Citations de Caroline Larroche (24)
Quand Matisse met du noir, c'est un noir-lumière qui illumine tout son tableau !
Magritte aime l'humour, les choses qui ont l'air absurde ou étrange (sic). Il devient ami avec des poètes et des musiciens, auxquels il fait des farces.
"Construire c'est aussi déconstruire."
"Longtemps tenue pour la plus noble de des disciplines artistiques, l'architecture est l'art de bâtir.[...] Elle est omniprésente et dessine notre cadre de vie."
S'il est un style, entre tous gonflé, c'est la "blobitecture". Elle tire son nom du Blob - Binary Large Object Architecture - un principe de création en forme de "goutte"[...] vive les rondeurs et la fluidité, les formes molles et bombées ! Résultat : une architecture dite "biomorphique" ou "bionique", inspirée des organisme mous vivants dans la nature.
ce qui ne s'apprend pas, (...) c'est le sentiment de la lumière, c'est l'appréciation artistique des effets produits par les jours divers et combinés, c'est l'application de tels ou tels de ces effets selon la nature des physionomies qu'artiste vous avez à reproduire. Ce qui s'apprend encore beaucoup moins, c'est l'intelligence morale de votre sujet (...)
Mobile en haut
Stabile en bas
Telle est la tour Eiffel
Calder est comme elle.
Ciseleur de fer
Horloger du vent
Dresseur de fauves noirs
Ingénieur Hilare
Architecte inquiétant
Sculpteur du temps
Tel est Calder.
Jacques Prévert
L'heure est à l'imagination, pour le plus grand plaisir des yeux et de tous les sens.
Les Fugitifs ou Les Émigrants, vers 1865-1870
Traduction de l'errance de populations chassées par la guerre ou poussée par la misère, les Fugitifs concentrent ces thèmes de la désolation, de l'harassement et de la faim, de la lutte pour survivre. (...) le défilé des errants est devenu ici une horde innombrable et compacte qui semble s'éloigner avec précipitation d'un désastre proche, annoncé par un ciel rougeoyant des lueurs d'un incendie.
http://uploads7.wikiart.org/images/honore-daumier/emigrants-or-fugitives.jpg
Décidément, Camille Corot ne sera jamais un bon drapier : il ose toucher le tissu avec les mains pleines de peinture! Résigné, le père finit par accepter la vocation du fils. Camille peut enfin saisir brosses et pinceaux, en toute liberté. Il a 26 ans. A Ville-d'Avray, dans la maison de ses parents, il s'aménage une chambre-atelier. (p. 8)
"Les amis que j'ai eu sont l'honneur de ma vie", affirma Nadar
Le temps passe ,les procédés picturaux évoluent ,la transmission perdure .Qui copie qui? Tout le monde en quelque sorte ,pour le meilleurs et parfois pour le pire .
Les cartes à jouer, dont les symboles sont disposés aux angles de sorte qu’une ouverture du jeu en éventail les fasse apparaître... à condition d’être droitier ; pour voir son jeu, un gaucher est obligé de passer en revue ses cartes une par une !
A 18 ans, il entre à l’école du professeur Gali. Sans réel talent, il travaille dur pour réussir, et ses camarades se moquent souvent de lui. Mais un jour, Gali leur lance en montrant Miro du doigt : « C’est lui qui réussira ! ».
Car Miro a deux dons : de l’imagination et le sens de la couleur.
La couleur des rêves de Miro, c’est le bleu.
Dans le monde de Miro, les couleurs sont reines :
le soleil est bleu
et c’est le ciel qui brille
et rayonne comme de l’or !
Ville-d'Avray...Loin du monde, loin du bruit. Depuis plus de cinquante ans, la demeure familiale est le refuge de Corot. Fidèle au rendez-vous, il s'y installe pour quelques jours, plusieurs semaines, parfois un mois ou deux...A plus de 70 ans, il ne se lasse pas de s'émerveiller des aubes brumeuses, des crépuscules dorés et de peindre ses chères "petites branches". On l'appelle le "Maître de Ville-d'Avray". Depuis longtemps déjà, Ville-d'Avray s'est mis à ressembler à un tableau de Corot. (p.48-49. V comme Ville-d'Avray)
Qui dit durable, dit responsabilité de tous: à l'automne 2010, Frédéric Tabary et Yann Falquerho lancent un défi collectif aux Nantais: édifier une maison à partir de matériaux jetés.
Trois semaines suffisent à 2500 bénévoles pour récolter 1300 palettes de bois, 3 tonnes de métal, 80 m3 de flocons de polystyrène.... et 15 jours pour construire les 76 m2 de la Villa Déchets, mobilier compris! Parfaitement habitable, elle est devenue un gîte urbain... et une marque déposée! Avis aux amateurs...
(...) la définition que donnait Le Corbusier de l'architecture : "Le jeu savant, correct et magnifique des volumes assemblés sous la lumière." (p. 57)
Les uns s'autorisent toutes les audaces formelles à la manière d'un sculpteur, quand les autres, nouveaux matériaux à l'appui, offrent volontiers à leurs édifices de véritables peaux de couleur.