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Citations de Cali Keys (142)


Rooo Emma, concentre-toi un peu ! Un truc à la sauce des magazines à scandales : « Sexe, drogue et Spring Break à Hawaï, la plage de tous les dangers ». Un truc bien hard, trash et vendeur. Je déteste ça. Le problème, c’est qu’on en rajoute toujours trois tonnes. Si on trouve une jeune femme pompette dans la rue en train de chanter le générique des Schtroumpfs en fumant une cigarette, elle se transformera en harpie bourrée sniffant de la coke grâce à deux tournures de phrases savamment étudiées.
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La vie ce n'est pas se morfondre en ressassant le passé et la douleur.
La vie n'est pas toujours une partie de plaisir mais elle mérite qu'on joue avec elle comme elle joue avec nous.
La vie peut être plus belle si on s'en donne les moyens.
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Je pénètre dans la boutique qui sent toujours les épices et la cannelle, et commence les préparations du jour : cupcakes à la fraise et cookies aux noix de pécan et au Toblerone, un petit essai avec les dernières plaques qu'il me reste de Suisse.
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Je lui tourne le dos et m'éloigne le plus vite possible de mon ancien amoureux, le cœur étrangement plus léger que j'aurais pu l'imaginer après une scène de rupture - pardon, une "proposition de pause".
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Nous roulons le long du lac, vitres ouvertes. Des petites maisons ont remplacé la ville et ses buildings, des champs s’étendent presque à perte de vue. Ethan est concentré sur la route, attentif à mes indications, son tee-shirt moule ses biceps. J’ai toujours aimé observer les bras des hommes, je trouve que c’est une partie de leur corps qui est particulièrement virile. Ceux de mon compagnon de route sont d’ailleurs de beaux spécimens, bronzés et musclés juste ce qu’il faut. Sur ces poignets, quelques bracelets colorés s’entrelacent. Sexy. Arrête de te rincer l’oeil, Aly ; tu as d’autres choses à faire !

D’ailleurs, une grosse masse orageuse apparaît sur l’écran et se dirige vers l’ouest. Je m’exclame :

-Attends, arrête-toi !

Ethan écrase le frein, ce qui fait crisser les pneus du pick-up sur le sol poussiéreux. Je continue, les yeux rivés sur l’appareil.

-On doit prendre à l’ouest et suivre cette perturbation orageuse.

-Pourquoi ? Il y a un risque de tornade ?

Je ne réponds pas tout de suite, amusée par le ton légèrement paniqué d’Ethan.

-Tu as peur ?

Il tourne d’un coup la tête vers moi, l’air outré :

-Pas du tout ! Je dirais qu’il s’agit plutôt d’appréhension. Pas à proprement parler de peur.

-D’appréhension ? Tu sais, tu as le droit d’avoir peur. Ce n’est pas parce que tu es un mec que tu dois cacher tes sentiments. Moi, j’ai peur des tornades et cette peur m’aide à mesurer les risques à prendre si je suis face au danger.

-Belle tirade, mais je n’ai pas peur.

-Menteur !

Nous nous regardons et commençons à rire. Je précise :

-Pour te rassurer parce que je sais que tu en as besoin, non, selon le programme, il n’y a pas de risque cette fois-ci, le sol n’est pas assez chaud. Mais il faut tout de même qu’on vérifie si les prévisions sont correctes. Dans une heure, la pluie commencera à tomber et on aura droit à un beau feu d’artifice dans le ciel. Alors, cap à l’ouest.

-A vos ordres, mademoiselle !

Je souris quand, une heure plus tard, la pluie se déchaîne et que les éclairs zèbrent le ciel. Le tonnerre gronde, le sol tremble. J’adore ça, ça me fait vibrer. Ça m’aide à me sentir vivante.
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Le boulot ne représente pas la seule raison de vivre. Du moins, pas pour tout le monde… Certaines personnes ont besoin de faire des expériences et de vivre pleinement leur vie pendant un temps.
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Une employée vient de donner sa démission, elle prend une année sabbatique pour aller faire le tour du monde. Il faut être complètement inconscient pour faire une chose pareille. Quand on a un boulot stable, on ne le quitte pas pour une lubie, si ?
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Et dire que tu pars vivre la grande aventure de l’autre côté de l’Atlantique… la chance ! Tu as un mec super pour s’occuper de toi, et en plus il gagne plein de fric. Tu vas avoir tout le temps du monde pour profiter de la vie et découvrir Montréal, alors que moi je vais rester là, dans ce hall, à servir des…
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« Blanchir », « déglacer », « réserver », « lever » ? S’il faut que je décode tout ça, je ne suis pas près de concocter un repas, je devrai tout d’abord apprendre une nouvelle langue.
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Je suis forte, je n’ai pas besoin d’un homme pour me sentir mieux, je n’ai pas besoin de Max – je sais, je mens –, je n’ai besoin de personne – je mens encore. Je serais parfaitement heureuse de vivre en ermite dans une grotte avec un seul œil, entre des parois froides et humides avec pour seul ami un chiffon que j’appellerais Wilson.
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« Enviez-vous les personnes riches et célèbres ? »
Absolument pas. L’argent ne fait pas le bonheur ! Je suis parfaitement bien comme je suis, parfaitement satisfaite de ma situation, parfaitement heureuse. Et l’utilisation abusive de l’adverbe n’est absolument pas un signe évident de mensonge. Pas du tout, je vous dis !
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Comme les bases des sciences du comportement me faisaient légèrement défaut avant d’entreprendre mon projet, j’ai dévoré des tonnes de séries policières et visionné des dizaines de documentaires consacrés aux tueurs en série pour en apprendre plus sur leur mode de fonctionnement et sur les principales caractéristiques de leur profil psychologique. J’ai également toujours plusieurs ouvrages sur le sujet à portée de main quand je travaille. Je me sers un autre verre et bois une grande gorgée pour narrer les autres meurtres de mon psychopathe.
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Une IRM ? C’est pour diagnostiquer les maladies graves ça, non ?
Je suis tellement fatiguée que je n’ai pas la force de pleurer. Et puis, pleurer pour quoi ? Je ne sais même pas ce que j’ai. J’ai juste l’impression d’être entrée dans un tunnel sombre dans lequel je fonce à toute allure. Un tunnel dont j’espère ressortir au plus vite pour retrouver la lumière et la sérénité. Évidemment, je suis tentée de taper « nerf optique enflammé » sur Google, mais je crois que ces recherches ne feront qu’accroître mon angoisse.
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Nous devons promouvoir la proximité ! Nous sommes là pour eux ! Pour les rendre heureux, épanouis !
Pour prendre leur argent et le faire fructifier dans nos propres intérêts plutôt.
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Quelques heures plus tard, Raph entre dans la pièce, toujours aussi beau malgré l’inquiétude que je décèle dans son regard, son sourire est moins éclatant, il a de vilains cernes sous ses beaux yeux bleus, peut-être une ride en plus, cachée sous ses boucles blondes. Tout ça, c’est ma faute. Je n’apporte que des emmerdes aux gens que j’aime. Quand ce cauchemar cessera-t-il enfin ? Je dois le protéger de tout ce chaos. Après tout, il sera bien mieux sans moi. Avec une fille équilibrée. Avec une fille qui n’est pas paumée. Une fille qui ne fait pas de conneries. Une fille bien dans sa peau. Pas avec moi. Pourtant, je n’ose pas lui dire ces mots. Ces mots que je ne pense pas. Ces mots qui me déchirent le cœur avant même d’être sortis de ma bouche. Il s’assied et avance sa main pour saisir la mienne, mais je la recule et l’éloigne de sa portée. Je peux lire de l’incompréhension dans son regard, il fronce les sourcils. Non. Non. Ne t’inquiète pas mon amour, ai-je envie de hurler. Mais je ne peux pas. Je dois retenir mes larmes, sinon il ne me croirait pas. Je ravale mes sanglots, serre les poings, revois le visage de Parker et son sourire sadique, ses mots résonnent dans ma tête, sa voix crie dans mes tempes.
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Mardi après-midi, je suis allée dans un peep-show. Une stripteaseuse a voulu m’embrasser et, sous le choc, je l’ai repoussée contre le mur où elle s’est cogné la tête. Pas trop fort, hein, juste assez pour avoir une petite bosse disgracieuse. Mais, du coup, elle m’a accusée d’avoir voulu la maltraiter et un gros type prénommé Carlos m’a mise à la porte malgré mes excuses et mes protestations. Je me suis retrouvé les fesses par terre devant les poubelles de l’établissement, sous le regard ébahi des passants. Ma dignité en a pris un sacré coup. Et mes fesses aussi.

Mardi soir, j’ai enfin trouvé quelques noms en interrogeant les prostituées installées le long des Ramblas. Je me suis retrouvée à manger des pizzas et des frites avec ce qui ressemblait à des ailes de poulets grillés, en compagnie d’un gigolo de 140 kg du nom de Juan, au buffet « all you can eat » d’un restaurant populaire. Avant d’avoir terminé la soirée, je me suis retrouvée aux toilettes de l’établissement avec une gastro
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Une relation avec son boss ne peut jamais être simple. J’ai perdu mon job et j’ai le cœur brisé. Bravo, Emma, tu es trop forte. Miss catastrophe par excellence. Je suis sûre que ce genre de trucs n’arriverait jamais à une fille comme Tania. Peut-être que je devrais porter des sous-vêtements La Perla et mettre du rouge à lèvres vermillon ?
Mon téléphone sonne et pour la millionième fois depuis deux semaines et demie, je filtre l’appel. Mickaël, que j’ai rebaptisé dans mon répertoire « le rapace sans cœur qui t’a virée », clignote sur mon écran. Rapace, rapace, rapace, je grommelle à mon smartphone comme si celui-ci avait le pouvoir de transmettre le message à mon interlocuteur — vous noterez que le mot est mal choisi puisqu’il implique, normalement, une notion d’échange. Et, à l’instant où je vous parle, je n’ai aucune envie d’avoir un quelconque échange avec Mickaël. Que ce soit de salive ou de parole.
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Après des heures passées sur la route à observer le bitume, l’océan et les dauphins, nous arrivons éreintées à l’hôtel Hilton situé au 333 O’Farrell Street, un lieu stratégique pas très loin du Fisherman’s Wharf et de la baie de San Francisco. Nous sommes toutes les deux en mode zombie. Enfin, surtout moi. Essayer de détourner une conversation pendant près de huit heures (en comptant la pause repas et les pauses pipi) tout en conduisant, c’est fatigant. Emma ne s’arrête jamais.
— Si on allait boire un verre tous ensemble pour se détendre un peu ? J’appelle Mick, il doit être avec Raph dans une des salles de conférences de l’hôtel, propose-t-elle, motivée comme à son habitude.
Aïe, je ne pensais pas que les retrouvailles avec Raph se feraient aussi vite. Je ne suis pas prête mentalement. Il me faut du temps. Il faut que je réfléchisse à ce que je vais lui dire, à la manière de me tenir et aux problèmes politiques dans le monde (oui, comme dirait Bridget Jones, je dois suinter l’intelligence).
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Rooo Emma, concentre-toi un peu ! Un truc à la sauce Zone Interdite sur M6 : « Sexe, drogue et Spring Break à Hawaï, la plage de tous les dangers ». Un truc bien hard, trash et vendeur. Je déteste ça.
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Les filles arborent des mines réjouies et portent des mini-shorts tout en se pâmant comme des biches, tandis que les hommes ingurgitent leur première dose d’alcool en les reluquant de la tête aux pieds.
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