Bernard Cornwell

5e tome de la série et j'y retrouve les mêmes qualités et défauts que dans les 4 premiers.

L'histoire est convaincante et me plait même s'il y a énormément d'épisodes guerriers. OK, c'est la vie d'un seigneur de guerre donc c'est un peu normal. Et on le sait que c'est un seigneur de guerre, il s'en vante suffisamment !

J'aime voyager dans ce haut moyen-age, tout m'intéresse à cette époque et je suis avide de tout ce que je peux apprendre dessus.

Par contre, Uthred est toujours aussi énervant. Il est prétentieux, belliqueux, trop chanceux et vantard. Bon, il est aussi très intelligent, rusé, ambitieux, loyal et courageux. Ca compense.

Mais le gros défaut reste les longueurs. Ca n'en finit pas ! Cette saga aurait pu être réduite d'au moins 2 tomes.

Le prochain tome est le dernier donc je le lirai. Et j'espère sincèrement qu'il me convaincra que j'ai eu raison de tenir bon. Et puis, j'ai quand même hâte de connaitre la fin de cette épopée ;)

Bernard Cornwell est désormais une référence, même si en France jusqu'à la réédition chez Bragelonne des Chroniques saxonnes, il n'était pas si connu que ça.

On ressent dans la lecture du Dernier royaume et de tous les tomes suivants, un conteur qui a un don exceptionnel pour nous faire vivre cette époque méconnue qui mêle Vikings et Anglo-saxons, avec en fond la naissance de l'Angleterre.

On est emporté dans cette fresque, que ce soit sur le champ de la bataille ou par le récit de Uthred au destin exceptionnel car de naissance il est chrétien anglo-saxon mais il devient païen et dane d'adoption. Et cela va influer fortement son destin.

J'ai beaucoup aimé aussi le réalisme historique, c'est pédagogique.

Bref, on s'y croirait.

A lire pour tous-tes passionnées d'aventures historiques!

Ça fait un moment que ce bouquin était dans ma pile et j'ai finalement attendu d'avoir vu les 4 saisons de la série, et le film final, pour le lire. C'est même probablement le fait d'avoir vu l'adaptation cinématographique (que j'ai globalement bien appréciée, sans pour autant que ce soit inoubliable) qui m'a poussé à ouvrir le bouquin, par le jeu d'une sorte de curiosité en sens inverse dont je suis assez coutumier.

On ne peut pas dire que j'ai été victime, ce faisant, d'un quelconque divulgâchage, car la série prend déjà, à ce stade, suffisamment de distances avec le roman pour qu'on puisse les voir/lire dans l'ordre ou le désordre.

Mais revenons au livre : le terme de "chronique" est clairement bien choisi. On retrouve en effet toutes les caractéristiques d'une véritable chronique médiévale écrite par un moine, si ce n'est qu'elle est à la première personne au lieu d'être à la troisième... et que le narrateur est tout sauf un moine.

En premier lieu, le fait d'aller d'action en action sans perdre son temps en "fioritures". Une bataille peut être narrée en deux paragraphes, un assassinat en deux lignes, un mouvement de troupes de cent miles en une ligne. Comme l'histoire est plutôt bien pensée (il faut dire qu'elle s'appuie en grande partie sur l'Histoire, et qu'on n'a pas encore trouvé mieux que la réalité pour conter une histoire alléchante), on tourne les pages sans même s'en rendre compte et ça s'enchaîne et se lit très, très bien, dans une langue claire et intelligible sans sombrer non plus dans le simplisme.

Pourtant, cette façon de narrer les événements a clairement un gros défaut qui fait que je n'ai pas forcément envie de me précipiter sur les tomes suivants en dépit du fait que j'ai lu celui-ci en trois jours : l'absence totale d'émotions. Bien difficile d'éprouver de la compassion pour un personnage qui se fait massacrer alors qu'il a été à peine décrit et n'a de place dans le récit que par son poste hiérarchique ou sa qualité d'épouse d'Un tel.

C'était d'ailleurs comme ça que les chroniques étaient rédigées : les faits, rien que les faits, pour que les générations à venir s'en souviennent.

Au final, le livre me laissera donc le même goût que la série : bien, mais pas inoubliable.

J'ai une relation très bizarre avec cette série : Je t'aime, moi non plus. On ne peut pas dire que je sois portée par l'histoire ou par l'écriture, mais à chaque fin de tome, j'ai envie de lire le suivant.

Il faut dire que j'aime beaucoup cette période de l'Histoire, mais je suis rebutée par les guerres incessantes décrites dans ces livres. Par contre, j'admire profondément le sens de l'honneur des hommes, qui sont capables de tout sacrifier pour suivre un code.

Au début, j'avais beaucoup de mal avec Uhtred mais son personnage est en train d'évoluer vers le mieux.

Bref, encore une fois, je ne suis pas spécialement emballée mais je sais que dans quelque temps, je reviendrai vers Uhtred et ses aventures.

Fin de la trilogie et de mes aventures avec Derfel, Arthur, Galahad et les plus grands guerriers que la Bretagne est connue.

Autant le dire tout de suite c'est un grand coup de cœur. J'ai dévoré ce dernier tome, je n'arrivais pas a décroché. On apprend tout. La fin des ennemis d'Arthur. Le pourquoi du comment Derfel grand guerrier païen fini vieux et reclus dans un temple et surtout pourquoi il fini par embrasser la croix. Toutes nos questions trouvent réponses.

Pas une seconde de répits. Encore plus que dans le deuxième qui était déjà conséquent. J'ai même eu les yeux humides à quelques moments ce qui est assez rare chez moi.

J'ai tout aimé dans cette saga. La plume de l'auteur, ça revisite du mythe, le coté réaliste. Tout!!

Cela faisait longtemps que je n’avais pas retrouvé ce cher Uthred dans une nouvelle aventure. Peut-être trop longtemps d’ailleurs, car j’ai eu du mal à entrer dans ce nouveau tome, à bien tout me remettre en tête, à me rappeler qui était qui (en même temps, je ne remercie pas tous les Aethelquelquechose, qui ne me facilitent pas la tâches à tous s’appeler presque pareil !). Mais je me suis accrochée et ça l’a fait.



Ce tome 6 continue sur sa lancée. Alfred est roi du Wessex, mais il est mourant (il passera d’ailleurs l’arme à gauche assez rapidement) et sa mort menace d’entraîner avec elle la fin de son rêve d’une Angleterre unie car son fils, Edward, qui reprend le trône, n’a pas le charisme de son père. Pas encore. Il va avoir besoin d’Uthred, de son épée et de son génie militaire pour garder son royaume entier. Car les Danes ont bien l’intention de profiter de la mort d’Alfred pour s’emparer du Wessex.



Ce tome est une période de transition, entre deux rois, une période de flou entre la paix et la guerre et on le ressent beaucoup dans les événements qui s’y déroulent. Nous suivons avec application Uthred, qui assiste à tous ces évènements et tente d’y trouver sa place et de faire au mieux, comme toujours. Comme lui, nous redoutons la période de troubles qui suit forcément la mort d’un roi. C’est assez intéressant de le suivre, de voir toute cette période de son point de vue. Je trouve qu’il nous est montré ici sous un jour particulièrement humain. Uthred poursuit toujours son rêve de récupérer Bebbanburg, le domaine de ses ancêtres, mais il n’est pas totalement libre de ses mouvements. Pour reconquérir des terres, il faut des hommes, de l’argent, et le guerrier que nous retrouvons au début de ce tome manque cruellement des deux. Et puis il y a le contexte actuel, la mort d’Alfred, les Danes qui sont aux frontières mais qui n’agissent pas comme on pourrait s’y attendre. Et c’est en ça que j’ai trouvé qu’Uthred était vraiment humain. Il n’est pas infaillible, il ne comprend pas les plans des Danes, il hésite, il a peur de se tromper en suivant son instinct. Et en même temps, il nous dévoile tout son talent de chef militaire car il prend des décisions, s’adapte à la situation. Il fait preuve de beaucoup de courage et d’un excellent sens de la déduction.



C’est vraiment un personnage que j’apprécie énormément, que j’admire. Et j’aime suivre ses aventures, d’autant plus parce qu’elles sont intrinsèquement liées à la grande Histoire de l’Angleterre. Je trouve cela hyper intéressant d’assister à la construction de ce pays. Et puis, j’adore les histoires de vikings !



J’espère que l’éditeur va publier les tomes suivants car j’ai très envie de lire la suite et je ne suis pas sûre d’avoir un niveau d’anglais suffisant pour les lire en VO ceux-là.

Un tome 2 toujours aussi bon que le premier. J'adore vraiment cette trilogie qui revisite le mythe arthurien de façon très réaliste.

Ont continue de suivre Derfel ami d'Arthur. Ancien esclave saxon devenu guerrier de Bretagne puis seigneur. Ont continue aussi à détester Lancelot le serpent (dixit Derfel) et Guenièvre.

Recherche de trésors perdus, guerre avec les Saxons et j'en passe. Pas le temps de s'ennuyer avec Cornwell.

A bientôt pour la fin avec un tome 3 qui va être je le pense, une pépite.

Je suis toujours dubitative à la fin de la lecture d'un tome de cette série.

D'abord parce que j'adore cette période et qu'elle est vraiment sujette à raconter de belles histoires sans s'écarter de la véracité historique. Il y a suffisamment de "flou" pour laisser l'imagination de l'auteur jouer un peu. Ensuite, c'est assez bien écrit. On découvre pas mal de coutumes de l'époque et c'est toujours intéressant.

Mais Uhtred m'énerve foncièrement. Il est fougueux et cherche l'affrontement, et en fait, peu importe qui est en face. Il prête serment à qui lui demande en se justifiant à chaque fois par le fait qu'il n'a pas le choix. Peu importe si cela le force à trahir des personnes qu'il aime. J'avoue que je ne comprends pas et surtout, je n'adhère pas.

Mais à chaque fois, je laisse un peu de temps passer et j'ai envie de connaitre la suite. Alors, on verra bien dans quelques temps...

C'est mon premier roman de l'auteur et je dois dire que j'ai adoré. Je ne le connaissais pas du tout et j'ai appris plus tard qu'il était aussi l'auteur de l'adaptation Netflix The Last Kingdom.

Mais ici nous allons parler de la légende Arthurienne revisité à la perfection. Ici point de table ronde, ni de beau château. Les châteaux sont en bois et les guerriers mange par terre. C'est sombre, dur, réaliste et c'est tout ce qui fait le charme du roman.

Le premier coup de cœur 2024.

Un bon livre d'histoire et d'aventures, au temps de l'invasion de l'Angleterre par les Vikings. Un livre de garçons, digne de la série Game of Thrones.

Plutôt bien écrit et agréable à lire. Pour moi dans la droite lignée des Chroniques du Roi Arthur.

Bernard Cornwell. L’honneur de Sharpe. 1986. Editions Nimrod. 2011. 314 p. 5 étoiles.

Traduction de Frank Mirmont.

Le 6 ème et dernier opus traduit (il y en a plus) de Richard Sharpe. Guerre Napoléonienne. Février à juin 1813. La campagne de Victoria.

La putain d’or a (une fois encore 😊) trahi Sharpe – Amour quand tu nous tiens ! – et notre héros se trouve en très mauvaise posture. Jusqu’à se faire condamner à mort…

Comment va-t-il s’en sortir ?

Beaucoup d’humour (noir). De la folie douce aussi. De l’héroïsme.

Sharpe se retrouve emporté par une machination diabolique pour permettre à la France de gagner la guerre. Il ne peut compter que sur lui-même pour lutter contre ses ennemis (dont le commandant Ducos, service secret de Napoléon).

Excellente mise en scène.

Peut-être le meilleur des Sharpe, …peut-être pourriez-vous me faire remarquer que je dis cela (presque) à chaque fois… C’est vrai mais cela veut simplement dire que la qualité augmente de tome en tome 😊.

Bernard Cornwell. L’ennemi de Sharpe. 1984. Editions Nimrod. 2010. 355 p. 5 étoiles.

Traduction de Frank Mirmont.

Les aventures de Richard Sharpe. Guerre Napoléonienne. Noël 1812. Défense du Portugal.

J’aime beaucoup la série.

Basé sur des récits historiques. A chaque épisode un éléments clé du suspense. Ici, l’utilisation des 1ères roquettes sur les champs de bataille. A mourir de rire. Un sur 50 tombait assez près de l’ennemi. Histoire d’ offrir un beau feu d’artifice à l’armée napoléonienne , propre à dérider les soldats.

Excellent récit de guerre et d’aventure…et d’amour (très chevaleresque) pour ce 5 ème épisode des aventures de ce simple soldat (lire l’aigle de Sharpe) monté en grade et devenu commandant dans l’armée britannique. Une pointe d’érotisme…On se lâche M. Cornwell ?

Une histoire très plaisante, de l’amitié, de l’humour et des dames à sauver.

Un ennemi personnel redoutable, acharné, manipulateur et vicieux (proche de Napoléon) en veut personnellement à Sharpe (lire pourquoi dans l’Epée de Sharpe).

L’un des meilleurs de la série. Mais il faut avoir lu les 1ers tomes pour en retirer tout le plaisir.

Lu en anglais.



Un jeune archer, Nicholas Hook, extrêmement fort avec un regard de faucon, est considéré comme un des meilleurs archers d'Angleterre. Une succession d'évènements malencontreux vont l'amener à Soissons, en France, comme archer. Ensuite, il est recruté pour faire partie de l'armée du roi Henry V qui s'embarque pour la France pour revendiquer la couronne de France en plus de celle d'Angleterre. Mais on ne peut pas dire que les français soient d'accord. La décision va se jouer à Azincourt.



Azincourt, un affrontement entre deux armées très inégales. On a l'armée anglaise, largement inférieure en nombre, qui compte principalement sur ses archers, surtout des paysans et ouvriers, et l'arc long. L'armée française, très supérieure en nombre, compte surtout sur ses chevaliers et ses combattants en armure, pour la plupart des nobles.



Une histoire qui nous prend aux tripes, littéralement, et très bien renseignée par le travail de recherche de Cornwell sur les évènements historiques racontés, la constitution des armures et des armes diverses. Une histoire comme je les aime, qui commence par une mise en situation avec des personnages bien campés pour culminer avec la bataille finale.



La bataille d'Azincourt figure dans les anales comme exemple de l'effet de l'inclusion d'une nouvelle stratégie avantageuse ou d'une arme nouvelle. Dans le cas d'Azincourt, c'était l'utilisation de l'arc long, avec une pression incroyable de plus de 120 livres de pression, par des archers, rompus à cet exercice, qui pouvaient tirer ensemble des centaines de milliers de flèches en 10 minutes. Et la puissance des arcs permettait souvent de percer les armures.



Petite remarque : Comme les batailles de l'époque qui se faisaient d'homme à homme, les combats sont vraiment sanglants et réalistes.



J'ai beaucoup aimé surtout que j'étais curieux d'en apprendre plus sur cette bataille légendaire.

Ma critique n'apportera rien à ce qui a déjà été écrit, mais je tiens à dire que j'ai mis plus de temps que d'habitude à lire ce livre et que j'ai failli l'abandonner plusieurs fois. Et puis non pourtant, il me fallait terminer !

Quelque peu décontenancée par des scènes de batailles incessantes, des personnages multiples dont certains sont en décalage complet avec ce que j'ai pu lire sur eux ailleurs (Arthur, Merlin, Lancelot, Guenièvre, etc.), je reconnais toutefois que l'auteur cerne au plus près la réalité historique qui a donné naissance au mythe arthurien.

Pour cela, je lui rends hommage et ferai l'effort de lire les deux autres opus de cette trilogie (mais pas tout de suite !)

Waterloo est l'une des batailles les plus mythiques de l'histoire moderne. Cet ouvrage est plus l'œuvre d'un conteur qu'un travail d'historien. Toutes les grandes étapes de ce combat de titans sont narrées, dans un style très agréable à lire. On y trouve un parti-pris pro-Britannique très prononcé, - normal vu l'auteur et après tout , les témoignages pro français abondent par ailleurs - et des prises de position très subjectives ( L'auteur trouvant visiblement très sympathique ce vieux soudard de Blucher). Ce livre est une bonne entrée en matière pour un curieux qui n'est pas trop regardant car les amateurs d'histoire militaire déceleront régulièrement dans le récit des petites erreurs ou approximations ( Non, le maréchal Ney n'a pas été fusillé dans son uniforme de Maréchal).

Enfin, on sent que le traducteur n'est pas un spécialiste en uniformologie, car de nombreux termes sont impropres lorsque l'on s'intéresse à la matière ( "plume" au lieu de plumet, manteau voir cape pour désigner l'habit, etc.).

Pas de quoi bouder son plaisir néanmoins, ce livre riche en anecdotes satisfera un lecteur desireux d'en savoir plus sur Waterloo sans se plonger dans des ouvrages austères.

1414, Nicholas Hook est un jeune archer enrôlé en tant qu'hors-la-loi. Il va se retrouver à participer au siège de Soissons dont il réchappe miraculeusement, sauvant une jeune française, Melisande, avec qui il s'enfuira.

Il réussit à revenir en Angleterre où il sera absous de son délit par le roi Henry V.

Il repartira alors pour la France, avec son nouveau seigneur Sir John Cornewaille où il mènera bataille d'abord à Harfleur et aux abords d'Azincourt.

Bernard Cornwell, nous raconte, à travers l'histoire de ce jeune Hook, le siège d'Harfleur et la bataille d'Azincourt dont les anglais sont revenus vainqueurs bien qu'en infériorité numérique, grâce à leur archers et à l'entêtement d'un roi.

Ce récit romancé est fourni de nombreux détails historiques qui rendent compte de l'atrocité des batailles ayant eu lieu à l'époque médiévale mais est rendu un peu plus léger grâce à l'histoire personnel du jeune archer et de sa compagne.

J'ai apprécié ce roman mais l'ai trouvé un peu long par moment mais je ne doute pas qu'il plaira aux adeptes des romans historiques notamment ceux appréciant particulièrement la période correspondant à la Guerre de Cent Ans.

Nouvelle lecture athurienne avec le Roi de l'Hiver (en fr) de Bernard Cornwell, connu pour ses Chroniques Saxonnes aka The Last Kingdom. Le livre se déroule dans le contexte de l'Angleterre post-romaine, dans une île où ancienne religion druidique et christianisme s'affrontent encore pour la suprématie des âmes.



😐 Smiley "meh"😐 pour cette lecture que j'ai terminée avec un air d'ennui profond à cause d'une habitude qu'a Cornwell d'écrire des batailles sans fin, ce que je trouvais intéressant sur les trois premiers tomes des Chroniques Saxonnes mais qui m'enthousiasme moins aujourd'hui. J'ai l'impression que Cornwell a sa recette de roman et que cette recette comporte trop de combats pour moi.



Pour la défense du Roi de l'Hiver, je l'ai lu après la trilogie de Gillian Bradshaw, ce qui met en lumière une autre faiblesse de Cornwell : il écrit mal les femmes. Je trouve sa Guenièvre non seulement mesquine, méprisante et superficielle, mais en prime, à peu près tous les problèmes d'Arthur viennent d'elle. Mon second problème est que si Arthur m'a paru crédible au début, arrivée à la fin du livre j'ai eu du mal à comprendre pourquoi ses soldats le suivent et sont prêts à mourir pour lui vu son niveau de bêtise et d'égoïsme. Faire des grands discours, c'est bien, jeter son royaume, ses alliés et ses hommes à la poubelle pour épouser une connasse vénale qui se promène à moitié à poil devant ses hommes, c'est moins appréciable... et pourtant, ils vont tous se suicider pour les beaux yeux d'un Arthur qui semble déterminé à réussir, juste pour se saboter à deux doigts de la victoire. Ensuite il se lamente parce que ça part à vaux l'eau mais, franchement, c'est mérité (heureusement que les Deus Ex Machina sont là pour le sauver).



Il reste deux autres tomes que je ne lirai pas, ayant déjà eu du mal à finir celui-ci. Je pense que certains y trouveront leur compte car Cornwell reste un auteur très solide, mais ce ne fut pas mon cas !

2e tome de la saga et j'ai toujours du mal à entrer dans cette histoire...

Le personnage principal est détestable. Il n'arrive pas à se positionner : un coup il est dane, après angle et ensuite saxon. Et hop, on change à nouveau en fonction de la situation. Mais finalement, cela n'a pas beaucoup d'importance puisqu'il ne pense qu'à se bastonner. Peu importe l'ennemi qui lui fait face. Bourinos Ier !

Sinon, l'action est lente et les personnages sont légion. On s'y perd facilement.

Alors pourquoi je continue ma lecture ? Tout simplement parce que j'adore cette période de l'Histoire, fondatrice de nos sociétés "modernes". Et Alfred est un roi que je ne connaissais que de nom. L'auteur nous offre là une biographie à sa façon car les sources sont plutôt rares, et celles vraiment fiables inexistantes. Donc cela laisse une grande latitude à Bernard Cornwell pour nous conter cette histoire dans l'Histoire.

Donc je continue je pense, par intérêt et envie d'en apprendre plus sur cette période et ce roi.

En manque de moyen-age, je me suis jetée sur ce roman qui me tendait ses pages. Et je me suis donc retrouvée dans la peau d'un jeune garçon Uthred, au IXe siècle, dans un pays qui allait ensuite devenir l'Angleterre, en plein milieu de conflits entre les autochtones et les vikings.

Je ne peux pas dire que je me sois vraiment attachée au personnage d'Uthred. Il est immature et ne pense qu'à faire la gué-guerre, peu importe contre qui d'ailleurs. En même temps quand on referme le 1er tome, il n'a que 20 ans. Donc je me dis qu'il va peut être grandir un peu maintenant.

En plus, je n'aime pas trop ça la baston, et y en a quand même pas mal dans ce livre. Le roi Alfred m'a semblé complètement submergé par les évènements et par ses obligations religieuses. Pas très attachant non plus.

Par contre, j'ai aimé la description de la société viking et la vision de "paiens" face aux rituels chrétiens. Par ex. lorsque le roi Edmond veut baptiser les vikings, ils s'étonnent car ils pensent qu'il veut les laver.

J'avais aussi essayer de regarder la série mais je n'avais pas accrocher, et je ne me souviens plus très bien pourquoi d'ailleurs.

Bref, je n'ai pas eu de grande révélation en lisant ce livre, mais j'ai quand même envie de lire la suite tout simplement pour voir l'évolution d'Uthred.

Cinquième tome des aventures d'Uthred.



C'est un plaisir de retrouver ce cher Uthred dans la suite de ses aventures. Les derniers tomes l'ont conduit à occuper la place qu'il a au début du tome : seigneur guerrier, "chef militaire" (si on peut dire) de la ville de Lundene (Londres), qu'il a si vaillamment repris aux mains des Danes dans le tome précédent. Uthred a donc une bonne place, de l'argent, une jolie famille (sa femme Gisela est sur le point d'accoucher de leur quatrième enfant) et le roi Alfred semble avoir confiance en lui. 



Encore une fois, Uthred va se retrouver à devoir accomplir des exploits militaires pour le compte d'Alfred. Et encore une fois, il n'en sera pas récompensé à sa juste mesure. Parce qu'il est clair que si le roi remporte autant de victoires, c'est uniquement grâce à la stratégie et au courage d'Uthred. Et pourtant, un événement va faire qu'Uthred va se retrouver hors-la-loi au royaume de Wessex. Et Uthred va se retrouver encore une fois partagé entre ses origines saxonnes et son coeur danois.



J'ai plus que hâte de lire la suite !