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Citations de Bruno David (41)


Les moyens économiques dont je dispose justifient-ils tout ? Dois-je nécessairement m'acheter un énorme 4x4, uniquement parce que j'ai les moyens de le faire ? Cette question, théorisée sous la formule "consommation ostentatoire", est centrale mais insoluble car elle touche à notre liberté individuelle.
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Si vous pensez que je focalise trop mes propos sur la pollution, c’est un regard du XXIe siècle. Quarante ans en arrière, c’était mon sujet de préoccupation environnementale, même si, pour être tout à fait honnête, d’autres signaux commençaient de m’alerter.
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Notre complexité tient à notre histoire évolutive : notre physiologie, nos mécanismes cérébraux sont élaborés, ce qui fait que nous sommes plus compliqués qu'une moule, mais pas beaucoup plus qu'un chat.
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Je suis convaincu que pour un scientifique, comme pour tout être humain qui s'intéresse à la planète, l'émotion est tout aussi fondamentale que la curiosité.
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Nous assistons, impassibles, à l'érosion progressive de la biodiversité, la conscience endormie par la supposée lenteur du processus. (p.12)
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Chaque jour, nous croisons notre reflet dans le miroir et, malgré nos efforts, il est difficile de discerner à l’œil nu ce qui différencie notre visage de celui que nous observions la veille. Encore faut-il tomber sur une vieille photographie pour saisir l’ampleur des changements. Pourtant, le processus de vieillissement est bien à l’œuvre et il n’épargne aucun d’entre nous. Il a creusé des rides sur notre front, il a accentué les marques sous nos yeux, il a posé sur notre visage le masque indélébile du temps. Nous avons changé ! Mais comment avons-nous pu passer à côté de ces altérations ? Comment avons-nous pu à ce point nous aveugler ?

Ce sont les mêmes questions qui nous assaillent lorsque l’on observe le monde qui nous entoure, le monde vivant, ce que l’on appelle aussi la biodiversité. N’y a-t-il pas moins d’insectes dans nos campagnes ? N’entend-on pas moins les oiseaux chanter ? D’année en année, nous nous habituons à voir un peu moins d’abeilles, de fourmis, à avoir un peu plus chaud, à ce que nos paysages changent. À l’image de notre vieillissement, ce processus est une accumulation de changements imperceptibles qui nous anesthésie. Nous assistons, impassibles, à l’érosion progressive de la biodiversité, la conscience endormie par la supposée lenteur du processus. Mais que l’on ne s’y trompe pas, nous vieillissons et la biodiversité se métamorphose. Nous avons beau cacher notre portrait de Dorian Gray dans le placard, la violence de la révélation n’en sera que plus dramatique.
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Celui que l'on appelle aujourd'hui un "renard" était jusqu'à la fin du XVIIe siècle désigné sous le nom de "goupil". En fait, le terme de renard provient d'un prénom donné à un personnage imaginaire.
Ce prénom, c'est Renart (avec un "t") attribué au personnage principal du "Roman de Renart", ensemble de récits animaliers écrits des XIIe et XIIIe siècles. Le héros n'est autre qu'un goupil très rusé qui mystifie animaux et humains. Le dicton "malin comme un renart" en est resté. Puis le prénom du héros s'est substitué au nom de l'animal.
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La science n'aura jamais été aussi nécessaire à l'éthique, qui donne sens à toute vie humaine... en renouant, notamment, avec le bonheur des limites. p43
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Dans toutes les sociétés, le collectif survit à l'individu, les œuvres survivent à leurs acteurs, propriété qui porte déjà en germe, pour certains humains, la démesure qu'offrent les technologies. p17
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Cette relation à l'alimentation est très importante. Il faut revenir au trio fondamental : la saison, le temps que l'on y consacre et l'espace.
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dans son acception actuelle, on peut dire que la biodiversité est le tissu vivant de la planète. Image intéressante car elle évoque le lien entre les individus, populations, espèces...
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En réalité, la bonne démarche est de motiver son semblable, de convaincre son voisin en gardant en tête que ce qui vaut pour l’un ne vaut pas nécessairement pour l’autre. Que l’un peut être vertueux pour une chose A et pas pour un acte B, que cela peut être l’inverse pour l’autre…
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depuis 35 millions d’années, la biosphère a eu le loisir de se transformer pour s’adapter à un climat frais avec de la glace aux pôles. Depuis quelques décennies, nous jouons avec le thermostat et provoquons des changements rapides que la vie a du mal à suivre.
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Un apport supplémentaire de 10% de produits ultra-transformés dans notre régime se traduit par une hausse de 12% de risque de cancer.
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Comme tous les êtres vivants, nous exerçons une pression sur la planète, simplement avec des impacts plus importants. C'est donc en questionnant nos comportements quotidiens que nous serons en mesure de les faire évoluer et d'influer différemment sur la biodiversité qui nous entoure et au crédit de laquelle nous vivons.
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Prenez un sac à dos. Vous vous apprêtez à partir en randonnée, vous entassez divers objets dans votre sac, puis vous en ajoutez d’autres qui vous semblent tout aussi indispensables et, au-delà d’un certain seuil, le sac est devenu trop lourd, vous ne pouvez plus le porter. Chaque objet, donc chaque facteur de crise, n’est pas en lui-même trop pesant, mais cumulés, ils engendrent une situation qui n’est plus supportable. Impossibilité de porter le sac à dos et incapacité pour la biodiversité de conserver sa capacité de résilience face à l’addition des pressions que l’on exerce sur elle. Rappelons que ces principaux facteurs de pression sont : l’artificialisation des espaces et, corrélativement, la destruction de l’habitat des espèces ; les pollutions ; les déplacements d’espèces et, donc, les possibles invasions biologiques ; la surexploitation des ressources biologiques ; et les changements climatiques. La crise que nous vivons et précipitons aujourd’hui s’inscrit bien dans un système multifactoriel.
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Il est temps d'apprendre que la santé humaine, celles des espèces et celle des écosystèmes sont reliées entre elles (Préambule).
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L'histoire naturelle est un bon terreau pour fournir l'enseignement des équilibres, des évolutions et des temporalités dont l'ignorance conduit aujourd'hui à la destruction des conditions de survie de notre espèce. p43
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"Ce bref tour d'horizon [Cf. pages précédentes] permet de tirer quatre enseignements principaux des crises anciennes : 1) toutes ont été multifactorielles ; 2) toutes ont fonctionné par des déclins d'abondance et n'ont pas été des hécatombes ; 3) les rebonds post-crise ont été des témoignages de la résilience de la biosphère en général et des écosystèmes en particulier ; 4) leur sévérité n'a pas été seulement l'affaire de taux d'extinction." [p. 148]
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Une règle qui prévaut dans le monde des pathogènes est connue sous le terme « kill the winner » (tuer le vainqueur). Règle qui dit simplement que les pathogènes vont cibler en priorité les formes qui ont le plus de succès. Plus nous porterons atteinte à la biodiversité sauvage, plus nous apparaîtrons comme le « winner » aux yeux des pathogènes. Ce serait comme se coller une grosse cible sur le dos.
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