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Citations de Bob Woodward (40)


Plus tard, quand Twitter annonça que le nombre de signes accepté dans un tweet passait de 140 à 280, Trump expliqua à Porter que la modification faisait sens à son point de vue. Il pourrait développer ses pensées et leur donner un minimum de profondeur.
"C'est bien, dit-il, mais c'est quand même dommage, parce que j'étais le Ernest Hemingway du 140 signes. "
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La réalité, c'est qu'en 2017, le destin des États-Unis était suspendu aux mots et aux actes d'un leader imprévisible à l'humeur instable et prisonnier de ses émotions.
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La plupart des médias ne croyaient pas à l'existence de ces "électeurs cachés de Trump". Mais la base de données de Pribus et Walsh offrait au Comité national républicain et à la campagne un aperçu très complet du profil de chaque électeur potentiel : la marque de bière qu'ils consommaient, la marque et la couleur de leur voiture, l'âge de leurs enfants et l'école qu'ils fréquentaient, la marque de cigarettes qu'ils fumaient, s'ils avaient contracté un crédit immobilier, etc. Renouvelaient-ils leur permis de chasse tous les ans? Que lisaient-ils, un magazine sur les armes à feu ou une publication plutôt marquée à gauche comme The New Republick?
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Porter ne se contentait pas de coordonner l'agenda exécutif et de gérer les documents destinés au président.
Comme il l'expliqua à un collègue, "un tiers de mon boulot consistait à essayer de contrer certaines de ses idées les plus dangereuses et à lui donner des raisons de croire qu'elles n'étaient peut-être pas si bonnes que ça".
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'Was it a good day or a bad day?' she [Marsha Coats] would ask carefully, but with intense curiosity.
'It was a good meeting today,' he [Dan Coats] said sometimes. The president listened, asked good questions. Trump was smart and could be engaging and even charming.
[...]
Bud the bad days were more frequent. Coats began to think Trump was impervious to facts. Trump had his own facts: Nearly everyone was an idiot, and almost every country was ripping off the United States. The steady stream of ranting was debilitating. The tension never abated, and Coats would not bend facts to suit the president's preconceptions or desires.
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Le 6 octobre, Casey apprit par un message urgent qu'on venait de tirer sur le président Sadate alors qu'il assistait à un défilé militaire.
.../...
Aider à maintenir Sadate au pouvoir avait représenté une tâche gigantesque pour l'administration et la CIA, qui avaient fourni à son gouvernement une assistance clandestine en matière de sécurité et de renseignement.
Depuis les accords de Camp David en 1978 et le traité de paix avec Israël en 1979, Sadate était en position d'isolement au Proche-Orient.
.../...
le mode de vie de son épouse Jehan, et surtout les idées qu'elle professait sur l'émancipation de la femme étaient autant de provocations pour beaucoup de musulmans.
.../...
Il se révéla que les assassins faisaient partie d'un groupe d'opposition interne à l’Égypte. La CIA avait consacré tant d'efforts à infiltrer le gouvernement égyptien et à mettre en garde Sadate contre les menaces extérieures qu'elle avait négligé de se préoccuper de l'opposition intérieure.
Cette situation rappelait de manière si inquiétante la débâcle iranienne que Casey en piqua une crise de fureur. Il voulait que la CIA dispose de canaux d'informations indépendants plus nombreux et plus étendus en Égypte.
.../...
"Et envoyez-moi des gars voir ce qui se passe dans les rues, qu'on sache au moins si quelqu'un à l'intention de descendre Moubarak," ordonna Casey.
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Trump had had three meetings with Kim [Jung-Un] at that point. [...] An aide brought in pictures that show Trump and Kim. All of these shots were photos that had already been released and widely circulated at the time of the event.
"This is me and him," Trump said. "That's the line, right? Then I walked over the line. Pretty cool. You know? Pretty cool. Right? That's the line between North Korea and South Korea. That's the line. That's North and South Korea. That's the line. That line is a big deal. Nobody has ever stepped across that line. Ever." Many others had crossed the border into North Korea, but Trump was the first sitting U.S. president to do so.
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Les élites de ce pays se satisfont parfaitement de gérer le déclin.
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When his performance as president is taken in its entirety, I can only reach one conclusion: Trump is the wrong man for the job.
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"I get along very well with Erdogan, even though you're not supposed to because everyone says 'What a horrible guy,'" Trump said. President Recep Tayyip Erdogan is a repressive leader with a terrible record on human rights. "But for me it works out good. It's funny, the relationships I have, the tougher and meaner they are, the better I get along with them. You know? Explain that to me someday, okay?"
That might not be difficult, I thought, but I didn't say anything.
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"What's the Trump-Pence strategy to win over, in the next 11 months, the persuadable voter?" I asked.
"I don't know, " Trump said. "You know what? I'll tell you what the Trump-Pence strategy is: To do a good job. That's all it is. It's very simple. It's not a-- I don't have a strategy. I do a good job."
[...]
"Okay. In a sentence, what's the job of the president? What is your job as you see it?
"I have many jobs."
I offered my standard definition. "I think it's figuring out what the next stage of good is for a majority of people in the country--"
"That's good," Trump said.
"--and then saying," I continued, "this is where we're going, and this is the plan to get there."
"Correct," Trump said. "But sometimes that road changes. You know, a lot of people are inflexible. Sometimes a road has to change, you know? You have a wall in front and you have to go around it instead of trying to go through it--it's much easier. But really the job of a president is to keep our country safe, to keep it prosperous. Okay? Prosperous is a big thing. But sometimes you have so much prosperity that people want to use that in a bad way, and you have to be careful with it."
As I listened, I was struck by the vague, directionless nature of Trump's comments. He had been president for just under three years, but couldn't seem to articulate a strategy or plan for the country. I was surprised he would go into 2020, the year he hoped to win reelection, without more clarity to his message.
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La réalité, c’est qu’en 2017, le destin des États-Unis était suspendu aux mots et aux actes d’un leader imprévisible à l’humeur instable et prisonnier de ses émotions.
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En 2016, les deux tiers (68 %) des résidents permanents légaux étaient entrés aux États-Unis dans le cadre du regroupement familial, autrement dit de la migration en chaîne. La question était au coeur de la position anti-immigration de Trump et Bannon : ils voulaient mettre fin à l'immigration illégal et limiter l'immigration légale.
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En vertu d'une loi de 2012 intitulée DACA - Deferred Action for Childhood Arrivals (suspension des mesures concernant les enfants arrivés illégalement) -, le président Obama avait accordé à 800 000 Dreamers une garantie de non-expulsion et leur avait octroyé des permis de travail dans l'espoir de les faire sortir de l'économie parallèle et de promouvoir leur identité américaine.
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Bannon ajouta que Trump avait un autre avantage : il n’avait pas un discours de politicien. C’était la même caractéristique qui avait joué en faveur de Barack Obama lors des primaires de 2008 contre Hillary Clinton, qui s’exprimait comme la politicienne professionnelle qu’elle était. Ses propos semblaient inauthentiques. Même quand elle disait la vérité, elle avait l’air de mentir.
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Il avait l’impression que John considérait que se défoncer faisait partie du boulot – comme d’enfiler un costume, apprendre ses répliques ou répéter.
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Ils n’avaient ni le temps, ni l’argent nécessaires pour prendre de véritables vacances. Alors les drogues étaient devenues une récréation nécessaire : cinq ou dix dollars pour acheter de l’herbe ou quelques pilules représentait de l’argent bien dépensé.
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Trump talked a lot. Almost incessantly. So much that he weakened the microphone of the presidency and the bully pulpit, and too many people no longer trusted what he said. Half or more of the country seemed to be in a perpetual rage about him, and he seemed to enjoy it.
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Mattis, Tillerson and Coats are all conservatives or apolitical people who wanted to help him and the country. Imperfect men who answered the call to public service. They were not the deep state. Yet each departed with cruel words from their leader. They concluded that Trump was an unstable threat to their country. Think about that for a moment: The top national security leaders thought the president of the United States was a danger to the country.
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"His attention span is like a minus number," Fauci said privately.
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