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3.88/5 (sur 47 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Cara Zina est la meilleure amie de Virginie Despentes. Ensemble, elles étaient punks dans le groupe Straight Royeur. Toutes deux, par des parcours de vie similaires, cultivaient cette rage du monde et de la société. Féministes, elles ont levé leur poing pour de grandes causes, des utopies auxquelles elles croyaient.

Autre lieu, autres combat, Cara Zina se bat pour des cas plus particuliers, quasi personnels, comme son fils, handicapé, qui a bouleversé sa vie.

Cara Zina publie son premier roman où elle romance ses souvenirs personnels.“Heureux les simples d’esprit” (Robert Laffont).

Aujourd'hui, elle est enseignante et vit actuellement à Nancy.

Source : expresse.excite.fr
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Cara présente son livre.


Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
Depuis toujours on nous méprise, on nous ignore : le monde appartient aux valides. Il va falloir désormais compter avec nous. Nous que vous ignorez, que vous contournez et évitez de regarder. Nous, handicapés polymorphes, autistes, sourds, aveugles, IMC ou à mobilité réduite, nous voulons plus de représentations dans les médias, le corps médical, la fonction publique et au gouvernement. Nous exigeons plus de considération et plus d'aménagements.
Nous sommes une force vive et il ne faudrait pas l'oublier, sinon on pourrait bien tout faire péter !" Premier communiqué de l'Handi-Gang.
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HANDIGANG de CARA ZINA

Un livre revigorant,enlevé, percutant original et réjouissant !
Un groupe de polyhandicapé en a ras le bol de l’inaccessibilité des villes et décide de faire la révolution.
C’est drôle et bien vu!
tout parait juste dans ce livre: La relation de la mère à son fils, La confrontation des handicapés physiques avec notre environnement urbain impraticable,on comprend leur révolte! Et on se dit que ce n’est quand même pas possible qu’on en soit toujours là aujourd’hui !!
Je ne sais si c’est autobiographique car je ne connais pas l’auteur mais le contraire m’étonnerai !
Un livre juste et revigorant qui explore aussi avec beaucoup d’intelligence les limites du passage à l’action .
Un livre qui fait du bien.
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Et moi j'ai mis si longtemps à m'en rendre compte, j'ai voulu croire qu'il était marabouté, surmené, déprimé, qu'il irait mieux quand il aurait un vrai travail qui lui occuperait l'esprit, qu'il serait guéri q'il avait un enfant qui le détournerait de lui-même...j'ai tellement repoussé les limites du raisonnable, relativisant toujours par rapport à l'étape précédente, ça avait fini par être lui et moi contre le monde entier, qu'il a fallu mettre des kilomètres entre nous pour retourner à la norme, à la vraie vie, au libre arbitre. la distance m'a permis de m'affranchir physiquement et le temps de m'affranchir moralement.
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Il y a plus de vingt ans, quand j'ai rencontré la grande (V. Despentes), elle sortait de l'hôpital, ses parents l'avaient elle aussi internée "pour son bien", pour la protéger d'elle-même, ou pour se protéger eux-mêmes.
Face à une allure, une attitude et un discours de rébellion, des parents ne trouvent parfois pas d'autres saints auxquels se vouer que les psychiatres qui prennent alors le contrôle. Que ce soit au départ pour impressionner, pour sanctionner ou pour soigner, la durée du séjour en HP ne dépend pas de la volonté de celui qui a signé l'entrée.
Le résultat est souvent loin de l'effet escompté, stigmatisant à jamais les problèmes de communication entre les générations.
Je ne crois pas à l'internement pour soigner les blessures de l'âme, je ne pense pas que les camisoles réelles ou chimiques solutionnent quelque problème que ce soit, mais je n'ai pas de solution non plus contre l'inaptitude au bonheur.
Je rends Hommage à ces coeurs purs, trop sensibles pour supporter les horreurs, les injustices, les conflits qui peuplent le monde. Total respect pour leur trop grande commisération.
En effet, il faut être froid et égoiste pour ne pas être atteint par la misère environnante et pour continuer à avancer en enjambant ceux qui tombent. J'admire qu'on refuse d'être un loup pour l'autre et qu'on n'ait pas le goût de vivre au paradis du capitalisme.
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-Mais qui est oppresseur ?
- L’État, voyons, les valides: vous-mêmes, tous ceux qui profitent des installations inaccessibles sans les boycotter, toux ceux qui savent et qui ne font rien. Vous n'êtes pas aveugles mais vous ne nous voyez pas !
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Je ne crois en aucun dieu. Je ne suis pas vraiment syndicaliste, ni anarchiste, ni communiste, ni socialiste, ni centriste et encore moins de droite. Je ne suis pas raciste, no sexiste, ni fasciste. Je ne suis pas bobo bien-pensante. Je ne suis plus punk, ni branchée. Je n'ai jamais été B.C.B.G. Je ne suis pas arabe, africaine ou asiatique. Je ne me sens pas plus française que nancéienne ou lyonnaise. Je ne suis pas la fille d'une célébrité ou la femme de qui que ce soit. La seule certitude que j'ai, c'est d'être la mère de mon fils.
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Ils se plaignent beaucoup Sam, Rodrigue, Vincent, mais la vie n'est pas tendre avec les gros non plus. Contrairement aux handicapés, on les tient souvent pour responsables de leur état et on se permet de se moquer d'eux, de les critiquer, de les humilier, de les juger en toute impunité, allant même parfois jusqu'à dire que "c'est pour leur bien". (p.253)
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Une femme qui ne veut pas d'enfant doit sans cesse justifier son choix, mais celle qui veut donner la vie à un être différent est mal vue, c'est qu'il va coûter cher à la société.
L'avenir, c'est d'éviter par des opérations intra-utérines que de nouveaux handicapés naissent. Ceux qui sont déjà là font partie du passé.
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Cara Zina
Je voudrais que les gens comprennent que la compassion pue le mépris, autant que le bon esprit pue la connerie.
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L'abbé de l’Épée ayant été le premier à s'intéresser à la langue des signes, les sourds étaient souvent otages d'une culture catholique enseignée par des religieux qui les éloignaient des arts, de la politique ou d'autres développements de l'esprit pouvant les écarter du droit chemin.
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