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Critiques de Catherine Bessonart (49)
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Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

Polar parisien reprenant les thèmes et méthodes du genre, jusqu'au commissaire Chrétien Bompard qui une fois n'est pas coutume , a des comptes à régler avec son enfance.

L'histoire est assez convenue mais se laisse lire sans difficulté. Et que ne ferait-on pas pour Notre-Dame.
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La palette de l’ange

Chrétien Bompard est un nouveau venu parmi les commissaires dans le paysage français.

Sa créatrice aussi d’ailleurs …



Face à plusieurs événements, pour le moins déroutants, ce brave homme va se retrouver à mener l’enquête ou plutôt les enquêtes car s’il y a de temps à autre des points communs, les certitudes ne s’installent pas dès les premières recherches. Accompagnés de ses fidèles adjoints : Grenelle et Machnel, il va arpenter le terrain, décortiquer les faits, noter, croiser les indices, émettre des hypothèses, disséquer tout ce qu’il observe. L’esprit toujours en mouvement, il réfléchit mais se laisse parfois aller à quelques digressions silencieuses qui laissent pantois son entourage (du style : long silence, regardant par la fenêtre, le dos tourné…..les collègues ne voient que le dos, faut-il rester, sortir, se taire, parler ???) et celles-ci sont très souvent un vrai régal permettant de glisser une référence poétique, un titre de chanson, une remarque, un souvenir…. Ce fonctionnement m’a beaucoup plu car ainsi, Chrétien Bompard reste un homme simple, avec ses failles, ses hésitations, son humanité….



J’ai beaucoup apprécié la façon dont il met son raisonnement en place, il ne se précipite pas, il essaie de mettre des « signes » pour à bout pour comprendre, l’intrigue occupe son quotidien mais ses pensées sont également bien prises par Mathilde son ex-femme…. C’est un personnage attachant, solide, opiniâtre, dont on sent qu’il pourra s’étoffer au fil du temps….

L’écriture est fluide, et l’auteur sait faire preuve d’humour de temps à autre :

« L’adolescent avait viré au rouge et semblait hésiter entre l’huître autiste et la tomate en fin de parcours. »

Les dialogues sont intéressants car ils peuvent apporter un éclairage différent sur ce qu’il se passe mais aussi sur les particularités de certains protagonistes qui se « dévoilent » ainsi un peu plus. D’autre part, les trois policiers ayant des caractères bien différents leurs conversations sont quelques fois très amusantes. Les chapitres sont assez courts et donnent un bon rythme à l’ensemble. Quelques uns, très courts, nous montrent l’envers de la médaille, le côté du tueur et cela fait froid dans le dos….. A côté de ça, Catherine Bessonnart n’oublie pas de « creuser » la personnalité des individus qui peuplent ce roman, les cernant petit à petit et au fur et à mesure que le cercle se rétrécit autour de chacun, notre connaissance s’affine, jusqu’au dénouement final. C’est un procédé qui évite toute lassitude au lecteur et qui permet d’esquiver une lecture trop « linéaire ». On passe de l’un à l’autre et de pages en pages, les fils reliant les événements se comprennent et se dénouent malgré l’enchevêtrement (parce qu’on suit les raisonnements du trio et ce n’est pas une mince affaire, ils s’égarent et nous embrouillent parfois…)



Pour employer une expression quelque peu galvaudée, on sent que Catherine Bessonart en a encore sous le pied et que ses futurs livres gagneront encore en consistance et en profondeur et j'aurai plaisir à retrouver "son" commissaire.

Une fois n’est pas coutume ; j’ai beaucoup apprécié la couverture, sobre mais bien pensé à mon sens. Le papier, légèrement jauni et un peu rêche m’a enchantée peut-être parce qu’il avait un petit air de recyclé qui a séduit l’écologiste que je suis ?


Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

Après avoir lu il y a quelques années La palette de l'ange, c'est avec envie que j'ai entamé ce roman de Catherine Bessonart. Je n'ai pas été surprise, j'ai pris autant de plaisir à lire Et si Notre-Dame la nuit... que La palette de l'ange. J'aime l'écriture de cette auteure, vivante, rythmée et qui vous plonge littéralement au coeur de l'intrigue.

Et quelle intrigue! On y retrouve un Chrétien Bompart tourmenté et en même temps habité par une petite mais puissante étincelle de vie, qui "voit" les hommes, leurs émotions et leurs peurs. Lui même d'ailleurs non exempt de peurs et d'émotions, c'est toujours avec une perspicacité aiguisée qu'il avance dans son enquête. Dans ce roman, on a quand même parfois la désagréable impression que certaines intrigues sont tout de même résolues un peu par hasard ou par magie, ça manque de profondeur c'est dommage mais ça ne ternit quand même pas l'aura du commissaire. Ses lieutenants Grenelle et Machnel sont assez insipides à côté de lui et n'apportent pas grand chose à l'histoire, contrairement à Mathilde qui apporte une touche de fraîcheur au personnage assez noir du commissaire Bompart.

L'histoire se lit facilement et avec plaisir et c'est avec une certaine excitation qu'on atteint l'apogée de l'intrigue. Quelle déception une fois n'est pas coutume avec Catherine Bessonart qui a tendance à bâcler ses épilogues alors que la richesse humaine et le profil psychologique des protagonistes permettraient tellement plus!

Que neni, j'y retournerait avec plaisir, à bientôt Mme Bessonart.
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Une valse pour rien

Chrétien Bompard déprime. Mathilde est partie, ou du moins c’est lui qui est parti. Depuis, il habite à l’hôtel, Place Dauphine, et s’est remis à fumer. Depuis aussi, ils sont redevenus amis, mais cela ne lui convient pas. Il est marqué au fer rouge par l’amour pour sa femme.



Station République. Deux hommes, Mario et Rudolf, attendent le métro, côte à côte. Ils se lèvent d’un seul geste à l’arrivée de la rame. Ils s’assirent côte à côte, et juste avant que les portes ne se ferment, une bande de skinheads débarque. Les mots fusent, on parle de noirs, de pédés, d’extrême droite et Rudolf, en sortant, lance un baiser volant en leur donnant rendez vous à la Gay Pride du lendemain.



Le lendemain, c’est la Gay Pride, avec ses musiques rythmées, ses couleurs chatoyantes et ses danses ensorcelées. Cette année, le mariage pour tous a augmenté l’animosité des uns envers les autres. La société a oublié le mot tolérance.



Eduardo, amoureux transi, va connaitre la mort et son corps va être balancé à l’eau. Alors que Bompard sort du cinéma avec Mathilde, on l’appelle et on lui signale un meurtre en plein défilé de Gay Pride. Voilà deux affaires de meurtres à résoudre pour Bompard et son équipe.



Comme dans les deux premiers romans, nous retrouvons Chrétien Bompard. Alors que dans le premier, il apparaissait sous les traits d’un homme bourru en colère, et que dans le deuxième, il était plus calme, nous retrouvons ici un commissaire déprimé. La perte de sa femme, émotionnellement, est un coup dur pour lui. A tel point que cela le hante et qu’on retrouve ce sentiment de nombreuses fois dans le livre.



On retrouve aussi son coté bordélique, ce qui est un enchantement pour nous, lecteurs. Il va à droite, va à gauche, organise des brainstormings avec son équipe, qui n’ont ni queue ni tête, dérivant sur des choses qui n’ont rien à voir avec le sujet de départ. Ces moments de délire sont du pur plaisir.



Sinon, j’ai trouvé ce roman plus compliqué à suivre que les autres. Les personnages sont nombreux, et il fait attendre quelques dizaines de pages pour s’y retrouver. L’enquête part dans tous les sens pour arriver à un dénouement bien trouvé, certes, mais que j’ai trouvé bien tortueux. Certes, Catherine Bessonart aborde des sujets importants, la tolérance des uns envers les autres, mais je dois dire que ce roman n’est pas mon préféré. En tous cas, les fans vont bien s’amuser ; pour ceux qui veulent découvrir Chrétien Bompard, il vaut mieux commencer par sa première enquête.
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La palette de l’ange

Un homme est retrouvé dans un sex-shop en plein Pigalle, assassiné de deux poignards dont les manches sont en verre ciselé et de couleur différente.



Chrétien Bompard trouve dans une forêt proche d’Orléans le corps d’un jeune homme qui s’est pendu. Alors que le corps est encore chaud, il cherche à le sauver mais échoue. Il n’entend pas qu’on vient derrière lui et reçoit un coup sur la tête.



Le commissaire va enquêter sur le mort de Pigalle, et obtient des indices qui le mènent vers un géant de plus de deux mètres. Or, une empreinte de pied dans la forêt est d’une taille de 50.



Et si ces deux affaires étaient liées … Quand d’autres meurtres sont perpétrés, l’énigme devient plus complexe et remonte dans un passé pas si lointain.



Là où le premier roman faisait la part belle aux personnages, plus décalés et déjantés les uns que les autres, où il nous permettait de faire la connaissance d’un commissaire bourru et irascible, parce qu’il avait décidé d’arrêter de fumer, où il nous assénait des réflexions bien senties sur les travers de notre société de consommation et les mauvaises petites habitudes des uns et des autres, ce deuxième opus nous fournit peu ou prou la même chose … mais différemment.



Le personnage Chrétien Bompard, qui nous gratifiait de remarques droles, cyniques et acerbes se retrouve en personnage tout le temps de mauvaise humeur. Je trouve qu’on y a perdu un peu au change. Mais on y a gagné du coté du style et de la construction de l’intrigue. Car le style s’est affermi, se faisant plus précis, plus efficace et l’intrigue est un véritable puzzle où l’auteure nous emmène exactement là où elle le veut.



Catherine Bessonart manipule le lecteur en ne nous montrant que le point de vue de Bompard, et en faisant avancer l’enquête par des séances de « brainstorming » qui concentre notre attention sur les idées données par les personnages et non pas sur la globalité de l’intrigue. Et ça marche très bien, on ne se rend compte de rien, on sourit, on rit lors de ces séances, et après coup, on se dit que c’est très bien fait, que les dialogues sont très réalistes et que l’on a passé un très bon moment en compagnie de Bompard, Machnel et Grenelle.



Voilà donc un nouveau personnage récurrent qu’il va falloir suivre, tant l’auteure tient toutes ses promesses, tant cette intrigue tordue nous amène à un dénouement ignoble dont on n’aurait pas eu la moindre petite idée en entamant le roman. Chapeau, Madame Bessonart, vous m’avez bien mené en bateau !
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Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

Dans un Paris qui s’embourbe dans un hiver rigoureux, en cette fin du mois d’octobre, une affaire bien étrange va surprendre les habitants et la police : On vient de décapiter neuf statues de Notre Dame. Cela ne pourrait être qu’une affaire de collectionneur d’art, mais un clochard peintre retrouve bientôt le corps d’une femme non identifiée, décapité lui aussi. Seul un tatouage peut éventuellement servir de piste.



Chrétien Bompard, commissaire au 36 quai des Orfèvres, va être chargé de l’affaire. Lui qui a un prénom à tendance religieuse, se dit mécréant, tendance bouddhiste, et vient de décider d’arrêter de fumer. Séparé de sa femme, il va mener son équipe, formée par Machnel et Grenelle, lors de cette enquête fort mystérieuse. Alors que les corps vont s’accumuler, le commissaire Bompard va se rendre compte qu’il est plus impliqué qu’il ne le voudrait, et l’enquête va se transformer en course contre la montre.



A raconter les premières pages de ce roman comme ça, on pourrait penser que c’est un roman policier de plus, un bon roman d’enquête dans le Paris insolite des amateurs d’art. ERREUR ! Ce roman est formidable, car il repose sur un personnage de commissaire hors norme et dont les pensées nous décrivent sa psychologie. Car s’il est compétent et intelligent, il a un coté gaffeur qui le rend sympathique. A travers de nombreuses réflexions humoristiques, Chrétien Bompard nous montre un monde décalé avec une vision loufoque qui nous tire d’incessants sourires.



Avec son équipe de bras cassés qui a du mal à avancer tant que le chef ne leur a pas dit où ils devaient chercher, on avance dans une intrigue qui, petit à petit, s’avère complexe et profondément ancrée dans le passé. Et autant la première partie du livre est humoristique, autant la deuxième devient stressante quand Bompard est personnellement touché par l’assassin. Jusqu’à un dénouement que l’on aura du mal à deviner.



Ce premier roman est remarquablement maitrisé et m’a fait penser aux premiers romans de Carlo Lucarelli. Avec cet opus, Catherine Bessonart a écrit un formidable premier roman, avec un vrai ton original plein d’humour, costaud dans son intrigue avec un personnage rigolo et attachant. Et quand on lit sur la couverture que c’est la première enquête de Chrétien Bompard, je piaffe d’impatience et de plaisir à l’idée de suivre ce personnage fort sympathique.
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Une valse pour rien

J'avais lu il y a un bail les précédents titres de Catherine Bessonart, et je ne me souvenais pas que l'atmosphère était aussi prenante.

J'ai été littéralement happée par cette Valse pour rien, par ce style qui se confond avec son personnage principal, cette désespérance qui suinte de chaque page.

Ceux qui n'aiment que les histoires haletantes déroulées à 100 à l'heure passeront sans doute à côté de ce bijou, et c'est bien dommage. Les plus curieux, ou ceux qui comme moi ont une tendresse particulière pour les enquêteurs dépressifs, le savoureront à sa juste valeur.

Il ne faut rien chercher de linéaire dans ce récit, pas de bon sang, mais c'est bien sûr !, de cliffhanger ni de retournement époustouflant. Il n'y a que des impressions : sur la nature humaine, la société actuelle et ses aberrations, l'amour et le temps, qui passent, inexorablement.... Le tout délivré en petites touches, juxtaposées, et dont le tout forme un tableau pointilliste intense et touchant, jusqu'à la note finale, bouleversante.

Voilà, Catherine Bessonart est un auteur pointilliste.

Musées et salles de danse sont fermés alors lancez-vous dans cette Valse envoûtante. Vous verrez : ce ne sera pas pour rien.
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Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

Un policier qui vient de divorcer arrête de fumer. Il s'appelle Chrétien mais il est athée. Des statues de Notre-Dame sont décapitées et bientôt, une jeune femme l'est aussi, la première d'une longue série. Bompard espère trouver un lien entre ces crimes.

Première enquête bien ficelée d'un inspecteur de la PJ à Paris, qui peut faire penser au commissaire Adamsberg. Sensible plutôt que bourrin donc, Chrétien Bompard est un commissaire décalé et intuitif. Un héros auquel on t'attache. S'il est sensible, il n'est pas pour autant émotif sauf peut-être quand on s'attaque à Mathilde. Et oui notre commissaire est encore amoureux de son ex-femme. Et quand Mathilde est en danger, il se fait redoutable.

 Il s'agit du premier roman de Catherine Bessonart, scénariste qui vit à Paris et qui émaille ce roman de portraits dessinés de quelques-uns des personnages. Et des personnages, il y en a de croquinolets, dans ce polar. Des petites gens, tous merveilleusement campés, du peintre pour touriste, au clochard en passant par le concierge. Sous la plume de l'auteur, ils prennent vie. Et l'écriture fine de l'auteur nous entraînent dans une enquête psychologique de facture classique qui pourtant ne manque pas d'humour. Mais un humour là aussi raffiné. Car Catherine Bessonart nous offre là un suspens délicieux.

 On espère très vite retrouver de nouvelles enquêtes du commissaire Bompard.
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Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

Comme je l'ai sûrement déjà dit lors de précédentes critiques, la période des vacances n'est pas la meilleure pour me consacrer à la lecture. Loin de mon canapé favori, attirée par d'autres activités, je manque cruellement de concentration. Le résultat est là, 15 jours d'absence et un seul livre au compteur... Bref, j'essaie de trouver une excuse pour expliquer mon ressenti très mitigé à la fin de cette lecture alors que les critiques sur Babelio sont globalement bonnes (bien que peu nombreuses) et que ce titre a obtenu divers prix littéraires.



J'ai donc fait connaissance avec le commissaire Chrétien Bompart dont c'est la première aventure. Souffrant d'amnésie partielle concernant son enfance et perturbé par un récent divorce, il n'échappe pas à la règle du flic "classique". Il est amené à enquêter sur une drôle d'affaire de décapitation, les victimes étant d'abord des statues de Notre-Dame, puis plusieurs jeunes filles. Son instinct lui dicte qu'à travers ses crimes, le meurtrier s'adresse à lui, fait avéré rapidement par l'enlèvement de son ex-épouse. Avec l'aide de son psy, il va devoir faire la lumière sur le pan de sa vie que son subconscient a occulté.



J'ignore si, moi aussi, j'ai été victime de trous de mémoire, mais j'ai trouvé l'histoire plutôt décousue et complexe. Ça part vraiment dans tous les sens, avant d'arriver à un dénouement tiré par les cheveux. Fan de Fred Vargas, j'ai trouvé dans le côté décalé des personnages et dans le style, un faux air de son univers qui, malheureusement n'a pas réussi à me convaincre. J'accorde quand même un 10/20 à ce polar car je ne sais pas s'il est totalement responsable du manque d'intérêt suscité. Mea Culpa !
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Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

Premier roman policier de Catherine Bessonart, vous serez séduit par ce commissaire un peu étrange mais qui attire vite la sympathie.

Alors que des statues de Notre Dame se font décapiter des corps de femmes subissent le même sort. Il y a -t-il un lien entre les deux affaires mais surtout comment le meurtrier fait il pour devancer si bien le commissaire et le prendre en défaut?

On se laisse petit à petit emporter par la trame du mystère sous la plume efficace de l'auteur.
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La palette de l’ange

Deuxième volet des enquêtes du Commissaire Chrétien Bombard. Des meurtres, des couteaux bizarres, bref l'enquête va devoir remonter quelques décennies en arrière pour retrouver les faits qui engendreront une vengeance plus tard.



Bien écrit, quelques écarts, par moments, ça part un peu dans tous les sens, mais c'est assez plaisant !



Le commissaire, sa femme ou ex-femme (je n'ai pas tout saisi), ses adjoints, un petit monde assez sympathique, je vais profiter du prochain salon Polar du Sud pour me faire dédicacer le tome suivant.



Je note au passage que ce deuxième tome, acheté d'occasion, est dédicacé à une certaine Nicole que je ne connais pas !
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Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

Je suis assez partagée sur la première lecture de cet auteur : c'est agréable mais une impression de déjà vu que ce soit dans le style d'écriture et dans le scénario.

Chrétien Bompart, flic à la police judiciaire toujours pas remis de son divorce, est confronté à un meurtre pas banal. Une jeune femme décapitée est retrouvée sur le parvis de Notre Dame. Ce meurtre et les suivants sont liès intimement à l'enfance du commissaire Bompart : il devra vaincre ses terreurs pour résoudre ces affaires et protéger son ex compagne qu'il aime toujours.

C'est agréable à lire mais comme surjoué : l'humour noir et les jeux de mots sont présents pour être agréables. La personnalité du personnage principal mais aussi des personnages secondaires comme son ex femme ou le concierge italien ressemblent un peu trop au monde de Fred Vargas. Dommage.
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Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

A Paris, Thomas, un jeune peintre de rue, qui travaille aux alentours de Notre-Dame, vient signaler au commissariat qu’une dizaine de statues ont été décapitées. Vandalisme gratuit, ou bien travail de commande pour quelque riche collectionneur amoureux de Paris et de Notre-Dame ?

Les autorités s’émeuvent du possible impact de cette affaire sur le tourisme dans la capitale.

« Le discours était d’ailleurs assez habituel : le maire avait téléphoné, talonné par le ministre de l’Intérieur, enfin, son directeur de cabinet, et c’était déjà trop. Le ministre de la Culture lui-même avait fait part de sa vive émotion et son prédécesseur, ne voulant pas être en reste, n’avait pas hésité à faire part de son émotion tout aussi vive. »

Le dossier échoit donc au commissaire Chrétien Bompard. Vous conviendrez que se prénommer Chrétien, quand on est athée, c’est un sacré clin d’œil ! Lui même se déclare « mécréant, tendance bouddhiste ».

C’est un drôle de personnage dont la vie commence à l’âge de huit ans, en Nouvelle-Calédonie, et qui n’a aucun souvenir antérieur à cette période. Il est dans une passe difficile, car il vient de décider d’arrêter de fumer. Il a été marié et divorcé de Mathilde, mais n’a toujours pas fait le deuil de ce mariage et est toujours amoureux d’elle.



Unique témoin des faits : Buenavista (le bien-nommé), un vieil aveugle qui promenait son chien. Bien sûr il n’a rien vu, mais ses indications relatives à l’heure et au minutage du délit seront précieuses aux enquêteurs. La nuit suivante, une femme est retrouvée morte, décapitée elle aussi…Seul indice : en haut de la cuisse, sur la fesse gauche, un tatouage représentant une dame de pique.

« Le corps de la victime était glacé, le sien aussi. Mais celui de la femme était sans tête alors que la sienne était près d’exploser. Il fixait, à ses pieds, le cadavre mutilé, figé, comme surpris, nu, recouvert d’une fine pellicule qui le rendait blanchâtre.

Il était bouleversé devant ce corps décapité. Même pas la possibilité de fermer les yeux de la morte… Après le cou, ce qui l’émouvait le plus chez une femme, c’était le poignet, alors il se pencha vers l’inconnue, effleura ses veines qui ne battaient plus et lui fit la promesse muette que justice serait faite. »



Bientôt on retrouve d’autres victimes, déposées ici et là autour de Notre-Dame, comme des offrandes, des défis à la sagacité de Bompard.

En compagnie de son équipe, les lieutenants La Motte Piquet (surnommé Grenelle !!!) et Machnel (Match nul), ils vont mettre en branle tous leurs réseaux d’indics et de voyous pour essayer d’y voir plus clair dans cette affaire décidément bien embrouillée.



Bompard, au fur et à mesure des évènements, à l’intuition que cette affaire le concerne directement, parce que le tueur s’adresse à lui. Et quand le tueur menace Mathilde, son ex-femme, il réalise qu’il y a quelque chose de plus profond, une connexion directe avec lui et son passé. Et il lui faudra toute l’aide de son ami psychanalyste pour démêler l’écheveau de l’intrigue.



Sous son abord un peu bougon, Chrétien Bompard est un personnage particulièrement sympathique, et même s’il a une attitude parfois un peu autoritaire vis-à-vis de ses subordonnés, il accorde une grande importance à leur avis .

« Le type qui te traiterait d’inculte est celui qui te prendrait de haut parce que tu ignores le peu qu’il sait. Moi je préfère nous regarder, tous, avec nos petites connaissances, et me dire qu’à plusieurs, on sait beaucoup de choses. »



Ce premier roman, assez classique dans la forme, ne manque pas de charme. L’intrigue est très bien construite et même si elle paraît un peu alambiquée au début, les différents éléments finissent par s’articuler avec précision, jusqu’à leur conclusion. L’auteure nous entraîne sur les pas de Bompard pour une visite guidée au cœur de Paris, des alentours de Notre-Dame, des jardins du Palais Royal, de la Place du Tertre et aux cabarets de Pigalle. Sans avoir l’air d’y toucher, elle émaille son récit de tranches de vie, de petites touches d’humour, jeux de mots et calembours qui ne nuisent en rien à la fluidité et à la vivacité du récit.



Tous les personnages sont traités avec un grand soin, même ceux de moindre importance. Une mention particulière pour soeur Colombe, la nonne au vert langage, venue des quartiers chauds de Marseille, et pour le concierge Cesare, auteur de romans policiers. Chrétien Bompard est un policier que l’on a plaisir à fréquenter, malgré son côté un peu abrupt. Il est touchant, dans la recherche de son enfance égarée, et dans son amour pour sa Mathilde dont il est fraîchement divorcé.

Un vrai plaisir de lecture que cette enquête en compagnie du Commissaire Bompard, que je retrouverai avec grand plaisir.
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Une valse pour rien

Ca faisait déjà plusieurs fois qu’on me parlait de Catherine Bessonart, ou plutôt de ses romans. On m’en parlait en bien et son nom restait dans un coin de ma tête pour ma prochaine visite à mon dealer ès livres favoris. Mais ma pauvre tête est bien encombrée et les noms d’auteurs à découvrir n’y manquant pas, il m’arrive fréquemment de les oublier lorsque j’arpente les rayonnages. Aussi a t’il fallu la parution de ce nouvel opus de Bessonart, et sa mise en avant sur les étalages de mon libraire pour que je bonsonagmaiscestbiensure et ne saute sur l’occasion.



L’opuscule en question se nomme « Une Valse pour rien » titre on ne peut plus obscur et par là même alléchant. La quatrième de couv’ est à l’avenant, avec un sujet qui reste, malheureusement, encore d’actualité même si les crétins pour tous ont cessé depuis quelque temps de trainer leurs pauvres mômes battre le pavé… mais je m’égare… Bref, par tout ceci alléché, je me jette sur le livre en question aussitôt terminé celui que j’avais en cours.



Lecture agréable, plaisante, amusée parfois… Un bon moment de passé avec l’auteur et ses personnages. Des protagonistes qui font, à mon sens, beaucoup pour l’intérêt du livre. A commencer par le plus important d’entres eux, ce cher Commissaire Chrétien Bompart. Personnage attachant s’il en est, bien trouvé et surtout bien troussé par sa génitrice littéraire et dont les états d’âmes arrivent parfois à nous intéresser plus que ses initiatives, un peu décousues il est vrai, pour résoudre l’affaire qui lui a été confiée. Quelques personnages secondaires savoureux complètent le tableau et ce petit monde est parfaitement implanté dans le décor bien dépeint du Paris comme je l’aime, celui des petits matins blêmes et des nuits d’errances sans sommeil.



L’intrigue est peut-être le seul point faible du roman, car réduite à la portion congrue et j’aurai, par exemple, bien aimé en apprendre un peu plus sur les motivations du tueur qui sont ici à peine esquissées. Pas grave, elle n’est sans doute que le prétexte au contexte de l’histoire, les manifestations anti-mariage pour tous et l’homophobie qui va avec. L’occasion pour l’auteur de faire passer quelques messages sans pour autant tomber dans le plaidoyer vindicatif. Appréciable.



Le style est quant à lui fluide et agréable, et participe pour beaucoup à la tendresse que j’ai pu éprouver pour ce commissaire atypique. Catherine Bessonart manie l’humour avec finesse et les dialogues, notamment, sont parfois assez savoureux.
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Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

J'ai trouvé ce polar un peu moyen. Certes, le personnage du commissaire est attachant. Il faudrait une analyse plus approfondie, mais il me semble que la construction de l'intrigue laisse à désirer.
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Et si Notre-Dame la nuit ... La première enqu..

J'ai acheté ce premier tome des enquêtes de Chrétien Bompard, suite au salon Polar du Sud à Toulouse, et quelques échanges avec son auteure, Catherine Bessonart.



Disons le tout de suite, c'est un roman policier très réussi, avec à la fois un scénario très solide, des personnages fouillés, bien travaillés et un livre avec quelques clins d'oeil par ci par là, qui donnent une tonalité humoristique ma foi fort agréable. Le Cesare italien, concierge de son état, auteur de romans policiers, est un exemple réussi.



L'histoire ? En fait, deux histoires, un serial killer aux abords de Notre Dame et une serial team qui s'attaque aux statues. Chrétien Bombard et ses assistants devra démêler les tréfonds de son âme pour sauver l'ex (?) amour de sa vie.



J'ai hâte de lire la suite des histoires de Chrétien, et comme promis, je passerai un courriel à l'auteure.
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La palette de l’ange

Devenue fan avec la lecture de 'La palette de l'ange'. Décidée à me procurer les autres.

Même si les raisonnements de Bompart me font de temps en temps perdre la tête!
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La palette de l’ange

Nouvelle enquête pour Chrétien Bompart.

Ce livre m'a emporté, d'abord grâce aux personnages dont Catherine Bessonart dessine des portraits intimes et colorés.

Je me suis plongée dans l'âme de ce héros qui luttant contre ses dèmons interieurs n'en mène pas moins une enquête intigrante, psychologique et riche en rebondissements.

Un peu déçue par une fin me laissant sur ma faim, j'aurais aimé en savoir plus sur ce coupable mais néanmoins touchant criminel en fin de compte...

Je le recommanderais sans hesitations!
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La palette de l’ange

Le commissaire Chrétien Bompard et ses 2 fidèles lieutenants (voir le livre précédent "et si Notre-Dame de la nuit" ), Grenelle et Machnel, vont avoir du fil à retordre pour résoudre une enquête où les cadavres se multiplient et où ils ne trouvent rien qui les relient, à part les armes des crimes. Ils vont tâtonner ensemble, avec leur manière bien à eux d'échanger des infos plus ou moins pertinentes.

Bompard à parfois des airs du commissaire Adamsberg de Fred Vargas, dans sa manière d'agir, de se perdre dans des réflexions qui parfois n'ont rien à voir avec l'enquête.

Son ex-femme, Mathilde ( tien, il y a aussi une Mathilde chez Fred Vargas), prends une grande place dans sa vie, personnelle et professionnelle, elle fait parti intégrante de l'histoire, d'où elle n'est pourtant qu'un personnage secondaire. Cela donne un coté profondément humain et vulnérable à Bompard.

Rien d'original cependant dans cette enquête mais ce qui fait que j'ai tout de même aimé la lire c'est que son auteur, Catherine Bessonart, soigne particulièrement son écriture, rajoute par ci par là quelques pointes d'humour, qui allègent le récit que l'on ressent de plus en plus sordide...Une vengeance glaçante mais que l'on comprendrait presque. c'est dire si le propos est bien emmené.



Ayant aussi lu son troisième opus, toujours avec le commissaire Bompard, j'attends la suite des écrits de cette auteure, même sans son commissaire.
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La palette de l’ange

Nous retrouvons le commissaire Chrétien Bompard et ...

Il ne fume toujours pas, il est toujours aussi amoureux de Mathilde, il est toujours aussi attachant dans ce qui semble être sa fragilité, sa délicatesse ....

Ses digressions permettent de suivre la piste de l'énigme, et de découvrir la vérité et le cortège de malheur qui parfois accompagne certaines destinées ....

Le roman nous soumet un beau texte :

"Si tu étais aveugle, je te raconterais le monde et ses couleurs,

Si tu perdais l'ouïe, je te dessinerais le chant de l'univers, la musique du monde et le bruissement d'ailes."

Plutôt élégant comme déclaration d'amour....

Les lieux sont un peu indifférents géographiquement s'entend, car l'atmosphère qu'ils dégagent est importante et prend sa part dans la construction de l'histoire....

Par contre, je n'ai pas trop accroché à l'intrigue,.... Un peu compliquée, un peu tirée par les cheveux, un peu embrouillée. Le fil conducteur est resté un peu trop lâche et ne m'a pas passionnée, mais ce n'est pas ce qui est le plus important dans une histoire d'amour !

Et j'ai beaucoup aimé la petite touche d'humour, comment Chrétien Bompard devient Monsieur Dame ! Il faut lire ce texte jusqu'au bout pour le découvrir.
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