Citations de Candice Carty-Williams (40)
Comme sa douche était cassée et qu'il n'avait pas payé sa dernière facture de gaz, il se lavait dans une grande bassine qu'il remplissait d'eau chauffée à la bouilloire. En revanche, il réglait toujours sa facture d'électricité à temps car il ne pouvait pas vivre sans musique.
De longues minutes inconfortables se sont écoulées avant que l'infirmière ne revienne accompagnée d'un autre médecin, (...)
Regardons-ça de plus près... a dit le Dr Smith en se penchant sur mes jambes écartées. (...)
" Qu'en pensez-vous, Ray ? a demandé la gynéco à son collégue.
- Il va peut-être nous falloir faire venir le Dr. Ellison, vous savez, a répondu le docteur Smith, en se redressant et en posant les mains sur ses hanches.
- Il y avait un agent d'entretien en train de nettoyer une flaque de vomi dans le couloir... Pourquoi ne pas lui demander à lui aussi de venir jeter un coup d'oeil ? ai-je suggéré aux trois membres du personnel hospitalier (...).
- Il ressemble à Denzel Washington en jeune, nan ?
- Tu trouves ? Je dirais plutôt à... c'est quoi son nom déjà ?
- Qui ?
- Mais si, tu sais ! Le grand Noir, le beau gosse. Celui qui joue le detective en costume qui court partout.
- Aaah. Idris quelque chose ?
- C'est ça : Idris Elba.
- Ouais, t'as raison. Bon sang, qu'est-ce que je donnerais pas pour passer une demi-heure avec idris Elba ! Je suis dispo n'importe quel jour de la semaine !
- En fait, il me fait plutôt penser à l'acteur qui a gagné l'oscar. (...)
- Ah, Daniel Kaluuya.
-
Leur père, Cyril Pennington, n’avait aucun type de femme en particulier. Il avait cinq enfants. Cinq enfants qu’il avait reconnus, de quatre femmes différentes. Mais reconnaître ses enfants ne signifiait pas verser une pension alimentaire, ni s’impliquer physiquement, mentalement ou émotionnellement. Reconnaître ses enfants, pour Cyril Pennington, c’était en gros être conscient d’en avoir cinq (d’ailleurs il en avait sans doute d’autres mais il n’allait pas mener l’enquête), se souvenir de leur nom, parfois leur souhaiter leurs anniversaires et leur demander de l’argent quand les temps étaient durs.
Incipit
Certes, elle voulait un enfant, mais elle pensait avoir trouvé en Cyril, un homme qui les aimerait et les soutiendrait, et non un pauvre type capable de déballer au pied levé soixante-quinze raisons pour justifier qu'il lui était impossible de payer la pension alimentaire cette semaine, mais qu'il "pourrait sûrement les aider d'ici quinze jours".
" Ils auront ta jolie peau foncée, Queenie, mais un ton plus clair, comme un délicieux café au lait. Pas trop fort ! Et les yeux verts de Tom. Beaucoup de cheveux, et des cils très noirs, comme les tiens, Queenie, mais le joli nez bien droit de Tom."
Peut-être que si on avait tous appris à parler de nos problèmes, on marcherait plus léger vers la tombe."
" Ça fait bizarre, hein ? observa Dimple.
- Quoi ? demanda Prynce.
- De se faire larguer par son père."
Est-ce ça , devenir adulte quand on est une femme ? Etre obligée d'anticiper le harcélement sexuel, et s'arranger en conséquense pour l'éviter ?
" Tu te sens mieux ? " ma grand-mère a allumé la lumière.
J'ai plissé les yeux et les ai abrité derrière mes mains.
" Je ne sais pas, c'est le milieu de la nuit. Retourne dormir, mamie !
- Tu crois que je dors, avec le souci que je me fait pour vous tous et toutes ? je ne crois pas avoir posé la tête sur l'oreiller et fait une nuit compléte depuis 1950."
Leur père, Cyril Pennington, n'avait aucun type de femme en particulier. Il avait cinq enfants. Cinq enfants qu'il avait reconnu, de quatre femmes différentes. Mais reconnaître ses enfants ne signifiait pas verser une pension alimentaire, ni s'impliquer physiquement, mentalement ou émotionnellement. Reconnaître ses enfants, pour Cyril Pennington, c'était en gros "être conscient" d'en avoir cinq (d'ailleurs il en avait sans doute d'autres mais il n'allait pas mener l'enquête), se souvenir de leur nom, parfois leur souhaiter leurs anniversaires et leur demander de l'argent quand les temps étaient durs.
" Assume tes choix, petite soeur. C'est le seul conseil que je peux te donner." (...)
" Toi, t'y arrives ? (...)
- Mes choix se trouvent juste devant toi, répondit Nikisha en montrant Nicky et Amara d'un signe de tête. Je les assume et les vis au quotidien.
Tout a commencé quand il m'a accusée d'être une de ces " excitées de Black Lives matter".
- Ça me rend hystérique - tu veux que je demande à quelques mecs de ma connaissance de passer le saluer ?
- Non, non !
- Parce que ça lui apprendrait à coup sûr que la vie des Noirs compte, fais-moi confiance.
Tu crois que dans ma famille, quelqu'un est autorisé à dire qu'il a besoin d'aide psychologique ? Tu enfouis tes merdes, et tu avances. Si je disais à ma mère que j'ai besoin d'une psychothérapie, elle me ré-expédierait à Kampala dans une caque.
Pourquoi tu m'appelles par mon prénom ? Je suis ta grand-mère, appelle-moi comme ça."
Personne ne parla. Ils n'auraient même pas reconnu cette femme s'ils l'avaient croisée dans la rue, alors ce n'était pas pour l'appeler mamie.
Voilà ce qui arrive quand on a un père absent. On croit que n'importe quelle forme d'attention masculine est bonne à prendre.
Il serra la main de Danny qui lui rendit la pareille un peu maladroitement, non parce qu'il détestait son père, mais parce qu'il ne le connaissait pas, tout simplement.
En raccrochant, elle pleura, pour lui, ou peut-être pour elle. Elle avait toujours rêvé d'avoir un père, mais maintenant que c'était le cas, c'était vraiment pourri.
J'aurais dû appeler une ambulance, la police ou...
- Appeler qui ? la coupa Nikisha. Est-ce que quelqu'un ici a déjà eu une seule expérience "positive" avec les flics ?"
Ils secouèrent tous la tête.
" Ecoutez, vous allez me nouer les trompes. Je n'en veux pas d'autre ! J'en ai bien assez avec celle que j'ai, je vous le dis ! Elle a quinze ans, maintenant, et ce n'est que des tracas. Il n'y en a que pour le maquillage, les garçons, les faux cils et les vidéos You Tube. Ce n'est pas pour ça que ma pauvre mère est venue de Jamaïque, pour que sa petite-fille gâche son éducation." Maggie a croisé puis décroisé les bras. " Je vais à l'église et je prie. Je prie pour moi, pour ma fille, pour ma nièce. Il faut juste espérer qu'Il écoute, Marina."