Benoît Le Gall

Nous suivons dans ce livre Clive Larsson, l'expérience "réussie" du Docteur Klein, merveilleux et effrayant mélange entre un humain et un rat. Au départ un peu hésitante à l'idée de me lancer dans la lecture, je suis contente d'avoir continuée et d'avoir découvert le portrait touchant de ce protagoniste, qui, tiraillé entre ses émotions primitives d'animal et sa conscience d'humain tentant de prendre tour à tour le dessus l'une de l'autre, essaie d'apprivoiser sa nouvelle forme et de mener à bien ses projets.



Ce personnage, il est avant tout une victime : du monde et des humains, incapables d'avoir une pensée critique ; d'un scientifique fou dont les lubies ont conduit un pauvre homme à l'état de mutant ; et d'une reine implacable, ravie de découvrir un nouveau jouet avec lequel jouer. Nous prenons ce personnage en pitié alors qu'il nous est dressé comme affreux, insupportable à regarder, et c'est là une prouesse de l'auteur que d'arriver à nous faire nous enticher de cette "chose". Ce dernier arrive, malgré sa condition, à tisser des liens avec des humains, qui le soutiennent tout au long de ses mésaventures, accentuant encore l'humanité qui lui reste, et nous indiquant que nous ne sommes pas les seuls à nous être attachés à lui et à ses déboires. Car finalement, n'est-ce pas la faute des dérives sociétaires s'il est devenu tel qu'il est aujourd'hui ?



En effet, l'univers de l'auteur, s'inscrivant dans une société dystopique pas si lointaine de la notre, nous dresse le portrait d'une communauté répugnante et souillée, où chacun tente comme il peut de survivre. Et c'est le cas de notre héros, Clive, qui après avoir accepté d'intégrer un programme scientifique devient un mutant, mi-rat mi-humain. L'auteur nous dépeint alors le tableau de cette société à la dérive à l'extrême cruauté de manière si détaillée que je me suis sentie au départ mal à l'aise (viol, trafic d'organes, mutants...) ; mais j'ai compris que ce passage était nécessaire pour pouvoir encore plus m'imprégner dans l'histoire.



Les humains sont décrits comme un peuple à l'esprit malléable, qui a adopté la résilience au fur et à mesure des années, impuissant face à l'ingérence politique face à la pollution qui s'est installée lentement, où les puissants ont réussi à s'en sortir, laissant les pots cassés au prolétariat, dirigeant encore le monde depuis leur bulle, plafond de verre impénétrable. C'est dans cet environnement individualiste que nous découvrons multiples travers, amenant à une réflexion sur l'éthique des expériences sur les humains (mais aussi sur les animaux) et illustrant les possibles dérives de l'humanité. On assiste également à une critique du monde moderne et de la technologie qui avilissent l'homme.



Cette atmosphère dérangeante s'insinue dans notre cerveau et ne nous quitte plus jusqu'à la fin du livre, où le point de l'auteur est fait : ce tome 1 est fait pour l'éveil des consciences, et à la fin nous sommes réveillés sur la réalité de ce livre. Tout ceci grâce à Clive, qui, conscient de l'exceptionnelle parole qu'il peut porter, décide de lancer un lutte contre le pouvoir et renverser la tendance, car malgré tout, l'humanité mérite, en un sens, d'être sauvée.



En terme de narration, l'écriture est excellente, sans essoufflement, rendant la lecture agréable malgré les quelques sujets que l'on peut retrouver repoussant. Ainsi, ce roman de presque 400 pages se lit extrêmement rapidement.



Alors ayez le cœur bien accroché et lancez-vous dans l'aventure !
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J'ai eu la chance de découvrir ce récit lors d'une Interview avec l'auteur.

J’ai été agréablement surprise par ce récit. D’un niveau très personnel, en terme de goûts, je ne suis pas une fervente adoratrice de la Science-Fiction. Pourtant ici, j'ai adoré. L’histoire m’a conquise, l’écriture m’a happée et finalement, je n’ai pas su décrocher de ce roman. On ne trouve aucun moment de flottements, nous entrons dès la toute première ligne dans le fond de l’histoire ce qui est très judicieux de sa part. J’ai eu un apriori, je ne peux pas le nier et avant tout sur cet animal, le rat. Je vous le donne en mille, mes doutes se sont dissipés à la fin de la première page.



Je n’ai trouvé aucune maladresse dans ce récit, que ce soit au niveau de l’univers, du langage, de la cohérence. Derrière cette histoire se trouvent de nombreuses connaissances scientifiques et ça, c’est un point que j’apprécie énormément et qui rend le récit cohérent. Les syntaxes sont bonnes, les mots sont fluides et on engloutit le récit sans s’en apercevoir, le film se jouant sous nos yeux. J’ai pu ressentir diverses émotions en compagnie de Clive, le personnage principal, de la peur au dégout, en passant par l’admiration. Je reviens dessus une fois encore mais la cohérence et le « réalisme » si je puis dire du récit m’ont tout bonnement bluffés.



En résumé, une histoire surprenante, pleine d’originalité et elle saura conquérir les amateurs de SF mais aussi je pense, ceux étant davantage réticent tel que je l'ai été. Une plume réellement très intéressante nous racontant une histoire énigmatique. On ne cesse de se poser des questions et les revirements sont inattendues.

Ce livre est un très bon roman policier. Au travers des pages, j’ai voyagé entre la France et la Roumanie. Cinq adolescents sont retrouvés morts, empalés sur des pieux. La même découverte est faite en Roumanie. Bruno mène l’enquête entre ces deux pays. Les meurtres sont-ils liés ?

On se rend compte que l’assassin se sert du mythe de Dracula. Les corps retrouvés en Roumanie ont les canines taillées en pointes, en France, les corps sont recouverts d’ail.

L’intrigue est bien menée et c’est impossible de connaître le meurtrier jusqu’à la fin. Au moment où l’on pense que les policiers ont enfin mis la mains sur le meurtrier, un nouveau rebondissement relance l’enquête.

Je me suis beaucoup attachée aux personnages, surtout à Bruno, pour qui l’enquête ne va pas être facile. Celle-ci prend à un certain moment une tournure plus personnelle et ses émotions vont être difficile à gérer.

Au-delà de l’aspect de l’enquête, l’auteur nous parle aussi des liens familiaux. Bruno est issu d’une famille recomposée. Ses parents ont eu un premier mariage chacun de leur côté d’où sont nés deux enfants. Mais Bruno n’a quasiment aucune relation avec son demi-frère et sa demi-sœur. Cette enquête va le rapprocher un peu de son demi-frère, mais pas dans les meilleures circonstances. Grâce à sa mère, il en apprend un peu plus sur l’enfance de son demi-frère et le passé de celle-ci. On peut dire que tout n’a pas été rose pour eux. L’ex-mari de sa mère était alcoolique. Son demi-frère en a gardé des séquelles et a dû être scolarisé dans un établissement spécialisé.

On peut se demander comment un enfant sort de cette enfance ? Les séquelles durent-elles toute une vie où peut-on les surmonter une fois arrivé à l’âge adulte ? Vous en saurez plus un lisant ce roman. Je trouve que ce parallèle à l’enquête est très bien tourné et permets de se poser pas mal de questions.

Si vous aimez les policiers et le mythe de Dracula, je vous conseille vivement de lire ce roman, vous ne serez pas déçu.
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Pour commencer, je tiens à remercier l'auteur de m'avoir proposé son roman en service presse. J'avoue avoir été séduite par la couverture et le résumé. J'adore ce genre de roman ou les héros sont des animaux, ça change tellement de l'ordinaire que je peu que prendre du plaisir à la lecture.



Nous débutons le roman dans la cité souterraine de Kafarka, plus précisément à son marché. La, on va faire la rencontre de Konst et Javi, deux jeunes hérissons qui vont se rendre à la déchetterie, malgré que ce soit interdit. Cette escapade les mènera à la mort, ce qui déclenchera la révolte des hérissons et donc la quête de la noix d'argent. C'est ainsi que Ricks va être choisi pour mener la quête, et ce, à cause de sa particularité. Au début réticent, il va tout de même prendre la route pour le bien de son peuple. Mais pour mener sa quête, il va devoir récupérer les Trois éléments, objet qu'il ne pourra obtenir qu'a la suite d'épreuves plus dangereuse les unes que les autres. S'ensuit une quête ou danger, rencontre et découverte de soit sera au rendez-vous, car Ricks ne sera pas au bout de ses peines.



Bon, j'avoue que dit comme ça, le roman peu paraître très enfantin alors que non. L'auteur tourne certaines scènes pour les rendre moins crue, mais le sens y est. C'est vraiment un roman pour tout public.



Au niveau des personnages, Ricks est vraiment intéressant. Intelligent, courageux et réfléchis, il est agréable à suivre. Julia m'a surprise de part son « espèce », on découvre rapidement ce qu'elle est, mais je ne m'attendais pas à ça. Pelton est celui que j'ai le plus aimé, un vrai gai luron, qui ajoute une touche légèreté et de bonne humeur dans le texte.

Du côté de l'auteur, j'ai apprécié son style simple et fluide. Il nous embarque facilement dans son monde construit et complexe dans sa simplicité.



Que dire de plus... J'ai passé un bon moment avec ce roman, même si j'y ai trouvé quelques petites longueurs par moment. Les humains sont, pour les trois-quarts, détestables à souhait. On ne peu qu'avoir de l’empathie envers les animaux, même si certains d'entre eux, travail pour les humains.



En conclusion ; c'est une bonne découverte pour un instant de lecture sympas et sans prise de tête. La quête est bien mener et les personnages son soit intéressant, soit attachant. L'auteur à une belle plume, qui reste simple malgré le genre fantasy abordée. Bref, un bon petit fantasy jeunesse que je conseille, ne serait-ce que pour le superbe univers créé par l'auteur.
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Je m'appelle Clive Larsson, citoyen de Nubiria. Dans cette ville rongée par la misère, mon seul recours pour éviter de finir à la rue est de me tourner vers le Programme. L'idée est simple. On me promet de l'argent en échange de quelques expériences menées sur mon corps. Sans hésiter, j'ai signé en bas de la page. J'ignore tout du Programme. Derrière ce nom générique se cache en réalité un brillant scientifique, le professeur Klein, qui projette alors de me transformer en rat. Ma métamorphose sera fulgurante, son expérience un franc succès. Après avoir échappé à son emprise, je comprends qu'une autre existence m'attend. En effet, le professeur a donné naissance à une nouvelle espèce que je compte bien perpétuer. Au gré de mon parcours, je poserai un œil critique sur la race humaine qui, malgré son évidente décadence, mérite qu'on la sauve. Si je peux contribuer à son éveil, alors ma condition de rat humain ne sera pas vaine. L'éveil des consciences est le premier tome des Chroniques d'un rat de laboratoire. Cette saga nous plonge au cœur d'un monde imaginaire rude et violent où la fracture entre le peuple et les puissants n'a jamais été aussi marquée. L'occasion pour Benoît Le Gall de réfléchir sur les fondements d'une société à la dérive.
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Une pure merveille, un roman palpitant étoffé d’actions, une imagination débordante.



J’ai adoré cette dystopie sombre et qui change de toutes celles que j’ai pu lire. D’une part, j’adore les rats, bon un petit indice j’aime tous les animaux, mais je trouve le rat intelligent et ils ont une structure sociale. Ce sont des animaux très intéressants. Dans ce roman l’auteur a su exploiter à merveille cet aspect !

J’ai apprécié les personnages avec une psychologie bien développée qui en fait des personnages à part, avec des relations constructives entre chaque personnage. Des aspects complexes entre les différentes relations de force et franchement ça donne tellement du punch à l’histoire.

J’ai adoré suivre l’évolution du personnage vraiment très bien réalisé. Les personnages sont attachants.

Et les animaux dans cette histoire ! Mais qu’est-ce que j’ai adoré lire les passages où ils s’y trouvaient. J’adore et même les personnalités des animaux sont bien étudiées.



Il y a des rebondissements, des scènes haletantes et excitantes où les descriptions jouent un rôle important.

Il y a de la haine de l’amour et une ambiance sombre. On fait très bien la différence des ambiances transmises, et je trouve que pour une fois ça casse les codes : le lumineux est forcément le bien et le sombre le mal.

Même si le roman est sombre j’ai par certaines scènes souri face à ce qu’il se passait et je trouve que ça ajoute un équilibre au livre. Vraiment un cocktail d’émotions bien dosé.



Une écriture qui est agréable à lire même certains passages qui par exemple dans le trône de fer ou certains personnages parle cela me dérange. Ici dans ce roman, pas du tout. Rien n'est incompréhensible et c’est vraiment un plaisir à lire. En quelques mots c’est une écriture pertinente et concise.



Ce roman est vraiment une très belle découverte. Je recommande vraiment cette dystopie que j’ai eu le bonheur de lire. Il est sombre, mais juste ce qu’il faut. C’est avec grand plaisir que je lirais la suite.

Reçu dans le cadre d'un service presse



Dans ce livre de science-fiction, sont présentés deux mondes aux antipodes et aux destins pourtant liés :



Le monde d'en haut ⬆️ et le monde d'en bas ⬇️



Le premier, mené d'une main de fer par la reine d'en haut : Ludmila. Un monde où vivent des gens sans soucis financiers, dans un environnement aseptisé, sous surveillance constante de haute technologie.



Le second : la corruption, les truands, la misère et l'insalubrité y sont la norme ; il sert les intérêts de cette même reine.



C'est bien parmi le monde d'en bas, que vous allez faire la connaissance de Clive Larsson qui, suite à la perte de son emploi, intègre le "Programme" du professeur Klein. Il lui promet une meilleure situation financière, s'il accepte d'être l'objet d'expériences scientifiques.



Cependant, Clive ne s'attend pas aux changements physiques irréversibles que son corps vont subir : un corps de rat tout en gardant ses facultés mentales humaines !



Après avoir échappé à son geôlier et "maître" , Clive va devoir s'adapter à ses nouvelles aptitudes physiques et son instinct animal tout en gardant sa morale humaine.



Au cours de ses péripéties, il va être amené à rencontrer des personnes capables de voir au delà des apparences. Ces dernières deviendront de véritables alliés dans ce monde corrompu et individualiste.



Clive devient, bien malgré lui, un symbole d'espoir et de ralliement ce qui ne plaît guère a la dirigeante du dessus qui fera tout pour l'en empêcher !



L'auteur m'a de suite embarquée dans son histoire par sa plume fluide. Les personnages et paysages sont habilement décrits et l'action est présente perpétuellement et sans longueurs dans le texte.



Cette œuvre de science-fiction vous plonge également dans toute une série de questionnements, notamment sur le fonctionnement d'une société et de ses dérives. Mais je vous en ai déjà trop dit...



Je vous invite donc à vous plonger dans cette série avec ce premier tome de la trilogie : un bon moment de lecture et de réflexion assuré !

Je remercie Benoît Le Gall de m’avoir envoyé son roman



Que dire, j’ai adoré ! On est happé dans l’histoire dès les premières pages. La plume de Benoît est magnifique et se lit tellement facilement que je n’ai pas su décrocher du roman.

De base quand je l’ai reçu, je me suis dit que j’allais lire un ou deu chapitre maintenant histoire de voir de quoi ce récit parlait et si j’allais adhérer ou pas, et lire la suite fin du mois car je voulais lire un autre roman. Mais finalement je n’ai pas su m’arrêter et je l’ai littéralement dévoré en une journée.



J’ai beaucoup aimé les personnages à qui je me suis vraiment attaché, que ce soit Garry, Flávio, Jason ou même Stanley ! Ils ont chacun leur vécu propre ce qui fait d'eux ce qu’ils sont dans ce récit.



Et les acolytes, parlons-en ! Ces êtres si petits mais si importants dans la vie des personnages ! J’ai adoré leurs rôles mais je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler leurs utilités.



Ce récit est incroyable, un mélange de plein de genre littéraire qui comme le dirait l’auteur est difficilement classable.

Il donne une bonne leçon de vie et nous fait réfléchir quant à certains actes ou certaines pensées que nous pouvons parfois avoir.



L’intrigue est incroyablement bien écrite et donne envie à chaque fois d’en savoir plus. Je ne calcule pas le nombre de fois où durant ma lecture j’ai sorti des « What the fu** ?! » ou des « mais nooon ?! »



Si vous aimez la psychologie et la Fantasy tout en restant dans un monde contemporain mais bien construit, je vous invite à lire ce roman

D'entrée de jeu, je suis restée perplexe vis-à-vis du personnage principal, qui est assez repoussant. Étrange, suspect, enterré dans sa vie monotone. Je l'ai détesté fortement, puis j'ai appris à l'apprécier. Une soirée bizarre, un meurtre, est-ce réel ? Lui-même ne sait plus et pourtant est-il toujours en vie ? J'ai moi-même été perturbée. Nous allons l'apprendre au fur et à mesure, et vous allez être choqué, interloqué, par le déroulement de l'histoire. Les Acolytes... Qui sont-ils et quel est leur rôle ?

Et bien je vous laisse le découvrir.

L'auteur a su me tenir en haleine tout le long. Je ne saurais pas décrire réellement l'univers du livre, car on trouve de la fantasy, des messages sociaux, du développement personnel. Je dirais que c'est un joyeux bazar de thèmes, bien formulé afin de ne pas perdre le lecteur, et d'avoir une réelle histoire qui tienne vraiment la route. L'auteur ne divague pas, il nous plonge dans son univers touchant, poignant, et adorable (mention spéciale pour Ralph que j'ai adoré🥰)

Dans ce roman, nous suivons Clive Larsson, un homme qui va accepter de participer à une expérience scientifique en échange d'argent, sans se douter qu'il va devenir... un rat humain !



Dès la lecture du résumé, j'ai été très surprise mais surtout très intriguée et je n'ai pas hésité à vouloir le lire.



J'ai beaucoup aimé ma lecture qui était très prenante et surtout très originale. C'est du jamais vu.



L'univers dystopique est très bien développé par l'auteur. Le développement de l'ambiance fait qu'on se sent vraiment dans ce monde. D'ailleurs on ne peut pas dire qu'on apprécie ce monde car il est difficile, il est violent et certaines scènes sont très difficiles à lire.



Dès le départ, on est plongé dans l'ambiance et complètement dans l'intrigue, et ce jusqu'à la fin du roman. Il n'y a pas de moments ennuyants, tout est action et rebondissements.



En bref, si vous aimez les dystopies originales et bien écrites, foncez !

J'ai retrouvé avec grand plaisir la plume agréable de Benoît Le Gall afin de découvrir Les Acolytes.



Il nous peint un roman aussi sensible que profond dans lequel on va rencontrer des personnages hors du commun ainsi que des créatures magiques bien surprenantes...

Il nous livre alors un texte bâti avec soin autour de Gary et de Livio, deux hommes arrivés à un point de rupture de leur existence et qui vont avoir la chance de rencontrer leurs acolytes, gargouille, troll, fée ou autre licorne se matérialisant devant eux, pour leur ouvrir enfin les yeux et les guider. Êtres surnaturels à mi-chemin entre la conscience et les anges gardiens, métaphoriques à souhait, ils ne sont pas là par hasard.



C'est un récit très prenant, fort en messages et en réflexion qui nous embarque pour 300 pages mémorables. Il decrypte notre société contemporaine et ses dérives avec beaucoup de clairvoyance et de justesse. C'est un vrai régal.



J'ai beaucoup aimé découvrir les personnages, avec leurs forces et leurs failles, avançant dans la vie un peu malgré eux, réalisant erreur sur erreur, jusqu'à l'inévitable prise de conscience poussant enfin à la remise en question.



L'écriture de Benoît a encore gagné en maturité et son style charmant rend la lecture très addictive. J'ai tourné les pages à toute vitesse pour enfin savoir où il voulait m'emmener à la fin.



C'est un roman atypique de qualité que je ne peux que vous conseiller. Si vous aimez les lectures différentes, fortes en émotions et chargées de tourments, celle-ci vous fera vivre moult rebondissements.

Il est toujours temps de reconsidérer nos existences et d'enfin donner un sens à notre vie. Plongez pour une balade aussi intense qu'inoubliable dans ce récit mêlant les genres avec brio.

Plonger dans un monde dystopique, là où l'humanité semble perdue, où tout est si triste et si sombre, il faut l'oser. La dure réalité de ce que les êtres, humains ou non, sont prêts à faire pour survivre peut faire peur.

Cependant, Benoît Le Gall a la plume fine et ce n'est pas la peur qui vous guidera, mais tout autre chose. La curiosité peut-être, de voir comment vont s'en sortir ces êtres dans ce monde sordide.

Je vous remets ici, LA phrase de la quatrième de couverture qui m'a convaincu : "Au gré de mon parcours, je poserai un œil critique sur la race humaine qui, malgré son évidente décadence, mérite qu'on la sauve."

Suivez cette lueur d'espoir, même si sa forme vous paraît impromptue, et découvrez vous aussi un monde remplie de miroirs ironiques.

Roman lu dans le cadre d'un service presse.



Je vais laisser le personnage principal se présenter :

« Feu m’appelle Clive Larsson et feu suis le résultat d’une expérience dirigée par un fertain Monfieu Klein. Il a, comme fous le voyez, inoculé des substanfes dans mon corps qui m’ont transformées en ça. »



Vous allez me dire : « ça » ? Clive ressemble à un rat gigantesque. Il agit aussi comme tel, dans beaucoup de ses comportements, rongeant des meubles ou se complaisant dans l’obscurité. Même s’il reste doué d’une raison humaine.

Après avoir faussé compagnie à l’équipe scientifique responsable de sa mutation, il erre dans une ville qui pourrait être tout droit sortie de Cyberpunk. Et il se met en tête d’assurer sa descendance…



Retrouvez la chronique complète sur mon site !


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Lorsque j’ai lu le résumé, j’ai été énormément intriguée par cette histoire. Allions nous réellement suivre un homme transformé en rat géant ? La couverture ne laissait aucune place au doute. Je crois n’avoir jamais rien lu d’aussi farfelu… et étonnement, c’était fascinant de chercher à voir là où l’auteur voulait nous emmener.



C’est un monde cruel qui nous est dépeint, où les hommes n’ont plus aucune limite mais surtout plus aucun besoin de se cacher pour commettre leurs crimes tant ils sont devenus banals.



L’une des particularités de ce roman est que l’on oscille entre une narration à la première personne pour l’homme-rat, et une narration à la troisième personne pour les gens qui gravitent autour de lui. Ce choix très judicieux permet de mettre l’accent sur la dualité entre l’humanité du personnage, et son instinct primitif de rat qui se réveil.



Dans les points qui m’ont dérangés, je dirais que j’ai un peu moins accroché à la dernière partie du roman qui se déroule dans un lieu qui m’intéresse moins. Selon moi, on est aussi trop rapidement et trop facilement arrivé à l’idée d’une révolution.



Au final, on suit un personnage qui n’est plus tout à fait humain et qui pourtant, a plus d’humanité que la majorité de la population.



[Lu en Service de Presse]

Ce polar français m'a plu, notamment par le fait que les personnages à commencer par le héros soient comme vous et moi. Le récit se déroule en France et en Roumanie. Benoît Le Gall a su décrire ce pays avec ses us et coutumes, ainsi que ses légendes.

La lecture a été agréable !

C’est avec ce tome que je finis la trilogie « Chronique d’un rat de laboratoire ». Je suis un peu triste de quitter Nubiria car j’aimais vraiment beaucoup l’univers.

Dans ce dernier tome, j’ai pu retrouver tout ce qui me plaisait dans les anciens. J’ai retrouvé l’immersion au cœur de l’univers et l’addiction à l’histoire. Comme d’habitude Benoit Le Gall m’a transportée avec son histoire.

J’ai beaucoup aimé Badger que l’on suit dans la plupart des chapitres, j’ai également beaucoup aimé le personnage de Ludmilla. Je ne vous parlerai pas de l’histoire en elle-même car je ne voudrais pas spoiler mais je peux vous dire que l’histoire nous fait nous questionner sur beaucoup de chose, sur l’évolution de notre vie ou encore sur les relations fraternelles.

Cette saga restera toujours importante à mes yeux car elle m’a incitée à découvrir plus de dystopie adulte.

En bref, c’est une saga que je quitte avec une pointe de tristesse.

Après avoir lu le premier tome, me voici de nouveau avec cette saga des "chroniques d'un rat de laboratoire". Ce tome 2 est l'accomplissement du premier, j'ai vraiment beaucoup apprécié celui-ci (c'est rare qu'une suite soit meilleure.).



Dans ce roman, nous avons une vision complémentaire à la première. En effet, dans le premier roman on suivait la vie des gens d'en "bas". Mais dans celui-là, nous suivons la vie de la population "d'en haut".



Clive est dans la position d'un sauveur potentiel contre le nuage chimique qui risque d'exterminer la population ou d'établir un déséquilibre trop important pour les gens d'en haut.



Nous découvrons un peu plus de chose sur la reine (mais un poil pas assez). Nous suivrons des missions palpitantes, des réflexions pertinentes sur les Humains et le rapport aux autres ainsi qu'à leur environnement.



Je ne peux pas trop en dire, car sinon je vais devoir spoiler un petit peu trop. Mais quoiqu'il en soit, je vous conseille de vous mettre à cette saga de Benoît Le Gall

Je remercie tout d'abord l'auteur de m'avoir permis de découvrir le premier tome de sa saga "Chroniques d'un rat de laboratoire".



Dès les premières lignes, c'est une lecture sombre et très dérangeante qui s'annonce. On y découvre Clive, un homme endetté qui va se tourner vers le programme qui promet de l'argent en échange de quelques expériences menées sur son corps. Mais quand il signe, il ne sait pas qu'il va faire partie d'une expérience qui va le transformer en rat. Mais son créateur a oublié une chose très importante : c'est que même si Clive devient un rat, il garde quand même en lui une partie de son humanité...



Quand l'auteur m'a proposé de lire ce premier tome, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre et j'ai assez hésité avant d'accepter.

Et j'ai bien fait, car j'ai tout simplement adoré ma lecture.

L'auteur nous plonge dans un univers très sombre, violent, dérangeant et rude. C'est l'univers dans lequel évolue Clive.

A Nubiria, il y a une nette démarcation entre les pauvres et les riches. En bas, vivent les pauvres qui tentent de survivre comme ils peuvent tandis qu'en haut vivent les riches qui exploitent et se servent de la misère du monde d'en bas. Nubiria est une ville où l'on n'aimerait vraiment pas du tout vivre.

L'univers dystopique que nous dépeint l'auteur est travaillé, crédible avec une atmosphère très pesante qui s'en dégage.





C'est une lecture prenante et rythmée où l'on a ni le temps de souffler, ni de s'ennuyer. Les actions s'enchaînant les unes après les autres avec aucun temps mort qu'il est difficile de reposer ce premier tome.

Au fil des pages, l'histoire devient de plus en plus noire. On fait peu à peu la rencontre de nouveaux personnages et on explore avec eux les différents quartiers de la ville où on découvre les différentes dérives existante à Nubiria.

De nombreux sujets y sont abordés comme le commerce sexuel, l'esclavage, l'éthique, la technologie... Certaines scènes sont dures et très violentes donc attention aux âmes sensibles.



J'ai beaucoup aimé suivre Clive tout au long de ce premier tome. Au début de ma lecture, je ne m'attendais pas du tout à aimer autant ce personnage. Malgré sa transformation en rat, il a gardé une partie de son humanité et par moments, il est plus humain que certains humains.

J'ai adoré cette dualité qui habite Clive. Son instinct animal, dû à sa transformation et les sentiments humains qu'il a encore, font de lui un être vraiment à part et un personnage hors du commun qui m'a fait passer par de nombreuses émotions.



La plume de Benoît Le Gall est simple, efficace et directe. Dans ce premier tome, pas de longues descriptions ou de passages inutiles. L'auteur va droit au but tout en ayant un univers travaillé et des personnages crédibles.

En plus d'être une dystopie, l'auteur dénonce au travers des yeux de Clive, les travers et les dérives de notre propre société en les poussant vraiment à l'extrême à Nubiria.



En bref, un excellent premier tome avec un univers dystopique travaillé et des personnages crédibles. Je lirai avec plaisir la suite des aventures de Clive, ce personnage vraiment hors du commun que j'ai tant aimé suivre.
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Lorsque l'auteur m'a proposé la lecture de son second tome, j'ai tout de suite dit oui ! J'avais beaucoup aimé l'univers du premier et c'est donc avec plaisir que j'ai entamé cette suite pour retrouver la plume moderne et réaliste de Benoît Le Gall. On s'intéresse ici de manière plutôt "moindre" à Clive même si on en apprend un peu plus sur lui et notamment sur sa vie antérieure, et l'évolution de ses enfants. Concernant ce dernier, j'ai eu l'impression que bien qu'il conserve son apparence mi-rat mi-humain, il a subi une évolution par rapport à sa première apparition. Son côté humain semble avoir repris le dessus, le rendant sage, posé, beaucoup moins angoissé qu'au début, peut être un peu plus réfléchi. Aussi, la narration circonvolue autour des personnages qu'il avait rencontré au début, et qui tentent de réparer la société, arborant sur leurs bras le sigle du rat pour poursuivre un but commun. Les hommes ont besoin d'une figure d'espoir (ce paragraphe rejoint ma conclusion sur le premier tome) et Clive la représente, faisant ressortir l'esprit communautaire de l'homme.

Mais malgré tout, l'auteur reprend une critique amère de cette société dystopique, en abordant des sujets durs qui peuvent être rapportés à notre époque : le conditionnement humain, la manipulation par les médias et plus encore. On retrouve toujours cette notion d'esprit critique qui est très prégnante et qui enjoint le lecteur à réfléchir sur sa situation. S'ajoute à ça une réprobation sévère des hiérarchies en prenant pour exemple les "violences policières", ordonnées par les supérieurs qui eux ne se mouillent pas, et laissent des êtres de chair et d'émoi se faire haïr par leurs camarades, au prix du soit disant maintien de la paix. La différenciation entre les castes est encore plus présente dans ce second tome, entre les "gens du haut" et les "gens du bas", séparés par un nuage menaçant (ou est-ce vraiment le cas ?)

Ce nuage est le fil de notre histoire, et au fur et à mesure de l'avancée de ma lecture j'ai compris pourquoi il était si important. Il est une métaphore de nos actions, figure philosophique des comportements humains... J'ai envie d'aller plus loin et de vous en parler encore, mais pour éviter de spoiler je vais m'arrêter là, pour vous permettre peut être de faire la connexion entre mon interprétation et votre lecture.

Le narrateur omniscient alterne entre le point de vue de plusieurs personnages que nous connaissons pour la plupart, et de manière significative nous fait rentrer dans l'histoire de Ludmilla Satkis la dirigeante sanguinaire de Nubiria. Cela permet au lecteur de comprendre tous les rouages et les imbrications des actions de chacun. C'est un joli défi mais l'auteur instille savamment une morale dans nos esprits, et nous pousse à la réflexion sur nos agissements, et comment ils affectent nos environnements (que ce soit personnellement, collectivement, et écologiquement).

Outre ces sujets plutôt sombres, l'auteur n'hésite pas à ajouter quelques touches doucereuses dans son récit en abordant les liens de sang, l'amour, l'espoir, l'amitié... Et surtout le fait que quand on est tous ensembles unis, dans une atmosphère de confiance et d'entraide, tout semble possible. Même lutter contre un nuage qui engloutit tout sur son passage.

Benoît Le Gall arrive à nous laisser en incertitude tout le long de son livre ; et une atmosphère à la fois triste et amère plane sur nous, alors que finalement, il joue sa dernière carte pour nous asphyxier dans son récit surprenant. Je dois vous avouer qu'il a réussi à me tirer quelques larmes vers la fin, chose ardue !

Grande réussite pour ce second tome, encore meilleur que le précédent. Cette saga a un très très gros potentiel et mérite beaucoup plus de vues ! Si vous aimez la dystopie et la SF, lancez-vous.
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