Je remercie l’auteure Brigitte pour ce service presse.
Pour commencer, j’aimerais vous parler de la couverture que je trouve magnifique et surtout apaisante.
Mathilde, nous la rencontrons d’abord adulte car elle va vivre quelques temps chez sa fille Julie suite à une crise de la maladie de Crohn mais sa propre famille n’était pas au courant. On découvre la vie des personnes qui ont cette maladie, vivre et essayer de contrôler les crises, un régime avec des interdits que l’on doit respecter à la lettre.
Mathilde va se reposer et les souvenirs vont revenir et être partagés, aussi douloureux soient-ils. Elle raconte son histoire avec Prem qu’elle a rencontré, ils ont eu un coup de foudre et tout ne va pas se passer comme prévu. Malgré les embuches, leur amour est plus fort que tout, ils se voient en cachette.
Elle décide de quitter Paris et rejoindre Prem en Inde, une fois son bac en poche même si elle est mineure, 17 ans (à l’époque la majorité étaient à 21 ans). Donc nous voilà partis pour un road-trip de plus 3000 km à travers l’Inde pour finir à Auroville au Sud de l’Inde dans la province de Pondichéry.
J’ai beaucoup aimé Mathilde, la jeune fille rêveuse qui veut se rebeller, VIVRE, rencontrer l’amour et non être enfermée dans une vie dirigée par sa mère. Elle va beaucoup évoluer même si elle gardera une dose de naïveté. Elle a une force de caractère qui la fera fuir sa mère, cette vie qu’elle déteste pour vivre son amour en dépit de tout, des interdits, des conditions de vie pas très faciles.
J’ai redécouvert l’Inde à travers ce long voyage, un road-trip à travers plusieurs pays, en fermant les yeux je pouvais, pendant un instant, voir les couleurs, imaginer la chaleur, l’amabilité et la générosité de la population.
Là-bas, elle rencontrera « La Mère », elle aura l’impression de toucher le ciel, elle ressent une paix intérieure et moi aussi. C’est un passage qui m’a fait bizarre. J’avais l’impression d’y être et de ressentir ce bien-être, cette paix intérieure, une communion avec soi-même, cela peut surprendre mais cela fait du bien.
J’ai beaucoup aimé l’évolution de l’amour entre Mathilde et Prem, les sentiments sont forts, réel, le véritable amour que l’on ne rencontre qu’une fois dans sa vie. Même après des années de séparation, ils s’aiment toujours comme au premier jour, c’est beau, tendre, merveilleux.
Louise, la mère de Mathilde, une mère et femme autoritaire, stricte, raciste, anxiogène, manipulatrice, castratrice, toxique, en autres amabilités et elle est encore plus tordue que l’on imagine. Elle cache énormément de secrets qu’elle emmènera dans sa tombe.
Autant vous dire que je ne peux pas me la voir, j’avais envie de lui mettre des baffes. Qu’elle soit raciste est son choix mais elle empêche sa fille de fréquenter son amie Damia qui est Indienne, c’est insupportable, ce genre de comportement. Elle va faire des choses qui vont gâcher la vie de Mathilde. Plus j’en apprends sur elle et plus elle me hérisse le poil, elle a souffert dans sa jeunesse certes. Cela l’a rendue amère et dure, je la plains, c’est une pauvre femme !!!
« Je suis difficile, raciste, exigeante et riche. Je ne lâche jamais ».
il va y avoir des secrets dévoilés qui font mal, le passé de Louise qui explique peut-être son comportement avec Mathilde.
Vous savez ce que l’on dit ? Le véritable amour ne meurt jamais !
Les scènes de sexe ne sont pas écrites, on sait qu’ils le font et je trouve ça très agréable. Je pense que mettre les détails aurait tout gâché, surtout que leur première fois est magique.
Tout le long du récit, j’ai voyagé avec Mathilde, ressenti des émotions, les sensations, les joies et les peines. J’ai beaucoup aimé cette histoire, j’étais triste de les quitter, un peu comme si le temps de la lecture, ils m’avaient adoptée.
« Le lotus symbolise la pureté du cœur de l’esprit.
La fleur de lotus représente la longévité, santé, bonheur et chance ».
Nous faisons des allers-retours entre passé et présent. J’aurais aimé que ce soit écrit pour mieux s’y retrouver même si nous ne sommes pas perdus.
Lien :
https://www.youtube.com/watc..