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Citations de Cécile Chartre (91)


D’ailleurs, je commençais à me demander si au lieu de parler aux animaux, je ne devrais pas apprendre à parler humain. A causer copain, aussi. Et à me faire comprendre de Lisa, surtout.
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Quant au directeur, il n'a pas été super amical non plus quand il m'a attrapé par le col de ma chemise. Il a commencé a me dire des trucs du style " Tu ne vas pas t'y mettre, toi aussi", et puis il a continué avec : " C'est la journée nationale de la grosse bêtise ou quoi ?". Et puis il a fini par : "Ce soir apres la classe, tu copieras des lignes, avec les autres punis de la journée.".
Et voilà, la machine etait en route. Et moi, ce soir-la, j'avais rende-vous avec mon destin.
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Alors il ont continué avec leur Pyjaman. Ils ont dit que j'étais un super héros. Le superhéros de la télécommande et du canapé, et que ma mission, c'était de sauver l'humanité de Derrick et de Julien Lepers.
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Medhi, il voulait qu'on dise merci à la vie tous les 4 juin. 
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Aujourd'hui, il le sait. Il sait qu'une femme tout à fait correcte peut se transformer en une horrible chose pas possible à vivre, au moins un jour par an. 
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Tu sais bien que tout ce que je voudrais, c'est l'oublier, mon anniversaire. Je voudrais juste que ce soit un jour comme les autres
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Papa parlait doucement, mais j'ai tout entendu. Et mes projets nocturnes se sont arrêtés là. Tout s'est arrêté là. Les superman, les Tarzan, les bananes, pfiout ! Envolée en quelques mots, ma vie à moi.
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J'ai une page à tourner, et les pages, des fois, ça peut peser très lourd.
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Depuis ce matin, je m'évertue à ne pas croiser le regard de maman. A ne pas trop m'y attarder, en tout cas. Les 31 décembre sont des journées encore plus critiques que les autres, pour tous les deux. Des journées où nous sommes toujours très entourés, avec plein de monde, plein de bruit autour. Des journées si bien remplies que nos deux cerveaux devraient être totalement exemptés de la moindre pensées.
Mais cette agitation est peine perdue. Depuis ce matin, il n'y a pas une seconde durant laquelle je n'aie pas pensé à toi, papa. Quant à maman, ses yeux ont été squattés toute la journée par des espèces de poussières invisibles. Des poussières qui ont fait pleurer ses jolis yeux clairs.
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[La boîte] Elle a pesé si lourd sur mes épaules. Ça a été si dur d'attendre sans rien comprendre.
Ce n'est pas que je t'en veuille, non, au contraire. Elle a plutôt donné un sens à ma vie, cette boîte. Un sens qui se résume à attendre, mais un sens quand même. En gros, c'est avec elle que j'ai vécu, durant les dix dernières années. Je savais qu'elle était là, et qu'elle veillait sur moi, en quelque sorte.
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Et puis on se quitte. Et moi, je pédale jusqu'à l'appart, le cœur léger, le nez au vent. Mes joues me brûlent. Elle y a déposé ses lèvres. Et je ne veux plus les laver jusqu'au mercredi d'après.
Et je crois que, dans ces moments-là, je suis presque heureux, papa. Oui, presque heureux, malgré toi.
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Le mercredi midi après les cours, Prune va rendre visite à ses grands-parents, et on rentre à vélo ensemble. Et là, on est seuls tous les deux, vraiment seuls. On parle de tout, du lycée, de politique, de la vie en général. Et de la mort. Et je lui parle de toi, papa. Elle, elle me parle de ses parents, de leur séparation, du procès pour savoir qui va avoir sa garde, des Noël avec sa mère qui pleure, des jours de l'An avec son père qui fait la gueule. Et c'est pas la joie non plus.
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Et je n'avais pas pu garder cet amour pour moi, il était trop gros, il débordait trop pour passer inaperçu. Je m'étais mis à dessiner son visage partout, sur mes cahier, les tables, les murs. Ses longs cheveux noirs, ses yeux en amandes, sa bouche en forme de cœur, je les connaissais parfaitement. Je pensais à elle tout le temps.
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Et toute la nuit, j'ai serré ta boîte contre moi. Pour rien au monde, je ne l'aurais ouverte, papa. Ah ça, non! Même que dessus, j'avais écrit au marqueur rouge :
Interdi d'ouvrire cette boate avent le 1 janvier 2010 zéro heur, zéro minute.
Et je continuais à la serrer, parce que je sentais que si je ne le faisais pas, il arriverait un truc terrible.
Le matin, le truc terrible est arrivé quand même. Il est sorti de la bouche de maman, quand elle est entrée dans ma chambre et qu'elle s'est assise sur mon lit. J'étais réveillé. Je savais déjà.
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Elle avait le droit, elle, de rester avec toi, un petit peu, pour ne pas trop te fatiguer. Mais tu étais fatigué, papa. Ta fatigue se lisait dans les yeux de maman.
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Je te disais que plus tard, j'aurais une belle moustache comme toi. Toi, tu me répondais que plus tard, tu serais moins con que papa. Tu disais ça à chaque fois, je ne sais pas pourquoi. C'était moins drôle que le reste.
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Mes premières années avec vous, je les garde en mémoire comme un précieux cadeau. Vous pensiez qu'un enfant n'avait pas besoin de grand-chose, si ce n'est d'amour, de beaucoup d'amour. Et il était énorme, l'amour que vous me donniez.
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- Notre petit ange adorera cette chanson, c'est sûr.
Tu t'étais retourné si brusquement que tu avais failli en tomber de ta chaise. D'un seul regard, tu l'avais interrogée. Et d'un seul regard, elle avait acquiescé. Vous vous étiez alors jetés dans les bras l'un de l'autre. Et vous aviez longuement pleuré. Pleuré de bonheur, pour l'enfant qui arrivait.
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Maman avait sonné à ta porte avec son petit baluchon sous un bras et son gros chat sous un autre. Elle avait posé tout ça timidement dans un coin à côté de l'entrée, pour ne rien déranger. Mais toi, papa, ce que tu voulais, c'était qu'elle dérange tout.
Finalement, c'est ce qu'elle a fait. Le chat avait vécu ses derniers mois couché sur tes genoux. Et tu as fini tes jours dans les bras de maman.
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Et vous ne vous êtes plus jamais quittés [ses parents], jusqu'à ce que toi, tu n'aies plus eu la force de l'enlever tout seul, ce pyjama. Et ça, ça n'a plus fait rire personne.
Aujourd'hui, ton pyjama, il n'y a plus que moi pour le porter.
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