commun.

Le titre de chaque chapitre correspond à une chanson, avec quelques lignes des paroles, (les références sont citées) et annoncent l'ambiance, super bien pensées, à la manière d'un "soundtrack", bande son d'un film, j'ai beaucoup apprécié.



Je remercie les éditions Kennes et la masse critique de Babelio pour la belle découverte de ce roman, que je recommande.

Ce dernier truand est un peu trop brut pour être vraiment bon



Très franchement, si je n'avais pas reçu ce livre dans le cadre d'une Masse critique privée (merci à Babelio et aux éditions Kennes), je l'aurais abandonné dès les premières pages : style un peu lourd et faussement décontracté, personnages et situations peu subtils, clichés, forme chorale rebattue (Tuco, puis Claire, puis Tuco...), ellipses ou redites...Rien ne me plaisait. Et puis, par correction et pour pouvoir le commenter, je me suis forcé à le finir. Assez curieusement, je me suis pris au jeu et j'ai terminé ce livre en tournant les pages de manière impatiente. Comme quoi ...J'ai même eu l'impression qu'on changeait d'auteur entre les récits de Tuco et ceux de Claire. Soit je me suis habitué, soit l'auteur s'est repris, toujours est-il contrairement au supplice du pal, j'ai trouvé que ça finissait mieux que ça n'avait débuté et que les personnages prenaient même un peu d'épaisseur.



Je ne suis pas sûr que je poursuivrai ma fréquentation de cet auteur, mais finalement, je ne découragerai personne, de se lancer dans la découverte.

Remercions Babelio et les éditions Kennes pour l'envoi de ce livre.

Il est toujours gênant de critiquer un cadeau reçu, mais soyons franc, je n'ai pris aucun plaisir à la lecture de ce livre. Dès la première page les maladresses de style et les clichés m'ont sauté aux yeux. le style se veut direct et moderne, il est surtout très banal, vulgaire, sans être ni provocateur, ni immersif.

Bien sûr, le livre se lit sans trop d'effort, façon Guillaume Musso. Mais il n'y a pas la moindre trace de finesse, et bien peu d'humanité, dans le récit, violent et hypersexualisé. Je n'ai pas franchement accroché, pas tellement eu envie de rentrer dans l'histoire, de dénouer l'intrigue et de comprendre les personnages.

Chaque chapitre (ou presque) commence par un rêve, qui commence façon romance et se termine en cauchemar; c'est pour le moins lassant.

@Le dernier Truand n'est pas mon genre de lecture, vous l'aurez compris. Il semble avoir séduit quelques autres, sans doute parce qu'il s'agit d'une lecture facile et peu exigeante, sans prise de tête...

Le moins que l’on puisse dire c’est que Tuco est un personnage assez hors du commun. En effet depuis un drame familial il y a quelques années, celui-ci a entamé une longue descente aux enfers et désormais notre dernier truand, ancien flic de son état reconverti en détective privé, n’a plus aucune limite. Or, sa famille est de nouveau touchée par la mort soudaine du Colonel, son père, avec qui il n’avait plus vraiment de lien et qui pourtant lui laisse en guise d’héritage une mystérieuse (et dangereuse) affaire à régler…



Le livre est articulé en 4 parties qui alternent entre les points de vue de Tuco et de Claire, une commissaire de retour dans son unité après son congé maternité et qui connaît bien Tuco pour avoir travaillé avec lui dans le passé.

Une chose est sûre, entre une vieille histoire de crash d’avion qui refait surface et un héro de l’ombre qui fait justice lui-même en exécutant des pédophiles... nos 2 héros vont avoir fort à faire !



Je dois bien dire que l’on rentre assez vite dans l’histoire et que j’ai apprécié la construction du livre avec l’alternance des points de vue et les chapitres courts. Maintenant, je ne ne peux pas dire que j’ai particulièrement aimé. Tuco est un personnage très intéressant mais son côté borderline est trop caricatural. J’ai beaucoup plus apprécié le personnage de Claire. J’ai regretté qu’ils n’interagissent pas plus ensemble dans cette histoire et c’est très certainement ce qui m’a manqué.

2018, à Charleroi en Belgique, une nouvelle drogue fait son apparition. Elle transforme la moindre contrariété en folie meurtrière. La commissaire Claire Eyck enquête.



Ce roman se divise en deux livres, le premier a été écrit à quatre mains et se situe en 2018, le second uniquement par Ben Choquet et se situe en 2021.



Le récit est rédigé à la première personne. Si le « Je » ne me perturbe pas, ici, il m’a un peu déboussolée dans le sens où il faut lire quelques lignes pour savoir avec quel personnage j’étais. De même si les deux livres sont sur des temporalités différentes, pour chacun, il y a des allers-retours avec le passé. Ainsi, l’auteur demande à son lecteur de la concentration et d’y mettre un peu du sien.



Et en effet, tout au long de ma lecture, je me demandais où l’auteur allait m’emmener. La fin de la première partie est une bombe pour l’un des personnages et il impossible de ne pas tourner les pages suivantes pour en savoir plus. Jusqu’où va aller la vengeance ? Et mine de rien le jeu d’échec se termine pas comme je le pensais et c’est superbement bien fait car je n’ai rien vu venir.



Un très bon roman que je recommande. Petit bonus, le livre contient des photos de Charleroi qui permet de visualiser les différents quartiers de cette ville où les personnages vivent, travaillent, évoluent.

Livre policier reçu dans le cadre de Masse critique.



Deux personnages principaux.

Tuco. Un ancien flic, un drame personnel le fait disjoncter. Il quitte la police, picole à tout va, survit, et devient détective.

Claire, commissaire de police. Une grossesse, une fille Eve, et reprend son taf. Elle est déjà apparue dans les deux précédents livres de Ben Choquet.



La trame.

Deux en fait.

Un tueur en série de pédophiles assassins.

Tuco ayant perdu son père colonel de son état, celui ci lui laisse quelques pistes se rapportant à une sombre histoire d’un coup fourré au Gabon.

Ces deux histoires seront elles liées, je vous laisse découvrir.



Style.

Parfois en société vous avez le trublion de service, celui qui plaisante toujours, se moque plus qu’à son tour, donne dans le graveleux et l’anti me too bref celui avec qui on ne peut pas discuter. C’est Taco, on aime ou on n’aime pas. Ceci écrit, Taco au fil des pages s’adoucit mais pas au point de devenir attachant.



Des courts chapitres. Agréable à lire mais chacun introduit par un titre et une citation extraite de chansons. Intérêt de la manœuvre ? On aime ou on n’aime pas.



Culture générale.

Je cite :

Là, je dois vous laisser, j’ai un Fast et Furious de blanc-bleu-belge en cours. Claire, car c’est à elle que cette tirade s’adresse, se bidonne.

Elle rétorque : Merci Inspecteur et bon courage avec Bovin Diesel alors.



J’ai rien compris, ce n’est pas grave, dois je me sentir inculte ? Heureusement, je connais Sardou, Pagny, ( les citations ) tiens, Higelin et Mylène Farmer mais Damien Saez, connais pas, Dorian non plus. Re bref.



Dialogue.

Je n’ai jamais compris comment on en était arrivés là, tu t’es toujours enfermé dans un silence glacial au point de me rayer de ta vie.



Dialogue de tous les jours et de la vie courante comme vous voyez.



Carolo.

Ben Choquet est souvent qualifié de carolo ! Quoi qu’est ce ?

C’est un habitant de Charleroi, là où se passe le livre. Dommage que Ben n’ait pas plus si ce n’est pas tout court décrit sa ville.



En résumé.

Un héros pas très sympathique, une Claire plus humaine et déjà récurrente dans l’oeuvre de Ben Choquet, un style style livre policier, une histoire qui se conjugue au pluriel ce qui est singulier. Auteur ayant un contentieux avec le vengeance. La vengeance ce n’est pas bien du moins dans la vraie vie.



PS, (bo) Vin Diesel, je viens de comprendre, pour bleu blanc belge, toujours pas.

J’ai beaucoup apprécié d’avoir enfin affaire à un « héros » peu traditionnel, avec une dégaine vestimentaire peu classique, un coup de flingue assez facile, envers des pédophiles, et atteint d’un cancer de la plèvre : difficile de s’attacher quand on sait que sa mort est imminente.

J’ai bien aimé ces courts extraits de chanson en tête des chapitres

Bien aimé aussi le ton désinvolte des dialogues.

J’ai été assez gêné par le changement de point de vue ; on passe en effet de la narration par Tuco, à la narration par Claire, puis on revient à Tuco ; mais par la suite, je me suis dit : « Pourquoi pas ? »



Un roman noir original, très enlevé.

Livre reçu dans le cadre d'une masse critique sur Babelio que je remercie ainsi que les éditions "Keenes editions" pour l'envoi de ce livre.



J'ai tout de suite été intéressée par le personnage Tuco ancien flic dont la vie ne lui a pas fait de cadeaux. Son père, Colonel, disparaît et lui laisse en héritage un fameux carnet et les ennuis commencent à arriver ... J'ai un peu perdu le fil de l'histoire vers la fin, du moins sur son enquête par rapport à son père mais j'ai vite raccroché les wagons.



J'ai aimé les chapitres avec Claire, ses questionnements par rapport à son boulot et sa nouvelle vie de maman mais aussi pour son caractère de battante.



Quant à la fin, elle est inattendue, un peu surprenante mais finalement ça se tient alors pourquoi pas

✔️Mon ressenti : J’ai découvert Ben Choquet, il y a quelque temps avec « Vengeances et Mat », un polar qui m’avait laissé présager qu’on entendrait de nouveau parler de l’auteur. Et voici la preuve que je ne me trompais pas !



Tuco, un ancien flic démoli par la vie, essaye de survivre tant bien que mal. Quand son père lui lègue un courrier à sa mort alors qu’ils ne se parlaient quasiment plus, son naturel reprend le dessus et il cherchera coûte que coûte à savoir ce que cela cache.



C’est un polar entraînant et rythmé. Chaque chapitre est introduit par le couplet d’une chanson. Cela donne une autre atmosphère au roman et pas mal d’oxygène au lecteur. J’ai beaucoup aimé retrouver les personnages de Vengeances et Mat. Rassurez vous, vous pouvez lire celui ci sans avoir lu l’autre, cela ne généra en rien votre compréhension. L’intrigue se déroule une nouvelle fois autour de Charleroi et cela m’a donné une nouvelle fois envie d’y aller. Pour en revenir aux personnages, l’auteur n’est vraiment pas tendre avec eux, il les malmène une bonne partie du livre. Mais cela les rend d’autant plus réalistes ! Je n’ai regretté qu’une chose : que la fin ne soit pas un peu plus étoffée, même si je vous avoue qu’elle m’a bien surprise.



🎯Mots Clefs : Belgique / Décès / Passé / Enquête / Famille



🏆Ma note : 18/20

Ce pourrait bien être l’un des prochains grands noms du thriller belge : Ben Choquet est revenu en librairie avec Vengeances et mat, son tout nouveau thriller publié aux éditions Kennes. L’occasion d’aller à la rencontre d’un auteur qui pourrait bien vous surprendre…



# La bande-annonce



La vengeance est un plat auquel tout le monde a eu un jour envie de goûter ! Maintenant, imaginez une drogue qui transforme la moindre contrariété en folie meurtrière... Votre chef vous prend la tête ? Votre collègue vous fait de l'ombre ? Votre ex vous harcèle ? Quelques gouttes dans un verre et vous n'en entendrez plus jamais parler...



Lorsque le créateur de ce poison décide d'effectuer un test grandeur nature, la soirée d'ouverture de « l'A-Reine » tourne au carnage. Les corps s'amoncellent et la piste de danse se transforme en charnier.



Plongée au cœur de ce massacre, Claire devra choisir entre sa plaque de flic et sa quête de vérité. Démarre alors une partie d'échecs où les pions sacrifiés sont constitués de chair et de sang.



# L’avis de Lettres it be



Une drogue qui fait des ravages et donne lieu à des morts atroces, des policiers très vite dépassés par l’ampleur d’une affaire qui pourrait bien s’avérer plus importante que prévu… Tout commence ainsi dans Vengeances et mat, le nouveau livre de l’auteur belge Ben Choquet. Avec un Livre 1 écrit à quatre mains par Ben Choquet et son comparse Thomas Dansor, avant que ce premier ne prenne la tête de l’écriture, ce thriller est l’occasion de se confronter à une histoire qui prend son temps, en mêlant de nombreuses thématiques. Politique et géopolitique, terrorisme et banditisme, agents secrets et histoires d’amour (un peu quand même)… Et au milieu de tout cela, nous faisons la rencontre de Claire, Renaud, Paul… Une riche galerie de personnages plutôt bien pensés à chaque fois. Ben Choquet multiplie les registres pour proposer à son lecteur un livre complet et foutrement bien construit. Le plaisir de lecture grandit chapitre après chapitre, jusqu’à une issue finale savoureuse.



Alors oui, c’est peut-être parfois un peu le fouillis lorsque tous les éléments de l’intrigue s’entrechoquent et que les différents personnages se croisent et se recroisent dans des péripéties pas toujours indispensables. Mais finalement, une fois passée la lecture, on se plaît à repenser à ce thriller bien rempli et surprenant : Netflix n’a qu’à bien se tenir !



De toute évidence, Vengeances et mat est un livre rempli de maîtrise. Il y a la maîtrise des codes du polar, du récit d’agent secret, une maîtrise géopolitique aussi qui se dessine notamment dans le deuxième bloc du livre. Ben Choquet étale toute ses maîtrises dans un thriller à la sauce belge très bien amené et pensé de bout en bout. Un nom qui devrait s’imposer dans les années à venir !



Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be :
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..

C'est mon épouse qui m'a d'abord parlé de livre... J'avoue que ma première pensée à été "Heu un thriller carolo ? "... Et puis sur son conseil j'ai regardé le site de l'éditeur et je me suis dit pourquoi pas essayer?

Et bien elle avait (et je remercie mon épouse adorée pour son conseil) raison... Un excellente découverte dévorée en quelques heures... Disons sans trop en révéler que les premiers chapitres me faisaient penser à du Frank Thilliez (ce qui n'est déjà pas mal) mais pour ensuite passer à la catégorie supérieure (selon mes goûts du moins) du bon gros thriller d'action américain (série Sigma force ou autre arme fatale...)

Une bonne présentation de la ville (peut-être un peu trop optimiste à mon goût (moi qui suis carolo depuis ma naissance je crains que quelques nouveaux bâtiments ne suffiront pas à nous rendre notre ville d'antan...) au passage et c'est peut-être là la seul bémol qui a parfois ralenti un peu ma lecture car sans vouloir critiquer la police locale disons que certaines actions accomplies passent plus naturellement pour moi si le héros à dans son passé suivi une formation adaptée (voir les références citées plus haut).

Ceci dit pour pinailler un peu...

Histoire à suivre, la suite sort dans quelques mois et je peux déjà annoncer que je vais la lire.