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Critiques de Catherine Bessonart (49)
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Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

Il est fort agréable, parfois, de lire un polar, de se laisser emporter par un récit haletant.

Encore faut-il que l’intrigue soit bien construite, le roman bien rythmé et que le style - les dialogues en particulier - ait une certaine tenue.

C’est bien le cas ici, avec ce premier roman de Catherine Bessonart.

Nous sommes à Paris et à des meurtres de femmes dont les cadavres sont retrouvés sans tête semblent faire écho d’étranges actes de vandalisme: les sculptures de plusieurs site parisiens, à commencer par la vénérable cathédrale Notre-Dame, sont également décapitées.

Le commissaire Chrétien Bompart pressent immédiatement que ces affaires sont liées et mène donc les deux enquêtes en parallèle. Très vite, certains détails l’amènent à penser que le coupable ne lui est pas étranger et qu’il joue lui-même, bien malgré lui, un rôle dans cette affaire. L’enquête prend alors un tournant psychologique, qui permet ainsi de donner chair à ce nouveau héros qui devrait, si l’on en croit ce que sous-entend le sous-titre «La première enquête de Chrétien Bompart», donner lieu à quelque suite.



Si ce premier opus ne révolutionne en rien le genre du polar, avec son flic tourmenté, un peu «brut de décoffrage» mais généreux, ses acolytes parfois malmenés mais néanmoins fidèles et respectueux des résultats obtenus et son serial killer à l’enfance troublée, il en maîtrise élégamment les codes. Le résultat est plutôt convaincant et se lit avec plaisir.



A quand la suite des aventures de Chrétien Bompart ?


Lien : http://delphine-olympe.blogs..
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Une valse pour rien

Dans cette nouvelle enquête les homosexuels sont des cibles, et Bompard, qui a horreur des esprits etriqués , va tout faire pour trouver la piste de celui qui tue avec l'aide de ses équipiers. Dans ce roman,bien que les digressions du commissaire soient toujours légions, on s'y perd moins. On retrouve avec plaisir Grenelle et Machnel qui sont plein d'admiration pour leur patron bien qu'il les ballade au gré de ses besoins!

Un bon roman avec une fin qui me satisfait par ses explications ce qui n'était pas le cas du deuxième roman! Une écriture fine et agréable par une auteure qui sait manier les mots et en sortir une certaine poésie
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Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

Très bon roman qui se lit avec plaisir. Le style et nerveux, les personnages attachants, le découpage en très courts chapitres plaisants.

Dommage que l'intrigue monte comme un bon soufflet mais hélas retombe aussi brutalement avec une fin décevante

il flotte comme une odeur de Fred Vargas dans ce roman a niveau de l'ambiance et de l'intrigue
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La palette de l’ange

Ce roman est une vraie merveille, les personnages sont à la fois drôles et profonds, tout au long du déroulement de l'histoire les pistes se démultiplient, et l'auteur nous mène au dénouement avec une grande ingéniosité. Je conseille aux amateurs de bons polars à la française de partir à la rencontre de Chrétien Bompard !
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Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

Polar parisien reprenant les thèmes et méthodes du genre, jusqu'au commissaire Chrétien Bompard qui une fois n'est pas coutume , a des comptes à régler avec son enfance.

L'histoire est assez convenue mais se laisse lire sans difficulté. Et que ne ferait-on pas pour Notre-Dame.
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La palette de l’ange

Deuxième volet des enquêtes du Commissaire Chrétien Bombard. Des meurtres, des couteaux bizarres, bref l'enquête va devoir remonter quelques décennies en arrière pour retrouver les faits qui engendreront une vengeance plus tard.



Bien écrit, quelques écarts, par moments, ça part un peu dans tous les sens, mais c'est assez plaisant !



Le commissaire, sa femme ou ex-femme (je n'ai pas tout saisi), ses adjoints, un petit monde assez sympathique, je vais profiter du prochain salon Polar du Sud pour me faire dédicacer le tome suivant.



Je note au passage que ce deuxième tome, acheté d'occasion, est dédicacé à une certaine Nicole que je ne connais pas !
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Une valse pour rien

J’avais découvert Catherine Bessonart avec « La palette de l’ange » où j’écrivais que « Le commissaire Chrétien Bompart est, il faut dire, un type bizarre tout de même. Certes il résout des enquêtes… mais il en ressort complètement vidé physiquement, il procède par associations d’idées, saute du coq à l’âne en réussissant toujours à trouver malgré tout un lien entre les deux… Il est attachant ce commissaire qui a des faux airs débonnaires, divorcé et avec plein de chansons dans la tête, dont la majorité est de de celles que personne ne connait. »



Autant préciser de suite que tout ceci n’a pas changé. On retrouve un commissaire Bompart toujours aussi tourneboulé par sa séparation d’avec sa femme, en transit dans sa propre vie, un peu hébété par cette situation. Ce qui ne l’empêche nullement de mener à bien son enquête : un homme s’écroule en pleine Gay Pride à Paris, poignardé avant qu’un deuxième puis un troisième cadavre, tous les deux d’homosexuels, ne soient trouvés par la police.



On se laisse facilement porter par le caractère si singulier de Bompart, un peu moins par l’histoire qui n’a que peu d’importance, finalement. Il ne s’agit ni d’un plaidoyer pro-homo ou pro-mariage gay ou pro-PMA/GPA. Quand bien même les propos que Catherine Bessonart met dans la bouche de ses personnages tendent vers un soutien aux communautés LGBT, cela ne semble être qu’un prétexte pour (bien) trousser une histoire autour du personnage de Chrétien Bompart.



En dehors de cela, Catherine Bessonart distille très bien son histoire : le style est toujours agréable et fluide, les saillies verbales et comportementales du commissaire sont toujours aussi plaisantes à suivre, les deux lieutenants qui tentent désespérément de suivre le rythme des pensées de leur patron insomniaque sont toujours aussi paumés.



Quant à la crédibilité de l’histoire, de « l’atypicité » d’un tel commissaire au sein du 36 quai des Orfèvres, du final façon Robin des Bois (particulièrement atteint psychologiquement) contre le monde, on ne s’y attachera pas tant le sujet n’est pas et n’a jamais été cela.



Bompart est à Bessonart ce qu’Adamsberg est à Vargas, le ciment, le terreau des livres, au-delà de l’intrigue et du déroulement de l’enquête, qui va de rebondissements en contacts et connaissances bizarrement utiles en passant par des éclairs de génie du commissaire, secondaires.



- Et qu'est-ce que vous faisiez avant ?

- J'étais psy.

- -chiatre, -chologue, -chanalyste ? Je vous épargne le -chotique !
Lien : http://wp.me/p2X8E2-p3
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La palette de l’ange



La palette de l’ange est un titre que j’ai accepté de recevoir avec plaisir car le résumé m’interpellait, d’une part, et pour le prix Polar que Catherine Bessonart a reçu pour son précédent roman, d’autre part.



Le personnage principal est le commissaire Bompard, un homme torturé qui cache des secrets. Une série de meurtres se produisent autour de lui et il est bien déterminé à trouver le coupable.



L’auteure a su rendre ses personnages humains, tantôt drôles, tantôt sérieux. L’équipe m’a parue soudée et conforme à l’idée que j’aie des forces de l’ordre françaises. En revanche, il m’arrivait de confondre certains noms et j’ai eu un peu de mal à vraiment m’attacher à eux car le roman est trop court et que je n’ai pas lu le premier où les personnages sont récurrents.



J’ai trouvé que le scénario tenait la route et que la trame était bien construite. Petit bémol pour la fin qui arrive trop rapidement à mon goût, j’ai eu un petit sentiment d’inachevé.



Pour conclure, c’est un agréable polar même si j’aurais voulu qu’il soit plus détaillé.
Lien : http://romansurcanape.fr/la-..
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La palette de l’ange

voila un chouette commissaire, rêveur et humain comme on les aime...mais qui ne perd pas de vue son enquête, évidemment...laquelle est palpitante à souhait! ce deuxième roman de Catherine Bessonart, une pure plume, est vraiment formidable...il faut aussi lire le premier, que j'ai lu parce qu'il a été primé à Cognac...bizarre d'ailleurs qu'on en aie pas plus parlé!
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La palette de l’ange

Nous retrouvons le commissaire Chrétien Bompard et ...

Il ne fume toujours pas, il est toujours aussi amoureux de Mathilde, il est toujours aussi attachant dans ce qui semble être sa fragilité, sa délicatesse ....

Ses digressions permettent de suivre la piste de l'énigme, et de découvrir la vérité et le cortège de malheur qui parfois accompagne certaines destinées ....

Le roman nous soumet un beau texte :

"Si tu étais aveugle, je te raconterais le monde et ses couleurs,

Si tu perdais l'ouïe, je te dessinerais le chant de l'univers, la musique du monde et le bruissement d'ailes."

Plutôt élégant comme déclaration d'amour....

Les lieux sont un peu indifférents géographiquement s'entend, car l'atmosphère qu'ils dégagent est importante et prend sa part dans la construction de l'histoire....

Par contre, je n'ai pas trop accroché à l'intrigue,.... Un peu compliquée, un peu tirée par les cheveux, un peu embrouillée. Le fil conducteur est resté un peu trop lâche et ne m'a pas passionnée, mais ce n'est pas ce qui est le plus important dans une histoire d'amour !

Et j'ai beaucoup aimé la petite touche d'humour, comment Chrétien Bompard devient Monsieur Dame ! Il faut lire ce texte jusqu'au bout pour le découvrir.
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Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

Je suis assez partagée sur la première lecture de cet auteur : c'est agréable mais une impression de déjà vu que ce soit dans le style d'écriture et dans le scénario.

Chrétien Bompart, flic à la police judiciaire toujours pas remis de son divorce, est confronté à un meurtre pas banal. Une jeune femme décapitée est retrouvée sur le parvis de Notre Dame. Ce meurtre et les suivants sont liès intimement à l'enfance du commissaire Bompart : il devra vaincre ses terreurs pour résoudre ces affaires et protéger son ex compagne qu'il aime toujours.

C'est agréable à lire mais comme surjoué : l'humour noir et les jeux de mots sont présents pour être agréables. La personnalité du personnage principal mais aussi des personnages secondaires comme son ex femme ou le concierge italien ressemblent un peu trop au monde de Fred Vargas. Dommage.
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Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

A Paris, Thomas, un jeune peintre de rue, qui travaille aux alentours de Notre-Dame, vient signaler au commissariat qu’une dizaine de statues ont été décapitées. Vandalisme gratuit, ou bien travail de commande pour quelque riche collectionneur amoureux de Paris et de Notre-Dame ?

Les autorités s’émeuvent du possible impact de cette affaire sur le tourisme dans la capitale.

« Le discours était d’ailleurs assez habituel : le maire avait téléphoné, talonné par le ministre de l’Intérieur, enfin, son directeur de cabinet, et c’était déjà trop. Le ministre de la Culture lui-même avait fait part de sa vive émotion et son prédécesseur, ne voulant pas être en reste, n’avait pas hésité à faire part de son émotion tout aussi vive. »

Le dossier échoit donc au commissaire Chrétien Bompard. Vous conviendrez que se prénommer Chrétien, quand on est athée, c’est un sacré clin d’œil ! Lui même se déclare « mécréant, tendance bouddhiste ».

C’est un drôle de personnage dont la vie commence à l’âge de huit ans, en Nouvelle-Calédonie, et qui n’a aucun souvenir antérieur à cette période. Il est dans une passe difficile, car il vient de décider d’arrêter de fumer. Il a été marié et divorcé de Mathilde, mais n’a toujours pas fait le deuil de ce mariage et est toujours amoureux d’elle.



Unique témoin des faits : Buenavista (le bien-nommé), un vieil aveugle qui promenait son chien. Bien sûr il n’a rien vu, mais ses indications relatives à l’heure et au minutage du délit seront précieuses aux enquêteurs. La nuit suivante, une femme est retrouvée morte, décapitée elle aussi…Seul indice : en haut de la cuisse, sur la fesse gauche, un tatouage représentant une dame de pique.

« Le corps de la victime était glacé, le sien aussi. Mais celui de la femme était sans tête alors que la sienne était près d’exploser. Il fixait, à ses pieds, le cadavre mutilé, figé, comme surpris, nu, recouvert d’une fine pellicule qui le rendait blanchâtre.

Il était bouleversé devant ce corps décapité. Même pas la possibilité de fermer les yeux de la morte… Après le cou, ce qui l’émouvait le plus chez une femme, c’était le poignet, alors il se pencha vers l’inconnue, effleura ses veines qui ne battaient plus et lui fit la promesse muette que justice serait faite. »



Bientôt on retrouve d’autres victimes, déposées ici et là autour de Notre-Dame, comme des offrandes, des défis à la sagacité de Bompard.

En compagnie de son équipe, les lieutenants La Motte Piquet (surnommé Grenelle !!!) et Machnel (Match nul), ils vont mettre en branle tous leurs réseaux d’indics et de voyous pour essayer d’y voir plus clair dans cette affaire décidément bien embrouillée.



Bompard, au fur et à mesure des évènements, à l’intuition que cette affaire le concerne directement, parce que le tueur s’adresse à lui. Et quand le tueur menace Mathilde, son ex-femme, il réalise qu’il y a quelque chose de plus profond, une connexion directe avec lui et son passé. Et il lui faudra toute l’aide de son ami psychanalyste pour démêler l’écheveau de l’intrigue.



Sous son abord un peu bougon, Chrétien Bompard est un personnage particulièrement sympathique, et même s’il a une attitude parfois un peu autoritaire vis-à-vis de ses subordonnés, il accorde une grande importance à leur avis .

« Le type qui te traiterait d’inculte est celui qui te prendrait de haut parce que tu ignores le peu qu’il sait. Moi je préfère nous regarder, tous, avec nos petites connaissances, et me dire qu’à plusieurs, on sait beaucoup de choses. »



Ce premier roman, assez classique dans la forme, ne manque pas de charme. L’intrigue est très bien construite et même si elle paraît un peu alambiquée au début, les différents éléments finissent par s’articuler avec précision, jusqu’à leur conclusion. L’auteure nous entraîne sur les pas de Bompard pour une visite guidée au cœur de Paris, des alentours de Notre-Dame, des jardins du Palais Royal, de la Place du Tertre et aux cabarets de Pigalle. Sans avoir l’air d’y toucher, elle émaille son récit de tranches de vie, de petites touches d’humour, jeux de mots et calembours qui ne nuisent en rien à la fluidité et à la vivacité du récit.



Tous les personnages sont traités avec un grand soin, même ceux de moindre importance. Une mention particulière pour soeur Colombe, la nonne au vert langage, venue des quartiers chauds de Marseille, et pour le concierge Cesare, auteur de romans policiers. Chrétien Bompard est un policier que l’on a plaisir à fréquenter, malgré son côté un peu abrupt. Il est touchant, dans la recherche de son enfance égarée, et dans son amour pour sa Mathilde dont il est fraîchement divorcé.

Un vrai plaisir de lecture que cette enquête en compagnie du Commissaire Bompard, que je retrouverai avec grand plaisir.
Lien : https://thebigblowdown.wordp..
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Une valse pour rien

Ca faisait déjà plusieurs fois qu’on me parlait de Catherine Bessonart, ou plutôt de ses romans. On m’en parlait en bien et son nom restait dans un coin de ma tête pour ma prochaine visite à mon dealer ès livres favoris. Mais ma pauvre tête est bien encombrée et les noms d’auteurs à découvrir n’y manquant pas, il m’arrive fréquemment de les oublier lorsque j’arpente les rayonnages. Aussi a t’il fallu la parution de ce nouvel opus de Bessonart, et sa mise en avant sur les étalages de mon libraire pour que je bonsonagmaiscestbiensure et ne saute sur l’occasion.



L’opuscule en question se nomme « Une Valse pour rien » titre on ne peut plus obscur et par là même alléchant. La quatrième de couv’ est à l’avenant, avec un sujet qui reste, malheureusement, encore d’actualité même si les crétins pour tous ont cessé depuis quelque temps de trainer leurs pauvres mômes battre le pavé… mais je m’égare… Bref, par tout ceci alléché, je me jette sur le livre en question aussitôt terminé celui que j’avais en cours.



Lecture agréable, plaisante, amusée parfois… Un bon moment de passé avec l’auteur et ses personnages. Des protagonistes qui font, à mon sens, beaucoup pour l’intérêt du livre. A commencer par le plus important d’entres eux, ce cher Commissaire Chrétien Bompart. Personnage attachant s’il en est, bien trouvé et surtout bien troussé par sa génitrice littéraire et dont les états d’âmes arrivent parfois à nous intéresser plus que ses initiatives, un peu décousues il est vrai, pour résoudre l’affaire qui lui a été confiée. Quelques personnages secondaires savoureux complètent le tableau et ce petit monde est parfaitement implanté dans le décor bien dépeint du Paris comme je l’aime, celui des petits matins blêmes et des nuits d’errances sans sommeil.



L’intrigue est peut-être le seul point faible du roman, car réduite à la portion congrue et j’aurai, par exemple, bien aimé en apprendre un peu plus sur les motivations du tueur qui sont ici à peine esquissées. Pas grave, elle n’est sans doute que le prétexte au contexte de l’histoire, les manifestations anti-mariage pour tous et l’homophobie qui va avec. L’occasion pour l’auteur de faire passer quelques messages sans pour autant tomber dans le plaidoyer vindicatif. Appréciable.



Le style est quant à lui fluide et agréable, et participe pour beaucoup à la tendresse que j’ai pu éprouver pour ce commissaire atypique. Catherine Bessonart manie l’humour avec finesse et les dialogues, notamment, sont parfois assez savoureux.
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La palette de l’ange

Le commissaire Chrétien Bompard et ses 2 fidèles lieutenants (voir le livre précédent "et si Notre-Dame de la nuit" ), Grenelle et Machnel, vont avoir du fil à retordre pour résoudre une enquête où les cadavres se multiplient et où ils ne trouvent rien qui les relient, à part les armes des crimes. Ils vont tâtonner ensemble, avec leur manière bien à eux d'échanger des infos plus ou moins pertinentes.

Bompard à parfois des airs du commissaire Adamsberg de Fred Vargas, dans sa manière d'agir, de se perdre dans des réflexions qui parfois n'ont rien à voir avec l'enquête.

Son ex-femme, Mathilde ( tien, il y a aussi une Mathilde chez Fred Vargas), prends une grande place dans sa vie, personnelle et professionnelle, elle fait parti intégrante de l'histoire, d'où elle n'est pourtant qu'un personnage secondaire. Cela donne un coté profondément humain et vulnérable à Bompard.

Rien d'original cependant dans cette enquête mais ce qui fait que j'ai tout de même aimé la lire c'est que son auteur, Catherine Bessonart, soigne particulièrement son écriture, rajoute par ci par là quelques pointes d'humour, qui allègent le récit que l'on ressent de plus en plus sordide...Une vengeance glaçante mais que l'on comprendrait presque. c'est dire si le propos est bien emmené.



Ayant aussi lu son troisième opus, toujours avec le commissaire Bompard, j'attends la suite des écrits de cette auteure, même sans son commissaire.
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La palette de l’ange

très bon polar, d'un genre nouveau, un nouveau commissaire, le commissaire Bompard, une intrigue palpitante, à lire absolument
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La palette de l’ange

Très bon roman confirmant l'incontestable talent de Catherine Bessonart, qui relève avec brio le défi de poursuivre les aventures de Chrétien Bompard, que j'avais déjà adoré dans Et si notre dame la nuit (si vous ne l'avez pas lu commencez par celui-ci, vous n'en apprécierez que mieux son second). Aux fins limiers et aux lecteurs exigeants, allez-y sans crainte, vous ne vous y tromperez pas !
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Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

Un policier qui vient de divorcer arrête de fumer. Il s'appelle Chrétien mais il est athée. Des statues de Notre-Dame sont décapitées et bientôt, une jeune femme l'est aussi, la première d'une longue série. Bompard espère trouver un lien entre ces crimes.

Première enquête bien ficelée d'un inspecteur de la PJ à Paris, qui peut faire penser au commissaire Adamsberg. Sensible plutôt que bourrin donc, Chrétien Bompard est un commissaire décalé et intuitif. Un héros auquel on t'attache. S'il est sensible, il n'est pas pour autant émotif sauf peut-être quand on s'attaque à Mathilde. Et oui notre commissaire est encore amoureux de son ex-femme. Et quand Mathilde est en danger, il se fait redoutable.

 Il s'agit du premier roman de Catherine Bessonart, scénariste qui vit à Paris et qui émaille ce roman de portraits dessinés de quelques-uns des personnages. Et des personnages, il y en a de croquinolets, dans ce polar. Des petites gens, tous merveilleusement campés, du peintre pour touriste, au clochard en passant par le concierge. Sous la plume de l'auteur, ils prennent vie. Et l'écriture fine de l'auteur nous entraînent dans une enquête psychologique de facture classique qui pourtant ne manque pas d'humour. Mais un humour là aussi raffiné. Car Catherine Bessonart nous offre là un suspens délicieux.

 On espère très vite retrouver de nouvelles enquêtes du commissaire Bompard.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

Un livre qui ne m'a pas vraiment plu. L'histoire n'est pas très cohérente (ou j'ai raté des chapitres ?) et l'on a du mal à s'attacher aux personnages.
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Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

Premier roman policier de Catherine Bessonart, vous serez séduit par ce commissaire un peu étrange mais qui attire vite la sympathie.

Alors que des statues de Notre Dame se font décapiter des corps de femmes subissent le même sort. Il y a -t-il un lien entre les deux affaires mais surtout comment le meurtrier fait il pour devancer si bien le commissaire et le prendre en défaut?

On se laisse petit à petit emporter par la trame du mystère sous la plume efficace de l'auteur.
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Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

J'ai trouvé ce polar un peu moyen. Certes, le personnage du commissaire est attachant. Il faudrait une analyse plus approfondie, mais il me semble que la construction de l'intrigue laisse à désirer.
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