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Critiques de Catherine Bessonart (49)
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La palette de l’ange

On retrouve le commissaire Chrétien Bompard dans une enquête où les morts se succèdent sans lien apparent; j'ai trouvé cette histoire difficile à suivre et les digressions du commissaire m'ont troublé et dans lesquelles je me suis perdue plus d'une fois; je n'ai pas tout compris et j'ai été déçu par le manque d'explications des motivations du tueur!
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La palette de l’ange

Nouveau flic, deuxième tome des aventures de Chrétien Bompard -Et si Notre-Dame la nuit... a déjà été publié-, ne signifie pas forcément inventivité et originalité. Je n'ai rien de particulier à reprocher à Bompard et son équipe, mais rien ne m'a vraiment enthousiasmé non plus. J'ai lu cette enquête sans vibrer, sans ressentir les affres du suspense ni celles du livre qu'on ne peut pas lâcher. Non au contraire, j'ai même reposé plusieurs fois l'ouvrage pour vaquer à mes occupations d'homme de maison : préparer le repas, enfourner un gâteau, faire une lessive puis l'étendre, passer l'aspirateur, enfin, tout ce qu'on fait lorsqu'on est à la maison, je l'ai repris entre chaque tâche (ou corvée) ménagère ; je dois même ici faire une confession terrible, lors de ma dernière préhension du roman pour les ultimes pages, j'ai mis quelques secondes à me remettre dedans et anecdote terrible lorsqu'on lit un polar, certains détails qui n'en étaient plus m'étaient totalement sortis de l'esprit si tant est qu'ils y soient entrés, par exemple, un journal intime d'un suspect dont je ne me souvenais plus que le commissaire l'avait trouvé et lu ou encore un nom de suspect totalement oublié. Gênant, n'est-il pas ? Ouh la, avec tout ça j'aurais pu oublier mon gâteau dans le four, mais heureusement, il sonne (le four, pas le gâteau) pour me prévenir de la fin de cuisson.

En fait, il y a dans ce bouquin un truc, je ne saurais dire quoi précisément, qui gêne ma progression. C'est impalpable, totalement subjectif. Peut-être la méthode de Bompard de faire des sortes de brainstorming desquels ressortent des évidences ? De partir de suppositions et d'en faire des faits quasi avérés ? De procéder exactement comme je le fais maintenant, par questions, censées apportées des réponses rapides ? J'ajoute à cela des dialogues parfois inutiles qui n'apportent rien

C. Bessonart n'a pas besoin de faire dans la blague pas drôle, dans la répartie de bas niveau, car dans son écriture, elle place des jeux de mots, des références et des touches humoristiques bienvenues. Globalement d'ailleurs, le texte est de bonne qualité, il se lit agréablement, c'est la raison première qui m'a tenu jusqu'au bout du roman, sans cela je crois que j'aurais abandonné avant la fin.



Histoire de tempérer un peu ma déception, je me dois de dire que l'auteure a plutôt bonne presse, Et si Notre-Dame la nuit...a reçu le Prix Polar du meilleur roman francophone de Cognac en 2013 et sur Babelio, La palette de l'ange a un très bon accueil, quais unanime ; encore une fois, je fais un peu le mouton noir, mais c'est pas grave, j'ai l'habitude.
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La palette de l’ange

Chrétien Bompard est un nouveau venu parmi les commissaires dans le paysage français.

Sa créatrice aussi d’ailleurs …



Face à plusieurs événements, pour le moins déroutants, ce brave homme va se retrouver à mener l’enquête ou plutôt les enquêtes car s’il y a de temps à autre des points communs, les certitudes ne s’installent pas dès les premières recherches. Accompagnés de ses fidèles adjoints : Grenelle et Machnel, il va arpenter le terrain, décortiquer les faits, noter, croiser les indices, émettre des hypothèses, disséquer tout ce qu’il observe. L’esprit toujours en mouvement, il réfléchit mais se laisse parfois aller à quelques digressions silencieuses qui laissent pantois son entourage (du style : long silence, regardant par la fenêtre, le dos tourné…..les collègues ne voient que le dos, faut-il rester, sortir, se taire, parler ???) et celles-ci sont très souvent un vrai régal permettant de glisser une référence poétique, un titre de chanson, une remarque, un souvenir…. Ce fonctionnement m’a beaucoup plu car ainsi, Chrétien Bompard reste un homme simple, avec ses failles, ses hésitations, son humanité….



J’ai beaucoup apprécié la façon dont il met son raisonnement en place, il ne se précipite pas, il essaie de mettre des « signes » pour à bout pour comprendre, l’intrigue occupe son quotidien mais ses pensées sont également bien prises par Mathilde son ex-femme…. C’est un personnage attachant, solide, opiniâtre, dont on sent qu’il pourra s’étoffer au fil du temps….

L’écriture est fluide, et l’auteur sait faire preuve d’humour de temps à autre :

« L’adolescent avait viré au rouge et semblait hésiter entre l’huître autiste et la tomate en fin de parcours. »

Les dialogues sont intéressants car ils peuvent apporter un éclairage différent sur ce qu’il se passe mais aussi sur les particularités de certains protagonistes qui se « dévoilent » ainsi un peu plus. D’autre part, les trois policiers ayant des caractères bien différents leurs conversations sont quelques fois très amusantes. Les chapitres sont assez courts et donnent un bon rythme à l’ensemble. Quelques uns, très courts, nous montrent l’envers de la médaille, le côté du tueur et cela fait froid dans le dos….. A côté de ça, Catherine Bessonnart n’oublie pas de « creuser » la personnalité des individus qui peuplent ce roman, les cernant petit à petit et au fur et à mesure que le cercle se rétrécit autour de chacun, notre connaissance s’affine, jusqu’au dénouement final. C’est un procédé qui évite toute lassitude au lecteur et qui permet d’esquiver une lecture trop « linéaire ». On passe de l’un à l’autre et de pages en pages, les fils reliant les événements se comprennent et se dénouent malgré l’enchevêtrement (parce qu’on suit les raisonnements du trio et ce n’est pas une mince affaire, ils s’égarent et nous embrouillent parfois…)



Pour employer une expression quelque peu galvaudée, on sent que Catherine Bessonart en a encore sous le pied et que ses futurs livres gagneront encore en consistance et en profondeur et j'aurai plaisir à retrouver "son" commissaire.

Une fois n’est pas coutume ; j’ai beaucoup apprécié la couverture, sobre mais bien pensé à mon sens. Le papier, légèrement jauni et un peu rêche m’a enchantée peut-être parce qu’il avait un petit air de recyclé qui a séduit l’écologiste que je suis ?


Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

Après avoir lu il y a quelques années La palette de l'ange, c'est avec envie que j'ai entamé ce roman de Catherine Bessonart. Je n'ai pas été surprise, j'ai pris autant de plaisir à lire Et si Notre-Dame la nuit... que La palette de l'ange. J'aime l'écriture de cette auteure, vivante, rythmée et qui vous plonge littéralement au coeur de l'intrigue.

Et quelle intrigue! On y retrouve un Chrétien Bompart tourmenté et en même temps habité par une petite mais puissante étincelle de vie, qui "voit" les hommes, leurs émotions et leurs peurs. Lui même d'ailleurs non exempt de peurs et d'émotions, c'est toujours avec une perspicacité aiguisée qu'il avance dans son enquête. Dans ce roman, on a quand même parfois la désagréable impression que certaines intrigues sont tout de même résolues un peu par hasard ou par magie, ça manque de profondeur c'est dommage mais ça ne ternit quand même pas l'aura du commissaire. Ses lieutenants Grenelle et Machnel sont assez insipides à côté de lui et n'apportent pas grand chose à l'histoire, contrairement à Mathilde qui apporte une touche de fraîcheur au personnage assez noir du commissaire Bompart.

L'histoire se lit facilement et avec plaisir et c'est avec une certaine excitation qu'on atteint l'apogée de l'intrigue. Quelle déception une fois n'est pas coutume avec Catherine Bessonart qui a tendance à bâcler ses épilogues alors que la richesse humaine et le profil psychologique des protagonistes permettraient tellement plus!

Que neni, j'y retournerait avec plaisir, à bientôt Mme Bessonart.
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Une valse pour rien

Chrétien Bompard déprime. Mathilde est partie, ou du moins c’est lui qui est parti. Depuis, il habite à l’hôtel, Place Dauphine, et s’est remis à fumer. Depuis aussi, ils sont redevenus amis, mais cela ne lui convient pas. Il est marqué au fer rouge par l’amour pour sa femme.



Station République. Deux hommes, Mario et Rudolf, attendent le métro, côte à côte. Ils se lèvent d’un seul geste à l’arrivée de la rame. Ils s’assirent côte à côte, et juste avant que les portes ne se ferment, une bande de skinheads débarque. Les mots fusent, on parle de noirs, de pédés, d’extrême droite et Rudolf, en sortant, lance un baiser volant en leur donnant rendez vous à la Gay Pride du lendemain.



Le lendemain, c’est la Gay Pride, avec ses musiques rythmées, ses couleurs chatoyantes et ses danses ensorcelées. Cette année, le mariage pour tous a augmenté l’animosité des uns envers les autres. La société a oublié le mot tolérance.



Eduardo, amoureux transi, va connaitre la mort et son corps va être balancé à l’eau. Alors que Bompard sort du cinéma avec Mathilde, on l’appelle et on lui signale un meurtre en plein défilé de Gay Pride. Voilà deux affaires de meurtres à résoudre pour Bompard et son équipe.



Comme dans les deux premiers romans, nous retrouvons Chrétien Bompard. Alors que dans le premier, il apparaissait sous les traits d’un homme bourru en colère, et que dans le deuxième, il était plus calme, nous retrouvons ici un commissaire déprimé. La perte de sa femme, émotionnellement, est un coup dur pour lui. A tel point que cela le hante et qu’on retrouve ce sentiment de nombreuses fois dans le livre.



On retrouve aussi son coté bordélique, ce qui est un enchantement pour nous, lecteurs. Il va à droite, va à gauche, organise des brainstormings avec son équipe, qui n’ont ni queue ni tête, dérivant sur des choses qui n’ont rien à voir avec le sujet de départ. Ces moments de délire sont du pur plaisir.



Sinon, j’ai trouvé ce roman plus compliqué à suivre que les autres. Les personnages sont nombreux, et il fait attendre quelques dizaines de pages pour s’y retrouver. L’enquête part dans tous les sens pour arriver à un dénouement bien trouvé, certes, mais que j’ai trouvé bien tortueux. Certes, Catherine Bessonart aborde des sujets importants, la tolérance des uns envers les autres, mais je dois dire que ce roman n’est pas mon préféré. En tous cas, les fans vont bien s’amuser ; pour ceux qui veulent découvrir Chrétien Bompard, il vaut mieux commencer par sa première enquête.
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La palette de l’ange

Un homme est retrouvé dans un sex-shop en plein Pigalle, assassiné de deux poignards dont les manches sont en verre ciselé et de couleur différente.



Chrétien Bompard trouve dans une forêt proche d’Orléans le corps d’un jeune homme qui s’est pendu. Alors que le corps est encore chaud, il cherche à le sauver mais échoue. Il n’entend pas qu’on vient derrière lui et reçoit un coup sur la tête.



Le commissaire va enquêter sur le mort de Pigalle, et obtient des indices qui le mènent vers un géant de plus de deux mètres. Or, une empreinte de pied dans la forêt est d’une taille de 50.



Et si ces deux affaires étaient liées … Quand d’autres meurtres sont perpétrés, l’énigme devient plus complexe et remonte dans un passé pas si lointain.



Là où le premier roman faisait la part belle aux personnages, plus décalés et déjantés les uns que les autres, où il nous permettait de faire la connaissance d’un commissaire bourru et irascible, parce qu’il avait décidé d’arrêter de fumer, où il nous assénait des réflexions bien senties sur les travers de notre société de consommation et les mauvaises petites habitudes des uns et des autres, ce deuxième opus nous fournit peu ou prou la même chose … mais différemment.



Le personnage Chrétien Bompard, qui nous gratifiait de remarques droles, cyniques et acerbes se retrouve en personnage tout le temps de mauvaise humeur. Je trouve qu’on y a perdu un peu au change. Mais on y a gagné du coté du style et de la construction de l’intrigue. Car le style s’est affermi, se faisant plus précis, plus efficace et l’intrigue est un véritable puzzle où l’auteure nous emmène exactement là où elle le veut.



Catherine Bessonart manipule le lecteur en ne nous montrant que le point de vue de Bompard, et en faisant avancer l’enquête par des séances de « brainstorming » qui concentre notre attention sur les idées données par les personnages et non pas sur la globalité de l’intrigue. Et ça marche très bien, on ne se rend compte de rien, on sourit, on rit lors de ces séances, et après coup, on se dit que c’est très bien fait, que les dialogues sont très réalistes et que l’on a passé un très bon moment en compagnie de Bompard, Machnel et Grenelle.



Voilà donc un nouveau personnage récurrent qu’il va falloir suivre, tant l’auteure tient toutes ses promesses, tant cette intrigue tordue nous amène à un dénouement ignoble dont on n’aurait pas eu la moindre petite idée en entamant le roman. Chapeau, Madame Bessonart, vous m’avez bien mené en bateau !
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Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

Dans un Paris qui s’embourbe dans un hiver rigoureux, en cette fin du mois d’octobre, une affaire bien étrange va surprendre les habitants et la police : On vient de décapiter neuf statues de Notre Dame. Cela ne pourrait être qu’une affaire de collectionneur d’art, mais un clochard peintre retrouve bientôt le corps d’une femme non identifiée, décapité lui aussi. Seul un tatouage peut éventuellement servir de piste.



Chrétien Bompard, commissaire au 36 quai des Orfèvres, va être chargé de l’affaire. Lui qui a un prénom à tendance religieuse, se dit mécréant, tendance bouddhiste, et vient de décider d’arrêter de fumer. Séparé de sa femme, il va mener son équipe, formée par Machnel et Grenelle, lors de cette enquête fort mystérieuse. Alors que les corps vont s’accumuler, le commissaire Bompard va se rendre compte qu’il est plus impliqué qu’il ne le voudrait, et l’enquête va se transformer en course contre la montre.



A raconter les premières pages de ce roman comme ça, on pourrait penser que c’est un roman policier de plus, un bon roman d’enquête dans le Paris insolite des amateurs d’art. ERREUR ! Ce roman est formidable, car il repose sur un personnage de commissaire hors norme et dont les pensées nous décrivent sa psychologie. Car s’il est compétent et intelligent, il a un coté gaffeur qui le rend sympathique. A travers de nombreuses réflexions humoristiques, Chrétien Bompard nous montre un monde décalé avec une vision loufoque qui nous tire d’incessants sourires.



Avec son équipe de bras cassés qui a du mal à avancer tant que le chef ne leur a pas dit où ils devaient chercher, on avance dans une intrigue qui, petit à petit, s’avère complexe et profondément ancrée dans le passé. Et autant la première partie du livre est humoristique, autant la deuxième devient stressante quand Bompard est personnellement touché par l’assassin. Jusqu’à un dénouement que l’on aura du mal à deviner.



Ce premier roman est remarquablement maitrisé et m’a fait penser aux premiers romans de Carlo Lucarelli. Avec cet opus, Catherine Bessonart a écrit un formidable premier roman, avec un vrai ton original plein d’humour, costaud dans son intrigue avec un personnage rigolo et attachant. Et quand on lit sur la couverture que c’est la première enquête de Chrétien Bompard, je piaffe d’impatience et de plaisir à l’idée de suivre ce personnage fort sympathique.
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Une valse pour rien

J'avais lu il y a un bail les précédents titres de Catherine Bessonart, et je ne me souvenais pas que l'atmosphère était aussi prenante.

J'ai été littéralement happée par cette Valse pour rien, par ce style qui se confond avec son personnage principal, cette désespérance qui suinte de chaque page.

Ceux qui n'aiment que les histoires haletantes déroulées à 100 à l'heure passeront sans doute à côté de ce bijou, et c'est bien dommage. Les plus curieux, ou ceux qui comme moi ont une tendresse particulière pour les enquêteurs dépressifs, le savoureront à sa juste valeur.

Il ne faut rien chercher de linéaire dans ce récit, pas de bon sang, mais c'est bien sûr !, de cliffhanger ni de retournement époustouflant. Il n'y a que des impressions : sur la nature humaine, la société actuelle et ses aberrations, l'amour et le temps, qui passent, inexorablement.... Le tout délivré en petites touches, juxtaposées, et dont le tout forme un tableau pointilliste intense et touchant, jusqu'à la note finale, bouleversante.

Voilà, Catherine Bessonart est un auteur pointilliste.

Musées et salles de danse sont fermés alors lancez-vous dans cette Valse envoûtante. Vous verrez : ce ne sera pas pour rien.
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La palette de l’ange

Personnage du commissaire raté
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