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Citations de Charles Willeford (128)


Je n’aurais le temps de tirer qu’une fois. Il fallait que ce soit efficace, et il fallait aussi choisir la bonne cible. Tous les hommes qui étaient autour de la table méritaient d’être tués, ce point était indiscutable, exception faite du garçon mexicain aux pieds nus qui se déplaçait discrètement autour des convives attablés, une grosse cafetière dans les mains.
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La différence, bien sûr, c’était l’eau. En plus de la source souterraine qui alimentait le petit lac toute l’année, il y avait en dessous de la ferme que mon père avait construite des centaines de petites sources qui coulaient ou qui jaillissaient des doux versants de la vallée.
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Je ne punis pas la jument, car ce n’était pas de sa faute si elle avait peur des armes. Mais comme ce défaut venait s’ajouter à tous les autres, j’étais plus que jamais résolu à me débarrasser d’elle et à me procurer une meilleure monture le plus vite possible. Un homme dont la tête est mise à prix ne peut pas se permettre d’avoir un cheval qui craint les armes.
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J’ai appris beaucoup plus que ce que vous pensiez m’enseigner, monsieur Dover, dis-je en essayant de ne pas laisser poindre l’amertume dans ma voix. J’ai appris à ne pas vous faire confiance, ni à vous ni à personne d’ailleurs.
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Une simple démonstration vaut bien plus qu’un million de mots, dit-il en arrêtant de rire.
Je clignai des yeux et le fixai. Il avait les jambes écartées et les mains sur les hanches. Dans mon dos, les doigts de ma main droite agrippèrent fermement une pierre dont le contact m’était familier, car c’était celle que je m’étais exercé à tenir un peu plus tôt.
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Quand tu tires sur un homme, c’est là qu’il faut que tu vises, en pointant le doigt sur ce carré de quinze centimètres de côté, semblable à celui que tu as taillé dans le tronc de l’arbre. Ce carré, qui se trouve entre ton nombril et ton diaphragme, en plein milieu, c’est ton plexus solaire.
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Une fois qu’un homme est mort, on n’a plus à se faire de mauvais sang à cause de lui. Et tu n’as pas non plus à craindre que ses amis cherchent à le venger… Pas une fois qu’il est mort. Un pistolero n’a pas ce genre d’amis : pas le genre d’amis qui sont fidèles jusque dans la mort.
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Et il en va de même, la plupart du temps, pour une blessure au bras ou à l’épaule qui brise l’os. Et ça donne quoi ? Un homme qui ne peut pas travailler, qui ne peut plus gagner sa vie, un estropié. Et par la même occasion, tu t’es fait un ennemi à vie qui essaiera un jour de te tuer, peu importe comment, pour se venger. Réfléchis-y. Si tu devais être amputé d’une jambe ou d’un bras, tu n’aurais pas envie de tuer celui qui t’aurait privé de tes moyens de subsister ?
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Tu as beau être jeune, tu es déjà trop vieux pour apprendre à ton bras gauche tout ce que ton bras droit sait déjà.
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J’étais en train d’apprendre à me servir d’un pistolet et je ne risquais pas d’oublier que mon professeur, le « défunt » Blackie Clark, était le meilleur et le plus rapide tireur de l’Ouest. Il m’avait promis de consacrer une journée à me transmettre son savoir et j’avais bien l’intention de me souvenir de tout ce qu’il me dirait.
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Quiconque a des terres a les ennuis qui vont avec.
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Un tueur à gages marche de cette façon, le dos bien droit, la tête relevée, et en même temps il regarde à droite, à gauche et devant lui. Par moments, il trouve un bon prétexte pour se retourner nonchalamment et observer derrière lui. C’est comme une habitude : quand on ne peut pas jeter un coup d’œil dans son dos de temps en temps, on devient fou.
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Parfois j’ai moi-même du mal à l’avaler, mais c’est comme ça. Je suis devenu tueur à gages à la fin de la guerre parce que c’était nécessaire à l’époque. Tuer était mon seul métier, je ne savais rien faire d’autre. Ma femme était morte et j’avais une fille en bas âge à élever. Un tueur à gages peut survivre longtemps, Johnny, parce que les gens ont peur de son arme.
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En temps de guerre, et même dans la vie de tous les jours, le plus important c’est de gagner, pas la façon dont on gagne.
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Dans le désert plat, les distances paraissaient beaucoup moins grandes qu’elles ne l’étaient en réalité. J’étais de plus en plus gagné par le sommeil et à chaque fois que je regardais, l’entrée de la vallée me semblait toujours aussi éloignée. J’avais l’impression que je n’arriverais jamais. Pour m’aider à rester éveillé, j’eus l’idée de m’exercer à dégainer tout en restant à cheval.
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Et le fait d’apprendre, tout d’un coup, que nous avions déjà perdu et que nous combattions pour rien a été un terrible choc pour moi.
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La meilleure façon de rentrer chez moi était donc, même si cela rallongeait le trajet d’une douzaine de kilomètres, de faire un détour en passant par le désert pour contourner les mauvaises terres qui se trouvent entre Twenty-Mile et la limite des pâturages des Reardon. Je connaissais un vieux sentier indien qui passait par les montagnes et, si j’arrivais à le retrouver après toutes ces années, il me mènerait dans une vallée déserte dont les falaises étaient autrefois habitées, avant de franchir les dernières collines qui se trouvent derrière ma ferme.
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Même quand j’ai étranglé sous un arbre, ce soldat yankee récemment débarqué j’ai su que la guerre était perdue, et qu’elle l’était depuis le début. Nous ne nous battions pas contre les Yankees, nous nous battions contre l’argent ! Nos ennemis étaient suffisamment riches pour engager la moitié de l’Europe afin qu’elle combatte à leur place.
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Et je sais exactement quand je me suis rendu compte qu’un homme a plus d’importance pour lui-même que n’en aura jamais une cause.
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Il était aussi courageux que n’importe lequel d’entre nous, et même plus que beaucoup, si tu veux savoir la vérité. Mais il avait peur de ce qui vous arriverait, à toi et à ta mère, s’il venait à mourir au combat.
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