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Critiques de Chantal Thomas (509)
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Apolline ou l'école de la providence

La vie d'Apolline ne laisse pas insensible. Quatre étapes, quatre expériences qui font ressortir des émotions mélangées : la tendresse d'un père qui confie tout, y compris ses enfants, à la providence; la bonté d'un Dieu qui comble les désirs les plus profonds malgré un contexte conventuel terrifiant et décourageant; la violence d'une vie au service de parvenus dénigrant le personnel de maison; l'espérance, enfin, d'une vie meilleure où les aspirations profondes peuvent se réaliser.

Une belle écriture pour ces quelques pages qui m'ont emmenée au coeur du XVIIIème siècle. Un voyage dans le temps dépaysant !
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Apolline ou l'école de la providence

Apolline ou l'école de la providence...



Bon je fais même pas de pitch, vu la taille de ce petit livre, tout est dit sur la quatrième de couv.



Ouah allez si un petit.

XVIIIème siècle, une jeune fille Apolline raconte son enfance, le couvent, le taf obligatoire (malgré ce qu'a dit papa, le taf c'est mal)...



Alors, bon, c'est bien écrit, ça donne envie de plus, une des raisons de ce livre d'ailleurs, le truc promotionnel gratos. Un bout d'histoire (même si y a un début et une fin) qui doit sans doute s'inscrire dans un plus grand roman. Pour découvrir le style d'une autrice, donner envie d'acheter le plus gros roman.



Et oui, j'avoue ça m'a donné envie de lire plus. Ou plutôt d'en savoir plus sur certains pans historiques, les couvents pour petites filles (l'auteur nous dit de véritables mouroirs pour petites filles, ah tien donc ?) par exemple, ou de me pencher sur le Parc aux cerfs de Louis XV (même si j'étais déjà au courant).



Le style de Chantal Thomas...

— La styliste ?

— Non rien à voir, la chercheuse historienne du CNRS..

— Ah oui en effet rien à voir....



Donc le style de Chantal Thomas est agréable, elle distille bien les éléments historiques (qui donc donnent envie de plus, et éveillent la curiosité). Non c'était pas désagréable du tout.
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Café Vivre : Chroniques en passant

Avec Café Vivre, un recueil de chroniques au titre qui dit tout, tenues de 2014 à 2018, et qui fait suite au recueil Cafés de la mémoire qui racontait sa jeunesse, Chantal Thomas, sans l’avoir prévu, puisque le livre devait sortir au début d’avril, nous raconte un peu « le monde d’avant » et ce que la pandémie nous a fait perdre.
Lien : https://www.lapresse.ca/arts..
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Café Vivre : Chroniques en passant

Café Vivre (2020) est un livre de Chantal Thomas, chroniques parues dans le journal Sud-Ouest entre 2014 et 2018. Elles parlent de littérature (Diderot, Mauriac, ...), de villes (Arcachon, New York,, ...) ou d'autres aspects culturels. Un regard pertinent et érudit, une lecture plaisante.
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Café Vivre : Chroniques en passant

Café Vivre: Chroniques en passant s’agit d’un recueil de textes publiés mensuellement dans un journal de 2014 à 2018. À travers ses observations et réflexions, Chantal Thomas nous emmène à l’étranger, dans des endroits qu’elle apprécie en les visitant régulièrement ou parce qu’elle y a vécu.



Rendez-vous à New York, Buenos Aires, Montréal et Zurich, entre autres, entre gratte-ciel, cafés, parcs et musées. Les chroniques de Café Vivre sont agréables, courtes, sincères et remplies d’émotions. Elles font référence au voyage, à l’art, à la littérature, aux personnages historiques et aux lieux que l’auteur affectionne.



Ce recueil fait penser aux moments que l’on prend pour flâner dans les cafés, sur les terrasses, et dans les endroits remplis de mouvements. Ses chroniques sont de vrais voyages à travers le temps et l’espace, à lire pour prendre goût aux joies des petits moments de la vie.
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Café Vivre : Chroniques en passant

Ce que le titre cache ou révèle on le découvre dans la préface et dans la première de ces chroniques « en passant » dont la belle régularité d'emprise sur le papier (toutes font environ trois pages) agit comme une pulsation d'écriture nécessaire à l'expression d'une petite musique singulière. Chantal Thomas pratique ici un art équilibré, quasi métronomique, du "dérèglement" spatio-temporel où prime l'instantané, « l'esprit des quatre saisons » qu'elle aime chez Hokusai, la notation rapide telle que la pratique Bonnard dans ses carnets, le goût des « menus plaisirs » que la fréquentation érudite du siècle des Lumières lui a légué. Rendez-vous donnés à ses lecteurs, entre gratte-ciel et métro, avec ses rituels saisonniers à Kyoto ou Central Park ; dans ses cafés et ses musées de prédilection ; avec quelques hommes de sa vie : Barthes, Casanova, Fragonard, le divin Marquis ; ou avec quelques moines mendiants aussi ; décrivant l'été en décembre, à Buenos-Aires ; retrouvant le duc de Richelieu à Bordeaux ou Verdi à New-York ; cherchant les cheveux roux de Gilberte sous les frondaisons automnales des Champs-Elysées et Mauriac à Malagar ("Magie de Malagar", p. 135) ; gourmande à Montréal et Grand Central, assise au Fumoir à Paris et assaillie d'un léger doute à Zurich songeant à la chambre bleue de Madame de Rambouillet.



Si le mot « vignettes » lui sert pour évoquer la forme de l'un de ses livres préférés « Paris est une fête » (évoqué dans une chronique de 2015 après les attentats : "Un américain à Paris », p. 83), alors il convient de le reprendre pour l'exercice auquel elle s'est livré à la demande de Sud Ouest entre 2014 et 2018 et qui a produit ce livre. Chaque chronique appartient à un temps détourné où vient parfois se télescoper l'actualité ("Imanolthecat, ou la mort en live", p. 101), ressemble à la strophe fugace d'un plus long poème que le bonheur de vivre – tel celui suggéré par l'oeuvre de Jacques-Henri Lartigue (P. 68) – lui aurait inspiré par-delà les conférences, les festivals et les colloques, loin des cours magistraux ou des commémorations et des salons, à l'abri de l'odeur du kérosène. Toutes distillent un peu « l'esprit de vacances » dont l'auteure se réclame à la fin de la deuxième chronique intitulée « La maison au pied de la dune » (maison familiale déjà évoquée dans « Souvenirs de la marée basse »), là elle confie : « A la différence de tant d'héritages qui ont leur poids de malheur, de cette maison j'ai hérité l'essentiel : son esprit de vacances (p. 22) ». Chantal Thomas ne se retourne pas, elle jubile au présent et son dialogue avec le passé est étonnamment vivant, elle vous console de toutes les maisons perdues. Ses chroniques sont à lire maintenant, et vite, tant elles pourraient prendre le goût des choses révolues qui sont, on le sait, parmi les plus belles.



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Café Vivre : Chroniques en passant

Café Vivre de Chantal Thomas est une collection des chroniques assez courtes qu’elle a écrites entre 2014 et 2018. Au gré de ses déambulations, entre la France, le Japon, les Etats-Unis... , Chantal Thomas nous parle d’elle, de ses rituels rassurants lorsqu’elle arrive dans une ville, puis ses pensées errent vers ses auteurs favoris, ses moments d’histoire préférés… On y rencontre avec plaisir Colette, Sade, Hokusai, Hugo Pratt… on se réveille tranquillement dans ses cafés favoris, on se promène dans les rues un jour de Saint Patrick…

Une lecture que j’ai beaucoup appréciée, douce et pétillante à la fois, et que je relirai sans doute. Avec une mention particulière à la chronique « le besoin de lire »
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Café Vivre : Chroniques en passant

Se lit agréablement. Mais sans passion. Erudit. Sympathique. Bien écrit. Un poil conventionnel. Emprunté MAAT
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Café Vivre : Chroniques en passant

Chantal Thomas, née en 1945, est une romancière, essayiste, dramaturge, scénariste, spécialiste de la littérature et universitaire française. Après avoir rédigé sa thèse sous la direction de Roland Barthes, elle a enseigné dans plusieurs universités américaines et est directrice de recherche au CNRS.

Publié cette année, Café Vivre, sous-titré Chroniques en passant, est un recueil de textes parus dans le journal Sud Ouest entre 2014 et 2018 à raison d’un par mois ; une collection de quarante-huit vignettes compilées dans ce recueil. A propos de ce livre, Chantal Thomas a déclaré « Et à la fin, en me retournant, j’ai senti qu’ils formaient un livre », un avis que je ne suis pas certain de partager. Car que trouve-t-on dans ce recueil, de tout ! et c’est là un inconvénient inhérent (pas toujours, il est vrai) à ce type d’ouvrage.

Chaque texte offre une rencontre avec un personnage célèbre, vivant ou mort, une évocation de sensations et de moments, un compte-rendu d’exposition, un souvenir de voyage ou de séjour en France ou à l’étranger. On croise Colette comme Gilles Vigneault (pour les plus jeunes, il s’agit d’un chanteur poète canadien), Roland Barthes à New York et François Mauriac à Malagar…. Arcachon ou le Japon… L’Histoire et les petites histoires… Bref, un pot-pourri de choses et d’autres mais toujours sur un mode cultivé, même si elles sont d’un intérêt relatif selon les chapitres. L’écriture de Chantal Thomas ne manque jamais d’élégance et de fluidité, comme toujours, ce qui est toujours agréable pour le lecteur.

Personnellement, lire ces textes dans le journal, de temps en temps, aurait été très plaisant, leur légèreté contrastant avec les informations toujours anxiogènes de la presse. Mais là, regroupés dans un ouvrage, ce passage du coq à l’âne toutes les deux ou trois pages… Solution de contournement conseillée : picorer dans ce bouquin selon son humeur, reposer le livre et y revenir plus tard mais certainement pas le lire d’une traite. Un inconvénient majeur quand on l’emprunte dans une médiathèque. Des textes sympathiques pour un bouquin à classer dans les « Bof ! ».

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Café Vivre : Chroniques en passant

Dans ce livre, Chantal Thomas a réuni ses chroniques mensuelles parues dans le journal Sud Ouest entre 2014 et 2018.



Elles sont les instantanés d’une époque, d’une réflexion, d’un ressenti, d’une émotion mais toutes portent en elles la sensibilité d’une femme d’une grande intelligence à la curiosité insatiable.



On y croise Roland Barthes, Diderot, Descartes, Voltaire, Sade, Lartigue, Hemingway ou Patti Smith... mais aussi des anonymes ou des membres de sa famille. On accompagne l’auteure dans ses voyages et ses découvertes qui nous mènent de Paris à New-York, d’Arcachon au Japon.



En 48 chroniques, Chantal Thomas raconte le monde à travers ses rencontres, les pensées qui naissent au hasard de ses souvenirs ou de ses expériences.



Si Chantal Thomas convoque des personnages du passé ou revient sur ses propres traces, ce n’est jamais par nostalgie. C’est plutôt toujours avec l’envie d’aller de l’avant, de comprendre une époque à travers les enseignements du passé.



C’est parfois grave et parfois plus léger, toujours pétillant d’une grande vitalité et bien plus profond que ce que le sous-titre « Chroniques en passant » pourrait laisser imaginer.



C’est immensément riche et enrichissant.

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Café Vivre : Chroniques en passant

Quelques chroniques poétiques, d'autres qui m'ont apportée des connaissances supplémentaires sur des écrivains aujourd'hui disparus, mais hélas l'ensemble est assez banal et parfois ennuyeux. Ses chroniques sont justes personnelles comme un journal intime.......
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Café Vivre : Chroniques en passant

Chantal Thomas a réuni là les chroniques mensuelles écrites pour le journal Sud-Ouest, de 2014 à 2018. Ce sont donc plus des nouvelles qu'un roman.

Elle voyage entre New-York, Paris, Bordeaux, Arcachon, Buenos-Aires, et nous fait partager des moments de vie, ses rencontres, aussi bien physiques que littéraires avec Voltaire, Colette, Rousseau, Mauriac ou musicales.

C'est bien écrit, instructif, agréable à lire, léger. Certaines chroniques sont plus intéressantes que d'autres. Cela forme une sorte de recueil de nouvelles.
Lien : https://www.unebonnenouvelle..
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Café Vivre : Chroniques en passant

Une série de chroniques données au journal Sud-Ouest de 2014 à 2018. Une sorte journal. Fragments d'un discours hédoniste, des deux cotés de l'Atlantique. Paris, Arcachon et New York délimitent une sorte de triangle amoureux où s'inscrivent ces billets, qui célèbrent des auteurs ou des moments de grâce. À lire en terrasse d'un café ou sur une plage, là où le temps coule paresseusement...
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Café Vivre : Chroniques en passant

Ce recueil de chroniques, donnent des envies d'aventure, d'évasion, de découvrir certains auteurs, de voyager à New York, en Chine, au Japon, afin d'y découvrir les us et coutumes. L'autrice nous rappelle souvent que la lecture est une façon de s'évader dans ce monde sur médiatisé.
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Café Vivre : Chroniques en passant

Chroniques à picorer lors d'une pause sur un banc de parc, assis à une terrasse de café, en voyage soit dans les mêmes conditions que Chantal Thomas les a conçues. C'est fin, piquant, érudit, nostalgique, délicat, dépaysant et très personnel. J'ai lu ces chroniques dans le désordre, selon mon humeur et avec plaisir.
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Café Vivre : Chroniques en passant

Depuis un moment déjà je voyais des livres de Chantal Thomas sur les étals de mes librairies préférées.

Elle vient d’être élue cette année à l’Académie Française, elle m’a semblée incontournable. D’autant plus que j’avais beaucoup aimé le film « l’échange des princesses » adapté de son roman.



Romancière, essayiste, auteur de pièces de théâtres et de scénarios, elle publie ici 4 ans de chroniques (de 2014 à 2018) pour le journal Sud Ouest.

Il s’agit de 49 petits textes de 2 à 4 pages, dont le dénominateur commun est la découverte, la contemplation, la beauté.



Ces petits textes nous amènent de Paris à New-York, de la collection Frick aux jardins new-yorkais, en passant par le Centre Pompidou, Jacques-Henri Lartigue et ses « capteurs de bonheur », le jardin du Luxembourg avec ses « reines du Luxembourg »…



Ce livre nous fait voyager, nous amène dans des endroits variés avec une seule intention : observer, déguster, apprécier.

En cela je recommande cet ouvrage qui est un concentré de bien-être, de découverte et de petits bonheurs.

J’ai passé un excellent moment de lecture.
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Café Vivre : Chroniques en passant

Autant le dire tout de suite: je n'ai pas trouvé grand intérêt à ce livre. Un assemblage de chroniques distillées dans un grand journal régional, passe encore... mais de là à les rassembler? Le résultat ressemble à un de ces carnets de voyage qui pullulent de nos jours sur Internet, où chacun pense que ses états d'âme sont indispensables, dignes d'être étalés. Banal, trop banal.



Parler de voyage est encore trop ambitieux, car Chantal Thomas ne voyage pas. Elle se déplace, elle saute d'un lieu à l'autre. Elle boit des cocktails à Berlin, donne un cours à Zurich. Si elle doit se limiter à la France. C'est pour sauter d'Arcachon à Paris... Une vie parfaite. Tout le contraire d'un Nicolas Bouvier, que pourtant elle se complaît à citer.



Le plus intéressant en est le portrait en creux - j'allais dire, en négatif - qui se dégage de son auteure. Elle va de salon du livre - à Taïwan bien sûr, ça fait plus exotique - en musée, mais pas n'importe quels musée évidemment: le Met de New York, ou rien. Au passage, elle convoque les mânes des monstres sacrés littéraires: Barthes, Céline, Sade, Rousseau, Mauriac, et j'en oublie... Tout cela m'a laissé l'impression d'un personnage futile, hors sol. A l'image des images de Lartigue, qu'elle encense, ce photographe de la bonne bourgeoisie. Bien sûr, elle est féministe. Bien sûr, elle donne aux pauvres. Bref, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.
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Café Vivre : Chroniques en passant

Encensé par le masque et la plume je suis enchantée du cadeau des éditions du Seuil "Café vivre" de Chantal Thomas, offert dans le cadre d'une opération masse critique. Je les remercie ainsi que babelio.

Le titre est évocateur et ce recueil de chroniques (le livre est sous-titré Chroniques en passant) fait penser à ce qui se passe autour de nous quand on prend le temps de flâner aux terrasses des cafés. Pourtant, si les cafés peuvent être des références pour Chantal Thomas, ce sont surtout ses observations ou réflexions au cours de ses vagabondages à travers le temps et l'espace qui sont aux coeur de ce livre.

Il s'agit d'un recueil d'articles publiés mensuellement dans un journal de 2014 à 2018, une commande qu'elle semble avoir pris plaisir à honorer.

Chantal Thomas a des petits carnets qu'elle griffonne en permanence et comme elle voyage beaucoup, tout est prétexte a écriture. D'ailleurs ce n'est pas un hasard si elle commence par évoquer Nicolas Bouvier.

Elle nous emmène à l'étranger, dans des endroits qu'elle connait bien parce qu'elle y a vécu ou parce qu'elle y va régulièrement. D'abord au japon où elle va au "Café vivre" surprenante enseigne en français dans un pays ou elle ne comprend pas la langue écrite. Pour autant, le verbe Vivre sonne ici comme une aventure.

Il y a aussi New-York où elle est attachée à un lieu particulier, la somptueuse demeure de la Frick Collection où elle peut s'attarder devant les feuillages peints par Fragonard.

Mais le voyage c'est aussi le plaisir de la nage, la liberté de se laisser porter par la mer pour prendre le large, qui rappelle son beau roman sur sa mère nageuse "Souvenirs de la marrée basse".

Chantal Thomas aime aussi se rappeler la maison d'Arcachon, celle de son enfance et le plaisir de rentrer chez soi qui n'existe que parce que l'on a la chance de partir en voyage.

Ces textes nous font aussi voyager dans le temps surtout le 18eme siècle dont elle est spécialiste. C'est l'historienne qui parle du maréchal de Richelieu (à ne pas confondre avec le cardinal), aux rois, Louis le quatorzième ou le quinzième.

J'aime un peu moins ces chroniques qui peuvent parfois relever du documentaire même si le côté encyclopédique doit lui convenir en référence à Diderot. Mais j'ai quand même une tendresse particulière pour "les reines du Luxembourg", ces statuts de femmes illustres qui auraient méritées plus de considération de leur vivant.

Et puis il y a les références à son écrivain fétiche, Roland Barthes et d'autres encore comme Casanova, sans oublier Patti Smith dont elle aime les livres.

Peu de choses échappent à Chantal Thomas qui recueille petits détails de la vie et belles rencontres même si certaines chroniques sont plus intéressantes que d'autres. Quand elle évoque les lecteurs et lectrices du métro par exemple, les passionné.e.s qui arrivent à s'aménager un espace intérieur même aux heures de pointe où la tristesse semble dominer, je trouve que c'est très juste et cela montre son extraordinaire sens de l'observation.











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Café Vivre : Chroniques en passant

J’ai reçu ce livre dans le cadre de la Masse Critique « non fiction » de juin. À ce titre je remercie chaleureusement Babelio et les éditions du Seuil.

Répertoriées dans la collection Fiction & Cie, ces Chroniques en passant ne sont pas faciles à classer, pas faciles à commenter…



Chantal Thomas a écrit ces courts textes (3 pages en moyenne) de 2014 à 2018 pour le journal Sud Ouest, au rythme d’une chronique par mois. Puis elle a décidé de les réunir : le volume porte le titre de la première chronique : Café Vivre. Ce joli titre est aussi le nom d’un café de Kyoto, qui amène l’auteure à partager « l’effet de dépaysement et d’étrangeté (qui) touchait aussi (sa) langue maternelle, (son) identité coutumière, (ses) rythmes les plus habituels ».



Car dans Café Vivre il s’agit essentiellement de partage : Chantal Thomas partage avec ses lecteurs des touches disparates de culture « générale », de réflexions intimes à portée philosophique, de souvenirs, émaillés d’abondantes citations. Au gré des chapitres, comme on feuilletterait un album photo, on passe d’Arcachon à New York, de Roland Barthes à Hugo Pratt, du Grand Central Oyster Bar à la cour du roi de Versailles, du séjour d’Hemingway à Paris au Nouvel An japonais, de David Hockney à Casanova, de la Princesse Palatine à Patti Smith, du marquis de Sade à des considérations sur les rides féminines, la lecture ou les fêtes de fin d’année.



Bien entendu, certaines m’ont intéressée davantage que d’autres. J’ai par exemple bien aimé l’histoire du duc de Richelieu, petit neveu du cardinal. Les lecteurs « amateurs de lecture », et tout particulièrement mes amis babeliotes, se délecteront des chapitres intitulés « Nos livres de chevet » et surtout « Le besoin de lire » dans lesquels je me suis « reconnue ».

Pour conclure, je dirais que je recommande cet ouvrage aux curieux, aux philosophes en herbe et avertis, aux lecteurs qui plutôt que d’ « embarquer » pour un long voyage, préfèreront « picorer » de courts chapitres indépendants les uns des autres, mais qui au final auront voyagé aux côtés de l’auteure, dans l’espace et dans le temps, et auront grâce à elle appris beaucoup de choses.
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Café Vivre : Chroniques en passant

"café vivre chroniques en passant" comme son titre l'indique est un recueil des chroniques écrites par Chantal Thomas entre 2014 et 2018 pour Ouest France.

Il me semble que la lecture de ces courts textes dans les pages du journal pouvaient être assez savoureuses et attendues.

Je suis moins convaincu par leur réunion. Toutes ces chroniques ne m'ont pas saisi de la même manière. Mais celles sur le livre, la lecture, l'écrivain, sont pour moi au dessus des autres (Le besoin de lire, >Un américain à Paris, Magie de Malagar ...)



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