Benjamin von Eckartsberg

La perspective de ne pas l'anéantir mais de le libérer décuple mes forces.

Un sentiment écoeurant,comme si je n'étais qu'un insecte que l'on chasse de la main avant de l'écraser sans effort.

N'as tu donc aucun respect pour la vie?

Un gouffre l'attend depuis sa naissance,plus profond qu'il ne peut l'imaginer.Et cet insensé s'y précipite.On pourrait presque le plaindre.

Tous ceux qui sont nés le 6 juillet 1946 devront aller au Vietnam...
Je suis vraiment désolée mon fils, de ne pas t'avoir mis au monde un autre jour.

-C’est étrange de voir à quel point ils sont calmes!
-La vue de ma virilité leur impose le silence, tu vois. Ha! Ha!

-Imaginez! Des milliers de rippers devant le mur et nous, en hauteur, qui les abattons les uns après les autres. Super! Comme dans un jeu vidéo!
-Check, yeahh!!!
-Mais on n'est pas dans un jeu vidéo, pauvre con! Tu ne peux pas mettre sur pause et tricher pour avoir des munitions à l'infini. Ca n'existe pas, ici!
-Tu vois, Sal, c'est pour ça que nous ne voulons jamais t'avoir dans notre équipe. Parce que tu n'es qu'une espèce de grognon et de rabat-joie!

-Et pourquoi tu nous dessines?
-Pour le tableau des souvenirs. Je fais un dessin de chaque habitant. Il est conservé jusqu'à ce qu'on meure.
Puis, il est accroché là, avec les portraits des autres disparus.

- Le sort s'acharne sur mon train ! D'abord nous sommes coincés dans une congère monstre, et maintenant un meurtre !

C'est une page de l'histoire que nous écrivons. Nous tenons entre nos mains l'avenir des soldats noirs de l'Army Air Corp.

- Tu verras, les temps changent.
- Pas ici, en Alabama !

Vitre arrière réparée. Ambiance complètement détruite.

Pour un adolescent, rien n’est plus pénible que l’ennui.

- mais pourquoi un scientifique super intelligent ne trouverait pas un virus avec lequel on peut anéantir les rippers ?
- peut-être que ce virus pourrait aussi détruire l’Homme ?

-Tu vois, Sal, c’est pour ça que nous ne voulons jamais t’avoir dans notre équipe. Parce que tu n’es qu’une espèce de grognon et de rabat-joie.

"Gung Ho" est un cri que l'on pousse pour se donner du courage, pour montrer qu'on n'a peur de rien. Son origine viendrait des soldats américains qui l'utilisaient lors de la Seconde Guerre mondiale. Par extension, ce cri désigne une tête brûlée, une personne téméraire.

"Je ne suis pas vieux, mais j'ai enterré de mes propres mains plus d'êtres chers que bien des vieillards...
... l'un après l'autre, ils m'ont échappé comme les perles d'un collier cassé.
... Mère, père, beau-père, belle-mère, fille... frappés, poignardés, brûlés.
... Seul mon fils Marius restait. Il devait être en sécurité ici, loin des dangers de ma vie de banni.
... Mais désormais, le flux de la mort l'emporte au loin et moi, je reste seul sur la rive."

- La morale, comme la loi, ne sont qu'une affaire de culture !

Maria, dont les baisers étaient si chauds, et si tentants, Maria, qui me considère comme un meurtrier et un adorateur du diable.

- C'est un homme d'honneur, qui tient sa parole. Voilà tout.
- Un naïf, plutôt