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Des moments agréables que la lecture de ces chroniques de Chantal Thomas, courtes, sincères, avec de belles références au voyage, à la lecture, à la peinture, à la musique, à des lieux qu'elle aime, à des personnages historiques, le plus souvent issus de la littérature tels que Diderot, Descartes, Mauriac, Colette et d'autres. Bien sûr, selon les goûts de chacun, elles séduiront et marqueront d'un souvenir durable différents lecteurs, elles ne peuvent toutefois pas laisser indifférent ceux qui partage ce goût du voyage et de la littérature. J'ai particulièrement apprécié ses souvenirs japonais, sa maison d'Arcachon, une ville où j'ai visité assez longuement le quartier de ces belles demeures anciennes emplies de souvenirs. Et aussi ses visites à New-York et ses passages à la Frick Collection, magnifique musée à taille humaine. Et bien sûr, toutes les références littéraires, particulièrement la maison de Mauriac, Malagar, là aussi un ressenti que je partage avec elle quant à la beauté de la prairie et des vignes contemplées par Mauriac et si souvent restituées dans ses écrits. Et enfin sa dernière chronique sur le manteau offert plutôt que donné à celui qu'elle appelle vagabond plutôt que SDF, anecdote liée indirectement au livre de Philippe Lançon, le Lambeau. L'écriture de Chantal Thomas est très agréable, ses phrases regorgent de virgules, favorisant leur accessibilité et ne coupant jamais le souffle du lecteur. Elle sait transmettre des émotions, dépendant bien sûr de la réceptivité de ses lecteurs selon les thèmes abordés. Son livre présente le format idéal afin de plaire sans lasser car toutes les chroniques n'ont évidemment pas la même accroche, d'où seulement trois étoiles même si certaines, à mon goût, pourraient s'en voir octroyer cinq. + Lire la suite |