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Citations de Cali Keys (142)


J’avais déjà laissé suffisamment de plumes dans cette histoire désastreuse. Mais je n’arrive pas à lui résister, c’est plus fort que moi. Puis, ce n’est pas entièrement de ma faute, cela s’appelle de la physiologie. Parfaitement, un truc d’hormones et de phéromones. Le seul petit problème, c’est qu’après nos ébats, je me sens comme une loque.
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Quand il me pénètre lentement, un long frisson parcourt mon échine, mes mains se crispent sur ses fesses, mes yeux se ferment. Je sens mon corps tout entier sur le point d’exploser. Il accélère. Jamais je n’ai ressenti une symbiose si puissante avec un homme. Au moment le plus chaud de notre ébat, il me plaque les mains sur le matelas, mon corps ruisselle de transpiration. Nous jouissons en même temps.
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Je n’ai jamais été très originale dans mes rapports sexuels. Prendre la parole et décrire ce que je souhaite n’est vraiment pas mon point fort.
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Alors qu’il fait de lents va-et-vient en moi avec ses doigts, je descends la fermeture éclair de son pantalon et caresse son sexe lentement. Je l’entends pousser un râle grave. Encouragée par son excitation, je le déshabille et admire un court instant son physique d’athlète. Épaules larges, abdos bien dessinés, bras musclés, je m’attarde sur les poils de son ventre puis remonte à son visage. Il me fixe avec un petit sourire.
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Il approche ses lèvres et m’embrasse doucement. Sa langue vient titiller ma bouche. Elle caresse mes dents et trouve ma langue. Je perds le contrôle. J’ai bien envie d’engueuler cette vicieuse et d’utiliser à nouveau une de mes paires de chaussettes pour m’étouffer moi-même avec et stopper l’écart que je suis en train de commettre.
Trop tard. Il remonte ma robe avec ses mains, descend doucement ma culotte en dentelle noire et commence à caresser l’intérieur de mes cuisses. Le contact de sa peau, sa bouche contre la mienne, ses mains sur mon corps, je respire de plus en plus fort, folle de désir. Je m’agrippe à ses cheveux et lui rends son baiser. Un peu plus profond. Toujours plus profond. Alors qu’il délaisse ma bouche pour s’attaquer à mon cou, déposant des baisers en cascade de mon lobe à mes seins, je sens ses mains qui me caressent entre les jambes. Au moment où il me pénètre avec un doigt, je ne peux réprimer un long gémissement. Je délaisse ses cheveux et parcours son corps avec mes mains, ses pectoraux, son ventre et ses abdos.
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Son silence me terrifie. J’aurais préféré qu’il m’engueule, qu’il m’accuse de ne pas être professionnelle, qu’il me donne un avertissement. Peu importe. De toute manière, je suis trop bourrée pour me rappeler quoique ce soit de la soirée. Dès demain, tout sera oublié. Je lui jette un regard à la dérobée. Il fixe le sol, les mâchoires serrées. Aïe, ce n’est pas bon signe. Cling ! Les portes s’ouvrent et nous marchons dans le couloir de l’hôtel jusqu’à la chambre 304. Nous entrons et… mmmh, je tente de faire marcher mes neurones. À moins que je ne sois atteinte d’une forme précoce de la maladie d’Alzheimer, cette chambre n’est pas la mienne. D’ailleurs, elle est bien trop grande et trop luxueuse pour moi. Et je n’aperçois pas Boubichou, mon ours en peluche sur le lit.
Une fois dans le petit salon, je vacille et retire mes ballerines en me tenant au mur. Oups, ça tourne. J’ai envie de dire à Mickaël que d’être bourrée, c’est encore mieux que de passer dans un grand huit, mais je me retiens. À voir sa tête, ce n’est pas le moment de plaisanter. Au milieu de la pièce, mon patron se passe la main dans les cheveux
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Certains chassent la proie qu’ils tenteront de ramener à leur hôtel. Alcool, drogue, sexe. Classique. Triste. Je contemple le désastre en compagnie du barman, en me demandant si le puritanisme américain suffit à expliquer la débauche à laquelle on assiste ici.
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Bouleversée par le rêve que je viens de faire, j’ai beaucoup de mal à me concentrer sur les propos de Raphaël même si je suis heureuse de le retrouver. Tout émoustillée par mon fantasme, je réalise que cela fait bien trop longtemps que je n’ai pas eu d’orgasme grâce à un charmant jeune homme.
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Par un malheureux réflexe, je reste aux aguets et agis comme un véritable agent secret en me plaquant contre les murs et en jetant des regards furtifs à chaque coin de l’hôtel. J’ai la trouille de tomber nez à nez avec mon patron. Autant vous dire que je suis ridicule.
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Il accélère ses mouvements et me caresse de plus en plus vite. Je tressaille à nouveau et me cambre sous ses doigts experts puis pousse un râle tandis que mon corps tout entier est parcouru d’un spasme délicieux. Je me retrouve ruisselante de transpiration, épuisée par la force de cet orgasme.
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Il écarte mes cuisses et commence à caresser lentement mes jambes. Des genoux, il remonte vers l’intérieur puis il stoppe ses gestes et s’approche de moi pour m’embrasser. Il joue avec ma langue tout en me caressant l’entrejambe, je sens le plaisir monter et je retiens un gémissement.
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Un sommeil dans lequel je glisse en rêvant d’un homme grand, vêtu d’un costard et d’une chemise blanche. Il porte un masque vénitien qui lui cache une bonne partie du visage, mais son sourire coquin provoque de délicieux frissons dans tout mon corps. Je rougis quand il me prend par la main pour me guider au travers d’un sombre couloir éclairé par quelques bougies. Nos pas résonnent dans le lieu où flotte une odeur d’humidité qui, loin de me répugner, excite ma curiosité.
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Je respire profondément, tourne trois fois ma langue dans ma bouche et me force à sourire. A ce qu’il paraît, le cerveau ne fait pas la différence entre un vrai et un faux sourire ! Cela entraîne donc une production de dopamine et de sérotonine bénéfique à la bonne humeur. Donc, je souris.
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Mickaël Larsan fait souvent cet effet aux femmes. Il sait se faire obéir et en général, de manière plutôt brutale. Juste à côté de lui, un jeune homme aux cheveux bouclés ne sait plus où se mettre, il regarde ses mains et semble en pleine contemplation de ses doigts. Quand il relève la tête et m’aperçoit, il me fait un sourire et s’approche de ma cachette. Ouh, non ! Je fais signe à Raphaël de ne pas avancer et lui intime l’ordre de rester silencieux et discret en posant un doigt sur mes lèvres. Je ne veux pas me trouver près de mon boss quand il est d’humeur à massacrer un troupeau de Lapins Crétins.
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Certes, je ne suis pas Sherlock Holmes, mais le fait que mon nom soit écrit sur l’enveloppe indique clairement qu’il ne s’agit pas d’une erreur. Qui peut bien m’en vouloir, ici ? Je file sous la douche pour me rafraîchir les idées, inquiète, et des questions plein la tête. Deux lettres énigmatiques dans la même semaine, ça commence à faire beaucoup.
Une heure plus tard, je descends pour rejoindre Tania. Il faut que je lui parle de cette menaçante missive, j’ai besoin d’avoir son avis.
Au moment où j’arrive à la réception, j’entends une voix que je connais bien et qui me paralyse à tel point que je m’immobilise dans la cage d’escalier, le souffle court et les sens en alerte.
Mes doutes semblent se confirmer alors que je m’approche en catimini de l’endroit d’où proviennent les sons. M’enfin, la dispute serait un mot plus adapté. Le ton monte. Encore un pas et je pourrais voir ce qui se passe. Oh non, ce n’est pas vrai ! C’est bien lui que j’aperçois accoudé au desk d’accueil. Pitié, sauvez-moi ! Je me cache derrière une plante et observe la scène, tapie derrière les feuilles.
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Je crois mourir de bonheur en arrivant dans ma chambre. Le palace fait face à la mer et j’aperçois des palmiers et l’eau turquoise de l’océan depuis mon lit ! De l’eau turquoise ! Je sors mon appareil photo et immortalise la scène en parcourant la pièce spacieuse composée d’un lit king size, d’une grande armoire et d’un fauteuil rose pâle. J’installe mon ours en peluche (pas de railleries, c’est un souvenir d’enfance) sur le couvre-lit blanc crème et pose précautionneusement la lettre mystérieuse sur la table de nuit, toujours curieuse de découvrir le fin mot de l’histoire.
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Je tente d’afficher un air de bonheur béat, mais en réalité, je prie le Dieu des avions de nous éviter un crash au beau milieu des jolis poissons colorés de l’île. À 27 ans, je suis bien trop jeune pour leur servir de nourriture.
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Quand j’ai commencé à travailler pour le magazine My Life, nous étions très proches et profitions de chaque pause pour nous faire des confidences sur nos histoires d’amour foireuses.
Puis, tout a changé. Je n’ai pas bien compris pourquoi. Je la soupçonne fortement de ne plus m’apprécier. Rapport à la fois où j’ai atterri la tête dans mon ficus parce qu’elle m’avait poussée alors que je discutais d’une super idée d’article sur les demandes en mariage les plus romantiques avec Raphaël. Raph est l’assistant personnel de Mickaël Larsan, le big boss du magazine, depuis plus d’un an. C’est également mon meilleur ami.
Pourtant, je suis adorable comme fille. J’apporte des muffins tous les vendredis pour détendre l’atmosphère et encourager les bonnes relations entre collègues. Le milieu de la presse n’est pas une sinécure et le travail que nous faisons est assez stressant au quotidien. Sans compter que Mickaël est du genre plutôt exigeant. Il suffit qu’il me regarde avec ses yeux marron d’un air décidé pour que je frissonne de partout.
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La seule raison pour laquelle j’ai accepté cette petite escapade ? Pour m’éloigner du bureau. Enfin, si je veux être tout à fait honnête avec vous, je dirais qu’il s’agit de mettre de la distance entre moi et une personne en particulier. Un mec. Forcément.
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J’adorerais parler d’amour, de joie de vivre et des petits bonheurs du quotidien au lieu de montrer tout ce que la planète recèle de plus dramatique. J’écrirais mes articles en mangeant des cupcakes à la framboise et en écoutant de la musique zen dans laquelle des petits oiseaux gazouilleraient avec entrain. Je suis tirée de ma rêverie par la sonnerie de mon I-Phone.
— Emma, c’est Tania ! Je suis dans un taxi en bas de chez toi. Mais, où es-tu, on va encore rater l’avion ! Grouille !
J’ai envie de lui rétorquer que si elle avait un QI plus élevé que celui d’une huître, nous n’aurions pas loupé notre premier vol. Oui, se lever aux aurores, ça me met de mauvais poil. Mais je me retiens, je ne suis pas une vilaine mégère. Plutôt une bonne poire, d’habitude.
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