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Citations de Carrie Elks (63)


"I know it's not a date" he says calmly.
"But if i'm possibly going to impregnate a woman, i'd at least like to buy her dinner first"
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Les cicatrices ne défigurent pas, elles sont des médailles. Elles montrent que tu as survécu.
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- Où somme nous ? interrogea-t-elle en promenant des yeux ronds autour d’elle.
La salle était remplie de céramiques, probablement anciennes. D’après les motifs et les couleurs, elle identifia leur style oriental. Japonais, peut-être chinois. Mais ce n’était pas leur origine qui capta son attention. C’étaient les lignes découpées qui zébraient chaque pièce, remplies de résine dorée qui formait de nouveaux motifs sur le vernis d’origine.
- On appelle ça le kintsugi, lui apprit Lachlan d’une voix étrangement hésitante, tandis qu’ils avançaient dans la salle. Il s’agit d’une méthode japonaise traditionnelle de réparation des céramiques. (Il l’entraîna vers une grande assiette.) Celle-ci a plusieurs siècles. Tu vois comment les pièces sont assemblées les unes aux autres ? Cette laque est mélangée à de la poudre d’or.
Elle se pencha et examina les croisillons tracés par la colle.
- Mais pourquoi ? Est-ce délibéré ?
Il secoua la tête en souriant.
- Pas à l’origine, même si c’est parfois le cas de nos jours. Plus qu’un art, c’est une philosophie. La croyance que des objets peuvent devenir plus beaux après avoir été cassés. Que l’histoire d’un objet renforce son attrait. Que nous devons valoriser nos imperfections, pas les dissimuler.
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- Je crois que je suis lunatique parce qu’elle m’attire mais que je ne le veux pas.
- Pourquoi ne souhaitez-vous pas qu’elle vous attire ? Adam eut une absence. Il cilla deux fois et chercha pourquoi il ne pouvait pas ordonner ses pensées.
- Je ne sais pas…
Pourquoi refusait-il de se lier à elle ? Qu’est-ce qui l’en empêchait ? Sa jeunesse ? Elle n’était pas si jeune. Son métier ? Elle était la baby-sitter de Jonas, mais cela ne semblait pas peser dans la balance. Le fait qu’elle vive aussi loin de Mountain’s Reach ? Ce serait plutôt un atout.
- Peut-être que je la trouve trop bien pour moi, s’aventura-t-il. Peut-être que je ne veux pas lui faire de mal.
- Continuez de creuser, le pressa Martin. Que ressentez-vous à l’idée que vous deveniez proches ?
- De la peur. Je ressent de la peur.
Martin l’encouragea d’un sourire.
- Qu’est-ce qui vous fait peur ?
- J’ai peur… (Adam laissa échapper une expiration). J’ai peur de souffrir encore.
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Ce n’était qu’un baiser, non ? Une bouche pressée sur une autre. Même pas un premier baiser – cet honneur revenait à l’étreinte dans la cuisine, une délicieuse embrassade contre le bois dur du plan de travail. Ce soir-là, ils avaient cédé à l’impulsion et échangé un baiser spontané. Libre de toute anticipation et dénué de sens profond. Mais pas ce baiser. Celui-là, elle l’avait anticipé toute la matinée. Elle s’était demandé quand – et pas si – il se produirait. Si ce serait aussi bon que la première fois, chez elle. Le fait qu’il paraissait plus délectable avant même qu’il se concrétise. L’hésitation, exquise tant elle se chargeait de besoin et de signification, pulsait dans son corps au point que sa peau picotait de plaisir. Il était lourd de sens, parce que c’était son choix. Sa décision. Elle ne subissait plus les choses, elle les provoquait. Elle revendiquait ses désirs, sans craindre les conséquences. Pour la première fois depuis bien longtemps, elle vivait dans l’instant, consciente que tout pouvait s’arrêter. Et elle s’en délectait.
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- Vous vous moquez de moi ? gronda-t-elle d’une voix empâtée. Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle.
La scène était pourtant cocasse. Sam, retiré du monde dans la maison de ses parents, s’appliquait à dominer la petite boule de feu qui l’exécrait ouvertement. Comme dans un drame Shakespearien dont Sam serait le héros déchu, il était contraint d’affronter son ennemi juré, incarné par Cesca Shakespeare, la jolie et furieuse dramaturge incapable d’écrire. Il ne reconnut pas le rire qui jaillit de ses lèvres. La tête penchée, il s’efforça de s’en expliquer la nature. Au bout d’une minute de réflexion, il trouva la réponse : il n’avait pas ri d’aussi bon cœur depuis une éternité. Auparavant, il s’esclaffait à tout bout de champ. Sans que des attentes, des jugements ou des révélations ne musellent sa gaieté. Bien sûr, il lui était arrivé de rire au cours des six dernières années. Il était acteur tout de même. Mais contrairement à Varenne, à L.A., chaque sourire devait rester mesuré. En cet instant, Sam redevint le garçonnet qui évoluait jadis entre ces murs. Il n’était plus le Sam adulte qui avait tout raté à force de se plier aux attentes d’autrui.
- Si, c’est amusant, parvint-il à riposter entre deux éclats de rire. Même carrément hilarant.
Le coin de la bouche de Cesca se retroussa. Un infime mouvement qui attira néanmoins l’attention de Sam. Il voyait bien qu’elle luttait pour dompter son amusement. Et perdait lentement la bataille. Puis elle pouffa, elle aussi. Un gloussement entrecoupé de hoquets secoua son buste. Elle s’effondra sur le sol, ses fesses heurtèrent le carrelage, ses mains hâlées camouflèrent son visage.
- C’est votre faute, tout ça, bredouille-t-elle. Saloperie de beau mec envahisseur ! Espèce d’empêcheur de tourner en rond !
Même ses insultes maladroites étaient amusantes à leur façon…
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Ecrire, c'est tellement solitaire. On passe ses journées face à un écran vide, avec des voix dans la tête qui réclament à cor et à cri d'en sortir. (p 166)
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Quand elle butait sur un passage, elle continuait d'écrire, probablement des futilités qu'elle supprimerait à la première relecture. Le processus créatif, le geste qui consistait à retranscrire des mots en tapant sur le clavier, tout en assistant à la naissance du texte, voilà qui était exaltant. Et même addictif. (p 127)
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Tous les espoirs de Hanna se sont dégonflés, tels des ballons de baudruche oubliés dans le froid après une fête d’anniversaire.
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Elle était en train de tomber amoureuse de Lachlan MacLeish. Elle avait vu par-delà son image publique, brisé sa carapace et aperçu l’homme en dessous.
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Était-ce mal d’aimer sa façon bien à elle de le regarder ? Comme si le monde était un peu plus lumineux en sa présence.
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Personne ne l’avait jamais autant troublée que lui. Il était fort, chaleureux et beau, et il lui fichait une peur bleue. L’amour fait souffrir. Elle l’ avait appris à ses dépens. L’amour l’avait détruite à la mort de sa mère, et plus tard, l’histoire s’était répétée quand elle avait perdu Thomas. C’était un couteau enveloppé dans du velours, doux au toucher mais fatal.
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Il continuait de l’examiner, les yeux écarquillés, bouche ouverte, comme s’il était physiquement attiré par elle. Comme un aimant, elle sentait son emprise et, à en croire la tension musculaire qui émanait de lui, l’attirance était réciproque. L’air miroitait comme si la force de leur besoin transformait les molécules autour deux.
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Il ne souhaitait pas être son ami.
Il voulait être son amant. C'en était fini de souffler le chaud et le froid, la chaleur était tout ce dont il avait besoin.
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Il soufflait le chaud et le froid à une telle rapidité qu’elle ne savait plus si elle gelait ou si elle se consumait.
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Dès le premier instant, ils s’étaient percutés comme si un aimant les poussait l’un vers l’autre. Et désormais, elle ne pouvait plus échapper à son attraction.
Peut-être n’en avait-elle pas envie.
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« – Je rembobine : tu te trouves dans un château isolé avec MacLaird-le-canon dans la chambre au bout du couloir, et tu as décidé de papoter avec moi. Ça tourne pas rond chez toi ?
Kitty paraissait amusée tandis qu’elles conversaient par Skype. L’appel vidéo fonctionnait mieux que le réseau mobile pratiquement inexistant. Lucy nota dans un coin de sa tête de remercier Alistair pour le wifi à haut débit.
– Ce n’est pas un canon, protesta-t-elle. C’est mon client.
Son ton manquait de conviction.
– Lucy, je l’ai googlisé. Si ce type n’est pas séduisant, Adam n’est pas le meilleur réalisateur de documentaires du monde. Ce qu’il est, de fait. »
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L'espoir fait vivre même si nous avons tous perdu il suffit juste d'y croire ...
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Seul ce qu'on désire ardemment mérite qu'on se batte.
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Aimer ? Ce petit mot suscita un frisson le long de son échine, qui la réchauffa en même temps. Parce que l'amour rend vulnérable, il ouvre le cœur en grand. L'amour implique de lâcher prise.
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