Ricks le Hérisson

Je remercie chaleureusement Benoît le Gall pour l'envoi, en service presse, de son roman Ricks le Hérisson.
Désigné par sa communauté pour détruire la Noix d'Argent, Ricks se voit confier un acte aux conséquences fortes, puisque l'on parle d'éradiquer l'espèce humaine.
Avant de se lancer, il devra d'abord récupérer des armes indispensables à sa réussite.
Sa mission le conduira à faire équipe avec une jeune fille, une alliance soulevant chez lui des questions quant au bien fondé de son entreprise...
Quel sort leur sera-t-il réservé ? Ont-ils réellement le pouvoir de décider ? Pas si la Nature a déjà tout prévu…
Ricks le Hérisson est une fable écologique mettant en scène des hérissons menacés d'extinction par les hommes ou bipèdes.
Je trouve le résumé tentant, et je n'ai pas du tout été déçue par ma lecture.
J'ai beaucoup aimé l'univers crée par l'auteur. A aucun moment je ne me suis ennuyée, au contraire je trouve qu'il y a pas mal de rebondissements.
L'écriture est agréable, c'est fluide.
Le fait que des hérissons soient mis en scène est original et très intéressant.
Deux hérissons sont tués au début à cause des humains (ou bipèdes) et c'est suite à ce fait que Ricks part à la poursuite de la Noix d'argent. Ricks est un personnage attachant. Il a l'esprit vif, il est intelligent et je me suis rapidement attaché à lui.
Julia est elle aussi un personnage intéressant, et l'alliance des deux est une bonne idée.
Ricks le hérisson est un roman fantasy jeunesse réussi, qui peut plaire aux jeunes comme aux moins jeunes :)
Je suis ravie de la découverte, et je lui met un joli quatre étoiles :)

Un hérisson hardi qui part à la recherche de la noix d'argent pour sauver son peuple et arrêter ainsi l'extermination engagée doucement mais sûrement par les bipèdes, leurs ennemis.

En voilà une accroche prometteuse !

A quoi s'attendre ? A une immersion dans le monde méconnu des hérissons, à la manière de Werber et ses fourmis ? A une fable écologique sur la préservation de la nature et les dégâts causés par l'Homme ? A un récit fantastique dans un nouveau monde à découvrir ? Les possibilités sont grandes, les espérances le sont tout autant quand on s'attarde un peu sur la merveilleuse couverture.

Très vite on comprend qu'on ne saura pas grand-chose de l'univers des hérissons que nous connaissons. Soit.
Pour la fable écologique, on sent qu'on n'y sera pas non plus. Pas grave.
Reste alors le monde fantastique qu'on a hâte de découvrir

Déception ! Si tout commençait bien, je ne suis pas parvenue à me représenter ce monde où les hérissons et les humains (les bipèdes) se côtoient, guerroient ou s'allient. Par moment, il me semblait que tout se jouait dans un univers qui ne dépassait pas la taille d'un jardin et pourtant, très vite, je me suis rendue compte que ce n'était pas possible, qu'on était sur quelque chose de plus vaste. Malgré cela, pas possible pour moi de mettre en image l'univers de Benoit le Gall ; ce qui en soit est un véritable problème qui m'a empêchée de m'immerger dans le récit.

Si la trame de l'histoire pouvait, au départ, faire un bon scénario de dessin animé j'ai quand même finalement décroché avec l'arrivée de créatures de type zombies. Avec le recul, je me dis que l'auteur a peut-être voulu en faire trop ou pas assez. Ce qui donne une impression de grand fourre-tout, empêchant le lecteur de s'accrocher au suspens de la quête de la noix d'argent qui aurait pourtant dû être le coeur de l'intrigue.

A part cela, la plume de Benoit le Gall est agréable à lire et l'homme a des idées. Il suffirait sans doute juste d'un petit coup de pouce pour nous livrer quelque chose de vraiment sympa et certainement d'addictif.

Tout d'abord je souhaitais remercier l'auteur Benoît le Gall de m'avoir envoyé son roman en service presse, et de sa confiance.

Ce roman d'apprentissage entre tout à fait dans la catégorie de fable écologique, comme le décrit l'auteur lui même. Nous suivons les aventures de Ricks le hérisson, entouré de Julia la bipède et Pelton le pélican. C'est un livre qui s'adresse éventuellement aux plus jeunes. Néanmoins, il est tout aussi intéressant de le lire une fois adulte (surtout dans le contexte écologique actuel). Cette fable, plus que de dénoncer le comportement des bipèdes (le terme d'humain n'est pas mentionné, mais nous nous reconnaissons assez facilement), essaye davantage de nous faire prendre conscience du potentiel ressenti des animaux face à la situation environnementale dans laquelle nous nous trouvons. Les animaux (notamment les hérissons, les mygales et les vipères) vouent une haine invétérée aux bipèdes qui ne cessent de saccager et de réduire leurs territoires. L'auteur a décidé de porter son récit sur une alliance animaux/humains pour contrer la véritable menace, le maire et chef de la police Kenteris. le rôle et la position de l'humain est nuancée. Certes, une partie des bipèdes se fichent de l'état de la flore et du sort de la faune (comme le maire Kenteris), mais ce n'est pas le cas de toute cette espèce. Certains sont près à se remettre en question et à changer leur fusil d'épaule pour le bien collectif et l'équilibre de la Nature. S'il y a bien une chose que ce roman nous apprend c'est que l'humain seul face à cette même faune et flore qu'il use et abuse, n'est pas grand chose. Pour maintenir cet équilibre, il faut préserver le respect que nous nous devons envers la Nature, au combien important. Ce fut une lecture plaisante, une épopée avec ses rebondissements, une transmission de valeurs (qui est propre à ce genre d'histoire). Un héros qui apprend à aimer « son ennemi », car il apprendra, tant bien que mal que tous les bipèdes ne sont pas ses rivaux.

Le début de l'histoire m'a quelque peu fait penser à celui de Bilbo le Hobbit. Un personnage discret, dont les apparences ne le prédestinait pas à une aventure, lourde de conséquence.

J'ai trouvé intéressant aussi le fait que l'auteur ait centré son histoire autour de la cité des hérissons, il ne se l'explique pas lui même. du moins, c'est ce qu'il écrit dans sa préface. Pourquoi des hérissons ? Peut être que ce choix vient ajouter un autre message ? Comme le fait de se méfier des apparences, ou que la taille n'est pas proportionnelle à la force, qu'elle soit physique ou mentale, ou bien encore que la Nature a bien plus de ressources que l'on croit même dans ses plus petits habitants.

L'histoire mêle la fantaisie, toutes les espèces peuvent dialoguer entre elles, il n'y aucune barrière de langue. Il est aussi affaire d'armure qui recèle de grands pouvoirs, de magie noire, de destin, de prophétie...

Un roman à lire bien tranquillement, qui nous fait réfléchir sur notre impact en tant que bipède et qui nous montre que nous pouvons changer les choses.

Alors qu'attendons - nous ?


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Pour commencer, je tiens à remercier l'auteur de m'avoir proposé son roman en service presse. J'avoue avoir été séduite par la couverture et le résumé. J'adore ce genre de roman ou les héros sont des animaux, ça change tellement de l'ordinaire que je peu que prendre du plaisir à la lecture.

Nous débutons le roman dans la cité souterraine de Kafarka, plus précisément à son marché. La, on va faire la rencontre de Konst et Javi, deux jeunes hérissons qui vont se rendre à la déchetterie, malgré que ce soit interdit. Cette escapade les mènera à la mort, ce qui déclenchera la révolte des hérissons et donc la quête de la noix d'argent. C'est ainsi que Ricks va être choisi pour mener la quête, et ce, à cause de sa particularité. Au début réticent, il va tout de même prendre la route pour le bien de son peuple. Mais pour mener sa quête, il va devoir récupérer les Trois éléments, objet qu'il ne pourra obtenir qu'a la suite d'épreuves plus dangereuse les unes que les autres. S'ensuit une quête ou danger, rencontre et découverte de soit sera au rendez-vous, car Ricks ne sera pas au bout de ses peines.

Bon, j'avoue que dit comme ça, le roman peu paraître très enfantin alors que non. L'auteur tourne certaines scènes pour les rendre moins crue, mais le sens y est. C'est vraiment un roman pour tout public.

Au niveau des personnages, Ricks est vraiment intéressant. Intelligent, courageux et réfléchis, il est agréable à suivre. Julia m'a surprise de part son « espèce », on découvre rapidement ce qu'elle est, mais je ne m'attendais pas à ça. Pelton est celui que j'ai le plus aimé, un vrai gai luron, qui ajoute une touche légèreté et de bonne humeur dans le texte.
Du côté de l'auteur, j'ai apprécié son style simple et fluide. Il nous embarque facilement dans son monde construit et complexe dans sa simplicité.

Que dire de plus... J'ai passé un bon moment avec ce roman, même si j'y ai trouvé quelques petites longueurs par moment. Les humains sont, pour les trois-quarts, détestables à souhait. On ne peu qu'avoir de l'empathie envers les animaux, même si certains d'entre eux, travail pour les humains.

En conclusion ; c'est une bonne découverte pour un instant de lecture sympas et sans prise de tête. La quête est bien mener et les personnages son soit intéressant, soit attachant. L'auteur à une belle plume, qui reste simple malgré le genre fantasy abordée. Bref, un bon petit fantasy jeunesse que je conseille, ne serait-ce que pour le superbe univers créé par l'auteur.
Lien : https://chabouquine.blogspot..

Il s'agit d'un livre fantastique/fantasy plus porté sur les animaux et la nature. Ricks le hérisson est désigné par son village pour accomplir la quête de la noix d'argent. Cette quête dans tout son déroulé est surprenante.

J'ai adoré ce livre du début jusqu'à la fin sauf un tout petit point sur lequel je n'ai pas été fan: les mygales, alliées des hérissons. Je remercie l'auteur de ne pas avoir donner trop de détails parce qu'étant arachnophobe, j'ai été un peu mal à l'aise. Sinon l'écriture est fluide, les descriptions sont là où on les attend, il n'y a pas plus de dialogue que nécessaire. Sur la construction du livre, le fait d'avoir la vision des autres personnages et de ne pas s'attarder uniquement que sur le héros apporte beaucoup à l'histoire. On prend conscience des réalités de chacun, des évolutions également.

Le choix d'un hérisson comme personnage principal est tout à fait original. Je trouve toujours cela marrant de donner des attitudes d'homme à des animaux dans les livres.
Ricks le hérisson fait équipe avec un bipède (humaine) Julia dans sa quête. Je rappelle que Ricks déteste les bipèdes. Mais je savais que cette alliance allait prendre de l'importance vers la fin du récit.

Je trouve que c'est un livre bon enfant, une fable écologique pour reprendre les termes de Benoît le Gall où l'on retrouve certaines morales sur la nature, les animaux. Une vraie bouffée de fraîcheur. On peut transposer cette histoire à notre réalité où l'homme détruit plus qu'il ne construit. C'est une belle invitation à se rapprocher de la nature et de mesurer les conséquences de nos actes sur les animaux, insectes.

Ce que je retiens de cette histoire, c'est que mettre d'un côté les hommes et de l'autre côté la nature ne fera pas avancer ce monde dans le bon sens. Il faut au contraire trouver un équilibre et une entente entre les 2.
C'est une très belle découverte. Personnellement, elle m'a donné envie de me balader en forêt 😉.
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