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Critiques de Charles Dantzig (205)
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La diva aux longs cils

Lou y es tu?

Peu de Lou, peu d'Elsa, juste un battement d'aile car "les yeux sont des lacs où forcément on se noie".

La diva aux longs cils, beauté faite femme, n'est pas femme de chair,mais d'émotions car elle est poésie, celle de Charles Dantzig(Prix Paul Verlaine pour Que le siècle commence) dont le recueil regroupe des poésies déjà éditées comme Le chauffeur est toujours seul et Le bestiaire et deux séries inédites et présente une volonté de classer les textes par thème.

Point trop d'amour ici,ni d'envolées lyriques, pour cet écrivain, poète de bonne heure et inconditionnel de Beaudelaire.

"La poésie n'est pas essentiellement dans les vers mais dans les contradictions" affirme l'auteur.

Ainsi son ciel(cf:Nature) devient-il sable et art.

"Si le ciel avait un fond de sable

Et qu'il fut peint par Jackson Pollock

Il serait moins nappe de table

De cuisine et si mes dreadlocks

Tournaient quand je danse à la façon de ce tableau

Je le trouverais bien beau..."

Le poète n'est-il pas celui qui s'éloigne du plaisir matériel, pour se laisser aspirer par les brillants échevaux de l'inconscient d'un Pollock?

"Je ne suis pas pour laisser les morts en paix" affirme encore Charles Dantzig.

Ses références littéraires:Victor Hugo "Demain dés l'aube à l'heure où verdit..." dans Guirlande d'Irlande,Joachim Du Bellay "Heureux qui comme Ulysse..", son titre Les Toutous(surnom d'Appolinaire),ses avions "chers géants dociles aux ailes abaissés" frères de L'Albatros de Baudelauire... sont un clin d'oeil aux grands.

Anticonformiste, il ne se confine pas aux vers réguliers, à une ponctuation classique, il désire privilégier à la fois "le fond et la forme".

Ainsi cinq petits mots percutants étiquettent L'imparfait:

"Temps imparfait

et nos amours."

On retrouve quelques calligrames chers à Appolinaire.(pont de Brooklin et tours de Manhattan),des images fortes évocatrices qui relèvent les mots:"les oiseaux qui passent dans le ciel palpitant/comme un linge.."

un surréalisme où le rêve éveillé est roi(ici triste évasion de la réalité)

"Michel à l'hôpital

Planté d'aiguilles lacustres;

Le lac est en l'air

Lustre à pendeloques de tuyaux.."

(Cette chose atroce qui s'appelle l'espoir)

Enfin j'ai noté beaucoup de finesse et d'humour (cf:La mouche):"Elle est bien bonne/Treuil arrière./Prière arabe./Penchée sur lait et la ainsi que la dénonciation d'injustices et d'attentats révoltants.

Le poète est-il prophète? Voyant?

Toujours est-il que son poème "A quoi servent les avions?" a été écrit avant le 11 septembre fatidique.

A moins qu'il ne sente et ressente les choses plus qu'un autre vue sa grande sensibilité?

Ainsi est Charles Dantzig!
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Je m'appelle François



Grandeur et décadence d'un pauvre beau gosse, monté à Paris,devenu gigolo, puis par simple charisme et grosses magouilles, va se transformer en richard qui passera par la case prison avant d'avoir sa marionnette aux Guignols.

A méditer, un vrai "psy-show" ce François là.

A tous les coups il existe!D'où le talent de Charles Dantzig de nous faire croire en sa réalité!



"Toujours Mylord!Ca impressionne les gens." lui a seriné Papi Paco, bagué d'or, dans sa jeunesse, alors François Darré va mettre en pratique ses leçons d'audaces,d'astuces, de frôlement du risque pour quitter son trou perdu de Bordères-sur-Echez, sa "pute" de mère et son "ordurier" de père toujours saoul et le chien Minou.

Seize ans.Beau, il plait aux femmes et aux hommes.Il possède un bagout d'enfer.Caleçon à motifs de fraises,chemise Tavertini,pantalon à pinces,veste épaulée, il sait danser,danser,danser...

A moi Paris! se persuade-t-il, en changeant d'accent.

Fêtes, invitations,il s'introduit,se faufile,se fait apprécier,vide au passage quelques sacs ou porte monnaies et couche bien sûr.

Darré devient D'Array et son imagination fertile ou plutôt son génie de l'invention lui permet de monter de gros mensonges puis des affaires en marge de la légalité.

Mocassins Weston,il mange chez Lipp.

Il préfère "une femme qui a dix sept ans de plus que lui et un métier aux étudiantes parasitaires aux cheveux sales".

"Je ne suis pas un gigolo" affirme François Darrigrand.

Que d'identités:Depardieu,Rothschild....

C'est l'opulence.

Hello America!

"Des chaines,des chaines,des chaines!"

Les magouilles toujours et l'amour pour une fois avec Jennifer qui a su sortir de ses origines.Là,il se fait posséder.

Puis,une sombre histoire de pillules amaigrissantes l'envoie case prison.

Un livre? Pourquoi pas?

Calomnies,exagérations,témoignages,ceux qui l'ont connu parisien s'acharnent, mais d'émissions télé, en télé-réalité, il retombe toujours sur ses pattes.

Dubaï:ultime étape. Ses gènes le rattrapperont-ils?

Du grand art et beaucoup d'humour car certaines situations sont vraiment cocasses.

Charles Dantzig, (auteur d'essais,romans et recueils poétiques; éditeur aux Belles Lettres,nominé pour le Prix Goncourt 2011) a le sens de la psychologie,une écriture sensible et percutante à la fois, il sait créer des ambiances et rendre humains ses personnages car on l'aime ce François avec son côté Robin des bois (égoïste!!) qui par pure ambition a su gruger les riches et on le plaint à la fin ce "Mr Bogart du magazine City" avec son beau smoking noir!



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Pourquoi lire ?

A découvrir pour le ton de l'auteur qui adopte différents points de vue pour expliquer où, quand, comment, quoi lire !



Il pousse son argumentation drôlissime jusqu'à considérer pourquoi il ne faut pas lire...



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Encyclopédie capricieuse du tout et du rien

Livre à picorer sans modération !
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Pourquoi lire ?

J'ai beaucoup aimé ce livre. Il s'adresse à tout type de lecture. Il donne des pistes mais pas de solutions définies, à chacun de s'y retrouver ou pas.

On ne lit que par amour?

Lire ailleurs que dans les livres?

Lire comme une fleur?

Lire pour dépasser la moitié du livre?

Quelques suggestions de chapitres parmi tant d'autres.

Je vous souhaite une bonne lecture pour découvrir!!
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Nous sommes Charlie : 60 écrivains unis pour ..

60 auteurs plus ou moins connus, plus ou moins journalistes, plus ou moins écrivains, plus ou moins "anciens", plus ou moins philosophes... chacun s'exprime sur la liberté d'expression. Chacun s'exprime sur les conséquences des attentats. Certains le font avec humour ; d'autres avec poésie. BHL rencontre F. Lenoir. R. Puértolas joue la carte de l'humour alors que K. Pancol met au goût du jour R. Denos. La tendresse cohabite avec les réflexions politiques ou philosophiques. Voltaire croise J.L Fournier ainsi que V. Hugo, M. Chattam ou T. de Rosnay.

Lecture enrichissante et divertissante
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Pourquoi lire ?

Un essai sur un sujet qui tient à coeur à tout lecteur passionné ; mais au final, je n'en ai pas retenu grand chose, à par le sujet "Lire à voix haute" avec le travail des plus originaux, de Véronique Aubouy qui filme des gens qui lisent "A la recherche du temps perdu", l'un après l'autre, sur un temps court (environ 6 minutes) dans des lieux atypiques. J'adore cette expérience dont on peut retrouver des videos sur Youtube.
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Dictionnaire égoïste de la littérature mondiale

Oh ! P....n ! Qu'est-ce qui m'a pris d'acheter ce parpaing indigeste ?! Sans doute le bon souvenir que m'avait laissé celui du même auteur consacré à la littérature française, agaçant parfois mais enthousiasmant. Ici, les plus de 1200 pages depuis AAA jusqu'à Zorro, nous parlent des oubliés de la littérature mondiale, des réhabilités , des recalés (les Français ne sont pas totalement absents, et les Grecs & les Latins font acte de présence), et surtout de l'auteur lui-même, bref, de tous ceux dont on se serait bien passés ! Si on enlève ça, le reste est pas mal ! Encore faut-il accepter le foutoir égocentrique de ce dictionnaire ...
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Histoire de l'amour et de la haine

Je ne suis pas parvenue à suivre ces personnages, que j'ai parfois trouvé stétéotypés, et cette structure parfois pesante et déroutante. Pourtant, le pari est beau et il y a des moments de fulgurance, mais pas assez pour que je parvienne à terminer cette lecture...
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Pourquoi lire ?

Je n'ai, globalement, pas été emballé par ce livre que j'ai trouvé souvent ennuyeux, à l'exception de quelques chapitres: " le lecteur égoïste, Lire dans les librairies, Lire à voix haute ". Tout d'abord, il y a une contradiction, l'auteur affirme que la vraie littérature, c'est la fiction et lui fait un essai sur la lecture. Personnellement, j'ai souvent lu des fictions qui donnaient plus encore envie de lire, qui expliquaient pourquoi les personnages aimaient lire, ce qu'ils trouvaient dans la lecture. J'ai souvent trouvé l'auteur péremptoire, exemple dés la page 12, sur le savoir qui n'est pas grand chose, et les brutes et les imbéciles qui sont parfois remplis de savoir, je l'ai trouvé également misogyne (voir page 41 sur les femmes restées gamines qui font des best-sellers à des " nunucheries "), parfois méprisant, exemple page 107 "dans la vie on rencontre des gens inutiles". A quelques exceptions prés, à part lui et les écrivains d'avant le début du vingtième siècle, peu d'écrivains contemporains trouvent grâce à ses yeux. Je ne partage pas sa vision lorsqu'il affirme que la lecture ne sert pas à apprendre, car on n'apprend que la vision de l'auteur, ce qui voudrait dire que Alexandre Dumas, Victor Hugo ne nous apprennent rien des époques dans lesquelles ils situent leurs romans. Souvent son " Pourquoi Lire? " se transforme en comment lire? : "Lire à la plage, lire en avion", cela donne l'impression de remplissage de pages. Après ces points négatifs, j'ai aimé lorsqu'il parle des gens qui annotent les livres, ainsi que les commentaires de lectures qui appellent d'autres commentaires, car c'est ce que nous échangeons soit sur Babelio, soit dans les cercles de lecture. On ne peut être que d'accord avec lui lorsque page 136, il affirme que le monde qui ne lit pas est myope, alors que celui qui lit est loupe. Il avait raison de dénoncer en 2010 la montée du populisme aux Etats-Unis avec la possible candidature de Sarah Palin supportée par l'Amérique qui ne lit pas, la preuve elle a porté Donald Trump au pouvoir. En tant que lecteur, j'ai apprécié qu'il parle du rôle du lecteur pour un livre, mais Patrick Modiano l'a expliqué plus joliment dans son discours devant l'Académie Nobel, et qu'il affirme page 200 que le lecteur est souvent un écrivain rentré. Ma demie-déception vient de ce que j'attendais autre chose de ce titre.
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Traité des gestes

L'écrivain français s'est appuyé sur une observation assidue de ses contemporains, sur d'innombrables lectures et une érudition de cinéphile. Il en tire des enseignements sur ce que révéleraient les gestes, les attitudes, les poses, et l'auteur lui-même.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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Encyclopédie capricieuse du tout et du rien

Cette encyclopédie est une sorte d’OLNI (Objet Littéraire Non Identifié, oui, d’autres avant moi ont dû la faire…). Elle se présente sous forme de listes relativement incongrues, classées par thèmes, quant à eux plutôt classiques (lieux, peuples, littérature, coutumes, famille…). Les titres des listes en eux-mêmes sont déjà délectables : « Liste de choses douces », « Liste du pays des hommes les mieux habillés au monde » (liste à un seul élément : Oman), « Liste de catégories de personnes peu intéressantes », « Liste des petits pans de murs moches », « Liste des endroits dont les spécialités culinaires ne semblent s’éloigner qu’en se détériorant », etc.

Ces listes sont en fait un prétexte pour l’auteur de traiter d’un sujet, voire de s’en éloigner complètement si cela lui chante ; elles peuvent rester à l’état de listes brutes ou être le point de départ d’une longue digression. J’ai adoré ce livre, pour sa forme, à la fois rigide et très libre, mais aussi pour le contenu (l’érudition de Dantzig est véritablement impressionnante ; cet homme sait tout sur tout) et le style, que certains trouveront un peu snob, mais que je perçois comme soigné, érudit, et délicieusement impertinent sans être prétentieux. J’ai aimé aussi le fait que ces listes soient extrêmement personnelles à l’auteur (donc totalement subjectives), et qu’elles permettent de tracer en creux son portrait : un « dandy », aimant passionnément les livres, Venise, l’histoire... C’est un livre à picorer, à feuilleter, à déguster en savourant chaque mot, sans se presser. Il y a « à manger » (et à penser) à chaque page, ce qui est assez rare pour être signalé.

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Pourquoi lire ?

A certains de ces fragments de pensée tout grand lecteur peut aisément s'identifier. A la plupart des autres non. Délibérément.



On y trouve donc aussi la litanie des lectures réitérées de Proust, à la plus grande gloire de Charles ; et la répétition de sa mésestime pour Duras, dans le but identique.

On se délecte éventuellement de l'avant-dernier chapitre : "Pourquoi ne pas lire ?" qui, feuilleté à la dérobée en premier, m'avait incité à m'emparer du livre ; et l'on ne saurait qu'acquiescer à ceci :

"Pourquoi continuer à lire un livre ? C'est un des effets dévastateurs de l'espoir. Si un livre est mauvais, il ne devient jamais bon." (p. 196)

Mauvais, oui, parce que vain. Issu de la vanité d'un auteur qui se veut talentueux. Trop, sans doute.



En fait, il aurait fallu m'arrêter à la p. 40, au chapitre "On ne lit que par amour" :

"On commence par être amoureux des personnages ; on le devient de l'auteur ; on l'est enfin de la littérature. Et c'est cette princesse qu'on cherche à perpétuité, rampant le cou tendu et la bouche avide en direction de la fraîcheur lustrale et éblouissante que nous avions ressentie à nos premières lectures et que nous ne ressentons plus, en éprouvant de la tristesse, peut-être à tort."
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Nous sommes Charlie : 60 écrivains unis pour ..

Le livre :



Le 7 janvier 2015, les frères Kouachi assassinent les dessinateurs, journalistes, correcteur, psychanalyste, agent de sécurité, agent d’entretien de Charlie Hebdo et en blessent d'autres. Quelque jours après, Amedy Coulibaly assassine une policière, prend en otage des clients de l’Hyper Casher de Vincennes et en assassine certains. En France, cette flambée de violence crée la stupeur. Le 11 janvier, des milliers de français se rassemblent et marchent dans les rues de Paris pour affirmer leur choc, leur tristesse, leur soutien aux familles des victimes, et leur attachement à la liberté d’expression.



60 écrivains ont écrit dans ce recueil de textes sur cet événement…



Autour du livre :



Comme d’autres français, j’ai été sous le choc d’apprendre l’assassinat des dessinateurs : Cabu, Charb, Wolinski, Tignous, Honoré, de la psychanalyste Elsa Cayat, du correcteur Mustapha Ourrad, de l’économiste Bernard Maris, du journaliste Michel Renaud, de l’agent d’entretien Frédéric Boisseau, de l’agent de sécurité Franck Brinsolaro, du policier Ahmed Merabet, de la policière Clarissa Jean-Philippe, des clients de l’Hyper Casher.



Je ne lisais par Charlie Hebdo, ne connaissant pas trop ce titre de presse.



J’ai souhaité marcher le 11 janvier avec tant de français car je voulais moi aussi partager ma stupeur de cette violence et montrer mon attachement à la liberté d’expression.



Charlie Hebdo était un journal avec beaucoup d’humour, d’impertinence envers tous mais rien ne justifie la mort d’hommes.



De beaux textes de Jacques Attali, Gwenaëlle Aubry, Beaumarchais, Voltaire… à lire.



Voici le texte que j’ai publié sur mon blog le 7 janvier au soir.



Je compte lire « La BD est Charlie » recueil de dessins hommage aux victimes des violences de janvier et bien sûr le traité sur la tolérance de Voltaire.
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Dans un avion pour Caracas

Dans un avion pour Caracas, un homme va chercher son ami disparu dans la capitale du Venezuela. Durant le trajet, il revient sur sa vie, ses amours, son engagement politique. Le roman le plus politique de Dantzig, avec un portrait sans pitié d'un homme sans pitié qui a été encensé par une certaine catégorie d'intellectuels (comme celui qui a disparu), Hugo Chavez. Depuis sa mort et qu'on peut dire les choses, on découvre que Dantzig avait raison. Un roman sur les illusions de l'amitié et la supériorité de l'amour. Dantzig, qui n'est parfois pas à un paradoxe près (ou du moins son narrateur), dit en effet des horreurs sur l'amitié. Comme c'est en faveur de l'amour, on lui pardonne (pour cette fois).
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Nous sommes Charlie : 60 écrivains unis pour ..

Voilà bientôt deux mois qu'ont eu lieu les attentats à Charlie Hebdo, ainsi que l'attentat antisémite.

Nous avons tous été choqués, avons réagi, à chaud.

A présent, l'affaire est retombée, mais nous n'oublierons pas. Au contraire. Il faut se battre, trouver des solutions, analyser, pour aller de l'avant.

Et, dans cette quête, ce recueil est essentiel, il me semble.

Soixante auteurs, contemporains (Katherine Pancol, Frédérique Deghelt, Tatiana de Rosnay, Eric-Emmanuel Schmitt) , ainsi que quelques auteurs classiques (Voltaire, Victor Hugo, Beaumarchais), livrent dans ce recueil leurs pensées, leur avis sur les combats à mener pour défendre la liberté d'expression.



Les textes s'enchaînent, tantôt longs, tantôt courts, quelques lignes, un poème, une lettre. Les formes de textes sont variées, mais il vaut mieux ne pas tout lire d'un coup, si vous ne voulez pas faire une overdose!

C'est dense, très dense, et 162 pages de témoignages, d'explications sur un même sujet, peuvent paraître très longs.



Je trouve ce recueil très complet, car les auteurs écrivent aussi bien sur leur ressenti, que sur les sujets relatifs à ces attentats. Il y a beaucoup d'explications sociopolitiques très recherchées, et ce sont souvent des choses auxquelles nous n'avions pas pensé, que nous ne savions pas.

A la fin de chaque texte, vous aurez appris quelque chose, je vous l'assure.

Les écrivains qui s'expriment sont talentueux, et, bien qu'il faille prendre souvent son temps pour tout assimiler, on finit par les comprendre et notre point de vue évolue, énormément.

C'est émouvant, certes, mais c'est tellement plus que ça! C'est riche en explications et en réflexions de tout ordre; on apprend énormément de choses!







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Dans un avion pour Caracas

Brillant, passionnant, dantziguien au possible.
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À propos des chefs-d'oeuvre

Dans ce premier livre sur le chef-d’œuvre en littérature, j’ai appris quantité de choses. Par exemple le fait que la première bibliothèque publique il est été dans l’Antiquité pour recueillir l’Iliade et l’Odyssée, ce qui est à l’origine de l’idée de chef-d’œuvre, le mot lui-même ayant été inventé par Voltaire.



L’intelligence de Dantzig crépite à chaque page. Points de vue inattendus, images brillantes. Le Finnegans Wake de Joyce écrit pour ne pas être lu, qui y avait pensé ? Un chef-d’œuvre.



Un penseur qui ne pense pas que la pensée doive être triste.

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Nous sommes Charlie : 60 écrivains unis pour ..

En passant à la librairie, je suis tombée de ce petit livre, quelques jours après sa sortie. J’avais déjà aperçu celui intitulé « La BD est Charlie » que ma mère a acheté, mais je n’avais pas encore remarqué celui-ci.





Je l’ai acheté : Il coûte 5 euros et tous les bénéfices seront reversés à Charlie Hebdo. Je me suis dit que c’était le moins que je pouvais faire.

De plus, en voyant la liste assez incroyable d’auteurs qui ont participé à ce petit ouvrage, j’étais curieuse de voir ce que cela allait donner.





J’ai aimé le mélange de tous ses auteurs, certains classiques, comme Beaumarchais, Voltaire et d’autres (la plus grande partie d’ailleurs) contemporains comme Laurent Binet, Clara Dupont-Monod.



Les textes des auteurs classiques sont des extraits de leurs œuvres, avec comme thème la liberté d’expression. Les textes des auteurs contemporains sont des réactions sur la liberté d’expression après les attentats.



J’ai été un peu étonnée au début, puisque je m’attendais plus à des nouvelles qu’à des avis sur les journées du 7 et 11 janvier. Je m’attendais à lire plus de fictions en fait.



Or, ici, c’est bien plus la réaction à chaud de ces auteurs sur les attentats et sur la mobilisation en France avec la manifestation du dimanche suivant. Ils nous expliquent ce qu’ils ont ressentis, comment ils l’ont vécus et ce qu’ils en pensent.

Une fois que cela a été clair, je me suis plongée dans les différents textes des auteurs.





Je n’ai pas aimé tous les textes, mais j’ai aimé lire ce livre. Mes textes préférés sont ceux (étrangement) d’auteurs que je ne connaissais pas ou que je lis pas ou très peu!





Je retiens celui de Julien Blanc-Gras, que j’ai trouvé très réaliste et juste, celui de Maxime Chattam (celui qui m’a plu le plus, très beau je trouve), le texte de Nicolas d’Estienne d’Orves et enfin celui de Jean-Louis Fournier, qui pour moi, dit la phrase la plus importante sur la liberté d’expression et les critiques que le journal satirique avait reçu sur certaines de ses caricatures : Ne reprochons pas aux provocateurs de provoquer.



Bien évidemment, ils ont du se dépêcher d’écrire, de mettre en page et d’imprimer ce petit livre, mais je dois dire que le papier n’est pas de super qualité quand même. C’est très souvent le problème des poches et c’est vraiment dommage. Ce n’est pas un livre qui va pouvoir durer des dizaines et des dizaines d’années je pense.







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Je suis contente d’avoir acheté ce petit livre, d’avoir contribué d’une certaine manière à aider ce journal satirique et surtout la liberté d’expression. Certains textes m’ont beaucoup plu, d’autres moins. En 60 auteurs, je pense que tout lecteur peut trouver son compte. Je le conseille, ne serais-ce que pour le geste que cela représente de l’acheter.
Lien : https://writeifyouplease.wor..
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Nous sommes Charlie : 60 écrivains unis pour ..

Né du sang et des larmes, ce recueil pour la liberté d'expression contribue, à défaut de panser nos plaies, à mettre un peu de baume sur nos cœurs meurtris par la tragédie. Chacun de ces textes est personnel, unique et pourtant ils nous concernent tous. Bien sûr certains auteurs m'ont davantage touchée que d'autres mais l'essentiel réside dans la fabuleuse initiative et dans son bel aboutissement. J'ai été particulièrement sensible aux mots de Frédéric Lenoir, Ian Manook, Anne Nivat, Christel Noir, Romain Puertolas,Tatiana de Rosnay, Isabelle Stibbe, Emilie de Turckheim, Didier Van Cauwelaert.
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