Dans le 152e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente La sage-femme du roi, album que l'on doit au scénario d'Adeline Laffitte, au dessin d'Hervé Duphot et c'est édité chez Delcourt dans la collection Mirages. Cette semaine aussi, on revient sur lactualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de lalbum Deviens quelquun ! Que lon doit à Daniel Blancou et aux éditions Sarbacane
- La sortie de lalbum Dehors ! que lon doit au scénario de Ludovic Piétu, au dessin de Jika et cest sorti aux éditions Rouquemoute
- La sortie du cinquième tome de la série Stern que lon doit au scénario de Frédéric Maffre, au dessin de son frère Julien Maffre, un cinquième tome baptisé Une simple formalité quédite la maison Dargaud
- La sortie de lalbum Lanimateur que lon doit à Juanungo et aux éditions Delcourt dans la collection Shampooing
- La sortie de Lincroyable histoire de la bière que lon doit au scénario de Benoist Simmat, au dessin de Lucas Landais et cest sortie aux Arènes BD
- La sortie de lintégrale de War ans dreams que lon doit au scénario conjoint de Maryse et Jean-François Charles dont ce dernier en signe aussi le dessin, une intégrale sortie chez Casterman.
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Samuelson, lobbyiste maniaque de l'interprofession, agit en coulisse dès les années cinquante pour créer un Nobel de l'économie, prix qui n'avait pas été prévu par Alfred Nobel (inventeur du célèbre prix). Samuelson constate que la médaille Clark créée en 1947 pour récompenser des chercheurs américains, dessert l'économie car elle la fait passer pour une justification de l'idéologie dominante américaine plutôt que pour une science.
Il faudra des années avant que le gouvernement suédois accepte que soit remis en janvier 1969 le premier prix Nobel d'économie, plus précisément le prix de la Banque royale de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel (l'astuce de ses promoteurs était de célébrer le tricentenaire de la première banque centrale du monde, qui est suédoise). Très solidaire de ses obligés à l'université, Samuelson intriguera immédiatement pour que ce soient eux qui remportent les récompenses (lui-même se dépatouille pour se faire attribuer le Nobel dès 1970, chapeau bas !).
Avec le temps, le prix va honorer nombre de nos économistes extraordinaires (Hayek, Friedman, Tobin, Allais, Sen, Stiglitz, Krugman). Mais ce vivier va s'épuiser rapidement. Le prix récompensera peu à peu de parfaits inconnus.
Pis, il a été calculé que près de 70% des primés sont en définitive... américains. Quant à la première femme à avoir été honorée par l'académie, Elinor Ostrom (2009), elle ne se disait pas économiste mais... sociologue.
Le vin a plus inspiré les artistes, les religieux et les rois que n'importe quelle boisson.
Le vin entretient les forces, nourrit le sang et donne de la couleur. Il est salutaire pour l’estomac, existe l’appétit, bannit la tristesse et l’inquiétude, ranime la chaleur, provoque les urines et procure le sommeil.
(Pline l’Ancien)
Les Grecs ignoraient l’usage du soufre, conservateur du vin. Pour les aromatiser et mieux les conserver, ils y ajoutaient donc souvent de l’eau de mer, le sel jouant le rôle que le soufre tiendrait plus tard.

Ricardo développe une vision très pessimiste de l'économie de marché en gestation. Pour lui, le péril majeur de l'époque n'est pas la surpopulation, mais ce qu'il nomme la rente foncière. L'Anglais décrit son pays comme un système bloqué par la coexistence de trois acteurs, dont deux subissent les vices du troisième : les propriétaires fonciers (les grands aristocrates de l'époque, propriétaires des terres) qui encaissent, bien calés dans leur fauteuil, un loyer foncier sans rien faire. Dans le même temps, les ouvriers touchent le fruit de leur travail (le salaire) et les entrepreneurs — les capitalistes — le résultat de leurs investissements (le profit). Pis, l'absence de concurrence entre rentiers — qui touchent leur rente en lisant le Times — et la concurrence exacerbée entre capitalistes anglais naissants aboutit à une situation paradoxale : les profits des capitalistes baissent. Les solutions ? En bloc : ouvrir les frontières, importer des céréales (et autres denrées) moins chères, ruiner un peu plus les rentiers, donc enrichir les capitalistes, c'est-à-dire doper les investissements et, au final, diffuser le progrès technique et assurer la richesse des nations (la croissance).
DAVID RICARDO.
Du IIIe au Ve siècle, une grande partie de la Gaule se couvre de vignes. L’édit de Probus [empereur qui autorisa tous les habitants de l’empire à faire pousser des vignes] fit merveille, mais son objectif initial était surtout de donner la possibilité aux sujets de Rome de se relever après la ruine causée par des équipées barbares de plus en plus oppressantes.
Keynes expose à ses contemporains une découverte terrifiante : une économie en crise peut tout à fait le rester éternellement. Le contraire, en somme, de ce que ses prédécesseurs estimaient jusqu'alors : il y avait toujours selon les classiques un mécanisme régulateur capable de faire repartir la machine économique, même si celle-ci toussotait. […] Pour Keynes, ce mécanisme peut ne pas fonctionner.
Avec l’utilisation de l’outre, un mouvement irrésistible se met ... en marche : les prémices de la globalisation du vin. Au IIe millénaire av. J.C. la viticulture et le commerce du vin s´implantent dans les royaumes de la mer Egée, en particulier à Chypre et en Crète. Une deuxième période s’annonce alors, l’une des plus riches : le triomphe du vin dans la Grèce, puis la Rome antique
ADAM SMITH (en conférence) : Le revenu annuel de toute société est toujours précisément égal à la valeur échangeable de tout produit annuel de son industrie. Par conséquent, puisque chaque individu tâche d'employer son capital à faire valoir l'industrie nationale et de diriger cette industrie de manière à lui faire produire la plus grande valeur possible, il travaille nécessairement à rendre aussi grand que possible le revenu annuel de la société.
LE PUBLIC : Clap, clap, clap, clap, clap, clap, clap, clap, clap, clap, clap, clap, clap, — J'ai rien compris. — Moi non plus. — Moi non plus. — Moi non plus. — Moi non plus.
Kerguelen est déjà reparti dans les mers du Sud pour revisiter sa « France australe » qu’il espère peupler des colons embarqués dans ses cales, entreprise qui s’avérera un échec monumental. Sans doute un rien mythomane, l’officier de marine a largement survendu sa découverte : un pays de Cocagne sur lequel il suffit de débarquer pour le coloniser. Devant le froid, la désolation de la nature et le maigre cheptel local (manchots et veaux de mer), l’expédition abandonna la colonisation le jour même de son arrivée !