Dans ce second volet, nous retrouvons une partie des personnages ayant eu un rôle dans l’histoire mais qui ont disparu en cours de route.
Les mutins continuent de se diriger vers Paris afin d’y délivrer leur pétition et éviter une prochaine attaque sanglante.
Leur chemin sera semé d’embûches par l’armée à leurs trousses .
À la fin il n’en restera qu’un puis comme le suggère le titre, " le chant du cygne " retentira.
Récit tiré d’un fait réel, ce roman graphique historique nous rappelle l’absurdité des conflits.
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Roman graphique sur la montée au frond, appelé le chaudron pour une escouade qui tente de tenir les lignes depuis trois longues années.
Une pétition tourne suite au massacre de la côte 108 et c'est le début d'une rébellion qui risque de conduire ces soldats au peloton d'exécution.
Suite à lire en tome deux.
L'histoire pour mémoire mais les dessins m'ont rendu un peu perplexe car on les croiraient sortis d'un manga.
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Nous sommes en 1917. Une troupe de soldats dont le cauchemar a commencé il y a bien longtemps,se retrouve face à une pétition déjà signée par des centaines de poilus ,afin qu'elle soit remise à un certain Morvan et qu'elle arrive à l'Assemblée nationale pour dénoncer la boucherie inutile dont sont victimes tous ces hommes dans les tranchées. Après des mésententes,des trahisons,des hésitations,une poignée d'hommes et un lieutenant la signent mais surtout désertent pour aller la porter eux même à Paris. Cette bd ne ménage pas le lecteur. Les textes mais surtout les dessins,les couleurs,les onomatopées explosent au regard et provoquent un sentiment d'horreur qui nous rend solidaires de ces poilus. Dire qu'elle est magnifique serait déplacée vu le sujet. Pourtant c'est l'adjectif qui me reste en tête après cette lecture. Il y a aussi les termes de " révoltante" ," accablante" et ...engageante malgré tout à résister autant qu'on le peut lorsqu'un ordre absurde et cruel est imposé. La seule façon véritable de vivre même si cette vie doit être écourtée.
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La seconde partie du récit de ces mutins partant pour Paris pour délivrer une pétition contre le massacres est toujours aussi passionnant.
Des personnages forts, un récit sans temps morts ; par contre je ne suis pas du tout fan des dessins. C’est franchement illisible. Moi, j’ai eu du mal à suivre l’histoire avec ces dessins brouillons : que ce soit la colorisation ou le crayonné c’était trop illisible pour moi.
En tout cas le récit est réussit jusqu’au dénouement final qui est assez inattendu.
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Alors que la Première Guerre mondiale fait rage, une pétition circule parmi les soldats contant l’histoire du soldat Rombelle qui a dénoncé une attaque suicide sur le front mais qui a été exécuté pour défaitisme. Par cette pétition, les poilus souhaite que le gouvernement limoge le général Nivelle et arrête le massacre sur le front. Une folle course va mener une escouade pour apporter à l’assemblée cette pétition dont l’armée veut absolument voir disparaître…
L’histoire est très intéressante et très prenante pour cette dénonciation des boucheries sur le front par des poilus fatigués de la guerre. L’escouade prend le risque d’une mutinerie pour sauver la peau de leurs camarades ; et dans cette escouade, il y a deux personnages qui sortent du lot : le lieutenant qui semble subir cette mutinerie mais qui cache beaucoup son jeu et le sergent Sabiane qui, derrière son caractère rustre, est un véritable meneur d’hommes.
L’histoire est donc passionnante mais je n’ai malheureusement pas du tout accroché aux dessins ! Un crayonné vraiment flou et qui ne permet pas de suivre l’histoire correctement. Il est parfois difficile de distinguer les personnages les uns des autres mais aussi les actions. La scène de bataille au début du récit est un bon exemple d’un récit difficile à suivre entre ces personnages qui se ressemble, des couleurs qui se mélange et un déroulé d’actions brouillon. Dommage car cela dessert totalement une histoire qui aurait du mérité la note de 5/5.
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Quel graphisme ! Tout en couleurs, en belles couleurs. Non le sacrifice de poilus sous le commandement de généraux incompétents et sanguinaires ne restera pas tu. Le chant du cygne se fait le porte parole de ses soldats humiliés et mal commandés, victimes de la grande boucherie 14-18. Nous suivons la trace des mutins et de leur pétition explosive, pourchassés sans répit. L'auteur fait aussi référence à la bataille de Camerone, au sacrifice...
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Encore un récit sur la Première Guerre Mondiale avec toutes ses atrocités. Normal car ce fut l'année du centenaire de ce tragique conflit ayant endeuillé tant de familles. Le sujet ne semble pas tarit puisqu'on suit les aventures d'une patrouille voulant remettre une pétition afin de faire tomber le gouvernement et changer peut-être le cours de la guerre.
Le colonel d'Anjou est méprisable comme tout ces militaires qui ont envoyé volontairement ces soldats à l'abattoir sans la moindre considération d'humanité. C'est un véritable scandale qui nous pousse à comprendre les exactions de ce groupe de soldat obligé de déserter. Cela nous touche et nous interpelle quelque part.
Le scénariste Xavier Dorison s'exerce à un genre plus réaliste après ses récits fantastiques. Je n'ai pas trop aimé ce graphisme d'un premier abord puis je me suis progressivement habitué pour l'accepter. Je note néanmoins une très bonne utilisation des couleurs. L'effet d'encrage est très réussi.
Au final, ce chant du cygne ne sera pas aussi mélodieux qu'on l'entendrait.
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Cette BD signée Babouche, Dorison et Herzet est inspirée d'événements réels méconnus qui ont eu pour théâtre les champs de bataille de la Première Guerre mondiale.
Une pétition lancée par des poilus pour demander la destitution du Général Nivelle, accusé (à juste titre) d'envoyer les hommes au massacre.
Ici c'est un groupe de soldats qui s'assure d'acheminer cette pétition jusqu'à Paris où un député doit la présenter dans l'hémicycle.
Une mission à haut risque et qui pose beaucoup d'interrogations et de remises en question aux protagonistes.
Le lieutenant Katzinski, le sergent Sabiane et leurs hommes se lancent dans une course contre la montre, derrière eux commence une véritable chasse à l'homme pour les empêcher de parvenir à leurs fins.
Un dessin particulier, parfois perturbant, flou, mais néanmoins efficace, qui donne une certaine saveur au récit. Une fois qu'on est bien rentré dedans, on ne lâche plus ce Chant du cygne en 2 tomes.
J'ai adoré.
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L'histoire évolue et on ne voit plus 14-18 de la même façon. On sait tous que ceux qui ont tenter de se rebeller ou de résister à des ordres ineptes qui les envoyaient à la mort ont été condamnés voir fusillés. Là ou des généraux de bureaux envoyaient au casse pipe la jeunesse de la France, nous éprouvons du ressentiment. Ces thèmes reviennent assez souvent dans la littérature actuelle et, transposé dans une bande dessinée, nous assistons à une variante de ce type, "une pétition", écrite après la boucherie de la côte 108!!!!
Evidemment, en ces années funestes et sur le front, il ne faisait pas bon signer ce genre de document....
Le dessin est étonnant avec des couleurs vives, une oeuvre agréable à lire et pleine d'humanité.
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Je reste sur mon impression du premier tome : trop foutraque, trop brouillon au niveau du dessin pour être complètement satisfaisant. C'est d’ailleurs semble-t-il la couleur qui pose plus problème que le tracé car les esquisses de fin de volume montrent un trait assez clair et net... mais ces barbouillages de gris/bleu et d'orange à l'aquarelle me laissent vraiment perplexe, particulièrement pour les scènes de fusillade qui sont, pour ma part, impossibles à suivre.
Sinon, le scénario reste très bon, évite habilement le piège du manichéisme, et le final, en forme de bras d'honneur à tous ceux qui voudraient chercher une quelconque logique ou une quelconque vertu à la guerre, est juste magnifique.
Cette histoire avec un dessin plus dans mes goûts, j'applaudissais des deux mains.
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J'avais déjà testé Dorison sur la guerre 14 avec l'uchronie Les sentinelles que j'avais trouvé très réussie pour les premiers volumes, beaucoup moins pour les suivants.
Deuxième essai donc avec ce Chant du cygne en deux tomes, du purement historique cette fois, qui nous narre les pérégrinations désespérées (on ne voit pas comment ça pourrait se finir bien) d'une escouade de soldats qui veulent amener une pétition à l'Assemblée nationale pour faire limoger le boucher Nivelle, responsable de l'offensive meurtrière et inutile du Chemin des Dames.
Si le scénario tient parfaitement la route, j'ai été un peu gêné aux entournures, je l'avoue, par le style des illustrations de Babouche, un peu brouillonnes et bariolées par moments, ce qui n'aide pas à se projeter et à s'immerger dans l'histoire, même si on s'y fait au bout d'un moment.
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Dans cette BD, nous suivons quelques poilus du chemin des Dames dans une entreprise bien singulière...
Je ne vais pas trop en dire mais l'idée est intéressante et peuplée d'anti-héros ma foi fort sympathiques.
Si l'idée est bonne, je n'en dirait aps autant du rythme qui est assez fluctuant mais ceci peut aisément s'expliquer par l'inévitable mise en place du contexte et des personnages souvent inhérente aux premiers tomes de série.
Côté dessin, c'est très bon bien que assez inattendu au point de vue du traitement. Je pense que ça peut ne pas plaire à tout le monde mais moi, j'ai bien aimé.
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Un très bon premier tome pour ce diptyque où Xavier Dorison et Emmanuel Herzet nous entrainent dans l'enfer de la grande guerre. Nous y suivons le lieutenant Katz et ses hommes, au front, en première ligne.
Le cadre général est connu, point besoin de contextualiser à outrance, ce qui permet d'entrer directement dans le vif du sujet : la cruelle réalité de ceux qui servent de chaire à canon à cause de dirigeants souvent inconscients de la réalité du terrain. Mais l'obéissance, même militaire, a ses limites, et face à l'irresponsabilité des responsables, un simple feuillet de papier est sur le point de faire basculer la vie du régiment.
Nous avons là un album porté par une intrigue bien construite et des personnages forts, attachants et vrais qui se marient parfaitement à des graphismes saisissants et vifs. L'immersion est rapide et totale, et il me tarde de savoir comment tout cela va finir, je vais d'ailleurs de ce pas commencer le tome 2...
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Quelle déception. Mis en appétit par le premier tome, j'attendais de savourer ce second tome avec délectation.
Erreur fatale.
On retrouve les protagonistes du premier tome, les déserteurs d'un côté, et l'armée de l'autre qui doit éradiquer toute menace, toute velléité, toute ombre de soupçon d'intention de rébellion, de mutinerie. Donc, d'un côté, quelques pauvres types qui veulent amener une pétition à Paris afin de conscientiser les élus sur la boucherie qui se déroule au front. Et de l'autre côté, un officier malade, autoritaire, monomaniaque, recousu, rapiécé, rafisfolé... n'en jetez plus. C'est caricatural, alors que le tome 1 était sensible et intense.
On assiste donc à une course poursuite direction Paris, sur l'air du "cours après moi que je t'attrape"... Cela m'a un peu fait penser à un film de et avec Cljnt Eastwood et Sondra Locke.
Tout cela est un peu réchauffé par rapport au tome 1, dans lequel on avait déjà eu droit à ce genre de chassé-croisé. La fin se devine fatalement, écrite depuis le début.
Sauf que les auteurs nous servent une fin en plusieurs temps, style "il est mort mais pas vraiment", et une petite pirouette cynique et dérisoire dans les dernières cases. Je n'ai pas goûté l'humour.
J'ai trouvé les dessins et SURTOUT la mise en couleur bien moins inspirés que dans le tome 1. C'est brouillon bien souvent. Et les couleurs sont oppressantes, omniprésence du rouge par moment, du bleu, etc. Je dois confesser que j'ai lu la BD sur une tablette, et que la réduction du format a peut-être posé quelque souci. Mais on ne retrouve pas l'harmonie présente dans le premier tome.
Mention correcte pour le petit débriefing historique, sur Nivelle, le boucher du Chemin des Dames. Mais ce n'est quand même qu'une page et quelque. Pas de quoi fouetter un chat. Mais cela vaut la peine pour le lecteur de bien visualiser la fiction et la réalité contenues dans l'histoire. Il y eut des mutineries en 1917, et l'attaque dont parle les deux tomes de la BD a bien eu lieu, avec de nombreuses vagues préalables dans les rangs des poilus. le fait que plein de soldats et de civils vivaient "bien" alors que d'autres se faisaient massacrer, l'obéissance aveugle... tout cela est vrai, mais diantrement mal rendu dans ce deuxième tome, comparé au premier.
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Deux scénaristes et un dessinateur pour une approche un peu décalée de la "Grande Guerre"... On y arrive par une histoire de l'Histoire: une pétition de poilus pour remettre en cause l'autorité du général Nivelle, surnommé le Boucher... pour sa propension à envoyer les soldats à l'abattoir.
L'idée est que la pétition doit arriver à l'Assemblée nationale, afin qu'un vrai débat sur la stratégie et le moral des troupes puisse y avoir lieu. On sait que les "fake news" étaient déjà fort prisées à l'époque (mais cela s'appelait propagande...). Et on sait aussi ce que risque un soldat qui remet en cause l'autorité ou fait simplement remarquer que les gradés ne risquent jamais rien lors des attaques à découvert... vu qu'ils n'y participent pas...
Ce premier tome d'un dyptique met en place la grogne chez les poilus, et la décision de partir à Paris... Quand on bute un colonel réticent... on n'a plus grand-chose à attendre de la Grande Muette...
Côté graphisme, c'est très osé, avec très peu d'encrage, beaucoup d'aquarelle, une large influence manga au niveau des visages... c'est très loin de mon univers. Cela fonctionne, à mon avis, fort bien dans les scènes où le flou est un atout. Les explosions, les poursuites, les bagarres... tout cela bénéficie largement du mélange qu'induit l'usage des pinceaux. Mais les face-à-face, les portraits... sont moins nets, moins clairs et moins lisibles, par conséquent. Cela m'a parfois gêné. Et c'est dommage, car on sent un vrai souci de documentation de la part des scénaristes.
Les dernières pages font (enfin) apparaître un certain suspens, qui était absent pendant la majeure partie du tome.
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Suite et fin des aventures de notre petite troupe de mutins.
Moi qui dis souvent que j'en ai marre des histoires des guerres mondiales, vues et revues, je me suis laissée charmer par cette version très humaine. On ne voit pas les combats et tous les dommages qu'ils causent aux hommes. C'est très touchant. Surtout avec notre bande d'héros ordinaires très attachants et très humains qui n'en peuvent plus de toutes ces horreurs, qui veulent se battre contre mais qui veulent vivre. Et je vous assure que malgré un récit pas toujours très joyeux, ce n'est jamais trop pesant, et on arrive même à sourire.
Beaucoup de rebondissements. Des pauses, toujours intelligemment. Avec des ambiances bien mises en valeur par les couleurs, qui exacerbent les ressentis.
La fin réussie à être belle et triste. On quitte à regret cette BD et nos soldats.
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Notre joyeuse troupe de poilus sont remontés à bloc. Ils iront déposer cette pétition de la coté 108, porteuse du mécontentement des soldats, à paris dans les mains du député Morin afin de faire changer les choses. Mais pour cela la route est longue et pleine d'embuches. Surtout que le colonel Morvan, dit le Puzzle, a la rancune tenace et ne supporte pas les mutins.
J'avais découvert le tome un lors de l'opération 20 ans de la collection signé, la lecture m'avait vraiment plu. J'ai donc acheté ce second volet et il a rempli les promesses du tome un.
Les personnages sont tous plus touchants les uns que les autres. On est avec eux quand leur cœur balance entre héroïsme et lâcheté, entre fidélité et trahison. Rien n'est facile pendant cette période de guerre où les morts sont légions, où les décisions des généraux sont incompréhensibles, où les rigueurs et l'horreur des tranchées font basculer les certitudes de chacun. Tout cela est magnifiquement bien traité, ainsi que le ras le bol des poilus pour cette guerre interminable.
L'action est mené tambours battants, pas de répit pour le lecteur. on ne s'ennuie pas, c'est un bon scénario. Évidemment vous vous en doutez c'est pas vraiment une histoire gaie...
Concernant les dessins j'ai toujours au départ cette impression mi-figue mi-raisin. De prime abord je les trouve un peu grossier et puis au bout de quelques cases je ne remarque plus que la beauté des aquarelles et l'extraordinaire ambiance qui s'en dégage. La luminosité des paysages est sublime.
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