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Critiques de Brandon Sanderson (1562)
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Les archives de Roshar, tome 6 : Justicière (..

Bon, on ne présente plus cette saga donc je vais me passer de cet exercice. Ma critique sera assez courte car j'ai l'impression que beaucoup a déjà été dit sur la question.

Après une première partie un peu plus lente, cette seconde moitié gagne en rythme. La menace des Néantifères devient de plus en plus importante et Abjection est encore plus menaçant.

Focus sur Dalinar, comme la première partie. On en apprend beaucoup sur ce personnage, dont ce qui s'est réellement passé lors de sa rencontre avec la Veillenuit.

Les autres personnages ne sont pas en reste. le voyage de Shallan, Kaladin et Adolin à Shadesmar était intéressant.

Sans doute, la révélation la plus marquante concerne la nature même des Néantifères, que je n'expliquerai pas, même en mettant les filtres.

On regrettera toutefois quelques longueurs, notamment les flashbacks de Dalinar qui sont très répétitifs.

Brandon Sanderson à vraiment réussi à créer un univers très riche et imaginatif. A chaque fin de tome, je n'ai qu'une envie : lire la suite.
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Wax et Wayne, tome 2 : Jeux de masques

Page 318, je cale. Je ne suis pas dedans.

Est-ce que j'ai la tête ailleurs ? Peut-être, en tout cas je ne parviens pas à trouver beaucoup d'intérêt à ce second opus des aventures de Waxillium. "L'Alliage de la Justice" était passable ; "Jeux de Masques", c'est un peu comme regarder une course d'escargots.



Le héros est à mi-chemin entre John Wayne, Bruce Wayne et Spiderman. L'intrigue est une soupe lyophilisée ; les dialogues tombent à plat, à l'exception de quelques réparties de Wayne, l'acolyte du personnage principal, qui parvient à faire sourire de temps à autre.



Un flop à mes yeux. J'avais adoré la trilogie des Fils-des-brumes, c'est un bijou de fantasy que je recommande. Je crains cependant que cela ne soit tout ce qu'il y ait à retenir des oeuvres de Sanderson. À voir.
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Skyward, tome 1 : Vers les étoiles

Un excellent roman YA, sans le coté un peu trop classique de l'évolution du personnage il aurait largement pu terminer dans mes coups de coeur.



Il y a en fait deux sujets d'intrigues différents dans ce tome : celui spécifique à ce tome ci qui concerne l'évolution du personnage dont la fin était un peu trop déjà-vu à mon gout et sans réelle surprise, mais par contre il y avait aussi celui qui concerne l'intrigue principale de la série qui lui était vraiment bien fait et qui me donne envie de connaitre la suite.



Résumé : Défaits, écrasés, quasiment menés à l'extinction, les derniers humains survivants sont piégés sur une planète constamment attaquée par des vaisseaux spatiaux extraterrestres.

Spensa, une adolescente qui a vécu toute sa vie dans des cavernes souterraines ou les humains se sont réfugiés voudrait devenir pilote. Mais à cause d'une faute de son père quand elle était petite, son rêve semble s'éloigner petit à petit. Jusqu'au jour où lors de ces explorations elle tombe sur une épave d'un ancien vaisseau, datant d'avant l'arrivée des derniers humains sur la planète.

Elle décide de ne pas abandonner et de tout donner avec pour but d'arriver à l'école de pilote et ainsi pouvoir réparer et convaincre le vaisseau de l'aider, car contre toute attente celui ci semble avoir une âme ...



*****



J'ai vraiment adoré cette lecture. En fait sur la première partie j'ai réellement pensé que ce livre pouvait devenir mon premier coup de coeur de l'année, parce qu'il en avait tout les éléments. Mon avis est un peu descendu sur la seconde partie et surtout sur la fin mais il n'en reste pas moins une de mes lectures marquante du début de cette année.



On est vraiment dans un livre d'aventure SF fun et plein de mystère. du genre qui nous donne envie de continuer et de ne pas s'arrêter. Ne cherchez pas d'explications scientifiques, ici la technologie est traitée un peu comme la magie. Les humains la redécouvrent petit à petit après l'avoir perdu, et Spensa ne fait pas parti des rares capable de comprendre son fonctionnement.



Je pense que si j'avais lu ce livre étant jeune adulte, avec moins d'attentes, il aurait surement été une de mes lectures préférées. Ils sont rare les livres YA avec toutes les clichés du genre (sauf la romance) qui arrivent à me tenir, et celui ci en fait parti.

Il est vraiment passé tout seul, je ne me suis pas ennuyée une minute et je l'ai dévoré en deux jours.



Spensa est une rejetée, tout le monde l'accuse d'avoir la même faiblesse que son père qui a fuit les combats lors de LA grande bataille de l'humanité ou elle a pu reprendre un peu le contrôle de la surface de la planète. du coup elle est le mouton noir et tout le monde connait sa tête. Ses amis sont rares (et précieux) et cette gamine solitaire forcée a un sacré ressentiment qui ressort pas mal dans son caractère. Pour autant elle ne sombre pas dans la colère et sait rester positive. Ignorer les commentaires a fini par devenir une second peau pour elle.



Du coup quand elle découvre son épave et surtout l'AI du vaisseau, M-Bot (oui oui, l'auteur fait même une référence à Murderbot dans le livre lol) qui va devenir son compagnon, elle redécouvre un peu ce que c'est que d'avoir des buts et ne laissera rien passer en travers de son chemin.



Une grande partie du récit suis Spensa dans l'école de pilotage et franchement je trouve que ces passages sont excellents. Ça m'a fait vraiment penser à tout les animes de Mecha du genre que j'avais vu dans un passé plus ou moins lointain (Macross Frontier, Mai-HiME, Aquarion, Gunbuster ...). du coup il y a vraiment un coté nostalgique que j'ai ressentit dans ce livre et qui m'a vraiment plu.



J'ai aussi adoré M-Bot, il est hilarant et lui et Spensa s'entendent d'une façon bien particulière. Il est vraiment une des personnalités marquantes de ce tome. Il est à la fois naif et philosophique, il fait un peu office de grande frère bizarre de Spensa.



Le mystère du passé des humains est aussi au coeur de l'intrigue. On se demande pourquoi on continue de les attaquer et comment ils sont arrivés sur cette planète en ruine. Celle ci était dans le passé entourée d'un gigantesque bouclier qui tombe en morceau petit à petit mais qui reste très dangereux car ses systèmes de défense sont encore à moitié fonctionnels et si on s'en approche trop ils peuvent contrattaquer car ils n'ont pas l'air d'apprécier la présence des humains. du coup même quand on est à la surface de la planète, on ne voit que rarement le ciel, celui n'apparait que lors qu'une trouée est suffisamment grande pour que de loin on l'aperçoive.



En plus la surface est dangereuse car en permanence des déchets tombent du ciel, des fois énormes, comme une pluie de métal rouillé et de verre. D'autant plus que les mystérieux extraterrestres qui les attaquent tout le temps se cachent parmi les objets qui tombent pour attaquer en douce.



Sur la fin du livre c'est ce coté la qui m'a le plus plu, et j'avoue que l'avènement de Spensa en tant que pilote n'était pas vraiment ce qui m'a le plus intéressé. Au final on pourrait presque dire que du coté de l'intrigue principal ce tome se termine en cliffhanger. En tout cas on découvre un élément qui donne vraiment envie de lire la suite !



Au final malgré ma petite déception sur le coté trop classique et déjà vu de l'évolution de Spensa dans son école de pilote, j'ai vraiment apprécié ce livre de SF fun, prenant et plein de mystère.

Ceci dit je m'attendais à l'apprécier, c'est du Sanderson, et rares sont ses livres qui m'ont vraiment déçu.





16.5/20
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Wax et Wayne, tome 1 : L'alliage de la just..

C'est avec un grand plaisir et une certaine "attente" que je me suis replongé dans l'univers des Fils des brumes et pour le coup je n'ai pas été déçu.

J'ai apprécié de retrouver le style propre à Brandon Sanderson, sa façon d'installer le décor, d'introduire ses personnages dans l'intrigue et surtout le soin apporté à leurs descriptions, les personnages ont une réelle épaisseur ce qui est la garantie d'une histoire intéressante.



J'ai apprécié le renouvellement sur le thème de l'univers des brumes, la transposition 300 ans plus tard fonctionne bien, on passe d'un environnement médiéval fantastique à une époque qui pourrait être l’Angleterre victorienne, mais transposée aux states avec une ambiance résolument "far west", ce n'est même pas déroutant tant c'est cohérent, il y est encore plus ou moins question de "lutte des classes" et de manipulations, la noblesse et le peuple, on retrouve tout de même le fil rouge, on reste en pays de connaissance.



J'ai apprécié le renouvellement sur le thème de l'allomancie avec les "doubles fils", qui marient l'allomancie et la ferrochimie, mais aussi de nouveaux talents avec les "sang neuf" ou encore Wayne, capable de créer des "bulles de vitesse", des combattants qui apportent une note nouvelle et permettent de renouveler la chorégraphie des combats auxquels on s'était habitué.



Pour toutes ces bonnes raisons j'ai pris beaucoup de plaisir, ajoutons que l'intrigue est suffisamment complexe pour maintenir l'intérêt tout du long et que seul une partie sera révélée dans cet opus, il faudra attendre la suite pour avoir le fin mot de l'histoire, j'adore cet auteur sans réserve !
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Coeur d'acier, tome 1

Salut les Babelionautes

Je suis tombé par hasard, a ma Médiathèque, sur ce roman de Brandon Sanderson en fouinant dans l'espace réservé au littératures de l'imaginaire sans savoir qu'il était le tome 1 d'une trilogie.

Nous sommes sur la Terre dans une époque future, a la suite d'un événement surnaturel certains humains ont acquis des supers pouvoirs.

Mais contrairement a ce qu'on lit dans les Comics ils les utilisent pour se tailler un Empire ou tout leur est permis.

Mais la résistance s'organise autour d'un groupuscule que l'on nomme "les Redresseurs".

Mais revenons au début, David est le personnage principal, il a huit ans quand les humains transformé qu'on appelle les "Épiques" prennent le pouvoir et ou l'un d'entre eux tue son père.

Depuis, il compulse toutes les données sur eux pour connaitre leur faiblesse, car comme Superman avec la kryptonite, ils en ont tous une.

j'ai bien aimé ce premier tome .

C'est de la bonne SF, avec des personnages ayant une forte présence et des dialogues savoureux, avec de l'humour, ce qui ne gâche rien.

Malheureusement les tome deux et trois ne sont pas au catalogue des Médiathèques que je fréquente, il me faudra soit les achetés d'occasion soit les trouvés en Ebook.

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Infinity Blade

Le problème majeur avec un bouquin de Sanderson, c'est qu'une fois ouvert, on ne peut plus le refermer, ou difficilement, ou bien contraint par des besoins naturels. On remarquera tout de même que ce Infinity Blade malgré ses qualités, est loin de représenter le réel talent de l'auteur. Pour autant, si vous cherchez de quoi lire une soirée ou une journée sans vous prendre la tête et passer un bon moment, ce livre comblera votre manque du moment. Tous les ingrédients sont présents pour vous sustenter, agrémentés de la patte de l'auteur. Je ne connais pas le jeu duquel sont tirées les deux nouvelles qui constituent ce recueil dont je ne saurais dire si Sanderson y est fidèle ou non. Mais il est parfaitement perceptible que celui ci a pris du palisir à transcrire l'univers du jeu dans ce roman et aqu'il nous le fais partager.

Je n'entrerais pas dans le vif du sujet mais sachez que l'intrigue est suffisament bien tournée pour vous attraper et vous empêcher de fermer le bouquin avant la dernière page, pour peu que vous ne souhaitiez pas vous embarasser de considérations trop philosophiques. Encore que la question de l'immortalité y soit posée et amène quelques réflexions, certes pas très poussées, mais non dénuées d'intérêt.

Adepte de Brandon Sanderson, vous pouvez vous procurer ce bouquin, vous ne serez ni déçus ni frustrés, mais pas non plus enthousiasmés. Non adepte, ce livre est idéal pour découvrir le style de l'auteur et peut vous donner d'aller voir plus loin dans son oeuvre.
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Wax et Wayne, tome 1 : L'alliage de la just..

Alors, selon Alfaric, ce que je viens de lire s'appelle du Weird West. Personnellement, j'en étais resté au steampunk mais s'il existe un genre précis pour ce livre autant utiliser le bon terme.



Je ne connaissais absolument pas l'auteur ni l'univers dans lequel se passe le roman (apparemment il y a eu une trilogie avant) et j'ai eu assez de mal au début. Pas tant à cause du fait qu'on se trouve directement plongé dans l'action - ça j'aime bien - mais surtout parce que l'auteur prend pour acquis que le lecteur connait déjà le monde des Fils-des-Brumes et ses particularités. C'est pourquoi j'ai été un peu perdu la première fois que j'ai lu « les lignes bleues allomantiques », « exercer une Poussée» ou encore « comme l'acier brûlait confortablement dans son estomac ». Dans le reste du livre, l'auteur s'applique à expliquer les pouvoirs de manière subtilement didactique notamment à travers des dialogues mais là, comme ça, à froid, j'ai eu du mal à me mettre dans le rythme.



Après, le reste de l'histoire est très sympa : on retrouve effectivement l'esprit western à travers de nombreux éléments comme le justicier as de la gâchette, l'attaque de train ou le manteau des brumes faisant penser aux cache-poussières (« J'ai vu trois de ces cache-poussières tout à l'heure. Ils attendaient un train. Y avait trois hommes à l'intérieur des cache-poussières. À l'intérieur des hommes y'avait trois balles. »), le récit est bien rythmé, l'univers bien mis en place et les personnages très bien développés. Pour ces derniers, on reste dans le classique (le héros tourmenté, le sidekick rigolo, la demoiselle en détresse, la jeune femme rêvant de s'affranchir de sa place de la société…) mais quand c'est bien fait pourquoi s'en priver et il faut le dire, le duo Wax - Wayne fonctionne à merveille.



Ainsi, à part une mise en jambe un peu compliquée, j'ai beaucoup apprécié ce roman (même s'il ne m'a pas donné envie de lire la trilogie originale) mais surtout j'ai adoré ce mélange Western/Steampunk, deux genres fusionnant parfaitement pour donner un rendu vraiment extra, et j'ai hâte de trouver d'autres livres du même calibre.
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Fils des brumes, tome 1 : L'Empire ultime

J’ai juste adoré ce roman et je n’ai absolument pas vu les pages défiler! Mon seul regret est d’avoir laissé dormir ce livre pendant aussi longtemps sur son étagère car ça faisait longtemps que je n’avais pas lu un aussi bon livre de fantasy qui m’embarque complètement dans son univers et me fait voyager.



On rentre dans un monde très riche et pas forcément facile à appréhender mais c’est un monde qui m’a transporté et notamment ses personnages m’ont beaucoup touché. Ce monde est plutôt complexe, je n’avais jamais rien lu de tel. Il faut dire qu’en plus de 900 pages pour un tome 1, l’auteur a de quoi developper. L’univers se met assez lentement en place et de même, on fait la connaissance des personnages tout au long du roman et on doit prendre son mal en patience pour mieux les découvrir. Pourtant, le rythme ne m’a absolument pas ennuyé car j’avais juste envie d’en savoir toujours plus.



L’ambiance générale est assez sombre même si j’ai trouvé que c’était contrebalancé par des personnages positifs. En effet, les personnages ne sont pas en reste dans cet univers. Autant le monde que l’on découvre est riche, autant les personnages sont bien décrits, attachants et on a envie d’y croire et en particulier le personnage de Vin.



J’ai juste un bémol sur la toute fin qui arrive un peu trop vite. Quand on pense qu’on a eu toutes ses pages pour faire avancer l’histoire et que tout se clôture en une poignée de paragraphes – bon j’exagère un peu-, c’est un peu étonnant mais c’est peut-être un travers que l’on retrouve souvent. J’ai aussi été surprise que ce tome 1 offre une vraie fin et pourrait presque se suffire à lui-même. Ma binôme de lecture avait vu venir certaines révélations mais j’avoue que pour ma part, j’ai été surprise du début à la fin et pendu aux mots au fil des pages.



J’ai essayé de ne pas trop vous en dire sur l’histoire car je pense que cela fait partie de la découverte du roman et contribue à en faire une bonne expérience. Je n’avais pas lu la quatrième de couverture avant de commencer et je pense que j’ai bien fait.



Vous l’aurez compris, j’ai adoré ce premier tome!
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Coeur d'acier, tome 1

Encore une fois je suis plus que ravie de ma lecture. Brandon Sanderson fait définitivement partie de mes auteurs favoris...voilà c'est dit !



Alors dans ce roman j'ai deviné quelques trucs assez importants m'enfin quand le reste m'épate autant ça ne me dérange pas. Un peu comme dans tous ces livres dont on sait qu'ils vont bien finir (le gars finit avec la fille, le détective attrape le voleur, le héros tue le dragon...), ici ce qui est important ce sont les plans, improvisations, révélations et autres retournements de situation.



Encore une fois les personnages sont "réels", le décor est "visible" et l'univers est complet. Et toujours avec un système, sans faille, de magie et de technologie...



Là, ce qui m'a surpris, c'est que j'avais l'impression de lire un Marvel (bah oui ! Les super-pouvoirs !!). Et c'était très agréable, les pages tournaient d'elles-même.

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Les archives de Roshar, tome 1 : La voie de..

Qui a déjà lu un roman de Brandon Sanderson sait que, ce faisant, il s'aventure dans un univers riche et complexe, doté de nombreux peuples aux us et coutumes très aboutis, de créatures et de décors fabuleux, de légendes et de magies originales, et de personnages qui sonnent juste. Les archives de Roshar, projet qui mûrit depuis vingt ans dans la tête de l'auteur, ne déroge pas à la règle, vous pouvez en être sûrs. Stephen King a toujours présenté La tour sombre comme étant l’œuvre de sa vie. Et bien je crois que la présente saga, qui débute avec la première partie de La voie des rois, est l'équivalent pour Brandon Sanderson.



Le récit s'attache à trois personnages : Shallan, Kaladin et Dalinar. La première est une jeune fille un peu réservée mais surtout impulsive, intelligente et dotée d'un don pour le dessin. Elle poursuit Jasnah Kolhin, sœur du roi, afin de se faire accepter comme pupille par cette éminente érudite considérée comme une hérétique par les plus hautes instances religieuses. Elle poursuit également un autre but, moins avouable, que j'éviterai de vous révéler ici. Kaladin quant à lui est un guerrier brisé. Trahi par son seigneur, il se retrouve esclave, puis « homme de pont ». On pourrait parler de chair à canon s'il y avait des canons, l'idée est la même. Il est bien près de sombrer dans le désespoir, et il le ferait sans doute s'il n'y avait Syl, une charmante sprène des vents un peu particulière...



Enfin, il y a Dalinar, oncle du roi, commandant en chef de l'une des dix armées, guerrier respecté, en pleine crise existentielle depuis la mort de son frère et la découverte d'un ancien livre intitulé La voie des rois. A chaque tempête majeure, il est assailli de visions qui remettent en cause toutes ses certitudes. Ces trois destins, bien qu'ils ne s'entremêlent pas encore dans cette première partie, sont étroitement liés, on le devine facilement. Roshar est une terre étrange, balayée de tempêtes et de vents violents, et où tous, hommes, animaux et plantes, ont dû s'adapter à des conditions climatiques exceptionnellement dures. Comme si cela ne suffisait pas, la guerre fait rage depuis près de six ans, entre les Parshendis et les Aléthis qui veulent venger la mort de leur roi.



L'intrigue est riche, complexe, on retrouve des thèmes chers à l'auteur et déjà abordés dans la saga Fils-des-Brumes : il est question de politique, de religion, et de magie bien sûr. Parlons-en justement ! Elle se manifeste sous plusieurs formes : les Marchevents, un ancien ordre de Chevaliers Radieux, utilisaient la fulgiflamme pour faire de la fluctomancie, une magie basée sur les attaches et la gravitation ; il y a aussi les fabriaux, des associations de gemmes d'après ce que j'ai compris, eux aussi nourris par la fulgiflamme, et utilisés par les Spiricantes pour créer des choses à partir d'autres choses. Et puis tellement d'éléments mystérieux : les lames et les cuirasses d'éclat, les sprènes, l'armure des Parshendis qui semble leur pousser directement sur le corps, la disparitions soudaine des Chevaliers Radieux...



Comment ne pas se laisser totalement immerger dans pareil univers ? Ça a été un véritable coup de cœur pour moi, pour lequel je ne saurais trop remercier les éditions Le Livre de Poche qui m'ont permis de le découvrir. Un excellent moment de lecture qui nous plonge dans une histoire prenante et efficace, un récit épique dans un univers passionnant à découvrir. Les personnages sont attachants et travaillés, la plume captivante. Ajoutez à cela que l'édition proposée ici est enrichie de fabuleuses illustrations de Isaac Stewart et Ben McSweeney, vous serez conquis ! Courrez-y !
Lien : http://etemporel.blogspot.fr..
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Coeur d'acier, tome 1

J'ai eu une grande période à vide où j'avais beaucoup de mal à entrer dans un livre. Surtout parce que tous les livres qui passaient entre mes mains mettaient beaucoup de temps à démarrer. Et puis il y a eu Cœur d'Acier.

Ce livre je l'ai fait durer car c'était le seul qui me passionnait. Et vraiment je ne le regrette pas. Tout d'abord résumons l'histoire (pas de spoiler) :



Depuis l'apparition de Calamité dans le ciel, des Épiques sont apparus. Ils ont l'apparence d'humains mais ont des pouvoirs exceptionnels... Ils pourraient être fascinants et être les super-héros des comics et autres bandes-dessinés que nous avons l'habitude de lire mais non. Les Épiques utilisent leurs pouvoirs pour dominer les humains lambda, les réduire en esclavage dans un règne de la terreur. Cependant ils ont tous une faiblesse.

David a 8 ans, il est à la banque avec son père quand un Épique entre et commence à tuer les gens qui s'y trouvent. Cœur d'Acier entre ensuite dans la banque et montre sa supériorité sur l'autre Épique. Le père de David tire avec un pistolet sur l'autre Épique pour sauver Cœur d'Acier mais celui-ci est frôlé par la balle et est très légèrement blessé au visage. Après cet incident, Cœur d'Acier tue toutes les personnes présentes dans la Banque et détruit le bâtiment. Mais David a pu s'échapper. Il est le seul qui a vu Cœur d'Acier saigner.

10 ans plus tard, David a grandit mais son but dans la vie reste inchangé : tuer Cœur d'Acier.



Durant toute l'histoire on suit le point de vue et les pensées de David. Ce qui est parfois très drôle notamment ses métaphores ratées ! Entre le rire, l'action, les larmes...ce roman vous prend les tripes et les tord jusqu'à ce vous ayez lu la dernière ligne de la dernière page.

Les personnages sont tous intéressants et complexes, ils ont tous les qualités et leurs défauts qui font qu'ils sont humains (j'entends par là pas uniquement des personnages de papier qui représentent une facette caricaturée de la nature humaine).

Ce roman combine différents genres à mes yeux car nous menons toute une enquête autour des Épiques, on participe à la stratégie des combats, les combats, d'ailleurs, sont prenants, rapides, nerveux (vous ne pouvez clairement pas faire de pause dans votre lecture durant un des combats), il y a également une pointe de psychologie et de drague.

Le combat final dure plusieurs chapitres et on y lit deux gros coups de théâtre et on vérifie ou non toutes les hypothèses qu'on a élaboré au cours du livre. Personnellement cette fin m'a surprise mais une très bonne surprise. Après c'est peut-être moi qui suis naïve mais j'ai adoré cette fin et ce roman en général.

Je le recommande à toutes les personnes qui aiment la SF et tous ceux qui aiment les sensations fortes et même tout le monde en général ! Ce livre est super ! Foncez, vous ne le regretterez pas ;)
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Fils des brumes, tome 3 : Le héros des siècles

Dernier tome des aventures de Vin, Elend et toute leur bande, je suis un peu triste de ne plus pouvoir lire leurs aventures mais pas mécontente que ce tome là finisse, j'ai trouvé quelques petites longueurs, il est un peu moins fluide que les précédents tomes.

Le monde tel qu'ils le connaissent tombe en ruine et menace de mourir, nos héros pourront-ils le sauver sans succomber à ravage ?
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Fils des brumes, tome 3 : Le héros des siècles

Il aura fallu attendre la toute fin de la trilogie Fils-des-Brumes pour mesurer l’ampleur du talent de Brandon Sanderson. J’avais adoré le premier tome, mais trouvé le second un petit peu laborieux à lire, pas inintéressant, mais long, terriblement long, et sans raison particulière. Mais Le héros des siècles voit converger tous les éléments, tous sans la moindre exception, qui nous restaient obscurs, chacun trouve sa place, et quelle place !



L’auteur m’a véritablement bluffée, dans le sens où l’on se rend très bien compte ici que, dès le commencement de la saga, il avait une idée extrêmement précise de ce vers quoi il voulait aller. L’univers est complexe, très riche, avec des peuples bien à lui, une magie bien à lui. Chaque tome est plus ou moins consacré à une forme de magie différente, toutes dérivées de la magie des métaux. Ici, on découvre l’hémalurgie. On apprend aussi les origines des Koloss, des Kandras et même des Inquisiteurs. Tout s’explique, tout se recoupe, c’est très agréable.



L’identité de ce fameux héros dont on a jusqu’ici déjà beaucoup entendu parler nous est également enfin révélée. Alors c’est vrai, j’avais fini par deviner de qui il s’agissait, mais malgré tout, l’auteur nous réserve quelques surprises, qui sont toujours bienvenues. Certains lui reprocheront sans doute l’aspect trop mystique de son dénouement, mais n’a-t-il pas été question de divinité tout le long de la saga ? Cela reste cohérent.



Au final, une saga tellement bien maîtrisée qu’il serait fort dommage de passer à côté. Brandon Sanderson a de la verve, c’est sûr, et certains passages sont un petit peu longs, mais il est doté d’une grande inventivité et d’un don véritable pour nous mener par le bout du nez. Pour les amateurs d’une Fantasy où orcs, elfes et autres créatures devenues tellement classiques n’ont pas leur place, une Fantasy originale, riche et maîtrisée.
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Les archives de Roshar, tome 1 : La voie de..

Pour être franche, le début m'a vaguement ennuyé.



Mais bon, je n'avais rien d'autre à lire, c'était pas mal pour passer le temps dans le métro, et j'avais assez aimé Fils-des-brumes pour laisser une chance au livre.



Puis, à un moment, peut-être vers le quart ou le tiers du livre, je suis tombée dedans. Il fallait que je sache. Petit à petit, alors qu'on commence à se familiariser avec l'univers complexe, des indices émergent, il FAUT en savoir plus. Comment Kaladin va survivre ? Qu'est exactement Syl ? Quels choix va faire Shallan ? Quelles sont ces choses qu'elle voit ? Que veulent dire les visions de Dalinar ? Tout est entremêlé, on commence à voir la profondeur de l'intrigue.



On lit pour chercher la réponse aux questions, et on partage les doutes, les peines, les joies des personnages dont la psychologie complexe marche vraiment bien. Au fur et à mesure des réflexions sur le savoir, le pouvoir, le bien et le mal se posent, tout en se fondant parfaitement dans la narration, et cela m'a réellement apporté quelque chose. J'aimerais que TOUT LE MONDE lise ce livre.



Puis la fin. Ohmondieu les deux cents dernières pages. Je ne peux rien en dire sans spoiler, mais elle est à la fois une clôture parfaite (tout s'emboîte parfaitement), une envie BRÛLANTE d'en savoir plus, un appel à l'émotion, et quelques surprises délicieuses. C'est à peine si je pouvais respirer en lisant ces dernières pages, tellement j'étais accrochée au livre.



C'est un cycle dont j'ai hâte de lire tous les tomes, et je le recommande fortement à tout amateur de fantasy. Surtout que le deuxième tome est encore meilleur. Cela faisait vraiment longtemps que je n'ai pas été plongée à ce point dans une histoire, que je n'ai pas cette impression de vie pour les personnages, et que je n'avais pas ressenti autant d'excitation, de peur et de surprises en lisant les péripéties. À lire.



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Fils des brumes, tome 3 : Le héros des siècles

Je crois bien que ce tome est le meilleur de la série. C'est rare, souvent une saga peut s'essouffler et perdre de son charme, mais j'ai de plus en plus aimé les volumes au fur et à mesure que je progressais. Et le Héros des Siècles est pour moi l'apothéose, le bouquet final des aventures de Vin et de son groupe.



Pourquoi donc ?

Parce que toutes les problématiques abordées dans L'Empire Ultime et le Puits de l'Ascension sont encore plus approfondies. Sazed, après avoir perdu ce qui lui était le plus cher, remet en question toutes les religions qu'il connaît et s'efforce de chercher la vérité à travers les croyances. La question « qu'est-ce qui nous attend après la mort ? » revient avec d'autant plus de force que c'est la fin du monde. Ravage est libéré, les brumes tuent et grignotent de plus en plus de jour, les séismes sont quotidiens, la cendre ne cesse de tomber, les cultures meurent, les peuples s'affrontent et les doctrines se multiplient, frôlant parfois le fanatisme. Où est la vérité dans tout ça ? La religion a-t-elle besoin d'être véritable pour être utile ? Est-ce mauvais de croire en des mensonges s'ils nous font espérer et nous rendent meilleurs ?

Mais ce n'est pas tout : la politique et ses dangers menacent Elend, qui doit prendre des décisions extrêmement dures pour ce qu'il estime être le bien collectif. Lui et Vin ont énormément évolué à cause des responsabilités, au point qu'ils se demandent qui ils sont désormais. Manoeuvres, complots, menaces, persuasions font partie de leur quotidien, car ils doivent trouver des alliés, les dominer et déjouer les pièges qu'on leur tend. Ils commencent même à penser que le Seigneur Maître n'était pas quelqu'un de mauvais et que son Empire avait l'avantage d'offrir une chose dont tout le monde a besoin : la stabilité. Stabilité qui apparaît comme une utopie : beaucoup de personnes regrettent l'ancien régime et cherchent à rétablir l'ordre passé. Ce qui me paraît très réaliste : après une vie d'obéissance, la liberté peut devenir un fardeau.

Il se trouve que c'est exactement ce que je recherche dans la littérature : une exploration de l'âme humaine dans un contexte qui invite au voyage. Je veux être questionnée, revoir mes positions et me sentir en empathie avec des personnes très différentes de moi. Pari gagné, donc !

Pour la question de l'empathie, on voit le Seigneur Maître, Rashek, sous un autre jour. Lui qui était perçu comme quelqu'un de mauvais dans le premier tome est progressivement assimilé à une personne qui, finalement, ne cherchait que la sécurité pour son peuple. Comme quoi, tout est question de point de vue. La question du pouvoir revient donc : être dur envers les gens pour leur bien, fait-il de nous des personnes mauvaises ? Est-ce l'intention ou l'action qui compte ?



En plus de cela, Sanderson offre une nouvelle lumière sur les moindres détails de son univers ! Dans ce tome, vous saurez comment sont créés les Inquisiteurs d'Acier et comment ils survivent malgré leur état, vous redécouvrirez les kandras, les koloss et Ravage, vous comprendrez pourquoi Zane était fou et vous aurez même des explications là où vous ne vous posiez sûrement pas de questions ! J'adore découvrir une mécanique complexe et parfaitement pensée là où je ne m'attendais à trouver que de vagues excuses magiques – effet sense of wonder garanti !



Mon seul regret est que la géographie est peu développée. À part Luthadel, Urteau et Fadrex, on voit relativement peu de choses de l'Empire ultime. Et la mer, et les montagnes ? Mais après réflexion, je me suis dit que c'est un monde à l'agonie où la cendre chute dru, où tout devient gris et terne et où tout devait plus ou moins être pareil. Il n'y avait pas grand intérêt à visiter tout l'Empire.

Et je me serais arrêtée là s'il n'y avait pas le Dominat du Croissant. C'est celui qui m'intrigue le plus, non seulement parce que son nom me donne faim, mais en plus parce que je me demande ce qu'il peut y avoir de l'autre côté. On voit bien que les terres continuent, mais on ne sait pas vers quoi. Un autre empire ? Des hommes sauvages ? Des monstres ? C'est impossible qu'il n'y ait rien, quand même !

Il y a eu aussi quelques passages en longueur – surtout au milieu. J'ai parfois dû me forcer un peu pour continuer et j'aurais préféré que l'auteur délaye moins pour éviter des scènes de désoeuvrement aux personnages principaux (Sazed, notamment). Ces moments n'ont toutefois pas représenté une grande part du roman, et ils ont été totalement éclipsés par le final grandiose de la série.



Ah, la fin, la fin était absolument incroyable ! Brandon Sanderson m'a totalement prise de cours car il a conclu sa saga de manière innovante. J'en suis à la fois heureuse et déçue. Heureuse parce que ça change : ce n'est pas un happy end, la fin colle parfaitement au reste de l'histoire, et tout ce que je croyais sur le Héros des Siècles se révèle être faux ou en-deçà de la réalité. Mais déçue parce que c'est sacrément frustrant pour les personnages principaux.

Bref, une fin très bien maitrisée qui montre de nombreuses révélations, et des révélations sur les révélations. Brandon Sanderson a une maîtrise excellente des techniques d'écriture, du suspense, des vérités à demi-cachées. J'ai été conquise par cette saga, par ses personnages, par son intrigue complexe et par la plume de son auteur, et je suis d'ores et déjà curieuse de lire ses autres romans !
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Elantris, tome 1 : Chute

La couverture d'Alain Brion est magnifique, mais comme souvent en France on s'est senti obligé de tronçonner en 2 volumes un livre bankable d'environ 600 pages...

Pour le reste, cela se passe par ici :

http://www.babelio.com/livres/Sanderson-Elantris--Integrale/258515/critiques/634731
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Warbreaker

Quel mélange étonnant et incroyable. Quelle imagination de la part de l'auteur. C'est brillant, bluffant et totalement addictif. Comme toujours, la plume de l'auteur nous entraîne, sans nous laisser de répit. Elle nous rend totalement prisonnier du récit, fluide et vive. Les surprises s'enchaînent, le rythme s'accélère crescendo jusqu'au dénouement final. Je me souviens de Blackwolf me disant qu'à un moment le roman accélérait un peu trop et je comprends tout à fait sa remarque. En effet, vu la richesse du monde crée par Brandon (y'a pas de raison que Olya l'appelle Brandon et pas moi, non mais! :)), il y avait matière à écrire une trilogie de dingue dans la droite lignée de Fils-des-brumes, mais non, toute l'histoire tient en un seul et unique volume. Du coup, on se sent parfois un peu frustré, le récit se déroule trop vite, on aimerait en savoir plus sur certains personnages (en particulier Vasher justement). Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'on les retrouvera dans une autre aventure. Bientôt ou un peu plus tard ... Parce que créer un tel univers, une telle magie et de tels personnages, juste pour un one-shot, je ne peux pas y croire et donc je croise les doigts pour qu'on les retrouve bientôt car il y a encore bien des choses à dire et à lire à leur sujet et ces choses seront forcément passionnantes.





Une fois de plus Sanderson crée un monde étonnant et original, un système de magie bien à lui et crée des personnages et une ambiance hors du commun. Il est vraiment un des auteurs les plus attendus dans le monde de la Fantasy à juste titre. Chacun de ses romans est toujours une merveilleuse découverte et Warbreaker ne fait pas exception à la règle. Un coup de coeur dès la première page et qui ne s'est pas démenti jusqu'à la dernière.
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Fils des brumes, tome 1 : L'Empire ultime



Commençons par le style, puisque c'est tout d'abord cela qui m'a poussé vers ce livre. Dès les premières pages, Brandon Sanderson nous happe dans son univers. Son style est fluide, riche en dialogues. Les mots sont simples, et ils s’enchaînent avec brio, emportant le pauvre lecteur sans défense vers une page, puis une autre...

Et c'est sans compter sur l'action omniprésente qui défile tout au long du livre. Des surprises, des déceptions, des rebondissement, et même des amours contrariés. Tout concourt pour nous faire aimer ce livre et ne pas le lâcher.



Et l'histoire n'en est que plus passionnante. Et comment ne le serait-elle pas ? Le monde est indéniablement novateur (au moins pour moi). Le monde est en poussière : les cendres tombent du ciel depuis 1000 ans, les arbres et leurs feuilles ont perdu leur verdure, ils sont bruns, les fleurs n'existent plus, l'esclavage est la base de l'économie, les nobles sont cruels et le Seigneur Maître règne en tyran ! C'est sans parler du soleil rouge ou encore des brumes menaçantes qui tombent sur la Terre dès que la nuit s'annonce

Les skaas sont tellement anéantis par ces 1000 ans d’esclavage, de brimade, de cruauté qu'ils n'espèrent plus, ne se révoltent plus et ne pensent juste plus qu'à ce qui ne les fera pas tuer par caprice d'un noble ou d'un autre. Alors quel espoir reste-t-il ?

Une bande de voleurs vont essayer de faire bouger les choses, mais dans quel but ? L'enrichissement ou le bien-être des skaas ?

Tout est très bien construit, tout est cohérent et l'histoire fonctionne ! Qui n'a jamais joué à Robin des bois lorsqu’il était gamin ?



Il est temps de parler des personnages qui sont tout simplement sublimes, hauts en couleurs et pour le moins attachants. Leur groupe est très soudé, alors que chacun a sa spécialité et que tous se chamaillent amicalement. Bien sûr, les personnages principaux, Kelsier et Vin se démarquent par leurs actions, leur courage et aussi leur folie (si si c'est une qualité), mais j'ai aussi beaucoup aimé le Terrisien Saked, entre autres pour son humour et aussi Elend Venture pour sa nonchalance.

Les autres personnages sont tout aussi bien, mais je ne peux pas tous vous les décrire, puisqu'aussitôt ma chronique lue, vous irez trouver ce livre et commencer à le lire (message subliminal adressé aux amateurs de fantasy)



Une fois encore j'ai été surprise par l'ingéniosité des auteurs qui inventent toujours et encore des sortes de magie plus innovantes les unes que les autres. Ici, il s'agit d'une magie liée aux métaux et alliages. Il s'agit de l'allomancie. Certains Hommes peuvent brûler un ou plusieurs métaux pour en retirer une forme de pouvoir. Il peut s'agir de force, de perception, de mouvement, etc. Ces Hommes sont appelés brûmands ou fils-des-brumes, selon le cas.



En conclusion, je dirai que j'ai été plus que séduite par ce livre, même si encore c'est un beau pavé de 600 pages écrit en petit. C'est un gros coup de cœur non seulement pour son univers en pièce, pour ses personnages ou encore pour sa magie. En fait je l'ai adÖré !

Il n'est pas sans me rappeler les aventures des Salauds Gentilshommes de Scott Lynch, même si celui-ci est, à mon sens, encore mieux !
Lien : http://lefso.blogspot.com/20..
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Un paradis à défendre

Bon chaque fois que j'ouvre un livre de Brandon Sanderson, je le dévore, à quelques exceptions près. Et bien celui ci fait parti des exceptions. Non qu'il soit mal écrit car on retrouve le style fluide et dynamique de l'auteur, mais pour celui ou celle qui aura lu la trilogie Skyward, de laquelle est tirée cette nouvelle et qui s'insère bien longtemps avant les événements relatés dans celle ci, Un paradis à défendre n'apportera pas grand chose à l'expérience.

Si vous ne connaissez pas cet univers, alors ce livre est fait pour vous et vous permettra de découvrir Skyward, voire même de vous donner envie de lire les trois livres.

C'est bien simple, cette nouvelle est aussi vite oubliée qu'elle est lue, ce qui en dit long sur son intérêt, alors que généralement, les bouquins de Sanderson sont hyper prenant et immersifs.

Je vais plutôt me pencher sur le tome 2.5, intitulé Missions stellaires, qui met en avant trois personnages de la trilogie originelle.
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Les enfants de l'innommé

De Brandon Sanderson, il ne me reste plus grand chose à lire de tout ce qui est sorti en français, même si le cycle de Roshar demeure assez volumineux, et de toutes mes lectures, peu m'ont déçu.

Les enfants de l'innommé fait parti des déceptions à mon grand regret car malgré mes deux lectures à quelques mois d'intervalle, je n'y ai pas retrouvé la verve de l'auteur, ni l'énergie, la dynamique de son écriture qui le caractérise tant. Forcément quand on a écrit Fils des Brumes, Warbreaker ou Skyward, il est difficile de faire aussi bien.

Mais en tout état de cause je n'ai pas réussi à entrer dans ce roman ni franchement à m'attacher aux personnages. Car il faudra bien reconnaître que, mis à part Davriel Cane, personnage principal qui mérite seul le détour, les autres brillent par leur fadeur et leur quasi inutilité. Ils n'existent que pour mettre le démonologue en valeur, qui si on veut bien se pencher sur son cas deux minutes, n'est pas guère plus caractérisé que par son excentricité et son amour inconditionnel pour le thé, ce qui ne suffit pas à ériger correctement un personnage, de mon avis. Cela dit, en à peine 300 pages, l'auteur réussit à nous intéresser à son sort.

Côté histoire cela ne vole pas très haut même s'il y avait matière (et il y a matière car je pense qu'il s'agit la d'un coup d'essai de la part de l'auteur pour voir comment serait reçu cet univers là), car c'est très largement tourne vers la religion et ça m'agace un peu... Alors il est bien question de bien et de mal, et de choix personnel, ainsi que d'un vague questionnement sur la question du pouvoir et de ce qu'on doit en faire mais ça s'arrête là.

Bref je me suis surpris à m'ennuyer, à vouloir vite terminer ce roman pour passer à autre chose, là où presque habituellement avec cet auteur, je suis subjugué, surpris, transporté...
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