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Citations de C. L. Taylor (82)


Elle lève le menton au ciel tout en continuant à avaler de grandes goulées d’air. Ses joues ont toujours une teinte rouge vif. Malgré tout, ce ne sont pas elles que j’étudie, mais ses lèvres. Elles sont roses et non pas bleues. C’est bon signe.
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Elle est tellement ivre que cette conversation est devenue un jeu. Un jeu qu’elle sait être dangereux, mais auquel elle est incapable de renoncer.
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Sa beauté a quelque chose d’étrange. Il semble presque venir d’un autre monde avec ses pupilles noires qui ne cillent pas.
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C’est comme si elle sentait que tout ce que nous faisons ce soir – le headbang, les blagues, les remarques, l’alcool – est forcé, que nous essayons seulement de lui remonter le moral et de l’empêcher de penser à Simone. Ça n’a pas marché. La Al normale serait à fond avec Daisy, à raconter des histoires et à plaisanter. Mais là, elle est rentrée dans sa coquille depuis que nous avons évoqué pour la première fois ce voyage au Népal, il y a un mois. Ni les cajoleries ni les engueulades ne l’en feront sortir.
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Maintenant qu’elle a perdu son boulot, elle passe chaque foutue seconde sur son ordinateur. J’étais chez elle hier. Lorsqu’elle est allée aux toilettes, j’ai rapidement jeté un coup d’œil à l’écran. Elle était sur un forum quelconque qui expliquait comment hacker un compte Hotmail.
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On peut passer des années de sa vie avec quelqu’un sans le connaître.
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Il enseigne dans le primaire, aime la musique folk, son film préféré est la trilogie Star Wars, et il ne supporte pas le goût de la coriandre. Et il a aussi une sœur, Rachel. Lui, que sait-il de moi ? Je m’appelle Jane Hughes, trente ans, sans enfant. Je travaille au Refuge Animalier Green Fields. J’aime la musique classique, mon film préféré est Little Miss Sunshine, et la texture du sar ne me plaît pas. J’ai deux frères et une sœur : Henry, George et Isabella. Tout cela est vrai. Ou presque.
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J’ai passé la plus grande partie de mon enfance à être trimbalée d’un événement important à un autre, tous concernant les autres membres de ma fratrie. Cette habitude est si ancrée en moi que je commence maintenant chaque journée en vérifiant sur le calendrier de ma cuisine qui fait quoi
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Je sais combien c’est douloureux, en particulier quand on est quittée pour quelqu’un d’autre.
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Certains pensent qu’il serait préférable qu’un animal comme Tyson soit piqué, pour son propre bien, mais je sais qu’on peut le rééduquer. Notre passé ne doit pas définir notre futur.
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Il est préférable d’éviter tout contact visuel direct avec un agresseur. Quand on passe douze heures par jour en compagnie d’animaux dangereux, on en apprend beaucoup en matière de confrontation, de peur et d’hostilité – et cela ne s’applique pas uniquement à l’univers canin.
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Obscurité. Lumière. Obscurité. Lumière.
Mes pensées sont obscures et brumeuses, mais elles deviennent plus lumineuses, plus limpides ; ensuite, le temps d’une seconde – d’une fraction de seconde –, je sais qui est Claire, puis l’obscurité revient et, avec elle, une confusion qui me désoriente tellement que, d’instinct, mes mains se referment tandis que je tente de m’ancrer à quelque chose, n’importe quoi de solide. Je sens sous mes doigts un contact doux, lisse, glissant. Le drap du lit. Je suis assise sur un lit. Mais ce n’est pas le mien, ce n’est pas ma chambre. Il y a une reproduction d’œuvre d’art encadrée au mur sur ma droite : un Lowry aux couleurs passées, des silhouettes aussi fines que des allumettes allant et venant dans une ville. Il y a là un garçon solitaire au centre de la scène. Il me tourne le dos. Il regarde vers la foule de gens qui se déverse de l’un des bâtiments. Qui cherche-t-il ? Qui a-t-il perdu ?
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Ma réaction émotionnelle par défaut, ce sont les larmes, et cela m’épouvante. J’aimerais mieux pouvoir hurler, crier ou frapper dans quelque chose.
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Après la disparition de Billy, je ne savais pas que l’attention des médias se révélerait à double tranchant. Je désirais du fond du cœur que la presse publie sur notre affaire – nous le souhaitions tous les deux, Mark et moi, nous pensions que plus l’histoire de notre fils attirerait l’attention, mieux cela serait –, mais jamais je n’aurais pu anticiper pareil tir de barrage : une rafale de spéculations et de jugements avait accompagné notre appel. J’avais l’air pâle et anéantie, c’étaient les termes que la plupart des journalistes avaient employés pour me décrire, lors de cette première conférence de presse.
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Les garçons ne pouvaient pas avoir une dispute sans que le cadet glisse une allusion perfide à la taille de son frère aîné. Jake ripostait, et ensuite la Troisième Guerre mondiale éclatait.
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La psychologue que j’ai commencé de consulter quatre semaines après l’enlèvement m’a assuré que la souffrance allait diminuer, que plus jamais je ne ressentirais cette perte aussi vivement que le premier jour.
Elle a menti.
Avant de pouvoir me regarder dans le miroir de ma chambre sans pleurer, il me faut presque une heure. Ma coiffure elfique, ma nouvelle coupe depuis la semaine dernière, ne convient guère à mon visage large et anguleux : sous cette nouvelle frange, mes yeux ont l’air éteints et creusés. Le chemisier que je croyais sage et présentable hier soir me paraît subitement trop léger, trop minable ; la jupe droite longue jusqu’aux genoux me semble trop mouler mes hanches. Je préfère choisir un pantalon bleu marine et un pull gris pastel. Une tenue élégante mais pas trop, stricte sans être sombre.
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J’attends que le bruit de ses pas se soit estompé et jette un coup d’œil par-delà la porte vitrée. Sur le parking, l’emplacement où se trouvait le 4X4 de Gary et Carole est vide.
Je déplie la lettre que j’ai gardée dans la main et la relis. Une seule phrase occupe le centre de la page, écrite au stabilo bleu :

Je sais que votre vrai nom n’est pas Jane Hughes.

Celui ou celle qui m’a envoyé cela connaît la vérité. Je m’appelle en réalité Emma Woolfe, et depuis cinq ans je fais semblant d’être quelqu’un d’autre.
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Les gosses tombent amoureux à tout bout de champ et ne le sont plus à la même vitesse. Ils changent d’amis comme de chaussettes.
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Cela me tue d’être en face de toi et de ne pas pouvoir te toucher, t’embrasser, te faire l’amour.
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C’était flippant de faire confiance à quelqu’un que je connaissais à peine, mais c’était aussi enivrant et étrangement sensuel.
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