My first Sony se situe en Israel, au coeur d'une famille dont on suit l'histoire à travers la naration d'un de ses enfants: c'est à la fois la force et la faiblesse du livre.
Cet enfant receuille les témoignages des membres de sa famille grâce à son magnétophone/dictaphone. Il retraduit la vie de son grand-père et ainsi j'ai pu mieux comprendre (sans pour autant partager) l'attitude de certains juifs contemporains, proches de la droite. Personnage très attachant, de même que l'un de ses fils ( le père du narrateur), perdu entre sa famille et le devenir de son pays, incapable de choisir.
A mon sens, et malgré quelques moments forts drôles, la narration logorrhéenne du fils finit par épuiser.
J'ai eu du mal à finir, tant les phrases de trois pages, ajoutées aux références culturelles et historiques que je n'ai pas (même si l'index des personnages et des habitudes culturelles est bien fait), rendent le livre fastidieux.
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C'est un roman qui va rester pour moi, un de ceux qui vous accompagne et dont les personnages deviennent des proches. Une rareté, donc...
Les héros véritables, je crois, sont la vie des humains, l'amour, dans une histoire H malmenée et qu'il est douloureux de digérer, au sein d'une famille en Israël, venant de différentes parties du Globe.
L'amour est complexe.
@My first sonny de @Benni Barbash est une pépite absolue.
Tout le récit est mené superbement par un des enfants, un petit garçon qui enregistre tout sur son magnéto, d'où le titre du film.
On assiste à la vie d'une famille, d'un couple, à l'histoire d'Israël d'un point de vue, à l'opposition aussi, mais au sein de la famille, aux tentatives pour que l'amour dure, comme pour maintenir les liens, mais cela ne dit rien.... Car ce roman est empli d'émotions, d'amour, de vue, d'espoirs comme de déceptions, de tristesses comme de joies. Le ton est excellent : beaucoup d'humour fin, parsème ce récit, n'empêchant en rien les émotions, les gens de la famille s'expriment via les enregistrements sur ce qui leur est essentiel.
On apprend beaucoup aussi sur Israël, mais c'est universel.
Je n'arrive pas à vous dire combien j'ai adoré cet excellent roman.
Yotam le narrateur, est un petit garçon vraiment attachant et sensible, sa maman qui vient d'argentine et son père qui tentent de s'aimer, sont tous deux des personnes/ personnages hors du commun, comme leurs amies, amis et les grands parents.
Les frère et sœur de Yotam sont également très présents et c'est fort.
C'est un roman original, fort, drôle malgré tout, et qu'il faut découvrir.
Pour ma part, j'ai donc envie désormais de tout lire de cet auteur, Benni Barbash.
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Une femme, épouse et mère de famille, découvre un cheveu blond entortillé autour de la bretelle du maillot de corps de son mari, et devient jalouse et paranoïaque, s'obligeant à rechercher des preuves de l'infidélité de son mari ; c'est le début d'une aventure extraordinaire qui fera revenir de loin le raz-de-marée des souvenirs...
Avec humour et dérision, l'écrivain peint le portrait d'un mariage rendu insipide par l'usure du temps et les regrets, où l'on réfléchit sur le sens de la vie et les détours fortuits qui en font dévier le cours.
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Tout est parti d'un cheveu, un cheveu blond que Zahava, épouse modèle, trouve sur les vêtements de son mari. Elle parcourra la ville de Jérusalem pour répondre à ses questions délirantes et rencontrera des personnages hauts en couleur. On pénètre avec joie dans l’imagination débridée de cette femme rongée par la jalousie, que l’auteur agrémente d’une bonne dose d'humour.
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J'ai adoré ce livre. Un homme décide de répondre à un appel téléphonique qui ne lui est destiné ...
L'écriture est exceptionnelle, vertigineuse.
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Ah ! Ce livre... Jusqu'au bout je me suis dit qu'il aurait une très bonne note. Arrivée aux deux tiers je me disais tout de même déjà, que si l'auteur voulait développer les choses correctement sur le peu de pages restantes, il avait intérêt à ce que l'action se précipite.
Elle ne s'est pas vraiment précipitée et le livre s'est achevé brutalement. Comme si l'auteur avait simplement voulu jouer avec une image qui lui a plu, (l'olivier dans l'oreille) peut-être croisée dans rêve qu'il aurait fait, mais n'avait pas vraiment su quoi faire avec. La narration bien que riche de nombreuses petites choses se trouve déséquilibrée. Peut-être suis-je passée à coté du message de fond par méconnaissance, mais il m'a semblé que ce livre ne prenait pas pied, ne prenait pas partie, malgré le second degré et l'humour cinglant qui l'émaille.
Un bon moment donc mais qui finit "en eau de boudin", comme on dit chez moi.
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ce petit garçon est attachant, les larmes ne sont pas loin. Le seul hic, est le style qui freine la lecture, on ne sait plus trop où on est dans l'histoire ...
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Little Big Bang, le titre évoque l'origine du monde, et il pourrait s'agir d'une allégorie, en rapport avec un rapprochement entre des peuples qui ne se comprennent pas, avec une concorde à rechercher entre Israël et la Palestine : l'olivier symbole de paix qui pousse dans la tête du père du narrateur, est au centre de la crise qui secoue une famille, elle-même tiraillée entre un grand-père paternel scientifique et une grand-mère maternelle rescapée de l'Allemagne nazie, entre la foi en la raison et au hasard, et la croyance à la possibilité que se produisent des miracles, entre un père obèse (ou enrobé), victime de régimes excentriques et une grand-mère sioniste à l'excès et raciste.
Le ton est léger, le propos semble anodin, mais cette fable dévoile une observation affûtée de la société israélienne, avec sa description amusée de personnalités types, et surtout montre que l'écoute de l'autre, de l'étranger, du Palestinien peut être source de sagesse et d'enrichissement.
La fin laisse un petit goût d'amertume : l'olivier plantée en terre et indéracinable, est-ce la paix, solution inéluctable dans ce Proche-Orient belliqueux, ou bien le colon israélien que rien ne pourra déloger du terrain occupé ? J'ose croire en la première hypothèse.
Un joli conte, en marge de la grande littérature.
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Coup de coeur : un israélien décide de maigrir et pour cela entame divers régimes dont un le conduira vers une issue pour le moins désagréable pour lui mais désopilante pour nous. Avec un sens de l'humour très acéré et un talent de conteur indéniable, Benny Barbash, à partir d'une simple fable, nous dresse un portrait sans concession de la situation israélo-palestinienne. Un regard pertinent et légitime : une lecture obligatoire pour dédramatiser certaines situations et décontracter certains protagonistes. Finalement une fable universelle...
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Livre resté dans ma bibliothèque et que les critiques lues sur le site m'encouragent à lire sans attendre.
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Un père de famille tout à fait ordinaire se trouve un peu rond comme dirait sa femme -bien que sa mère le trouve absolument parfait. Il décide de faire un régime à base d'olives et manque s'étrangler avec un noyau. Quelques jours plus tard, son épouse casse la tasse en Meissen -héritage familial suprême- en découvrant qu'un olivier lui pousse dans l'oreille. Un roman drôle et léger qui dépeind avec beaucoup d'ironie la vie quotidienne d'une famille israélienne sans oublier d'évoquer les rapports conflictuels avec la Palestine. Toutefois, la fin est un peu décevante et abrute, comme si l'auteur n'avait pas eu le temps de s'y atteler, dommage...
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Le livre aborde les us et coutumes israélites avec beaucoup d'humour ainsi que le conflit israélo palestinien . Avoir un olivier dans l'oreille ce n'est pas la fin du monde .... n'est-il point !!! Ce livre m'a fait énormément sourire.
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Petit conte décapant sur les relations entre Israéliens et Palestiniens. Le ton du récit est drôlatique puisque raconté par un garçon de 12 ans, mais c'est le pauvre père à qui il pousse un olivier dans l'oreille qui remporte la palme. Dialogues vifs et acérés, symbolisme fort sans être trop forcé, un petit bijou à découvrir.
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