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Critiques de Carla Maliandi (12)
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Une chambre en Allemagne

Elle est argentine, elle a passé ses premières années en Allemagne, et y revient des années plus tard, dans un but qu’elle-même a du mal à définir. Dans la résidence étudiante où elle est hébergée, elle fait rapidement la connaissance d’un compatriote, et d’une étudiante japonaise survoltée. Contrainte de justifier sa situation, ses pas la dirigent vers l’université où elle retrouvera un ami de la famille, qui y est enseignant.

Découvrant qu’elle attend un enfant, les liens se tissent autour de cette grossesse inopinée, tandis que l’ambiance devient un peu étrange, et que les personnages semblent s’abriter derrière des alibis de façade. Un drame achèvera de compliquer les relations.



Le mystère qui s’épaissit au cours des pages est une accroche forte pour le lecteur. Et l’on craint une escalade dans le malheur. Toute cette partie est fort bien construite.

Mais malheureusement, le soufflé s’effondre avec la fin de l’histoire qui ne va pas au bout de choses.



Certaines phrases sont curieusement construites, est-ce un effet de la traduction (« Je marche sans réfléchir à où je vais », « je passe ma journée à me demander si venir ou pas »)?





Donc très bonne impression pour les trois quarts du livre et déception sur la fin, avec la frustration de ne pas en savoir plus sur certains personnages.



Merci à Netgalley et aux éditions Métailié


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Une chambre en Allemagne

La narratrice a la trentaine et vient tout juste de débarquer à Heidelberg, dans une résidence universitaire, en provenance de son Buenos Aires natal. Que vient-elle faire dans cette ville à l'autre bout de son monde ? Elle ne le sait pas exactement elle-même. En tout cas elle sait qu'elle ne vient ni pour étudier, ni pour travailler. Juste "pour dormir d'une traite" et quitter (fuir?) sa vie en morceaux. Peut-être veut-elle en réalité retrouver son enfance, sa sécurité et ses certitudes, elle qui a vécu les cinq premières années de sa vie à Heidelberg avec ses parents qui avaient fui la dictature argentine.



Partie sur un coup de tête, sans prévenir personne, avec peu d'argent devant elle, elle tente de s'intégrer dans la résidence, alors que les autres pensionnaires ont quasiment tous dix ans de moins qu'elle. Loin de forcer les choses, elle se laisse porter par le flux quotidien et par les agissements de ceux qui l'entourent. Contre toute attente, son séjour allemand sera tout sauf banal, comme s'il suffisait qu'elle apparaisse pour que surviennent des événements tragiques ou cocasses, qui influenceront plus ou moins les projets de vie dont elle n'a pas encore conscience.



"Une chambre en Allemagne" est l'histoire d'une jeune femme qui voudrait mettre sa vie entre parenthèses le temps d'y reprendre pied, mais qui n'y arrive pas vraiment, parce que, quoi qu'elle fasse, le temps continue à courir et le monde à tourner, avec ou sans elle.



Le texte est un peu mélancolique, avec des épisodes comiques, l'écriture et l'histoire sont simples, efficaces, addictives, le roman se lit très vite, en quelques heures, mais c'est suffisant pour s'attacher aux personnages et regretter qu'il n'y ait pas quelques chapitres en plus.



En partenariat avec les Editions Métailié.
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Une chambre en Allemagne

"Une chambre en Allemagne" est le premier roman écrit part Carla Maliandi. Nous somme invités à suivre une narratrice dont on ne connait pas le prénom. Elle est argentine. Elle a vécu ses premières années en Allemagne lorsque ses parents fuyaient la dictature de leur pays. Des années plus tard, pour des raisons qu’elle ignore encore, elle quitte sa vie à Buenos Aires pour atterrir à Heidelbergpour (en Allemagne). Elle n’a pas beaucoup d’argent et va loger dans une résidence étudiante, elle tente de s'intégrer et va se laisser porter par la vie. Retrouvera t-elle un sens à sa vie ?

J’ai apprécié découvrir ce roman introspectif de 208 pages. C’est une lecture rapide. Une écriture simple, efficace avec une pointe de poésie et de mélancolie accompagne les errances et déambulations de notre attachante narratrice ainsi que ses rencontres, souvenirs et découvertes. Ce roman a été salué par de nombreuses critiques en Argentine.

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Une chambre en Allemagne

Une chambre en Allemagne est un petit roman étonnant, un peu déroutant mais on est vite happé par l' histoire qu'elle dégage.

La narratrice, une jeune femme de Buenos Aires quitte après visiblement une rupture amoureuse sa ville pour aller en Allemagne, à Heidelberg.

Ce choix n'est pas innocent, puisqu'elle y a vécu ses cinq premières années, ses parents y ayant trouvé refuge lors de la dictature en Argentine.

Et, c'est bien, comme un refuge qu'on perçoit son exil temporaire à Heildeberg.

C'est elle-même qui le dit:

"Je ne sais pas, peut-être que toute ma vie j'ai idéalisé ces années de mon enfance, peut-être que je me souvenais de cette ville comme un endroit où le temps s'écoulait d'une autre façon."

L'enfance, ce refuge merveilleux, la narratrice apprend qu'elle est enceinte. Elle retrouve dans cette ville un ami: Mario qui l'a replonge dans cet univers d'enfant.

L'écriture est belle, légère, on lit aisément ce petit roman, le premier de Carla Maliandi.

Beaucoup de douceur, de nostalgie, d'émotions se dégagent de ce livre.

Une belle lecture que je vous recommande.
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Une chambre en Allemagne

L’héroïne du roman est argentine et elle parle à la 1ère personne, si bien qu’on ne connaît pas son nom. Mais au fond peu importe car les évènements glissent plus ou moins sur elle et elle a juste envie d’errer à la recherche de quelque chose de différent que son quotidien en Argentine.



Elle se rend à Heidelberg où elle a vécu un peu enfant car son père enseignait là-bas. Encore une fois, l’auteure ne nous dit pas grand-chose et on avance dans le roman à tâtons, à la manière d’un parent qui apprendrait à marcher à son enfant en le tenant par la main. L’héroïne croise pas mal de personnages qui sont gentils avec elle, tels Miguel Javier, Marco, Frau Wittmann, Joseph, Shanice l’étudiante japonaise mais surtout sa mère, Mme Takahashi dont on soupçonnera rapidement les problèmes psychologiques.



J’ai décidé de lire ce roman uniquement parce que j’ai été étudiante Erasmus en Allemagne et comme le personnage principal, j’ai vécu en résidence universitaire. Même s’il n’y a pas trop d’action (quoique), je me suis globalement peu ennuyée. Mon seul regret, c’est la fin en « queue de boudin », il y a plein de questions qui restent sans réponse et il n’y pas de suite, en tout cas pas en français.

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Une chambre en Allemagne

Fuyant Buenos Aires après une rupture difficile, une trentenaire argentine emménage dans une résidence étudiante, à Heidelberg, lieu qui n’est pas choisi au hasard puisqu’elle y a vécu jusqu’à ses cinq ans, ses parents s’y étant installés pour échapper à la dictature. Elle n’est en aucun cas étudiante, ne souhaite pas le redevenir, mais ce qu’elle cherche dans la location de cette chambre allemande, outre un prix défiant toute concurrence, c’est la possibilité de faire une pause dans sa vie qui lui semble partir à vau-l’eau.



Et finalement, cette pause existentielle aura l’effet escompté puisque la jeune femme, entre déambulations erratiques bienvenues dans cette ville emplie de souvenirs, rencontres plus ou moins inattendues mais bienfaitrices, va retrouver un sens à son existence, peut-être pas celui auquel elle s’attendait cependant.



Roman bref, d’un peu plus de 150 pages, qui nous présente une tranche de vie d’une jeune femme dont nous ne connaîtrons jamais le nom, et sur qui nous n’aurons, finalement, que bien peu d’informations, Une chambre en Allemagne est, tout comme pour la protagoniste de ce récit introspectif, paradoxalement coupé du monde qui l’entoure, une pause salutaire pour le lecteur dans le rythme effréné de nos existences, pause emplie d’évènements simples mais fondateurs d’une nouvelle façon de concevoir le monde et les choses, pause parfois poétique, parfois au contraire foncièrement prosaïque, avec toujours, en toile de fond, le fantôme de l’Argentine, celui de la dictature qui a fait vivre ses parents à Heidelberg, mais aussi celui que la jeune femme a quitté brutalement, en faisant le choix d’un exil potentiellement chaotique.



Voici encore une belle découverte d’une nouvelle autrice hispano-américaine, dont je suivrai les prochaines publications avec plaisir. Je remercie les éditions Métailié et NetGalley de m’avoir permis cette découverte.
Lien : https://lartetletreblog.com/..
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Une chambre en Allemagne

La narratrice d'Une chambre en Allemagne est partie d'Argentine sans un au revoir, sur un coup de tête et une envie irrépressible de tourner une nouvelle page de sa vie. A Heidelberg, où elle a vécu sa prime enfance, elle n'a d'autres ambitions que de dormir et de marcher. Passive, elle est pensive, comme le dit la chanson, mais il va lui arriver tout un tas de petites et grandes choses dont elle n'est pas responsable. Sur un tempo rapide, le roman de Carla Maliandi mélange tristesse existentielle et cocasserie événementielle dans un cocktail détonant où il n'est pas rare de sourire de faits plutôt dramatiques. En plus de maîtriser parfaitement son allure narrative, l'écrivaine argentine sait aussi tracer avec brio le portrait des personnages (japonais, allemands, argentins) qui interfèrent dans la vie de l'héroïne et font de son quotidien allemand une alternance de moments inquiétants, tragiques ou joyeux. C'est son regard et son attitude, souvent déphasée, qui confèrent au livre sa singularité, avec presque un côté "Lost in Translation." Le roman se termine de façon abrupte, sans qu'il soit possible de déterminer s'il s'agit d'une fin optimiste ou non. Entre temps, le lecteur s'est attaché à cette jeune femme entre deux eaux et deux continents, à la passivité active. Que va t-elle devenir ? Carla Maliandi a t-elle imaginé une suite ? Quelque chose laisse à penser qu'on la retrouvera un jour. En attendant, laissons-là dormir et marcher, elle en a bien besoin, après toutes ces émotions.



Un grand merci aux Éditions Métailié et à NetGalley.
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Une chambre en Allemagne

Carla Maliandi nous offre en 150 pages, un court road movie littéraire. Où veut elle nous emmener, ce n'est pas l'objet du livre, seul le trajet compte, sans qu'il n'ait été balisé, il part d'Heidelberg, c'est tout juste ce que nous savons



La narratrice sans prénom, petite trentaine, quitte son pays, l''Argentine, direction Heidelberg.



Pourquoi Heidelberg.? Elle y a passé les 5 premières années de sa vie.

Son père, décédé était allemand, sa mère, argentine.



Est ce une raison suffisante ?

Un besoin de retrouver ses racines, lorsqu'on n'est pas bien, lorsqu'on est perdu ?

Ou alors, pourquoi pas.



Peu argentée bien qu'argentine, je plaisante, elle se trouve une chambre dans une résidence d'étudiant, elle qui n'étudie rien.

S'en suivent différentes rencontres que je vous laisse découvrir. Des paumés, des malheureux, des pleins de projets, des pas très nets, des pas très sympathiques, des instants fugaces. Un peu de tout, un peu de rien. La même chose que chez soi en fait.



De plus enceinte, quelques scènes de vomissements, des protecteurs et quelques regards de reproches.



Question ? L'auteur a t elle eu l'opportunité de partir, quelques mois, un an ou deux, de vivre un bout de vie émaillé de rencontres originales sans suite faute d'être restée plus longtemps.

C'est l'impression que donne une chambre en Allemagne.



Doit on, peut on s'offrir ainsi un intermède de vie qui remplira quand même notre vie. Et pour quoi faire finalement ?



Temps perdu, enrichissement personnel ?

Chacun son style, et une pensée à ceux qui n'en sont pas revenus.



Une chambre en Allemagne, joliment écrit, joliment traduit et joli intermède au quotidien .



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Une chambre en Allemagne

De sa vie en Argentine, nous ne connaîtrons que des bribes qui viendront par petites touches brosser le portrait de cette jeune femme venue en Allemagne, à Heidelberg "pour dormir et marcher. Dormir et marcher ne semblent pas grand-chose, mais ce sont deux bonnes choses." Elle est aussi venue mettre ses pas dans ceux de ses parents qui , fuyant la dictature, s'étaient réfugiés dans cette ville , où la narratrice était née et avait vécu ses premières années.

Deux parenthèses enchantées qui se font écho, teintées de mélancolie, de tendresse aussi, mais où rôde en permanence, à la lisière, la mort.

Cette jeune femme est en perpétuel décalage, en léger retrait, par sa nationalité bien sûr, son âge (elle est un peu plus vieille que les étudiants de la résidence où elle a trouvé refuge), mais aussi son humour ("Étudier en Allemagne, pour un Japonais, c'est comme sortir faire la fête" )ce qui lui permet de cultiver l'étonnement qu'elle recherche.

Au fil de rencontres, de ses déambulations dans la ville et ses alentours, nous la suivons et le charme agit puissamment. Nous aussi, à l'instar de Mario, son vieil ami retrouvé, nous aimerions pouvoir la serrer dans nos bras et ressentir cette "tendresse si sincère". 160 pages enchantées.



Un premier roman qui file sur l'étagère des indispensables.



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Une chambre en Allemagne

L'exil, l'errance ; perte, souvenirs et confusion. Entre l'Argentine et Heideldeberg, une femme en quête d'elle-même et de son étrangeté au monde. Une chambre en Allemagne, au-delà d'un récit sur nos solitudes mondialisées, laisse surgir mémoire et présence, autant d'effleurés contact à autrui. Dans ce premier et court roman, Carla Maliandi entrouvre cette ombre de fugitif et de tristesse : cette vie superficielle, contemporaine.
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Une chambre en Allemagne

Certes, l’Argentine n’apparait seulement qu’en trame de fond puisque l’épisode se concentre sur la vie de la narratrice argentine à Heidelberg, en Allemagne.



L’héroïne débarque en Allemagne, laissant derrière elle famille, travaille et ex-petit-ami, exactement là où elle vécu trente ans plus tôt avec ses parents lorsqu’ils fuirent la dictature argentine. Elle fuit sa rupture d’avec Salvador, sa vie parfaitement réglée pour se plonger, en un coup de tête, dans un monde constitué pour une grande partie d’inconnu et une petite part de souvenirs, bien lointains. Sans connaître personne là-bas, elle s’installe dans une résidence d’étudiants, ou elle va réussir à tisser des liens avec certains d’entre eux, aussi perdus qu’elle dans cet univers un peu hostile ou beaucoup peinent à trouver des repères. Tout oublier et reprendre son souffle.



Le roman des péripéties allemandes de l’héroïne argentine se lit quasiment d’une traite. Sans aucun temps mort, il nous entraîne dans la solitude de cette exilée totalement déboussolée et qui se lit d’une amitié, aussi improbable que furtive avec une jeune japonaise ainsi qu’un compatriote auquel elle finit par se lier. Elle vit cet exil à la fois comme un retour aux sources et comme une pause rédemptrice dans sa vie à travers la distance qu’elle met avec son pays et sa famille : mais c’est toute une multitude d’aventures, de surprises, de rencontres, les plus inattendues les unes que les autres, qui l’attendent et qui donnent tout le sel de ce roman.



Un roman tour à tour grave, certains savent cacher leurs blessures avec soin, léger, la narratrice est une jeune femme désormais célibataire qui papillonne d’un homme à l’autre, ne sachant plus ni ce qu’elle veut, ni où elle va, plein d’émotions de ceux qui s’enfoncent dans leur douleur sans jamais pouvoir en ressortir, de sentiments dissimulés, mais aussi plein d’espoir, où la rencontre avec certains qui donnent sans compter et sans qu’il n’y ait de retour possible.



La jeune femme forme un trio avec ses deux amis argentins, et Mario, liés par une sorte d’entente naturelle – même si l’Argentine est un pays immense – une forte amitié qui revêt d’ailleurs plus une identité de liens amoureux ou d’amour paternel que de liens amicaux. Au delà de cette sensation d’exilé qu’ils partagent tous les trois, et que presque tous les personnages de ce roman de l’exil partagent, ou Heidelberg est une terre d’accueil, un refuge, loin des terres brulées d’Argentine et d’ailleurs. Fréquentant essentiellement des individus issus de l’immigration, temporaire ou définitive, le récit offre une galerie de personnages qui ont quitté leur pays pour des raisons diverses, politique, économique, familiale ou pour les études. C’est un miroir aux multiples reflets de l’experience de l’exile, vécue positivement, subie, voie de secours pour certains, impasse pour d’autres, ou voie d’accès pour d’autres encore pour accéder à une vie meilleure au sein de leur propre pays.



Pour la narratrice, c’est une sorte de passerelle entre passé et présent, elle n’a jamais fait le deuil de cette vie allemande, et cette parenthèse qu’elle s’offre, à bout de souffle d’une vie qui lui pesait, aussi courte qu’elle soit, ce qui explique aussi la brièveté du roman, et de l’expérience finalement éprouvante et condensée qu’elle y vit – deuil, naissance, amitié, retrouvailles, aventure, sensualité – d’expériences qu’elle vit pour la première fois en Allemagne. C’est bref, mais c’est dense, la narratrice est jeune, attirante, seule et intelligente, forcément elle sait capter l’attention des uns, des autres, elle entraine dans son sillon ses compagnons d’errance. On se laisse, de la même façon, emporté par le tourbillon de péripéties dans lesquelles elle se laisse entrainer sans s’apercevoir que le récit est déjà terminé. La seule chose que je pourrai reprocher à ce roman : la fin est très abrupte, et ne laisse pas de place à une voie de sortie éventuelle, que l’on attend pourtant très tôt dans le récit, dommage.



C’est un bon premier roman, il y aurait eu quelques chapitres en plus pour peaufiner la sortie de scène de la narratrice que je n’aurais pas trouvé cela plus mal. Cela dit, c’est un roman de l’instantanéité ou les personnages vivent et profitent, sur le moment, sans penser au jour d’après, jouissent de l’instant présent, chacun sait que leur position n’est que passagère, les amours comme les amitiés, les temps sont comptés comme le séjour à Heidelberg de la narratrice. Roman de transition, de l’entre-deux qui mélange un brin de folklore argentin et la turpitude de la réalité froide et acérée d’une étrangère seule dans une ville allemande, dont les souvenirs commencent à devenir dangereusement délavés par l’usure du temps. C’est un roman qui a le charme particulier de la fugacité de ces instants légers, doux et heureux, aux effluves d’un bonheur qui a été, de celui qui pourrait être, en tout cas il est de ceux qui ne s’oublieront pas.
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Une chambre en Allemagne

Dans "Une chambre en Allemagne", un premier roman troublant, Carla Maliandi questionne, notamment, les notions de fuite, de déracinement, d’exil.
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