Benjamin Renner

ça fait déjà pas mal de temps que je ne lis plus trop de BD et que je ne me tiens pas trop au courant de l'actualité dans ce genre-là, mais j'ai eu l'occasion de voir la couverture de cette BD à plusieurs reprises et elle a bien attiré mon attention, il faut dire qu'elle est à la fois simple et drôle ! Finalement, lire une critique dessus m'aura décidé à me lancer dedans.



Dès le début on découvre une histoire très drôle et qui se dévore, avec des personnages attachants et qui m'ont fait sourire : on nous a servi à toutes les sauces l'histoire du renard qui dévore les poules etc. mais les faire parler et leur donner à chacun un caractère bien dessiné était très original ! J'ai par exemple ri à certains moments quand une poule s'énerve contre le renard. Ce renard a des ambitions complètement contraires à ce qu'il inspire aux gens : il aimerait être méchant et fort comme le loup lorsqu'il est petit et ne fait absolument pas peur. On reconnait bien ici certains traits de caractère de notre société, rendus de manière ironique et parfaitement comique.



L'histoire est assez simple, mais la façon de la raconter la rend très agréable et fait passer un bon moment, le lecteur passe d'un état à l'autre, d'amusé à ému. Les dessins illustrent parfaitement l'histoire : idem, ils sont très agréables à regarder, à la fois simple et beaux !



Cette BD est donc une très bonne découverte ! Très clairement j'ai beaucoup ri et souri en la lisant et j'ai aimé ces personnages qui ont tous leur petit défaut et sont comiques. Une BD que je recommande fortement car elle sort de l'ordinaire, son histoire comme ses dessins valent tout à fait le détour pour passer un très bon moment !
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Une fois n’est pas coutume, mes Couassous et moi avons lu le même ouvrage : celui de Benjamin RENNER retraçant les aventures du Grand Méchant Renard.



Un seul reproche : c’est écrit un peu petit pour mes vieux yeux. Pour le reste : c’est extra !



Nous nous sommes marrés en famille des déconvenues de ce pauvre renard qui tombe d’inanition à l’idée de toutes ces poules à manger rien que pour lui ; nous avons bien aimé le loup, très détaché, et qui attend que le renard fasse la sale besogne ; nous avons aimé le chien procrastineur qui se fait envahir par la poule survoltée qui a perdu ses oeufs.



Nous nous sommes attendri devant ce renard propulsé chef de famille et qui tente de faire comprendre à ses poussins qu’ils sont des poussins.



Monsieur Renner, merci beaucoup pour ce très bon moment de lecture en famille.



L’image que nous retiendrons :



Celle du poussin appelant sa maman renard à corps et à cris pour lui montrer une feuille jaune.
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Le renard, ce prédateur féroce et rusé aux crocs acérés, fléau des poulaillers, dont le nom murmuré suffit à faire frémir les basses-cours... Si seulement !

Loin de ce fantasme pour lui inaccessible, notre héros est un renard miteux et famélique, réduit à un régime de navets, qui se fait tabasser par les poules quand il a le malheur de tenter une approche et est incapable d'effrayer un moineau. Le chien de garde de la ferme ne le prend guère plus au sérieux et lui demande de bien vouloir ranger son bordel une fois qu'il a fini de se faire taper dessus... Bref, il est au plus bas.

Mais heureusement pour lui, son compère le loup à un plan béton pour le sortir de de son régime végétarien ! Jugez plutôt : il suffit de voler quelques oeufs, de les couver jusqu'à éclosion, d'engraisser un peu les poussins, puis, une fois qu'ils seront suffisamment dodus, de les bouloter aussi sec. Un plan qui, vous en conviendrez avec moi, semble tout à fait crédible et sans aucune chance de dérailler, n'est-ce pas ?



Le Grand Méchant Renard est une bande dessinée drôle et réjouissante, servie par les dessins brouillonnants et expressifs de Benjamin Renner. Ici pas de cases mais beaucoup de tendresse, et au final une BD qui plaira aux petits comme aux grands !

Avec un humour qui séduira petits et grands, Benjamin Renner détourne la fable du renard, terreur des poulaillers !



Le grand méchant renard compte bien prouver une fois de plus qu'il est le plus rusé des prédateurs. Supervisé par un loup sans scrupules et affamé, il va se laisser convaincre de voler trois oeufs, les couver et s'en occuper en attendant qu'ils atteignent un poids intéressant. Mais, persuadés qu'il est leur mère et qu'ils sont des renardeaux, les petits poussins vont rendre la mission plus difficile que prévue et finir par attendrir notre, pourtant si décidé, grand méchant renard.



Un gros coup de coeur, comme beaucoup, pour cette BD illustrée à l'aquarelle dans laquelle on rit à toutes les pages, tant pour le panel de personnages que pour leurs dialogues et le comique des situations dans lesquelles ils se mettent. Mais ce que j'ai préféré, c'est l'évolution que va suivre le personnage du renard, un (anti)héros qui nous fait passer par toutes sortes d'émotions : présenté comme le méchant de l'histoire, on rit d'abord aux dépends de ce prédateur assez pitoyable, pour ensuite rire avec lui et finalement le trouver terriblement attachant !
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Il y a un peu plus d'un an déjà, j'avais découvert Renner sur le blog de Xander & Opale et cette dernière m'avait donné envie de le lire me conseillant Le grand méchant renard. Alors quand je l'ai vu dans l'offre gratuite de Delcourt et Izneo, j'ai sauté sur l'occasion.



Le grand méchant renard est une bande dessinée résolument moderne qui s'affranchit du cadre traditionnel de la planche remplie de cases, pour mieux mettre en scène les aventures d'un pauvre renard tout sauf méchant. En effet, Renner a choisi de nous raconter les mésaventures de cette pauvre bête, qui tente quotidiennement mais vainement de manger une poule. Un brin découragé, il demande conseil à son ami le loup, qui lui conseille de dérober des oeufs qui deviendront des poussins qu'il pourra engraisser et croquer. Sauf que, quand les petits naissent, ils le prennent pour leur mère et débute alors une toute autre histoire.



J'ai beaucoup aimé le ton humoristique de cet album. J'avais l'impression de me retrouver dans un cartoon de mon enfance, ça explique bien le fait qu'il ait été adapté en dessin animé. C'est très drôle de suivre les déboires du renard, mais pas seulement, la vie de la ferme est aussi truculente entre les poules qui se moquent du renard et le chien gardien qui n'en fiche pas une et refourgue ses tâches à un lapin et un cochon un peu idiots. Dans la forêt, le renard désespère son voisin le loup et nous on s'amuse de le voir essayer de le transformer en méchant renard sans que cela fonctionne. Par la suite, quand les poussins naissent, c'est tordant de voir le renard tenter sans succès de les manger, puis de suivre les petits calquer leur comportement sur lui et se transformer en mini-renard détestant les poules. J'ai vraiment bien ri à leur côté.



La mise en scène de Renner est très efficace. Elle repose sur un comique de situation parfaitement orchestré. C'est hilarant et pas lourd. C'est dynamique et on ne trouve pas le temps long malgré les plus de 200 pages du récit, parce qu'il alterne bien les différentes séquences de l'histoire.



Renner propose aussi dans ce titre une réflexion intéressante sur la notion de famille. Est-on une famille parce qu'on se ressemble physiquement ? Un parent, n'est-ce que le parent biologique ou celui qui nous élève ? Quelle est la part de l'héritage familial et de la reproduction sociale dans notre comportement/caractère ? Peut-on continuer à aimer quelqu'un qui nous a menti ? Plein de belles pistes seront proposées au fil de l'histoire sans que cela sonne moralisateur pour un sou, bien au contraire.



Enfin, la dernière force de l'auteur, c'est son dessin, très personnel. Avec lui, il peut plaire aussi bien aux petits qu'aux grands. Il est simple mais très expressif, presque dans la veine de dessins de presse. On sent également qu'il vient d'une école d'animation car son découpage est très cinématographique. C'est d'ailleurs à lui que l'on doit entre autres Ernest et Célestine. J'aime beaucoup sa colorisation à l'aquarelle ou peinture à l'eau du moins. C'est très doux et ça se prête bien à l'histoire qui nous est raconté.



J'avais envie de découvrir cet auteur mais je ne savais pas trop à quoi m'attendre, j'ai été charmée par cette histoire drôle et touchante d'un renard qui n'arrive pas à être méchant et qui se retrouve à élever comme une maman poule les poussins qu'il voulait manger. Truculent et touchant.
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Toute une joyeuse ménagerie habite la ferme : une poule au caractère bien trempé, un chien de garde pas très courageux ni investi, un cochon et un lapin agriculteurs. Juste en contrebas, la forêt abrite un loup sinistre et ténébreux, et bien sûr notre pauvre renard. Celui-ci, trop chétif, gentil et agité pour faire trembler le moindre moineau, doit se contenter d’un régime végétarien à base de navets. Le loup et le renard vont mettre au point un stratagème pour ajouter quelques protéines à leur menu : voler quelques oeufs dans le poulailler, et laisser grossir les poussins pour obtenir des poulets bien dodus. Sauf que voilà, à la naissance, le “Grand Méchant Renard”... se fait appeler maman !

Une histoire tout public aux accents de pièce de théâtre. Les dessins des personnages sont terriblement expressifs. A défaut de poussins, les pages se laissent dévorer, enchaînant les saynètes sans cases pour nous conter cette jolie histoire pleine d’humour, de tendresse et de clins d’oeil à des thèmes tel que la différence ou l’adoption. On sourit ou on rit à chacune des pages. On se laisse attendrir par ce renard looser.

Une réussite.

Découvert en vacances, prêté par ma sœur. Moi qui ne suis pas tellement B.D., j’avoue avoir été séduite du début à la fin par l’histoire de ce renard qui fait bien pitié, il faut le dire. Des punchlines à chaque page, et une grosse poilade au final.

Monsieur Renard voudrait bien être méchant, mais il n’est franchement pas doué. Tellement pas que les animaux de la basse-cour le tolère vu qu’ils ne risquent rien. Trop sympa, le cochon lui file même des navets pour qu’il ait un petit quelque chose à se mettre sous la dent. Mais bon, il est pas végétarien dans l’âme, Monsieur Renard. Alors il demande conseil à Monsieur le Loup qui essaie de lui apprendre l’intimidation. Ca marche pas fort non plus, même le moineau lui fait sa fête, à notre pauvre Renard (“en l’appelant “face de pet”). Y’a plus qu’une solution pour se faire un petit gueuleton : voler les oeufs de Madame la Poule (légèrement hystérique). Ben oui mais avant d’avoir des beaux poussins bien dodus à dévorer, faut couver. C’est qui qui s’y colle ? Voilà notre Renard devenu maman de trois beaux poussins. Seulement au moment de croquer les poussins, notre Renard se découvre un instinct maternel insoupçonné. Pour les éloigner du Loup, il retourne se cacher dans la basse-cour, déguisé en poule (si, si).

Des dessins simples et expressifs, pas de cases dans cette B.D. tout en rondeur. Une galerie de personnages hilarants, de la poule pourfendeuse de renards (et de loup en passant) au chien dont la préoccupation principale est d’en faire le moins possible en passant par les poussins qui se prennent pour des petits renard, tout est drôle, tout prend une tournure inattendue. Même la fin vaut son pesant de navets.

Mieux que le prozac !

Un plaisir joyeusement régressif que "Le grand méchant renard" de Benjamin Renner (qui a signé le dessin animé Ernest et Célestine avec Patar et Aubier).

Une bande dessinée rythmée, fraîche et drôle de la première à la dernière page si vous avez gardé une âme de (sale) gosse.

Allez voir le teaser du dessin animé pour vous en convaincre :-)

Un renard forcément un peu naïf, nécessairement affamé et curieusement… maman.

Les planches sont assez drôles et percutantes. Et même si on surfe sur la même ligne tout du long, on note tout de même quelques originalités. Du coup, on sent le genre de la fable gagner en renouveau : de quoi donner envie de découvrir d’autres aventures avec, pourquoi pas, de nouveaux personnages animaux.
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Coup de cœur pour cette bande dessinée attendrissante et remplie d'humour.



Un renard craintif, malchanceux et ayant une envie folle de manger de beau poulet plutôt que des navets tous les jours, décide en commun accords avec un grand méchant renard de voler des œufs, attendre qu'il éclose et ainsi pouvoir les manger.



Malheureusement pour lui, les poussins décident de faire de lui leurs mamans. Commence une vie mouvementée et difficile d’adaptation pour ce jeune renard. En espérant qu'ils grandissent vite, pour les manger une fois bien dodues, le renard est prêt à tout subir. Mais un lien d'amour commence à naître entre lui et ses trois jeunes poussins. Il se retrouve pris au piège.



Cette bande dessinée s'avère être merveilleuse, attendrissante et d'un humour décapant. Parfait pour de jeunes lecteurs comme pour les plus vieux d'entre eux. Il n'y a clairement pas d'âges pour apprécier ce petit renard malchanceux. Avec un trait de crayon travaillé entre le fin et le grossier, des couleurs tendre et douce, on se retrouve embarqué dans cette folle aventure avec le sourire aux lèvres, le fou rire et les larmes.



A ne surtout pas loupé.
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J'ai ri comme un bossu la première fois que je l'ai feuilleté dans ma librairie. J'ai craqué immédiatement et je l'ai acheté.

J'ai à nouveau ri comme un bossu en prenant le temps de le lire, de m'attarder sur les détails du dessin, de l'expression des personnages.

J'ai encore ri comme un bossu en le relisant avec ma femme.

Et chaque fois que j'ai un petit coup de moins bien et que j'ai besoin d'un peu de bonne humeur, je ressors cette bd et je ris toujours autant.

Un humour et un trait hyper simples, mais bigrement efficaces !

Comme le site des chroniques du renard souffle sa 1ère bougie – Quelle émotion ! – et que vous êtes de plus en plus nombreux à venir le visiter chaque jour, j’ai voulu rendre hommage à mon enfant littéraire en chroniquant une bande dessinée légère et cocasse : « Le grand méchant renard ». Mais quelle surprise me direz-vous ! Grand prix du festival de BD de Tours 2015, reconnue par les jeunes et les moins jeunes, cette histoire m’a fait joliment sourire. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai eu envie de vous faire partager ce petit bijou de douceur.



C’est l’histoire d’un renard qui ne fait pas vraiment peur. Ce manque de charisme carnassier lui vaut d’ailleurs de manger des navets toute la sainte journée. A l’inverse, le Grand méchant loup, avec sa grosse voix et son pelage tout noir fait fuir les petits moineaux et les courageux animaux. Après une énième tentative visant à croquer une poulette de la ferme, notre canidé roux, affamé et avide de conseils, décide de pactiser avec l’ennemi juré du petit chaperon rouge et de kidnapper des œufs à couver pour ensuite leur faire la peau. C’était sans compter sur la mignonnerie de ces 3 petites poussins…



Cette bande dessinée est composée de petites bulles, souvent sans texte et colorées. Les personnages ainsi qu’un coup de crayon attachant, font de cette œuvre une belle réussite qui nous transporte dans un monde coloré et enfantin. Et puis, c’est très bien écrit. C’est d’ailleurs là que les adultes y trouveront leur compte, comme souvent dans les livres ou dessins animés à destination de nos chérubins. On apprécie alors les tournures de phrases, les pointes d’humour et les références de l’auteur. Finement rédigé, l’histoire, bien que pas très originale, fait mouche !

Accessible à tous, cette bande dessinée vous plongera dans un univers qui fait du bien. A dévorer avidement ! Et encore merci mes p’tits renardeaux !
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Résumé : Le renard, qui souhaiterait que l’on considère comme Le grand méchant renard, est malchanceux, peu crédible et un peu sot. Affamé, il tente quelques incursions dans le poulailler de la ferme voisine … qui se soldent toutes par de cuisants échecs. Coaché par le grand méchant loup, il parvient toutefois à voler trois œufs qui donneront trois jolis poussins auxquels il s’attachera. Le renard est finalement sentimental et gentil.

Avis :Un renard maladroit, un vrai méchant loup, des poules championnes d’auto-défense, un chien fainéant, un cochon et un lapin naïfs, des poussins envahissants. Voici une ménagerie drôle et attachante qui ne laisse pas indifférent. Les illustrations sont magnifiques, les dialogues vifs et percutants. Impossible de ne pas rire. Rire, mais aussi s’attendrir, car au-delà de la maladresse du renard, sont promues de vraies valeurs : l’amour, l’amitié, la filiation, le droit à la différence, le pardon.

Les situations drôles et cocasses racontent également, de façon très juste et réaliste, la vie des fratries. Les parents ne pourront que se reconnaître dans la gestion des turbulences !

En plus d'être jolie, cette BD est émouvante : un vrai gros coup de coeur !
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Le genre de livres dont on entend tellement parler qu'on se dit qu'il faut absolument se faire une idée personnelle.

En général, on est souvent déçu dans ce cas, mais pas ici !

C'est réellement hilarant !

J'ai toujours un peu de mal à la lecture des B.D. (j'ai tendance à lire, au détriment des images) mais je peux dire que j'ai vraiment passé un bon moment, à rire toute seule.



Je ne vais pas résumer ni raconter, ça a été fait partout, tout ce que j'ai à dire c'est : si vous ne l'avez pas encore lu, n'hésitez pas :-)



Ah oui, et une question : pourquoi la trouver en bibliothèque dans les B.D. Adultes ? Quelque chose m'aurait-il échappé ?

Il y a parfois au rayon enfants des B.D. que je n'ai pas plaisir à voir entre les mains de mes petites-filles (BDJ, junior, mais même quelquefois BDE, enfants,) mais celle-ci, je ne vois pas pourquoi je ne leur donnerais pas à lire ?

Je pense qu'elles vont rire volontiers elles aussi.

Rectificatif : Elles l'ont lu immédiatement, chacune en moins d'une heure, et elles ont beaucoup aimé.
Lien : http://livresjeunessejangeli..

Cela fait plusieurs fois que je vois passer des critiques faisant l'éloge de ce titre et les fables animalières ne me laissant pas indifférent, j'ai fini par me laisser tenter.



Dans le grand méchant renard, nous allons suivre un vilain goupil dans sa vie de prédateur. Enfin non, pas vraiment... Le grand méchant renard n'en a que le nom, en vérité, il ne fait peur à personne. Tant est si bien que quand il vient à la ferme pour se trouver une petite collation, personne ne se méfie de lui, certains animaux le voit même comme un ami... Pourtant, Renard voudrait être méchant, pouvoir manger une bonne proie et ne plus être l'objet des moqueries du Loup qui lui est crain de tous. Ensemble, les deux canidés vont mettre au point un stratagème pour pouvoir enfin s'offrir un festin de roi.



Les dessins clairs et simples rendent la lecture très facile. On s'attache facilement aux différents personnages et on comprend facilement leurs motivations, même si elles ne sont pas toujours bonnes.

Un titre qui m'aura fait passer un bon moment de lecture du début à la fin.

Notre ami renard, s'en va, la cuisse frêle et décidée, au poulailler, où il est cordialement salué mais prévenu que s'il fout le bordel, il faudra ranger. Sa majesté la poule, dodue et caractérielle, objet de toute ses convoitises, l'accueille sans ménagement. Même pas peur de ce chétif et ridicule renard, qui s'invite au moins trois fois par semaine! C'est du harcèlement ma parole! Notre pauvre ami qui a faim repart une fois de plus bredouille avec son panier de navet habituel préparé par l'attentionné petit cochon. le chien DOIT trouver une solution pour que ce renard cesse d'importuner la poule qui ne peut plus couver en paix! du côté de la ferme, ce sont d'intenses réflexions pour ne plus être envahie par notre renard.

Celui-ci est coaché par le loup, qui tente désespérément et en vain de lui apprendre ses astuces pour terroriser. Notre petit renard est tellement attachant, il a envie de bien faire, il essaie de montrer au loup qu'il est un bon élève! Peut-être que la ruse légendaire du renard sauvera son estomac. C'est ainsi qu'il fomente un plan avec le loup: puisque la poule ne se laisse pas faire et qu'elle est difficile à vivre, ils vont donc élever des poussins pour les manger! ahahah (rire sadique).... plan machiavélique, si l'instinct maternel ne s'en mêle pas (pfiou ça promet...).

Mais quels fou rires! Si t'as pas le moral, une page ou deux du grand méchant renard avant de dormir et c'est reparti. Les dessins sont hilarants, les dialogues extras, un bijou à garder sur sa table de chevet.

Cette BD est très sympa, avec une histoire, qui bien qu'un peu convenue au niveau des événements, est très divertissante à lire ! Le dessin est simple mais très expressif, les couleurs sont belles dans une ambiance aquarelle, et la galerie de personnages hauts en couleurs anime l'histoire. On ne rit pas aux éclats durant la lecture, mais il y a énormément d'humour dans chacune des cases. C'est un très bon moment de lecture !

Je tiens d’abord à m’excuser, car cet article sera truffé d’images terribles et angoissantes d’attaques sournoises de renard. Il faut dire que les renards sont des êtres perfides et sournois, de grands prédateurs qui raffolent par dessus tout des poules et de leurs progénitures, et qui ne reculent devant aucun danger pour arriver à leurs fins. Enfin ça c’est ce que veux croire le renard de notre histoire. Chaque jour, il arrive au poulailler du coin avec le fol espoir de pouvoir repartir avec une bonne poule bien dodue. Mais c’est sans compter les poules un poil névrosées du poulailler. Il lui faut bien se rendre à l’évidence, le Grand Méchant Renard ne fait peur à personne.



Alors le renard, il s’agace quand même légèrement. Il en a marre de ne manger que des navets (cueillis par le cochon qui plus est). Il a alors l’idée du siècle ! S’associer au génie du Grand Méchant Loup pour voler des œufs. Pas pour s’en faire une omelette bande de sauvage ! Mais pour les couver, les faire grandir et les manger quand les petits poussins seront bien dodus, pardi ! Et comme les œufs, ça a zéro moyen de défense, la tâche est quand même bien aisée. Enfin …

Sur le papier. Car en pratique, le Renard n’a de méchant que son nom et il se prend vite d’affection pour les trois petits poussins. Il doit alors ruser pour échapper au loup et aux poules, furieuses de la disparition de leurs précieux œufs.



Sorte de mélange hybride entre BD et roman, Le Grand Méchant Renard est une pépite d’humour et de tendresse à mettre entre toutes les mains. L’histoire est hyper drôle, la morale excellente et le dessin fait passer tellement d’émotions ! Bref, une réussite sur tous les domaines. J’ai beaucoup aimé le type d’humour utilisé dans le livre, il n’est ni trop lourd, ni trop subtil, bref tous les lectorats peuvent y trouver leur compte.

Le style de dessin fait que l’on a l’impression de lire un film. Oui je sais c’est très bizarre dit comme ça, mais la planche ci-dessus le montre bien. La Bd est presque animée et les 192 pages du livre se tournent à une vitesse folle.



Et je ne suis pas la seule à avoir succombé à cette fable moderne et décalée. Elle a été couverte de prix en tout genre du prix Fauve du festival d’Angoulême au prix BD de la Fnac, le succès est tel que la BD a été adaptée au cinéma, dans un film familial que je vais bientôt dévorer tellement l’histoire m’a plue. L’occasion de vous en reparler ici même donc.
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Un renard plus bête que méchant qui tente de jouer son rôle dans une ferme où les poules tiennent le pouvoir. Un roman graphique très drôle et poétique.

Je suis tombée sur quelques planches de cette bande dessinée au détour d’un blog et j’ai immédiatement eu envie de me la procurer tant les deux ou trois pages lues m’avaient fait rire.

J’avoue que j’avais une crainte : celle que, à l’instar de certains films, tout l’intérêt de la BD réside dans la « bande annonce » et que l’humour ne tienne pas la distance sur la totalité de l’ouvrage.

Eh bien, j’ai vite été rassurée : l’humour ne retombe pas une seule seconde.

Le grand méchant renard fait rire, fait pitié, attendrit… tout cela à la fois.

Quant aux personnages secondaires, je ne saurais dire qui j’ai préféré de la poule caractérielle et à la main leste, du loup blasé, du chien paresseux ou encore du duo cochon et lapin aussi timbré l’un que l’autre.

Les illustrations mettent l’accent sur les personnages, ne faisant qu’esquisser les décors et supprimant cadres et bulles qui rendent un effet trop strict. Même les dessins des personnages sont simples, sans détails superflus. L’auteur de la BD a vraiment mis l’humour au centre de son œuvre et ne laisse rien l’en détourner.

C’est le type même de BD qui convient à tous les âges. Les plus petits riront des « baffes » que prend ce pauvre renard, les plus grands seront plus sensibles aux dialogues truffés d’humour et de sous-entendus.

J’ai rarement autant rit dans une BD. La plupart du temps l’humour retombe à un moment ou un autre, mais pas ici ! Et chose rare, elle plaira aussi bien aux filles qu’aux garçons !

La bande dessinée a été adaptée en dessin animé, je vais essayer de le voir, par curiosité, pour voir si l’esprit de la BD a vraiment été respecté.