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Critiques de Brandon Sanderson (1562)
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Les archives de Roshar, tome 1 : La voie de..

Ayant découvert Brandon Sanderson avec Fils-des-Brumes, cette saga en est radicalement différente. Au début, je me suis sentie un peu perdue dans cet univers, car nous y sommes plongés tout de go dès les premières pages. Et il y a fort à comprendre et appréhender : le système de magie (basé sur des pierres précieuses et non pas sur les métaux comme dans Fils-des-Brumes), les castes et le système social en place, les différentes races, les spécificités climatiques, la culture, les événements historiques... En bref, c'était plutôt dense, et m'a un peu impressionnée au début. Mais force est de constater qu'assez rapidement, on finit par s'y retrouver.



Dans ce roman, nous suivons différents personnages avec des points de vue spécifiques et des intrigues mêlées. Pour résumer sans spoiler, nous pourrions dire que nous avons des points de vue dans les basses strates de la société, et dans les hautes. Ce qui est intéressant, c'est de voir que les intrigues se rejoignent et se mêlent sur différents détails, sans fusionner pour autant. Du moins pour le moment.

Une des forces de Sanderson est l'écriture de ses personnages, et là encore j'ai rapidement été prise au jeu. Kaladin et Dalinar ont ma préférence, mais tous les personnages sont très bien écrits.



Finalement, même s'il y a beaucoup à apprendre de cet univers à la fois original et spécifique (climat aride avec des sols rocheux où rien ne pousse et où végétaux et animaux se sont adaptés, animaux et créatures souvent axés sur un côté insectoïde presque comme dans un roman de SF...), on se laisse vite happer par l'intrigue. Et même si l'épaisseur du volume (970 pages) a de quoi impressionner, j'avoue avoir été conquise et ne pas avoir vu passer les pages !
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La roue du temps - Intégrale, tome 14 : Un so..

Voici venue l'heure pour moi de quitter une saga qui me suit depuis plus de 20 ans. Commencée en poche en 1997, je termine donc en 2020 la lecture de cette série phare de la Fantasy et ce dernier tome a su quasiment répondre à toutes mes attentes avec un souffle épique au long terme comme j'en ai rarement lu ! C'est donc sans regret que je referme cette page de ma vie de lectrice.



Sur plus de 1000 pages, Brandon Sanderson qui a pris la relève de Robert Jordan, se livre à un exercice qui n'a rien de simple : conclure une énorme saga de 14 tomes avec une foultitude de personnages, de relations, de trames scénaristiques, et avec en prime une gageure immense : faire réellement vivre les grands absents de la série, les Réprouvés et leur chef le Ténébreux. Cela n'avait rien de simple. Je me demandais même avec une certaine appréhension si cela allait être possible. La réponse fut : Oui ! Et avec un certain panache en plus !



Ce tome fut une vraie épopée pour moi. Je l'ai lu en apnée car Sanderson avec la plume vive, dynamique et immersive qui le caractérise nous a réellement plongés pendant plus de 1000 pages en pleine guerre apocalyptique. Le grand final est là et comme dans les Deux Tours de Tolkien, le combat final est rude. L'astuce de Sanderson pour que le lecture supporte cette immersion quand même très intense dans un univers 100% guerrier et militaire, c'est de parsemer sa narration de petits moments qui semblent anecdotiques mais qui sont autant de moments pour dire au revoir aux personnages en les voyant agir avec courage et détermination. Ainsi, on n'est pas lassé, on n'est pas lésé et tout ce qu'on pouvait espérer et même plus arrive.



L'histoire reprend d'abord là où on l'a laissée avec les différents camps et personnages sur le pied de guerre mais pas encore prêts à s'unir pour combattre leur ennemi commun. Toute la première partie est donc plus politique puisqu'il s'agit de les convaincre de former une alliance. Avec les changements de points de vue fréquents, on se retrouve avec quelque chose d'assez dynamique à lire et en plus, ça a toujours été le fort de la saga de mettre en scène différents camps s'opposant sur la scène diplomatique, donc je me suis régalée ici.



Ensuite, on rentre dans le vif du sujet avec une suite de batailles, affrontements et échauffourées un peu partout dans lesquels les nombreux personnages que l'on a rencontrés au fil de la saga trouvent leur juste place, parfois de manière assez inattendue mais toujours avec une belle logique, l'auteur ne boudant pas son plaisir de mettre en avant des figures féminines fortes, ce fut un plaisir pour moi aussi ! Ainsi pendant les trois quarts de cet ultime volume, j'ai voltigé d'une scène à l'autre, d'un personnage à l'autre, toujours avec passion, effroi et sueur. Car les combats qui se livrent sont rudes et Sanderson, avec son talent habituel, les rend très vivants ! On est vraiment plongé en plein coeur de cette ultime guerre, cette ultime bataille entre les forces dites du bien et du mal, même si c'est plus complexe que cela. Plus complexe parce que des alliances se font entre ennemis d'autrefois et que les ennemis du jour que l'on découvre sont pour certains plus retords voire différent de ce que l'on croyait et l'auteur manie tout ça avec maestria. Je pense notamment à un chapitre au coeur du tome qui s'étale sur plus de 200 pages pour nous raconter et faire faire vibrer autour de cette dernière bataille.



Mais cet ultime volume n'est pas qu'un long combat sur le plan militaire, même si c'est ce qui est peut-être le plus visible. Derrière tout cela, c'est avant tout une très belle aventure humaine. On retrouve chaque personnage (encore en vie) que l'on a croisé et chacun s'accomplit dans ces potentiels derniers instants de l'humanité telle qu'on la connait. Ainsi, j'ai vécu de grands moments avec chacun d'eux. Sans spoiler, j'ai trouvé le rôle de Perrin majeur ici, j'ai adoré la destinée d'Egwene et des frères Damodred, Siuan et Bryne resteront toujours dans mon coeur, Lan m'a fait vibrer comme jamais avec Tam, le père de Rand, et que dire de Mat, personnage central qui a tellement grandi. J'ai seulement été déçue, une fois de plus malheureusement, par les femmes de la vie de Rand, que je trouve décidément trop enfermée dans ce rôle et qui n'ont pas brillé comme d'autres à mes yeux. Je ne cite ici que les principaux mais beaucoup beaucoup de personnages secondaires voire tertiaires ont eu leur moment de grâce à l'image du jeune Olver et c'est magistral quand on connait la complexité de l'univers.



La magie est également belle et bien au rendez-vous tout comme l'habileté militaire. Les passes d'armes ont lieu aussi bien sur le champ de bataille qu'en coulisses. Le royaume des rêves est à nouveau essentiel. Les Aes Sedai ainsi que les Seanchans ont des rôles clés, tout comme Mat et ses souvenirs de stratèges. Rand, lui, livre son ultime combat contre le Ténébreux avec les surprises que ce genre de moment réserve toujours. C'est peut-être tout de même l'élément qui m'a le moins séduite ici, car il était un peu hors du cadre par rapport au reste et moins épique. A l'inverse, j'ai été plus que séduite par les interventions enfin notables des Réprouvés, qui ont su jouer le rôle que j'attendais d'eux dans cet ultime moment. Ce n'est pas trop tôt.



Avec son souffle épique, son immersion totale dans les combats, ses moments beaux et tragiques, cet ultime volume de la saga a vraiment apporté une belle conclusion à cette fresque entamée il y a plus de 20 ans pour moi. Les auteurs ne nous ont rien épargné. Ils ont su montrer la noirceur de la guerre, les sacrifices qu'elle occasionne, la dureté de remporter une victoire finale avec toutes les défaites qui ont ponctué le chemin, mais ce ne sont pas des moments vains quand c'est pour un meilleur futur. Je regretterai sûrement longtemps la disparition de certains que j'aurais peut-être échangé avec d'autres mais tout a du sens ici, ils n'ont pas été choisi au hasard. La marque d'une grande saga est de rester dans les mémoires, celle-ci le restera pour moi.
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Warbreaker

Brandon Sanderson est un auteur de fantasy que j'ai découvert quand il a repris et terminé La roue du temps, un des cycles phares de mon adolescence. J'ai par la suite voulu découvrir son oeuvre plus personnelle. J'ai lu et apprécié Elantris et adoré sa trilogie Fils-des-Brumes. Ce furent à chaque fois des lectures où les systèmes de magie étaient originaux, les univers recherchés même s'ils reposaient sur des bases classiques et surtout où les scènes d'action étaient très cinématographiques. Il s'est donc facilement hissé dans le top de mes auteurs de fantasy préférés.



Warbreaker est un roman bien épais de près de 1000 pages qu'il a écrit en 2009, juste après Fils-des-Brumes. On y suit deux soeurs, princesses, dont l'une est envoyée épouser le roi voisin à la place de son aînée pour éviter une guerre entre les deux royaumes. Sauf que ce roi est un Dieu-Roi mystérieux à la tête d'un pays dirigé par un clergé très présent, qui croit en des hommes morts et réincarnés qui peuvent manipuler une magie le "Souffle" qui permet d'insuffler la vie à tout, hommes et objets. Mais ils ne sont pas les seuls, les habitants de ce pays qui les vénèrent se sont eux aussi mis à utiliser le Souffle. Et au milieu de cette cacophonie, on va peu à peu découvrir qu'un complot se trame pour pousser le Dieu-Roi à attaquer ses voisins.



Au début, j'ai été enchantée par cet univers. J'ai aimé découvrir un nouveau style de magie, original, comme souvent avec l'auteur et surtout très visuel, reposant sur le Souffle, c'est-à-dire en quelque sorte l'âme des gens mais aussi les couleurs qui les habitent. J'ai aimé également l'idée de s'en servir pour animer des objets, en particulier des tissus, mais également des hommes morts, ce qui donnait un petit côté armée de zombies à l'histoire. Ça me plaisait aussi de suivre des personnages considérés comme des Dieux parce qu'ils s'étaient réincarnés. Bref, il y avait tout un décor très séduisant autour de cette histoire.



Les personnages étaient également variés. On avait deux princesses aux personnalités radicalement différentes échangeant leur place. L'une devenant très vite ma chouchou, tandis que l'autre qui avait pourtant les aventures les plus prometteuses, s'est révélée plus fade donc décevante. On a également un Dieu-Roi très mystérieux qui se révèle surprenant et touchant. Des Dieux qui n'ont rien de divin à qui on découvre un caractère très humain. Des membres de leur entourage qui sont toujours présents pour les aider et qui réservent bien des surprises. Et surtout une belle gamme de hors-la-loi bons pour se fourrer dans les mauvais coups. Tout ce petit monde était également prometteur au début mais des défauts sont vite apparus dont je vais vous parler très vite.



Le gros problème de l'histoire, c'est que malgré la plume pleine d'allant de l'auteur, on se rend très vite compte qu'elle n'avance pas. On a entre les mains une brique de près de 1000 pages où l'histoire traine et traine en longueur pour ne se réveiller que dans les 100 dernières. C'est extrêmement dommage. On me rétorquera que c'est bien aussi de voir un auteur bâtir un univers original et cohérent comme celui-ci, c'est vrai. Mais il y a beaucoup trop de répétitions dans les scènes, beaucoup trop de tergiversations chez certains personnages, voire de lamentations et ça lasse au bout d'un moment. Ainsi malgré le fait que j'adore la plume de Sanderson et que je trouve son univers passionnant ici, j'ai trouvé la lecture de ce titre fort longue pour un résultat final bien bref, d'où une certaine frustration ressentie en refermant le tome.



Il en ressort un récit où l'auteur prend le temps d'habillement nous plonger au fil des pages dans un univers inconnu qui nous devient pourtant très familier. On a l'impression d'avoir toujours connu ce monde, ce qui est très bien joué de la part de Sanderson. L'intrigue met du temps à s'en dégager du coup. On suit les péripéties d'une princesse dans la ville mais on s'y perd un peu. On voit bien qu'il est question de la préparation d'une guerre, mais on ne voit pas trop pourquoi. On comprend qu'il y a des intrigues de Palais mais on ne saisit pas bien les motivations de chacun des protagonistes parce que cela semble bien trop simple au premier abord pour un tel auteur et qu'on se dit que ça cache quelque chose. Du coup, on suit avec curiosité ce qui se prépare dans et hors le Palais, car en effet le titre est très centré sur la ville de T'Telir. Ça donne un récit très resserré qui manque souvent d'allant et dans lequel on étouffe un peu. Il y a des éléments qu'on voit comme des promesses d'une intrigue élargie et qui finissent malheureusement lettre morte. C'est assez troublant parce que l'auteur m'avait habituée à des choses plus franches.



En conclusion : J'ai beaucoup aimé découvrir l'univers de Warbreaker. Comme toujours avec Sanderson, il y a plein de riches idées, un système de magie original et une mise en scène percutante. Sauf que ça traine beaucoup trop en longueur. L'histoire centrale aurait gagné à être condensée et la fin développée. C'est vraiment maladroit, surtout quand on connait ce dont il est capable dans Fils-des-Brumes. Ce récit ne fut donc pas le coup de coeur attendu mais juste une lecture moyenne et divertissante.
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Fils des brumes, tome 2 : Le puits de l'asc..

Je me souviens maintenant pourquoi j'ai tant aimé ce cycle il y a 8 ans lorsque je l'ai lu pour la première fois. Je découvrais alors la fantasy et surtout la plume de Brandon Sanderson. Mais j'ai également compris désormais malheureusement que je ne retrouve pas cette magie dans ses derniers romans. À l'époque, je ne mesurai pas encore la qualité du livre que j'avais entre les mains.

Ce tome 2 m'a littéralement laissé sur les dents. Je ne saurai dire s'il s'agit du style de l'auteur, de la qualité narrative et structurelle de l'histoire autant que son contenu, ou la qualité de caractérisation ainsi que le développement du personnage principal, ou bien des trois. Je pencherai pour le mix de toutes ses qualités qui font de cycle un cycle exceptionnel.

Impossible de lâcher le bouquin avant la fin, on ne peut que le dévorer sans jamais être rassasié, car Brandon Sanderson trouve toujours le moyen de raviver notre appétit. Il construit sa propre mythologie sous nos yeux ébahis, et place consciencieusement et minutieusement chaque brique qui constitue son univers.

Dans ce tome, j'ai particulièrement apprécié le développement et la tournure que prend la relation que Vin entretient avec Elend Venture, ainsi que sa propre évolution au sein du cycle en tant que potentiel Héros des siècles. Brandon Sanderson nous dresse là le portrait cohérent d'une gamine des rues amenée à vivre un destin hors du commun, et même à jouer un rôle essentiel dans l'avenir de l'Empire.

Je ne m'étalerai pas sur les retournements de situation. Au delà de la simple définition de twist scénaristique, c'est bien une réflexion globale sur le bien et le mal que nous propose l'auteur. le twist final est en soi un véritable questionnement sur la justice de nos actes, sur la justesse de nos choix, leurs conséquences, et la responsabilité qui en découle.

En son temps, ce cycle a révolutionné le genre, et je commence à comprendre pourquoi.... Celui ci devient une lecture obligatoire pour qui aime ce genre. L'auteur a su construire un univers riche, aux possibilités multiples.
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Fils des brumes, tome 1 : L'Empire ultime

Kell – un rebelle charismatique et vif d’esprit – décide de monter un gros coup avec sa bande de voleurs, un coup à peine imaginable, son commanditaire : le chef de la rébellion skaa (le peuple opprimé de l’Empire Ultime). Pour accomplir cette mission, son plan est simple :



semer la zizanie dans la structure politico-économique de la capitale, et par conséquent dans le reste de l’Empire qui dépend étroitement du pouvoir centralisateur.

obtenir des renseignements en infiltrant diverses strates administratives et politiques grâce à un de ses comparses qui passe aisément pour un noble.



Son objectif est impossible : voler l’atium, un métal précieux et rare, base du pouvoir du Seigneur Maître.



A cette fin, il fait la rencontre de Vin, une jeune femme très particulière, dotée de pouvoirs similaires aux siens, les Fils-des-Brumes. Une forme de magie qui leur permettent d’interagir avec les métaux.



Cette trilogie touche à plusieurs univers : la fantasy, les « films de voleurs », les films « asiatiques »… En effet, ce roman très visuel est un savant mélange d’ingrédients qui nous offre une saveur particulière dès l’entrée en matière.

Malgré une approche très classique dans le monde de la fantasy puisque le but de nos héros consiste à lutter contre le tyran et à le faire chuter de son trône; l’univers de l’Empire diffère de ce que j’ai pu lire jusqu’à présent. Ses contrées sont soumises à un climat capricieux, l’Empire est touchés pas des des pluies de cendre très mystérieuses qui donnent une touche légèrement lugubre et particulière aux romans. Original, ce tome l’est aussi par la mise en œuvre de ses magies des métaux (mais je n’en dirai pas plus sur le sujet).

La trame elle-même réserve des surprises, les combats sont bien décris et rendraient vert de jalousie les meilleurs ninjas du monde, le plan pour le vol est astucieux, le rythme est enlevé et cette première partie s’achève sur une fin qui ne déçoit pas. Et, car cela mérite d’être dit, le traduction est très bonne.







Cependant, tout n’est pas parfait. En effet, exceptions faites des deux personnages principaux, les autres manquent de profondeurs, de relief et sont à la limite du caricatural. Il y a également quelques longueurs (surtout au début) et un ou deux points de la trame qui nuisent à l’ensemble qui apparaissent comme des ficelles à la limite grossière (les épisodes avec Straff Venture et Yeden).



Certes l’histoire est bien ficelée, et nous réserve quelques surprises, mais peut être au détriment de la psychologie des personnages, toutefois, le roman se lit avec facilité, envie et plaisir.


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La roue du temps - Intégrale, tome 14 : Un so..

Que peut on dire après avoir refermé un tel mastodonte de la fantasy ?



Je ne parle pas seulement de la taille du livre en lui-même, même si elle est conséquente, mais de la série en son entier.

Car oui la roue du temps c’est bien treize tome de même dimension. Treize tome pour nous construire un ‘vrai’ monde, complexe, riches, foisonnant, une véritable tapisserie que tisse la roue sous nos yeux. Treize tome pour nous préparer ce quatorzième.



Car ce tome, c’est bien sûr la conclusion – on le savait- mais c’est pas une conclusion parcellaire. C’est la prise en main de tout les fils si nombreux que l’auteur avait semé, et tout ou presque y trouve sa petite conclusion.



Alors déjà petit point, si l’auteur avait jusque là épargné tout les personnages tant soit peu importants, ici il faudra vous attendre à ce que certains n’aillent pas jusqu’à la fin. C’est dur cruel, douloureux, mais nécessaire.





Ensuite… je vous conseille de prévoir une journée complètement libre pour le lire, avec aucun impondérable risquant de se pointer.



Car si avant la page 600 il est dur de devoir s’arrêter, cela devient tout à fait impossible à partir de celle-ci, car commence le chapitre intitulé « The Last Battle » qui fait environ deux cent pages à lui tout seul… et est un seul souffle d’action… ou d’actions. On saute de personnage en personnages, avec une tension toujours montante, avec un espoir toujours plus fragile…



Jusqu’à la conclusion, qui est à la fois attendue… et surprenante.



Autant dire que je ne me suis pas couchée avant minuit largement passé, et encore à regret car mes pensées tourbillonnaient encore.





Après c’est dur. Car le voyage se termine. Taimar gaidon a eu lieu, c’est la fin d’un âge et le début d’un autre… ou le lecteur n’a pas sa place.



Seule solution : trouver d’autre bonnes séries de fantasy pour palier de vide.

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Elantris, tome 3 : L'âme de l'empereur

Challenge Petits Plaisirs 2014/2015

Challenge Variétés 2015

Catégorie : Un livre avec de la magie



Besoin de monnaie + librairie = nouveau livre dans la PAL.

Parmi toute la bibliographie de Brandon Sanderson, cette novella ne figurait pas au sommet de ma liste d'achat. Je vise plutôt "Les fils des brumes" et "Les archives de Roshar" bien que "Légion" m'ait refroidi dans mes attentes vis-à-vis de cet auteur. Donc, "L'âme de l'empereur" s'est retrouvé dans ma bibliothèque par la force des choses et non par un véritable désir. Il était en rayon, j'avais peu de temps et besoin de transformer mon billet en petites pièces.



Très agréable surprise !

Brandon Sanderson nous invite dans un univers puisant du côté de la culture asiatique avec en prime une magie originale et bien construite. Méfiant au début, je me suis rapidement laissé prendre par le récit de cette jeune Faussaire devant accomplir l'impossible pour survivre.



Je ne m'aventurerais pas à tenter une explication du système de magie employé ici de peur de m'embrouiller et de vous désinformer. Ce que je peux dire c'est que l'idée est alléchante, dotée d'une base solide et se dénote des classiques sortilèges et autres magies primordiales que l'on retrouve habituellement en fantasy.

L'ensemble est bien expliqué et soutient merveilleusement l'histoire.





Le format court du texte convient tout à fait même si l'on regrette que tout se termine si vite. J'ai hâte de me lancer dans les grandes sagas de cet auteur.
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Elantris, tome 3 : L'âme de l'empereur

Une chose est sûre, en ouvrant un livre de Brandon Sanderson, on est certain de passer un excellent moment de lecture qu'on aime ou pas la fantasy. Car cet homme a la capacité d'inventer un univers cohérent, riche, diversifié et empreint d'un potentiel poétiquement évocateur assez impressionnant. Sanderson nous emmène dans son univers fouillé suivre une histoire somme toute assez simple et qu'on a vu maintes fois ailleurs. Mais c'est dans la manière qu'il a de raconter cette histoire mille fois déjà lu qui la rend si originale. Il a l'art de nous surprendre en créant des situations inattendues. Les événements ne s'enchaînent pas comme on s'y attend, les personnages, limités à 3 ou 4 importants portant le récit, sont caractérisés de manière à ce que le récit leur soit intimement lié. Ce sont eux qui font l'histoire, qui la racontent; ce sont eux qui nous emmène en voyage dans leur univers, que l'auteur nous laisse découvrir par petites doses savamment pesées.

Brandon Sanderson réinvente la fantasy, renouvelle le genre chaque fois qu'il écrit un nouveau bouquin, et nous propose des histoires toujours plus exotiques, inspirées de ses propres voyages et rencontres. Et c'est peut être là ce qui fait toute la force de ses histoires car même si elles sont racontées dans un monde imaginaire, elles sont avant tout profondément ancrées et prennent racines dans notre réalité.
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Fils des brumes, tome 2 : Le puits de l'asc..

Maintenant que notre troupe de dissidents à fait tomber le pouvoir en place, ils essaient de remettre la ville d'aplomb. Malheureusement rien ne va comme prévu, entre tentatives de meurtres, sombres machinations et morts inexpliquées, l'avenir paraît assez sombre.
Lien : http://latetedelart2.blogspo..
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Fils des brumes, tome 3 : Le héros des siècles

C’est en beauté que Le héros des siècles conclue la saga Fils-des-Brumes de Brandon Sanderson. Je ne prétendrai pas avoir absolument tout aimé dans ce dernier opus, mais il faut bien reconnaître que, malgré la complexité de son intrigue – et c’est rien de le dire ! –, l’auteur savait parfaitement où il allait. Tous les éléments convergent, tout se recoupe, et surtout tout, jusqu’au moindre détail, nous est clairement expliqué. On ne peut qu’être admiratif de l’habile manière dont il a su nous mener par le bout du nez.



On l’avait déjà bien compris avec le tome 2, chez Sanderson et dans Fils-des-Brumes en particulier, les apparences sont très souvent trompeuses. Peu à peu, tout au long du roman, le lecteur découvre la réalité dissimulée derrière les mythes et légendes des différents peuples et religions. Les points de vue des personnages principaux s’alternent. On suit Vin, Elend, le Gardien Sazed, mais aussi TenSoon de retour auprès de son peuple ou encore le jeune Spectre qui prend ici une ampleur inattendue et, ma foi, bien agréable.



L’empire ultime nous avait menés à la découverte de l’allomancie ; Le puits de l’ascension évoquait plus particulièrement la ferrochimie ; ici, c’est d’hémalurgie dont il est question, et j’ai beaucoup aimé découvrir les origines des Koloss, des Kandra et des Inquisiteurs. Terminées les intrigues politiques un peu pesantes autour d’Elend, on parle de foi dans Le héros des siècles, car la fin du monde est proche. La foi en le Seigneur Maître ou en le Survivant, bien qu’ils soient tous deux disparus ; la foi en le héros des siècles, bien qu’on ignore encore son identité ; la foi en une divinité, quelle qu'elle soit, car l'humanité a plus que jamais besoin d'espoir.



Beaucoup de réponses donc, dans ce dernier opus, et malgré tout pas mal de longueurs encore. Si j’ai adoré cet univers, sa magie, certains de ses personnages – en dehors de Vin et Elend qui ont fini par me taper sur les nerfs –, j’avoue avoir eu davantage de mal avec ses créateurs, Ravage et Sauvegarde, et tout l’aspect mystique qui leur tourne autour. C’est sans doute la raison pour laquelle le dénouement m’a peu déçue. Tout le long du roman, on sent bien que l’heure des explications est venue, et elles sont très révélatrices de la richesse de l’univers créé par Brandon Sanderson, mais on sent trop que Le héros des siècles est un tome de conclusion.



En définitive, Fils-des-Brumes reste une saga à ne pas manquer, ne serait-ce que pour son originalité, la richesse de son univers, et pour l’habileté de Sanderson à mener son intrigue. On regrettera quelques longueurs, mais c’est un peu la marque de fabrique de l’auteur !
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Fils des brumes, tome 2 : Le puits de l'asc..

Le premier tome n'avait envoûtée. La magie est toujours présente dans ce deuxième opus de Fils-des-Brumes.

Nous retrouvons Vin et Elend un an après la mort du seigneur-maitre et de Kelsier, ce dernier étant devenu un Dieu pour les skaas.

Elend, Noble devenu roi de Luthanel instaure une gouvernance démocratique et permet aux Skaas, anciennement les esclaves du seigneur-maitre et des nobles d'acquérir leur liberté et même d'être représentés au sein de l'Assemblée. Mais, la liberté coûte chère et Elend a du mal a trouver toutes les ressources permettant de nourrir son peuple. De plus deux armées se postent à l'entrée de la ville dans le but de la conquérir.

Kelsier est toujours très présent dans ce tome, il est devenu une légende et sa bande joue un rôle déterminant. Nous faisons également la connaissance de Zane, un Fils-des-Brumes et un personnage tirés ambivalent, à la fois attachant et détestable.

Une fois de plus, Brandon Sanderson m'a captivée par son univers riche, ses personnages au caractère et à la psychologie bien travaillés. Brise, Ham, Sazed et l'ensemble des membres de la bande de Kelsier n'ont passionnée et j'ai eu du mal à lâcher ce livre pourtant conséquent.

Le style de l'auteur et la bonne traduction y sont pour beaucoup.

Bref, Vous l'avez compris j'ai vraiment aimé ce deuxième tome et suis ravie de retrouver nos héros dans un troisième et dernier tome.
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Fils des brumes, tome 2 : Le puits de l'asc..

Voilà presque un an que j'avais lu L'Empire Ultime. Et depuis un an j'ai quelque part dans la tête un néon qui clignote : Brandon Sanderson, Brandon, Brandon... Et puis là, j'ai craqué, posé tous les sp en une belle pile, de côté, et me suis ruée sur mon beau pavé.



J'ai été un peu déroutée au début par un manque d'action, mais aussi noyée dans les intrigues politiques compliquées autour de la direction de Luthadel. Mais cela m'a permis de reprendre mes marques :

- Avec les personnages car si Vin, Elend et Sazed étaient bien présents dans mon esprit, Ham, Brise et les autres étaient plus flous. On retrouve une Vin qui s'épanouit dans son rôle de Fille-de-Brume, mais qui a bien du mal avec son rôle de femme. Quant à Elend , notre petit lord idéaliste, il va lui aussi faire du chemin dans ce tome, confronté à la réalité du pouvoir.

- Avec la magie si particulière de ce monde. Les allomantiens brûleurs de métaux, mais aussi la ferrochimie des terrisiens. Cette dernière est d'ailleurs bien plus creusée dans cet opus et agrandie encore mon admiration pour l'imagination de cet auteur. C'est impressionnant ce qu'il nous fait avaler avec ses explications plus que logiques !



Et puis très vite, c'est la magie de la plume de Sanderson qui a repris le dessus, effacé mes doutes et c'est corps et âme que je me suis plongée dans ce nouvel Empire. Et il flageole sur ses jambes trop jeunes qui ont bien du mal à trouver un équilibre. Il faut dire que les bases en sont les ruines de l'Empire Ultime. Le Seigneur Maître a régné plus de mille ans par la terreur, mais son élimination a engendré bien du chaos.

De plus l'auteur rajoute des nouveaux personnages qui corsent encore l'histoire.

La suite sur le blog ;)
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Fils des brumes, tome 2 : Le puits de l'asc..

Après les bouleversements survenus à la fin du premier tome, celui ci va être relativement différent. Car la destruction du Seigneur-Maître provoque une vacance de pouvoir qui attire bien des ambitieux. Et pour affirmer leur domination ces ambitieux se dirigent tous vers Luthadel, capitale au main d'un roi bien fragile, Elend Venture. Nous allons donc vivre un long siège, avec son lot d'affrontements et de questions alors que dans l'ombre d'autres pouvoirs sont à l'oeuvre.



Après la fin spectaculaire du 1er tome, les cartes se trouvent un peu redistribuées, certains personnages secondaire arrivent au premier plan, Vin étant la seule à rester au coeur d'une histoire qui tourne de plus en plus autour d'elle. Cette seconde partie est particulièrement intéressante pour l'évolution des personnages qui se retrouvent pour la plupart dans une position qu'ils n'ont certainement pas souhaitée. L'intrigue principale en elle-même ne progressant réellement qu'à la toute fin, je le qualifierais quand même de tome de transition.



Pour conclure, si cet épisode n'est pas toujours haletant, il reste très intriguant, et comme l'auteur semble réellement maîtriser son rythme avec cette plume toujours extrêmement plaisante, je suis très impatient de lire la conclusion.
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Mon Archétype

Un hybride entre Minority Report et Carbone Modifié qui aurait vraiment gagné à être plus développé. Le texte est très court et il y avait de la place pour approfondir le contexte, les décors, les personnages et la morale de l'histoire.

Ça reste divertissant mais je trouve le travail un peu bâclé alors qu'il y avait un énorme potentiel à exploiter, c'est dommage !
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Sixième du crépuscule et autres nouvelles

Nouvelles de Sanderson

Parfait État

Kai est l’empereur dieu , il contrôle tout sauf le climat mais il y travaille, les lois de la transmutation vont l’y aider. Néanmoins il doit composer avec les Wode qui ont besoin de son ADN pour créer des organiques. Mais quel est vraiment ce monde, quelle forme de réalité est ce? Des cerveaux dans des bocaux, une matrice, des mondes où la couleur de peau semble être dépendante des types d’épice ingurgités.

Instantané.

À New Clipperton, Chaz et Anthony sont à peu près les seules personnes réelles sur plus de 20 millions d’habitants. Ils étaient des failles dans un système parfait, leurs interactions avec les autres provoquaient des Variations dangereuses. Ils mènent une enquête de police qui les confronte à 8 cadavres dans un immeuble, loin de ce à quoi ils s’attendaient. Mais au fait qu’est ce qui permet…

Des ombres pour silence dans les forêts de l’enfer.

Dans le relais de madame Silence, au sein des Forêts, Daggon boit un verre avec un homme et lui parle de Renard Blanc, l’implacable chasseur de primes. Son compagnon de beuverie semble inquiet de sa réputation et espère que le relais de dame Silence est « protégé ». Étranges personnes dans le relais, Chesterton et sa bande, Theophilis le collecteur d’impôts Silence n’a pas payé pour les carreaux d’argent de son arbalète contre les Ombres. Silence et William Ann sa fille ont reconnu le bandit et sa bande elles pensent aux primes si elles les tuent et ramènent leurs corps, mais les ombres sont là attirées par le sang…

Sixième du crépuscule.

Crépuscule pagayait lorsqu’il entr’aperçût la mort qui rôdait en quête de nourriture sous les vagues, il s’inquiéta et regarda Kokerlii son Aviare qui l’avait toujours protégé dans ces moments là. Il frissonna et vit la Mort partir chasser plus loin. Son autre oiseau était Sak. Crépuscule vit sur Patji, une des îles de l’archipel du Panthéon, il est trappeur, il élève des couples d’Aviare. Une femme, Vahti, trouve son refuge secret sur l’île. Elle fait partie d’un vaisseau venu étudier les Aviares et pourquoi seuls ceux nés sur une des îles de Panthéon sont dotés de talents…

Dansecorde.

Lift courait, elle était en fuite suivie de Wyndle son Néantifère de compagnie. Lift était dotée d’un pouvoir génial, c’était une Tombe la Mort, mais là elle avait eu peur qu’ils veuillent la manger, ces Azéens.

Malheureusement il lui fallait beaucoup manger pour utiliser son pouvoir génial. Quant à Wyndle, sa passion était de jardiner des fauteuils. Ils se réfugient à Yeddaw. Wyndle se demande bien ce que cherche Lift qui passe son temps à la recherche de nourriture, en fait elle court après L’Ombre, L’Obscur qui lui aussi cherche Lift, alors…



Cinq nouvelles cinq histoires à l’imagination débordante qui nous plongent dans des univers incroyables. Sanderson n’a pas besoin d’aller au théâtre ou au cinéma pour se changer les idées, son cerveau semble générer des mondes à profusion. Le meilleur écrivain dans ce genre actuellement.

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Yumi et le peintre de cauchemars

Tout d'abord, merci à Babelio pour l'opération masse critique et la maison d'édition de m'avoir permise de lire ce phénomène ! Je ne pensais pas que j'en serai gâtée ! Je ne suis pas du tout habituée à lire de la SFFF entremêlée. Fantasy sans souci, je m'en mange par dizaines chaque année mais un mix ? Je ne m'attendais pas ainsi à apprécier ce mélange d'univers si atypique et étrange.



Avec un démarrage assez lent pour bien nous imprégner dans les mondes de Yumi et du Peintre, j'ai fini par dérouler ma lecture en très peu de jours car j'avais hâte de savoir la suite de mes suppositions de fin et j'ai beaucoup aimé le parti pris de l'auteur qui a su rester à la fois réaliste et doux rêveur. C'est en fait ça ce Lien qui unit nos 2 héros si différents. En se rencontrant, ils ont fait exploser leur train-train quotidien si strict d'un côté et si morose de l'autre par un regard réaliste mais aussi artistique.

Franchement, c'était bien dosé ces 650 pages et je peux vous dire que je ne pensais pas pouvoir le finir avant ma deadline perso (des bébés à faire naître, on ne choisit jamais vraiment leur deadline XD).



Premier roman que je lis de l'auteur ! Si j'en ai la possibilité, je me perdrai bien de nouveau dans ses écrits secrets à pavé.
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Wax et Wayne, tome 1 : L'alliage de la just..

Trois cents ans après la trilogie Fils des brumes, nous rencontrons Wayne et Wax, deux gardes lois allomanciens ( enfin pour Wayne ça reste à voir) qui vont enquêter sur de mystérieux vols et disparitions dans la ville d'Elendel. Les référence au passé que l'on connait sont nombreuses ( nom des villes, des maisons de nobles, croyances ... et même une apparition !) mais pour autant ce premier tome annonce un univers bien différent de celui de la première trilogie. Ici la technologie est arrivée, ainsi que l'électricité et l'ambiance est plutôt au western steampunk. De même le ton est plus léger, les deux personnages principaux pratiquant l'humour même dans les situations les plus dramatiques.

Pour ma part j'ai adoré, certes moins que la Fils des brumes mais c'était vraiment prenant ! Et puis Wax et Wayne je suis fan, donc ça aide grandement ! Je vais lire la suite avec grand plaisir.

Challenge Mauvais genres 2023
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Tress de la mer émeraude

Attention coup de cœur !

Une sorte de conte de fées, très fantastique.

Une fille (Tress) et un garçon (Charlie) commence à être amoureux. Mais Charlie est le fils du duc et Tress une laveuse de carreaux. Alors le duc part avec son fils pour l'obliger à se marier avec une princesse. Celui-ci promet à Tress de dégoûter les futures fiancées et de lui envoyer une tasse à chaque fois qu'il réussit. Et les tasse arrivent. Puis un jour plus rien...

Tress se lance à corps perdu dans une aventure à grande échelle pour retrouver celui qu'elle aime. S'évader de son île, naviguer sur une mer de spores hostiles prête à vous tuer pour récupérer votre eau, s'incruster sur un navire pirate dont la capitaine est sans pitié, adopter des compagnons de route tous plus extravagants les uns que les autres (canonnière ne sachant pas viser, chasseur de bonnes affaires muet, rat parlant, mousse maudit, docteur à faire palir Frankenstein... ), devenir germeuse sans expérience et frôler la mort à chaque occasion, rien ne saurait arrêter Tress pour parvenir jusqu'à la sorcière qui a fait prisonnier Charlie !

J'ai tout adoré dans cette histoire, une sorte de conte de fées pour adultes qui m'a souvent rappelé Princess Bride dans le ton comme dans l'humour. Une aventure légèrement barrée dans laquelle le narrateur s'adresse directement au lecteur, un monde complètement extravagant avec ses 12 lunes déversant des spores mortelles, une grande épopée pirate, une héroïne qui n'a comme super-pouvoirs que son amour et sa volonté d'arriver à ses fins, une histoire captivante qui m'a émerveillée. Je n'avais jamais lu de Brandon Sanderson mais je vais attendre le 2ème projet secret avec impatience et m'intéresser de plus près à ses autres livres.
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Les archives de Roshar, tome 8 : Rythme de ..

Avis sur le double tome (partie 1 + partie 2)



Dans cet univers toujours aussi riche, avec des liens directs avec le Cosmere (une première), l'auteur explore des thèmes intéressants comme la santé mentale et ses traitements.

Un tome plein de retournements de situation qui fait vraiment avancer l'intrigue sur plein de sujets différents.



Une excellente lecture qui me donne encore plus envie de continuer à lire des pavés, malgré le fait que j’ai de moins en moins de temps pour lire, parce que c’est définitivement un niveau de détails et d’implication que j’aime dans mes romans de fantasy !



Maintenant que les humains sont bien installés dans la tour, le but ultime est de rassembler plus ou moins tout les peuples pour présenter un front unique contre Abjection. Malheureusement quelque peuples humains lui ont cédés dés le départ, rendant cette idée difficile à mettre en place. Du coup Dalinar, ses chevaliers radieux et leurs alliés se rendent dans le plus important d’entre eux pour espérer faire changer d’avis les autres une fois les avoir battus. Mais la guerre s’enlise …



Adolin et Shallan de leur coté partent en Shadesmar, le monde inversé des sprènes dans le but d’essayer de rallier les sprènes d’honneur à leur cause.



Quand à Kaladin il est au fond du trou. Même Dalinar le remarque et décide de l’éloigner des forces armées de peur qu’il s’effondre totalement. Auprès de ses parents il ré-apprend donc le métier de chirurgien et espère ainsi retrouver une santé mentale normale.



Franchement chacune des trames est intéressante ce qui fait qu’on n’a pas l’impression de perdre notre temps. La trame principale évolue pas mal dans ce tome, avec un retournement de situation énorme en fin de tome qui m’a époustouflé et qui relance vraiment les choses de façon intéressante !



On a vraiment une belle évolution des personnages dans ce tome. Surtout Shallan qui fait vraiment d’énorme découvertes sur son passé et sur les souvenirs cachés qu’elle ne voulait pas se rappeler.

Et Kaladin bien sur ! Je sais que certaines personnes n’aiment pas trop le coté déprimé de Kaladin. Mais j’avoue que moi ça me touche, étant donné que je suis une ancienne déprimée. Je comprend tout à fait ses états d’esprit et sa façon de voir les choses.



Et je suis aussi vraiment très agréablement surprise quand ça permet une avancée comme celle de ce tome ci. J’ai été bluffée pas l’évolution que ça permet et par l’intelligence des principes des Radieux. Ça fait tellement de sens maintenant qu’on la connait, et on comprend parfaitement que ça soit Kaladin qui découvre ça en premier.



Dalimar est celui qui change le moins, mais c’était un peu attendu vu que tout le tome précédent lui était quasiment consacré.

De nombreux autres personnages interviennent, et notamment Venli qui a un rôle important et qui évolue aussi. Ainsi que Navali qui fait un retour impressionnant et devient l’un des personnages principaux de ce tome.



En fait ces deux la sont vraiment le focus de plus dans ce tome, comparé aux précédents.

Au final je dirais que la santé mentale en général est l’un des sujets principaux de ce tome. Et pas uniquement via les personnages principaux qui en sont victime. On parle aussi de la façon dont sont traités les soldats incapable de se remettre des horreurs de la guerre, on parle de la façon dont on les met à part, en isolement, parce qu’on ne sait pas quoi faire d’eux. J’ai vraiment aimé tout les passages ou Kaladin et les autres se rendent compte de l’horreur de cette situation et de toute la réflexion qui s’en suit sur quoi faire à la place.



J’ai aussi énormément apprécié les recherches de Navali dans ce tome. Le fait que ça soit vraiment présenté comme une science concrète alors qu’elle fait des recherches sur la magie est vraiment sympa. Les son, la lumière, les ondes, tout est lié et c’était vraiment des passages qui m’ont intrigués et donné envie d’en savoir plus.



Le seul petit point de déception pour moi a été le fait que je n’ai pas vraiment su voir les liens avec le Cosmere qu’on m’avait vendu, en dehors de certains détails. Je précise pour ceux qui auraient peur de cette phrase que oui, le Cosmere est présent, c’est même le premier livre de Sanderson (il me semble, dans les romans au moins) où le mot « Cosmere » apparaît, et où on parle activement de celui ci comme étant une partie de l’intrigue. C’est juste les liens directs avec Warbreaker et Elantris que j’ai relu assez récemment pourtant que je n’ai pas vu.

Après ça pourrait juste être lié à mon incapacité légendaire à retenir les noms. Bref, je pense que j’irai me renseigner plus en détail plus tard pour en savoir plus et avoir mes réponses.



Franchement, j’ai pris un plaisir monstre à lire ce tome, et même si il m’arrive de râler sur les pavés de fantasy, j’en veux plus ! Vivement le dernier tome de cet arc. Je pense que je vais me faire plaisir et relire toute la série en 2023 quand il arrivera.
Lien : http://delivreenlivres.home...
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Fils des brumes, tome 3 : Le héros des siècles

Troisième et dernier tome de ce cycle. Que dire ? Difficile de rédiger une critique tellement ce tome, et cette trilogie furent riches en émotions. Je suis tout simplement tombé amoureux de cette saga. J'ai adoré l'univers, le système de magie poussé, l'intrigue... Je n'ai pas peur de le dire, Fils-des-brumes est un chef d’œuvre.

Ce dernier tome ne fait pas exception. C'est un véritable page-turner. Après avoir libéré Ravage, une entité toute puissante, du Puits de l'Ascension, Vin doit faire face à la pire menace que Scadrial ait connu. Tout va très vite dans cet opus, bien qu'il fasse plus de 1.000 pages. Les révélations sont toutes plus surprenantes les unes par rapport aux autres. Toutes les pièces du puzzle s'emboitent parfaitement. Brandon Sanderson a distillé des éléments majeurs durant les trois tomes, éléments qui paraissent anodins quand on les lis la première fois mais qui prennent tout leur sens dans les révélations finales. Je ne peux expliquer plus sans risquer de dévoiler l'intrigue à ceux et celles qui ne l'ont pas encore lu. Je trouve impressionnant la façon dont Sanderson a bâti une intrigue aussi complexe sur 3 tomes.

La magie est toujours aussi riche dans sa construction. Après l'Allomancie et la Ferrochimie, on découvre l'Hémalurgie.

Les personnages gagnent en profondeur et on en apprend plus sur le Seigneur-Maître, qui n'est pas ce que nous pensions.

La religion (bien qu'imaginaire) a une importance cruciale ici. Loin d'ennuyer le lecteur, on ne peut encore qu'être admiratif devant la construction de l'auteur.

Vous l'aurez compris, j'ai adoré ce cycle :)
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Comment Vin appelle-t-elle sa capacité à influencer les autres gens au début de l'histoire ?

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