Benoît Gallot

Vidéo de Benoît Gallot

Vidéo de Benoît Gallot

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Table Ronde proposée par le Conseil Scientifique des Rendez-vous de l'histoire

Modération:
Maurice SARTRE, professeur émérite à l'université de Tours

Intervenants:
Benoît GALLOT, conservateur du cimetière du Père-Lachaise, Gérard
SABATIER, professeur émérite des universités, Annie SARTRE-FAURIAT,
professeure émérite à l'université d'Artois

Les vivants possèdent tous aujourd'hui, du moins dans les pays développés, de multiples images des êtres chers qui ont disparu. Cela n'a pas toujours été le cas et certains peuples, certaines époques, certains milieux ont développé une pratique du portrait liée à la mort de membres de leur famille le plus souvent. Cette pratique s'est étendue à des individus remarquables quand ce n'est pas, pour les plus fortunés, un moyen d'assurer leur survie dans la mémoire collective. L'art du portrait funéraire de tradition romaine – bien attesté y compris loin de Rome (Palmyre, le Fayoum) – est bien connu, mais quand apparaissent les premiers portraits ? S'agit-il de portraits réalistes ou d'images stéréotypées ? Après une quasi-disparition de cet art, sous quelle forme réapparaît-il au Moyen-Âge et se transforme-t-il à l'époque moderne ? S'agit-il d'une pratique réservée aux milieux aristocratiques ? le développement de la photographie à partir de la fin du XIXe siècle crée l'invention de la photo vitrifiée, qui se répand jusque dans les milieux populaires, mais a-t-elle pour autant tué l'art du portrait funéraire ?

Benoit Gallot a grandi avec des pierres tombales dans son jardin, ses parents étaient marbriers. Aujourd'hui, il est le conservateur du cimetière le plus connu au monde : le Père Lachaise. Il vit avec sa femme et ses 4 enfants dans le cimetière. Imaginez-vous vous réveiller au milieu de 70 000 tombes !

La mort fait partie de son quotidien, mais il doit aussi gérer les touristes, les enterrements et la vie qui règne au cimetière. Depuis le confinement, la nature a repris ses droits : les animaux sauvages ont élu domicile dans le Père Lachaise, Benoit les photographie à la nuit tombée, quand le cimetière se vide.

Il raconte cette drôle de vie dans « La vie secrète d'un cimetière », à découvrir ici : https://arenes.fr/livre/la-vie-secrete-dun-cimetiere/

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Benoit Gallot a grandi avec des pierres tombales dans son jardin, ses parents étaient marbriers. Aujourd'hui, il est le conservateur du cimetière le plus connu au monde : le Père Lachaise. Il vit avec sa femme et ses 4 enfants dans le cimetière. Imaginez-vous vous réveiller au milieu de 70 000 tombes !

La mort fait partie de son quotidien, mais il doit aussi gérer les touristes, les enterrements et la vie qui règne au cimetière. Depuis le confinement, la nature a repris ses droits : les animaux sauvages ont élu domicile dans le Père Lachaise, Benoit les photographie à la nuit tombée, quand le cimetière se vide.

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