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Critiques de Célia Flaux (146)
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Anergique

Dans cette histoire, on suit Lady Liliana Mayfair dans l'Angleterre du XIXe siècle. cette jeune femme est une garde royale, une lyne capable de manipuler les energies et donc capable de magie. Elle doit partir vers les Indes avec Cléments, son compagnon pour retrouver une voleuse d'énergie.



J'avais ce roman dans ma PAL numérique depuis longtemps et j'ai enfin décidé de l'en sortir. C'était une histoire plutôt chouette mais sans doute un peu courte... L'univers est vraiment très intéressant et j'aime beaucoup le fonctionnement et l'usage des énergies. C'est plutôt bien écrit et la lecture est assez fluide.
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Porcelâme, tome 1 : La voie du Kirin

Dans un empire régi par cinq clans : le Dragon, le Tigre, la Tortue, le Phénix et le Kirin ; l’âme de ses habitants est représentée par une porcelâme, sorte de petite statuette magique qui exprime l’état de son possesseur, même après sa mort. Depuis quelques temps, la porcelâme de la princesse Kaede, décédée tragiquement des années plus tôt, montre des signes de grande souffrance. Pour comprendre ce qui se passe, Gintaro, fils de l’expert impérial en porcelâme, se rend sur la montagne sacrée du Kirin. Accompagné d’un rônin, Kiyoshi, qui prend en charge sa sécurité lors de cette mission secrète, ils entament l’ascension de la Voie du Kirin. Pour cela, ils seront guidés par Tomoe, l’une des guides les plus expérimentées de la montagne. Mais alors qu’un conflit se profile, leur ascension va se révéler plus dangereuse que prévue…



Dans un univers d’inspiration japonaise, Célia Flaux nous invite à entrer dans une histoire de fantasy médiévale passionnante, dont on ressort tout aussi essoufflé que les ascensionnistes de la montagne. Le roman est rythmé, alternant entre les points de vue des trois personnages, et nous révèle peu à peu les secrets de chacun tandis que tout autour d’eux se tisse une histoire qui les dépasse. On s’attache très rapidement à Tomoe, son courage et sa pugnacité, son expertise et sa volonté. Seul Gintaro est peut-être un peu délaissé sur la deuxième moitié du roman, alors que sa position est toute aussi intéressante que celle des autres personnages et invite à approfondir la dimension politique des clans. Le rôle des porcelâmes également est parfois un peu laissé de côté – on en oublie presque que c’est le titre du roman, surtout, aussi, en deuxième partie du roman. Malgré tout, j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cet univers et ces personnages, cette ambiance de Japon médiéval (on pense bien évidemment au Clan des Otori).



Il s’agit d’un premier tome, mais celui-ci nous offre une fin tout à fait satisfaisante, même si notre curiosité pour l’univers est piquée et que l’on prendra plaisir à replonger dedans le moment venu.
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Porcelâme, tome 1 : La voie du Kirin

L’histoire :

Cinq clans composent l’Empire : Le Dragon, le Tigre, le Kirin, la Tortue et le Phénix. Les habitants de l’empire possèdent une Porcelâme, une matière magique qui exprime l’état de leur âme, qu’ils soient vivants ou morts.

Tomoe, Gintaro et Kiyoshi sont trois adolescents qui vont devoir faire face à un conflit qui les dépasse. L’ascension du Mont Kirin peut commencer …



Mon avis :

La couverture noire et dorée avec ses dessins en relief est sublime. On sent que l’autrice, Célia Flaux est amoureuse des beaux papiers. Lorsque l’on ouvre délicatement les rabats, les illustrations japonisantes de Florent Grattery apparaissent. Elles sont magnifiques. Côté visuel, la mission est réussie. J’ai hâte de prendre mon temps pour découvrir son contenu.

J’ai trouvé le début du roman assez complexe parce que l’auteure prend le temps de nous présenter la mythologie de son monde ainsi que les traditions qui le régissent.

Le parcours est long pour les 3 adolescents pour atteindre le sommet du Mont Kirin. Le chemin initiatique est semé d'embûches. La difficulté de l’ascension est extrême. Elle met les nerfs des protagonistes à rude épreuve. Les nôtres aussi ! J’ai frémi pour eux et avec eux. Vont-ils réussir la mission qui leur a été confiée ?

Côté personnage, j’ai eu un réel coup de cœur pour le Ronin, il est à la fois fort et délicat. Son sens de l’honneur est au service de la quête mais surtout pour ses compagnons de route. Le personnage de la cheffe de l’Ecole Nakagima est à la fois complexe et magnifique. Elle m’a fait frissonner, son passé est très touchant. J’ai ressenti un fort attachement au duo formé par la Guide & son Rônin. j’ai en revanche moins apprécié Gintaro que j’ai trouvé plus en retrait, distant de ses camarades de route.

En refermant le roman, j’ai pleuré en laissant derrière moi le duo que j’ai apprécié. J’ai hâte de lire la suite. Ce livre est un véritable coup de cœur. J’espère pouvoir rencontrer Célia lors de sa séance de dédicace samedi prochain.
Lien : https://sites.google.com/vie..
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Porcelâme, tome 1 : La voie du Kirin

Merci à Babélio et à Bayard pour l’envoi de ce service presse. Je crois qu’on a chroniqué à peu près tous les bouquins de Célia Flaux sur le blog, alors on allait pas passer à côté de celui-ci (en vrai je m’en rends compte que maintenant en faisant la chro mdr). Cette fois-ci ça semblait encore plus prometteur que d’habitude car l’histoire se déroule dans un univers inspiré du Japon féodal avec toute sa mythologie. Résultat des courses : j’ai beaucoup aimé, c’est même mon préféré de tous les livres de l’autrice pour l’instant, youpi !



Pour résumé, on suit plusieurs jeunes gens dont Tomoe qui est guide dans la montagne sacrée sur le clan du Kirin (il y a cinq clans centrés autour d’animaux légendaires qui sont régis par un empereur). Elle doit aider à gravir la montagne à Gintaro et son garde du corps Kiyoshi qui sont en mission secrète pour l’empereur. Et bien sûr, il leur arrive des bricoles, les apparences sont parfois trompeuses et il y a des petits complots politiques qui se trament pépères en dessous de tout ça.



J’ai beaucoup aimé que l’histoire tourne en grande partie autour de la montagne et de son ascension, j’adore quand on est dans des récits de ce genre (c’était pareil dans Even the darkest stars ou plus récemment dans The bright and the pale), en gros dès qu’on monte des collines un peu plus haute que la dune du Pilat, moi je suis hypée de fou. Ajouté à cela, ma nostalgie de notre voyage au Japon, je revoyais les paysages et les temples et sanctuaires à Nikko et c’était trop beau et trop bien dans ma tête (par contre, j’ai trop envie d’y retourner là). Ambiance japonisante + la montagne (ça vous gagne) = j’étais totalement vendue à la cause.



De plus, nos petits personnages sont sympathiques sans être tout plats. Ils ont des nuances, des histoires et des motivations diverses et variées.



Bon et sinon, l’histoire dans tout ça m’a aussi beaucoup plu. On atteint pas des sommets d’originalité mais ça reste parfaitement maîtrisé et bien amené. Il y a pas mal de trames secondaires qui se coupent et se mêlent à la principale et qui viennent l’enrichir sans l’alourdir. Ca apporte des éclairages intéressants. Je mets quand même un bémol sur le marchand et son fils avec des passages un peu durs et une remise en question un peu maigre sur certains comportements (à mon sens).



Il y a quelques retournements de situation que j’ai vu venir mais en même temps, c’était tellement évident que c’était dans l’ordre des choses si je puis dire.



J’ai pas parlé du principe des porcelâmes, chacun nait avec une porcelâme : une petite figurine dans une matière tout à fait spéciale qui contient son âme et qui en est le reflet. J’ai beaucoup aimé le concept et je pense que ça peut être approfondi par la suite de manière encore plus intéressante (je sais pas si c’est prévu d’autres tomes mais c’est possible (et c’est un grand oui pour moi uhu)).



Donc en résumé, j’ai beaucoup aimé autant l’univers que l’histoire ou les personnages. Je vous conseille donc ce livre surtout si vous aimez le Japon et les randonnées à flanc de montagnes héhé (et que vous avez pas trop peur du vide) !



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Porcelâme, tome 1 : La voie du Kirin

Le nom de Célia Flaux ne m'était pas inconnu lorsque Babelio m'a proposé la lecture de Porcelâme. En effet, j'avais acheté quelques temps auparavant son Anergique chez Actusf, succombant à l'attrait de sa couverture. Et bien sûr, je ne l'ai pas encore lu... Porcelâme était donc l'occasion de découvrir cette plume, avec un timing imposé, cela marche beaucoup mieux sur moi.



J'en sors ravie et conquise. Avec une plume fluide (en même temps ce récit est destiné aux ados à partir de 12 ans) Célia Flaux nous entraîne dans un univers de fantasy original plongé dans un Japon féodal. Cinq dieux se sont partagés le territoire et ont créé leurs clans. Au centre, le territoire du Kirin avec ses hautes montagnes qui séparent les quatre autres. Au nord, la Tortue, à l'est le Dragon, au sud le Phénix et à l'ouest l'ombrageux Tigre.



Mais ce qui fait le sel de cette fantasy, c'est l'originalité de cette pierre magique, la porcelâme. Chaque enfant nait avec une petite pierre serrée dans son poing, et celle ci reflètera son âme toute sa vie, mais aussi après sa mort ! Ainsi chaque famille possède un hôtel particulier où sont entreposées les porcelâmes des vivants comme des défunts.



Lorsque l'empereur qui dirige le clan du Dragon constate que la porcelâme de sa fille Kaede décédée 6 ans plus tôt présente des noirceurs quasiment indélébiles, il va lancer une enquête. Fille qu'il avait obligée à épouser le gouverneur du clan du Tigre pour apaiser les velléités expansionnistes de ce dernier. Sa fille ainsi que sa petite-fille alors âgée de 12 ans seraient décédées dans un incendie du palais.



Gintaro, jeune expert en porcelâme est expédié discrètement au temple du Kirim où se trouve la porcelâme de la petite princesse Yukiko. Il sera accompagné pour sa sécurité par un rônin* Kiyoshi. Ils vont affronter la Voie du Kirin dans les pas de leur guide, la jeune Tomoe. Il faut savoir également que cette Voie du Kirin est le seul passage existant reliant l'ouest à l'est.



La Voie du Kirin aussi appelé la Voie de la sagesse ne se gagne pas facilement et bien des épreuves les attendent. En plus des dangers physiques dus à la montagne, une ambiance malsaine tourmente les lieux depuis qu'une légendaire meurtrière, la Veuve Noire, y sème ses cadavres.



J'ai frémi plus d'une fois pour ces trois personnages. Les descriptions somptueuses de cette Voie qui transforme bien souvent la randonnée en escalade m'ont collé des sueurs froides moi qui ai le vertige... Des marches hautes taillées dans la pierre qui s'effrite parfois, des passerelles et des ponts de singe faites de planchettes fatiguées, cassées ou disjointes... le tout dans le brouillard ou le blizzard, voire les deux à la fois. Argh !



Et même si j'avais pressenti avant l'heure le complot final, il n'en reste pas moins que le voyage, enfin la lecture a été très agréable. Et puis Célia Flaux a su placer ses billes ça et là pour donner envie de poursuivre l'aventure dans cet univers. Il reste quatre clans à découvrir, d'autres complots en préparation et je serai au rendez-vous.
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Porcelâme, tome 1 : La voie du Kirin

"Il songea une fois de plus aux milles façons de soigner les porcelâmes. Chaque bébé sortait du ventre de sa mère avec une bille blanche serré dans son poing. Lorsqu'il grandissait elle prenait la forme d'une statuette à son image. Elle montrait le caractère et l'humeur de cette personne pendant sa vie, mais aussi après sa mort"



Je te présente @celia_flaux , ton guide dans cette lecture, qui t'expliquera un peu comment fonctionne la voie du Kirin et comment sont repartis les 5 clans qui composent son royaume (Le Dragon 🐲, le Tigre 🐅, la torture 🐢, le Phenix 🐥 (bon OK c'est pas vraiment un phénix ça...) et le Kirin 🐐) tous représente un domaine particulier, mais je laisse son personnage Tomoe vous expliquer ça au fil de la lecture !



On suit donc l'histoire de Gintaro, expert en porcelâme, envoyé en mission secrète par son père et l'empereur, je ne vous dévoilerai rien de plus sous peine de vous spoiler ! Accompagné d'un ronin du nom de Kiyoshi, et de leur guide Tomoe. Ils vont devoir se surpasser dans la montagne sacrée pour atteindre le temple du Kirin.



Une certaine veuve noire vient tronquer le repos des pèlerins contre des hommes tués disséminés dans tous le royaume et notamment dans la montagne sacrée. À croire que partout où va Tomoe, la veuve noire frappe.



J'ai adoré suivre ces 3 adolescents, et m'imaginer les paysages de ce livre, avec toutes les références au Japon qu'il y a dedans, c'était facile !



J'ai particulièrement aimé le personnage de Tomoe et de Kiyoshi ils sont d'une profondeur, pour peu, j'avais beaucoup de mal à les imaginer adolescents, Gintaro m'a un peu soûlé mais les dernières pages rattrapent tout ❤



Il y a trop de chose à dire sur ce livre, juste lisez le. Que le Kirin guide nos pas.
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Porcelâme, tome 1 : La voie du Kirin

Alors qu'"Anergique" attend sagement dans ma PàL depuis sa sortie, c'est avec ce premier tome (de ce qui promet d'être une grande fresque de fantasy asiatique) que je découvre enfin cette autrice. Une première impression, je le dis de suite, très positive 😊.



Je ne vais pas vous refaire la 4è de couv' : l'équilibre du royaume des Cinq Clans est menacé et c'est à travers le voyage de Gintaro et Kioshi guidés tout le long de la Voie du Kirin par Tomoe que l'on va être introduit au passé du royaume et des forces en présence.



L'univers déployé par Célia Flaux m'a immédiatement charmé. Sa mise en place se fait de manière très fluide, sans info bombing. On sent la force tranquille du Kirin dans cet ouvrage et dans ces montagnes, dans le soin apporté aux petits détails du quotidien et à la spiritualité du lieu. le rythme est celui de cette montée vers le temple de l'animal sacré, entrecoupé de rencontres, de révélations et de dangers.



En parlant de dangers, les scènes de combats m'ont vraiment surprises. C'était comme si je me retrouvais dans Tigre et Dragon avec des têtes et des bras qui voltigent de partout ! 😄 J'ai adoré cet hommage aux films asiatiques, tout comme le reste des références qui enrichissent cet univers. le principe des porcelâmes est également très originale et très bien exploité.



Quant aux personnage, je les ai trouvé attachants et travaillés avec soin. de toute façon, tout est fait avec soin dans ce livre, chaque placement de personnage, chaque action, c'est assez remarquable. J'avoue cependant avoir préféré les personnages secondaires comme la bad-ass Izumi Nakajima ou Gintaro, l'intello maladroit et peureux, à notre héroïne forte et courageuse ou notre rōnin hyper mystérieux et pétri de culpabilité. Ces deux-là faisaient un peu trop cliché pour moi, mais je ne suis pas le public cible, ne l'oublions pas.



Car c'est bien là, la seule chose que je pourrai lui reprocher. Si l'ensemble a été exécuté brillamment et m'a offert un excellent moment de lecture, le tout reste très classique. Les habitués du genre verront arriver à des kilomètres les grandes révélations, la romance, etc. Ce qui tombe bien vu que c'est du jeunesse donc parfaitement calibré pour son audience cible (à partir de 12 ans selon l'éditeur). Du coup, habitués du genre, soyez prévenus, mais que cela ne vous empêche surtout pas de profiter de la ballade et de la très jolie plume de l'autrice.



En conclusion, ce 1er tome qui se suffit très bien à lui-même, tout en laissant plusieurs portes ouvertes, nous embarque dans un très bel univers et une histoire prenante à l'exécution impeccable. C'est donc en toute confiance que j'embarquerai dans "Anergique" et je suis très curieuse de découvrir la suite !
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Porcelâme, tome 1 : La voie du Kirin

J'ai eu la chance de découvrir ce livre grâce à une Masse Critique Babelio, je les remercie chaleureusement pour cet envoi, ainsi que les éditions Bayard. L'autrice elle-même a préparé un petit mot ce que j'ai trouvé très appréciable.



Le livre est très élégant, avec ses dorures en reliefs et ses rabats illustrant un sublime paysage à l'inspiration japonaise.



L'histoire nous plonge au cœur d'un univers représenté par 5 clans dirigés chacun par une Divinité différente : le Kirin, le Tigre, la Tortue, le phénix et le Dragon.

Dans ce premier tome nous nous concentrons sur le clan du Kirin, tout en effleurant l'histoire des autres Divinités.

Chaque être né avec un "porcelâme", une petite statuette en porcelaine, il y a une notion très poétique dans cette idée, cette petite statuette qui évolue au même titre que son propriétaire et continue de nous représenter même après la mort.



Nous suivons 3 personnages : Tomoe, notre guide qui cache bien des secrets, Gintaro, expert en porcelâme et Kiyoshi, jeune rônin au caractère protecteur (que l'on pourrait résumer de samouraï). Gintaro va demander à Kiyoshi d'assurer sa sécurité et à Tomoe de le guider vers la montagne sacrée, leurs chemins vont donc se croiser. Cette ascension se fait sous fond d'enquête et de brutalité entre recherche d'explications concernant la maladie de la porcelâme de la princesse décédée et meurtres de la Veuve Noire.



L'univers de ce livre est très riche et intéressant, pour ma part j'ai d'abord eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire mais après plusieurs chapitres, je ne peux que reconnaître que l'autrice a su créer une chouette histoire. On a droit à de l'action, une enquête, la révélation de secrets, un côté plus "politique et stratégies", la naissance d'une relation et d'autres sujets que je vous laisse découvrir. Côté personnages, j'ai beaucoup apprécié Tomoe et Kiyoshi, mais je suis malheureusement restée insensible à Gintaro et aux autres personnages secondaires.

J'ai très envie de découvrir la suite de cette saga et d'en apprendre plus sur les autres clans.



Encore merci à Babelio, les éditions Bayard et Célia Flaux.













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Porcelâme, tome 1 : La voie du Kirin

L’histoire se déroule dans un univers riche et détaillé, largement inspiré du Japon féodal et de ses coutumes. Si vous avez lu et aimé « Le Clan des Otoris », ou le manga « Kenshin le Vagabond », vous pouvez ouvrir ce livre avec plaisir et vous délecter de ses pages.

Son monde est guidé par 5 divinités fantastiques, et on est invité à suivre les histoires de personnages dignes et valeureux. J’ai été touchée et inspirée par les Porcelâme, ces petites statuettes qui évoluent avec leur porteur, comme un miroir de l’âme dans la vie et au-delà. Une très belle idée !

J’ai aimé la pudeur des sentiments, typique de la littérature et des coutumes japonaises. Celle qui laisse l’amour en suspens et en tension, qui effleure les êtres en poésie. Savamment mélangé à une touche occidentale, dans l’intimité des personnages qui se rapprochent.

J’ai été frustrée que cela se finisse si vite, j’aurais voulu poursuivre encore dans cet univers, continuer à découvrir toutes ces âmes. Une accélération qui m’a laissé sur ma faim, tant j’ai aimé cet univers.

Une belle plume, que j’ai hâte de lire à nouveau.

Une petite note également sur la beauté du livre, avec ses sceaux en relief et ses magnifiques estampes sur la couverture intérieure. Une vraie beauté des éditions Bayard !

Une belle découverte grâce à une Masse Critique de Babelio, pour laquelle j’ai eu la chance d’être sélectionnée. Merci !



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Porcelâme, tome 1 : La voie du Kirin

Je viens de découvrir Porcelâme tome 1 : La voie du Kirin de @celia_flaux grâce à une Masse Critique privilégiée (merci Babelio et les éditions Bayard). Une plongée agréable dans une ambiance d’un Japon féodal avec des touches de fantasy.



Dans cet univers, cinq divinités ont fondé leur propre clan : Le Kirin, le Tigre, la Tortue, Le phénix et le Dragon, il y avait de nombreux désaccord sur la répartition du territoire jusqu’au jour où les divinités décident de signer un traité de paix, qui doit permettre de garder l’équilibre entre les différents clans.



Une autre particularité de ce monde est que chaque humain né avec leur porcelâme dans la main. La porcelâme est une sorte de porcelaine qui indique l’être d’esprit (l’âme) de la personne durant sa vie et même après sa mort.



Or quand la porcelâme de la fille de l’Empereur montre des signes étranges de noirceur des années après sa mort, celui-ci va lancer une enquête qui va révéler de nombreux secrets et ça va être le point de départ des aventures de nos héros.



Dans ce roman, nous suivons principalement trois personnages : Tomoe, guide sur la voie du Kirin, Gintaro, expert en porcelâme et Kiyosho, un ronin (un samouraï sans seigneur). Leurs routes vont se croiser sur la voie du Kirin, le seul chemin qui peut les conduire jusqu’au temple du Kirin.



Tomoe, Gintaro et Kiyoshi ont des personnalités et des passés bien différents, mais je les ai trouvés tous les trois aussi intéressants et attachants. Comme souvent dans les romans initiatiques, leurs aventures va leur faire ouvrir les yeux et les faire grandir, une évolution en douceur intéressante.



J’ai adoré cet univers si original et japonisant, les descriptions nous transportent vraiment dans le décor, la spiritualité y est également bien développée.



Même s’il y a des intrigues et de l’action, le rythme est assez posé, peut-être un peu trop pour moi, je m’attendais à ce que ça bouge un peu plus par moment et d’être un peu plus surprise.



Au final, ce fut quand même une bonne lecture détente, rapide à lire et qui m’intrigue sur la suite ^^
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Porcelâme, tome 1 : La voie du Kirin

Un roman hybride entre récit initiatique et monde fantastique qui m'a transporté dans un univers à la fois doux et violent. Doux parce que l'écriture nous emporte et l'évolution des personnages est d'une beauté qui nous laisse un sentiment de bien-être en refermant le livre. Et violent car on suit l'histoire d'une jeune fille qui s'est enfui de chez son père, un père qui est prêt à déclencher une guerre pour retrouver sa fille.



Si les personnages sont intéressant dès le départ, ils évoluent de façon agréable tout au long du livre. J'ai trouvé que le voyage initiatique sur la voie du Kirin pour les deux personnages masculins étaient réaliste et intéressant. Quant à notre héroïne, qui leur sert de guide dans les montagnes, c'est une fois ce chemin initiatique terminé qu'elle doit affronter son passé et réapprendre à faire confiances aux hommes. Ce qui permet de continuer le récit initiatique tout en le mêlant aux intrigues et en accélérant le rythme du roman.



Tout le livre est d'une écriture fluide et bien construite qui permet de s'immerger dans l'histoire et qui nous donne envie de ne pas lâcher le livre jusqu'à la dernière page. On navigue entre douceur et violence avec beaucoup d'intelligence ce qui permet de rendre le récit haletant.

Les scènes de batailles, tout comme celle plus introspective, sont très bien écrite, d'un tel façon que les images s'impriment dans notre esprit sans pour autant choqué les âmes plus sensible dans les moments violents.



J'ai également apprécié que la fin boucle un cycle de leurs vies avec une poésie et une douceur qui fait du bien. C'est un premier tome qui pourrait se suffit à lui même mais je pense lire les suivant lorsqu'ils sortiront pour retrouver la plume de @célia-flaux et l'univers très riche et intéressant de ce roman.
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Anergique

Le commentaire de Martine :



Une histoire qui nous permet de voyager entre l’Angleterre et l’Inde, apportant de l’exotisme, un roman steampunk qui m’a vraiment divertie. Une histoire originale dans un univers intéressant avec magie, caste, meurtre, suspense, sentiments, une aventure victorienne qui stimule très bien l’imaginaire du lecteur.

Célia Flaux m’a intéressé par la magie qu’elle a mise sur une place de choix dans une société close. En parcourant les indices afin de trouver la tueuse que personne n’arrive à saisir, et à arrêter. C’est un roman qui joue sur deux genres, de la fantasy et l’uchronie, on ne peut pas l’encadrer dans un style simple. C’est une histoire très intéressante, écrite intelligemment, une enquête bien menée, l’intrigue se dénoue au fil des pages.

C’est un bon moment de lecture.
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Le cirque interdit

J’avais très envie de lire ce roman depuis sa parution mais les choses ont fait que je n’en ai jamais eu l’occasion. C’est grâce à l’une de mes amies que j’en ai enfin eu la possibilité et je suis ressortie de cette lecture agréablement surprise.



L’intrigue mise en place par l’autrice nous embarque dans un monde dystopique dans lequel le Parti Zéro Risque a le monopole pour tout ce qui concerne la sécurité et les Assurances en France. En effet, il serait plus simple de dire que c’est la seule assurance, à une exception près, qui existe encore. L’autre, elle, est gérée par le cirque Vazatta, dernier cirque encore existant. Le Parti Zéro Risque a interdit toute chose considérée comme dangereuse ou néfaste sur le territoire français. Si le cirque Vazatta existe encore c’est uniquement grâce à l’assurance qu’ils ont créée.



C’est dans cet univers que Maria, une jeune fille travaillant pour l’Assurance, va se retrouver à être l’assistante du directeur du cirque, dans le but d’enquêter en interne. Commence alors une folle aventure pour la jeune fille, entre enquête, suspicion de la part des circaciens et recherche de ses origines. Sans compter sur Mathieu, acrobate et clown en devenir, qui ne cesse de lui retourner l’esprit.



Le cirque interdit permet d’en savoir à la fois plus sur le monde très particulier des assurances, mais aussi sur celui, magique, du cirque. C’est un beau roman qui uni les deux au travers de la cruauté des premières et de l’unité, la grande famille, de l’autre. C’est un beau roman qui donne une vue d’ensemble sur les difficultés à gérer un cirque et les battons dans roues de certaines assurances. Mais les personnages n’ont pas dit leur dernier mot.



Ce roman a été une belle découverte et je suis heureuse d’avoir enfin pu le lire. L’histoire de Maria, Mathieu et tous les autres personnages offre une belle leçon de vie et d’amour. J’espère avoir la possibilité de lire un autre roman de l’autrice prochainement !
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Le cirque interdit

J'ai découvert ce roman sans trop savoir ce que j'allais lire, hormis la légère anticipation : un regard pessimiste sur notre société, où les compagnies d’assurances dictent la loi et notre quotidien. Au sein de ces années sécuritaires, une troupe de cirque parvient à résister.



Cette lecture a été un vrai coup de cœur !

L'univers du cirque est dépeint avec une poésie rare et des personnages qui ont tous leur part d'ombre et de lumière. Tel le ballet aérien du trapèze, la narration alterne entre les deux protagonistes, Maria et Mathieu, pour à chaque fois renvoyer le regard de l'autre, ses doutes, ses incompréhensions et ses joies, pour la plus grande satisfaction du lecteur. Entre l'assistante issue de la première compagnie d'assurance et le jeune athlète tempétueux, tout les sépare. Ils vont finir par se rapprocher.

En toile de fond, Maria apprend au fur et à mesure son passé et sa propre part d'ombre. Petit à petit, elle va apprendre à se réapproprier la lumière.



La part de romance du récit est toute en pudeur et en retenue, loin des clichés, le casting de personnages secondaires porte le duo efficacement. À la manière des déplacements incessants de la troupe Vazatta, on a envie de rester avec eux et que le spectacle continue. Encore !
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Le cirque interdit

Quand le cirque symbolise l'ultime espace de liberté dans un monde hautement sécurisé.

Les explications sont données au compte-goutte dans cette dystopie et il faut beaucoup déduire par soi-même les informations disséminées dans le texte. Celui-ci prend des formes variées : le récit alterne les points de vue de Maria et de Mathieu, et il est entrecoupé d'articles de journal, de lettres ou encore de documents officiels, ce qui donne un certain dynamisme à l'ensemble. On comprend que, suite à l'arrivée au pouvoir du Parti Zéro Risque, une compagnie, l'Assurance, dirigée par un certain Charles d'Astier, a pris le monopole des contrats dans une société où tout risque est banni et les gens constamment surveillés par un "tracker santé". Ceux qui dérogent à la règle (tabac, surpoids...) voient leur cotisation augmenter en conséquence ("Votre indice de masse a augmenté d'environ trois pour cent depuis l'année dernière et votre cotisation prend en compte l'augmentation des risques qui en résultent")... Un système discriminatoire qui fait bondir Alphonse Vazatta, le directeur du dernier cirque de France : "J'ai toujours vécu pleinement et je souhaite que la jeunesse française puisse en faire autant".



M. Vazatta vient de recruter une jeune assistante, Maria, qui est un personnage difficile à cerner, plein "de nombreuses zones d'ombres" ("Je me demande sans cesse ce qui te passe par la tête"). Maria semble missionnée par d'Astier mais sa position n'est pas très claire. Est-elle sensée espionner ? Enquêter sur la mort de ses parents ? Cherche-t-elle à se venger ? Qu'est-ce qui relève de sa "mission" et quelle est la part d'investigation personnelle ? Pourquoi d'Astier exerce-t-il du chantage sur elle si elle est sensée travailler pour lui ? Beaucoup de mystères planent autour de l'héroïne que l'on sent habitée de sentiments complexes et contradictoires. La colère se mêle à la souffrance, et une grande fragilité se cache derrière "Miss Glaçon", venue chercher au cœur de ce cirque les réponses qu'elle cherche depuis toujours.



Et comme de fait, beaucoup de révélations l'attendent au sein de cette troupe qui va peu à peu l'apprivoiser. Lieu dédié à la fantaisie, le cirque est animé par des artistes passionnés qui s'évertuent à "vendre du rêve" et des sensations fortes dans un monde devenu frileux. Parmi eux, Mathieu, petit-fils d'Alphonse Vazatta, qui cherche encore sa place. Mathieu a l'impression de n'être "qu'un frère parmi d'autres" (ils sont cinq garçons), et s'il prend plaisir à participer au numéro de trapèze familial, son rêve est de devenir clown comme son grand-père. Au départ Mathieu se montre cruel avec Maria dont il doute (à juste titre). Mais "rien ne se déroule comme prévu" et les deux protagonistes vont beaucoup évoluer au fil de l'histoire. Ses découvertes ébranlent les certitudes de Maria, tandis que Mathieu, qui a envie d'exister par lui-même, affirme peu à peu sa personnalité. Tous deux, après bien des émotions et des conflits, finiront par réaliser leur "transformation" ("Je ne vivrai plus caché(e).") et assumeront pleinement leur contribution "au rayonnement culturel de notre pays".
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Le cirque interdit

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de ma dernière lecture. J’ai été vraiment très intriguée par cette dystopie qui se déroule dans le milieu du cirque et j’ai voulu m’y plonger! (...)



Bien que je n’ai pas vraiment réussi à m’attacher au personnage de Maria, je l’ai pourtant trouvé très intéressant dans sa complexité. Elle n’est pas vraiment en accord avec elle-même et se retrouvera souvent face à des cas de conscience cornéliens dans l’enquête qu’elle mène à propos de la mort de ses parents. Mathieu quant à lui est prêt à tout pour défendre le cirque même s’il mène sa propre quête, celle de l’indépendance. Et j’ai particulièrement apprécié sa sensibilité poétique.



Ce que j’ai trouvé vraiment très original dans ce livre c’est la manière dont le scénario est mené. Nous ne sommes pas face à une dystopie classique qui va finalement nous mener à une grande bataille contre le pouvoir en place. Ici, tout se passe au cirque. (...)



Le livre nous amène également sur des questions concrètes. La sécurité extrême est-elle la solution? N’est-ce pas à chaque individu d’évaluer les risques qu’il souhaite prendre même si cela le met en danger? Finalement c’est toute une réflexion autour du libre arbitre.



En bref, je n’irais pas jusqu’à dire qu’il s’agit là d’un coup de cœur, en revanche il s’agit sans aucun doute d’une lecture que j’ai pris plaisir à découvrir. Célia Flaux a le mérite de sortir des sentiers battus malgré un genre déjà lu et relu et ses descriptions de l’atmosphère du crique sont vraiment très immersives! A découvrir, donc!



La chronique complète sur le blog!
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Le cirque interdit

Cela faisait des années que je cherchais un livre de ce genre. N’étant pas une fan du cirque dans la vie réelle (surtout à cause de la façon dont on y traite les animaux), j’apprécie néanmoins l’ambiance de tels événements, les acrobaties, etc. En lisant Le cirque interdit, j’ai pu constater que l’autrice ne traitait pas forcément le sujet du cirque précisément, il y avait autre chose derrière. Des mystères, des secrets, deux narrations ; l’une jouant avec le feu, l’autre jouant avec la glace. La tension ne fait que monter crescendo durant toute l’histoire. Célia Flaux mène son scénario d’une main de maîtresse, jonglant avec les émotions de ses personnages et le déroulement de son histoire. À chaque page que je tournais, je me demandais comment tout ça allait bien pouvoir se terminer… J’éprouvais même un pincement au cœur. L’autrice a l’art de nous bercer dans des décors et des moments somptueux, tout en spectacles et en acrobaties, entre joie et peine, humour et douleur. Tout dans cette histoire semble cohérent, surtout la manière avec laquelle le futur s’avère dépeint. Dans son roman, Célia Flaux pointe du doigt l’influence que prennent les Assurances, désireuses de protéger les gens du danger (ou de se faire énormément d’argent sur leur dos). On empêche les gens de prendre des risques, sous peine de les envoyer en Rééducation où ils ne deviendraient que des légumes incapables de toute pensée rationnelle. Cette réalité, dans laquelle vivent les héros de l’histoire, me glace le sang, m’effraie. Le pire ? C’est que cela pourrait tellement arrivé… Tout en anticipant les événements, Célia Flaux garde ce qu’il faut de familier et de contemporain pour que nous gardions les pieds sur Terre. Le tout saupoudré d’un fond fantasmagorique où jongleries, acrobaties et représentations clownesque nous happent et nous rappellent les joies d’un cirque. Une histoire très addictive, bien menée et magnifique. ​



Le plume de l’autrice a suffi à me rendre accro. Raccord au type d’histoire qui nous est offerte, elle s’avère riche en émotions et en descriptions, sans pour autant devenir rébarbative. Je ne me suis pas ennuyée une fois, alors que ce n’est pas un livre qui se base sur l’action et des aventures épiques à suivre de pages en pages. Célia Flaux parvient à nous enfermer dans son univers fabuleux et détestable à la fois, où tout risque est puni par la loi, grâce à une écriture fluide et chargée très certainement de petits bouts d’elle-même. On sent sa passion, son ton légèrement engagé. Elle y a mis ses tripes, c’est obligé ! Par ailleurs, j’ai été plus qu’émerveillée de découvrir des textes sous formats différents à chaque fin de chapitre. En effet, des bouts de journaux, de contrats, d’échanges par messages et d’autres choses sont insérés dans le livre, créant ainsi un objet-livre particulier et original, propre à lui-même. Il s’agit vraiment d’un roman merveilleux dans tous les sens du terme !



J’ai vraiment été subjuguée par la manière dont Célia Flaux traitait ses personnages, notamment les deux principaux (et aussi narrateurs de l’histoire) : Maria et Mathieu. On peut dire qu’ils ne manquent pas de force de caractère, de profondeur et d’entrain ! Maria, de son côté, est une personne fermée, asociale, très crispée, n’appréciant guère la lumière, les projecteurs, les costumes farfelus. On peut même dire qu’elle est vachement coincée comme nana ! De son côté, Mathieu est carrément son contraire ! Il est très extraverti, ouvert d’esprit, il aime les gens, le public, les projecteurs, faire des blagues… J’ai trouvé ça drôle, parce que ça amenait pas mal de situations cocasses, notamment dans sa narration lorsqu’il surnommait la nouvelle assistante de son papy Miss Glaçon. J’ai bien aimé leur façon de se tourner autour sans trop savoir comment appréhender l’autre… Et, bien entendu, l’évolution de ces deux personnages depuis qu’ils sont en contact est impressionnante. Leur relation, émouvante et poignante, a pris des tournants inattendus. Je ne saurais dire avec exactitude lequel des deux protagonistes-narrateurs j’ai le plus aimé, parce qu’ils s’égalisent parfaitement. En étant à ce point opposés, ils se complètent alors et ça fait des chocapics ! Merci à Célia Flaux de m’avoir fait connaître d’aussi beaux personnages, authentiques, chargés de défauts et de qualités qu’on apprécie envers et contre tout !



La fin du roman prend un chemin auquel je ne m’attendais pas, je vous l’avoue, mais cela n’a pas été pour me déplaire. Toutes ces histoires, ces tensions, ces montagnes de secrets et de mystères, cela nous projette dans une escalade vertigineuse où le moindre faux pas peut tout faire basculer. On peut dire que suite à toute cette ribambelle d’émotions, de doutes et de stress, le final du roman tient ses promesses. Une magnifique clôture pour un one-shot de qualité ! Je dois vous avouer que les personnages vont me manquer.



Grosso modo, Le cirque interdit est une danse douce-amère, à la chorégraphie composée d’une dystopie fantaisiste propre au cirque. En dehors de l’intrigue principale, une tension ne cesse d’accroître, basée sur les non-dits, les secrets et des désirs de vengeance. En plus de bien doser le vocabulaire et la fluidité de sa plume, Célia Flaux offre des personnages hauts en couleurs, provoquant une explosion électrisante par leur simple contact. Ce roman m’a conquise par l’originalité de sa structure, de son scénario et de sa composition intérieure très particulière. Bienvenue au cirque Vazatta ! Approchez sans crainte, venez rire et pleurer avec Maria et Mathieu, ainsi que tous les autres. Le dernier cirque de France vous ouvre ses portes pour un spectacle envoûtant… sauriez-vous l’apprécier à sa juste valeur ? Un coup de cœur que je recommande à tous !
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Le cirque interdit

J'ai été happé malgré moi par ce roman jeunesse, qui dissimule sous sa jolie couverture une histoire intéressante à bien des égards.

Tout d'abord, et comme le titre l'indique, l'histoire se passe dans un cirque - j'avoue que c'est déjà très accrocheur pour moi. Mais ce cirque n'est pas un cirque lambda, puisque ce roman est une dystopie. Aussi improbable que cela puisse paraitre, le mélange fonctionne très bien, et la réflexion sur une société ultra sécuritaire est également très intéressante.

Alors certes, il y a de multiples facilités, et le dénouement est ultra prévisible - ce qui a tendance à vraiment beaucoup m'agacer en général. Pourtant ici, j'ai pris tellement de plaisir à la lecture que ça ne m'a pas tant dérangé que ça finalement.

Nos personnages principaux sont humains, pas vraiment très attachants au départ, mais on finit par les aimer. Bref, c'est mignon, et on passe un bon moment. A conseiller sans hésiter à des collégiens !
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Le cirque interdit

--- Un dépaysement total ---



Ce qui m’a donné envie de lire Le cirque interdit ? L’univers dystopique présenté dans le synopsis. Durant ma lecture, j’ai découvert une France guidée par la peur du risque. Dans les faits, cela signifie que les assurances dirigent indirectement le pays. Vous avez pris un peu de poids ? Vous vous êtes lancé dans une activité sportive un brin audacieuse ? Alors, il est fort probable que votre prime d’assurance augmente aussitôt ! En effet, chaque citoyen est muni d’un bracelet trackeur qui analyse le moindre battement coeur suspect, tire la sonnette d’alarme dès la première hausse de tension et condamne les comportements considérés comme dangereux.



Voilà donc un cadre captivant ! Seul bémol : j’aurais souhaité en apprendre davantage, mais ce n’est pas l’objet de cette histoire, et je le comprends parfaitement. Heureusement, des annexes insérées à la fin de chaque chapitre permettent de creuser plus avant les dérives d’un tel système.



--- Avis aux amateurs de cirque ---



Vous l’aurez sûrement deviné grâce au titre du livre, mais ce dernier retrace le quotidien, pas si banal, d’une troupe d’artistes en tous genres (acrobates, clowns, contorsionnistes…). Dès lors, si c’est un univers qui vous plaît, le récit ne vous laissera sûrement pas insensible.



Pour ma part, j’étais nettement plus attirée par l’aspect dystopique, mais cela ne m’a pas empêchée d’apprécier l’ambiance particulière des spectacles.



--- Fluidité et harmonie dans l’écriture ---

Célia Flaux fait partie de ces auteurs pour qui écrire est une seconde nature, du moins c’est comme ça que je l’ai ressenti. Sa plume est sans lourdeurs, sans maladresses, sans hésitations. Les mots glissent les uns après les autres, et on se surprend à tourner les pages à une vitesse terrifiante !



--- Mais alors, pourquoi cette note ? ---



J’ai débuté cette chronique avec des points positifs, car ils me sont apparus en premier, lors de ma lecture. Néanmoins, j’ai ensuite relevé quelques faux pas, et j’en suis la première peinée. Pourtant, c’était plutôt bien parti ; j’étais impatiente d’accompagner Maria, l’héroïne, dans ses recherches interdites, de la voir prendre des risques pour parvenir à ses fins. Et si tout ceci s’est effectivement produit, il y a comme un hic.



En fait, j’ai eu l’impression que l’histoire était volontairement simplifiée. Un sentiment d’inachevé me reste encore aujourd’hui. Pour moi, il manque des passages-clefs qui auraient permis d’approfondir l’enquête, d’offrir davantage de poids aux conséquences de celle-ci et d’éviter le piège d’un antagoniste inutilement machiavélique.



Ceci étant dit, je dois reconnaître qu’on ne s’ennuie pas un instant ! C’est parce qu’on ne s’arrête pas sur les détails que le récit est aussi dynamique, aussi prenant.



--- La romance : non, non et non ! ---



C’est, à mon sens, le plus grand point noir de ce one-shot. Mais, qui sait, ce sera peut-être le petite plus qui fera la différence chez d’autres lecteurs. Quoi qu’il en soit, j’ai trouvé que cette histoire d’amour arrivait comme un cheveu sur la soupe. À choisir, je l’aurais supprimée afin de développer l’intrigue.



Toutefois, n’oublions pas que ce livre est classé en young adult. Peut-être Célia Flaux a-t-elle souhaité en respecter les codes. Dans ce cas, j’aurais opté pour moins de facilités… et une héroïne plus forte. En effet, l’on dit de Maria qu’elle est prête à tout pour découvrir la vérité. Pourtant, elle s’appuie plus que de raison sur ses proches. Alors, même si je l’ai globalement appréciée, elle m’a un peu déçue sur la fin.



Quant à Mathieu, eh bien… Pour être honnête avec vous, il m’a paru fade. Je lui ai largement préféré ses grands-parents : papy Vaz pour sa bienveillance, son envie de rattraper ses erreurs et mamy Vaz pour sa fougue, sa détermination inébranlable.



--- Que dire au sujet de la fin ? ---



L’intrigue n’étant pas suffisamment creusée à mon goût, elle ne pouvait pas combler toutes mes attentes. Cependant, ce n’est pas la tournure générale des événements qui m’a laissée perplexe, mais la façon dont l’auteure en est arrivée là. En d’autres termes, l’histoire n’a pas révélé son plein potentiel, et c’est bien dommage !
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Le cirque interdit

J'ai plus qu'adoré cette lecture qui nous plonge, dès les premières pages, dans un univers dystopique qui fait réellement froid dans le dos.

En effet, depuis que le Parti Zéro Risque règne en maître dans notre pays, le moindre risque est éliminé et ce, en dépit de la liberté de chacun.

C'est dans ce monde que Maria va décider d'infiltrer le dernier cirque de France afin d'y découvrir la vérité sur la mort de ses parents et y faire des rencontres qui vont bouleverser toutes ses certitudes.

L'histoire est hyper bien menée, pleine de rebondissements, de mystère et j'ai vraiment beaucoup aimé me mettre en quête de vérité en compagnie de Maria, même si clairement je suis un peu nulle à ce jeu et que je n'ai strictement rien vu venir.

Bref une excellente lecture qui sort le 21/02/2019.

Merci aux éditions Scrineo pour cette découverte.
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