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Citations de Charles de Gaulle (241)


Charles de Gaulle
Le gouvernement n'a pas à faire des propositions, il a des ordres à donner.
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Charles de Gaulle
Les choses capitales qui ont été dites à l’humanité ont toujours été des choses simples.
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1943. A Alger, au cours d'un diner où le général Giraud raconte en l'embellissant, et pour la énième fois, son évasion d'une forteresse allemande, de Gaulle que le coprésident du Comité français de libération irritait au plus haut point, lui demande sournoisement :
"Et si vous nous racontiez, maintenant, comment vous avez été fait prisonnier ?"
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Une fois de plus, exploitant la faculté démesurée d'oubli des clientèles électorales, l'antique propension française à se disperser en tendances verbeuses et à s'amuser des jeux politiques comme on le fait des luttes du cirque ou des concours au mât de cocagne, enfin l'aversion des intérêts organisés à l'égard d'un pouvoir fort, les partis restaureraient leur primauté et remettraient en marche le déclin.
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«  La fin de l’espoir est le commencement de la mort » .
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Charles de Gaulle
Entre possible et impossible, deux lettres et un état d'esprit.
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Pendant l'entretien que j'ai ensuite avec Sékou Touré et au cours de la réception que je donne au palais du gouvernement, j'achève de mettre les choses au point. Ne vous y trompez pas ! lui dis-je. La République française à laquelle vous avez affaire n'est plus celle que vous avez connue et qui rusait plutôt que de décider. Pour la France d'aujourd'hui le colonialisme est fini. C'est dire qu'elle est indifférente à vos reproches rétrospectifs. Désormais elle accepte de prêter son concours à l'Etat que vous allez être. Mais elle envisage fort bien d'en faire l'économie. Elle a vécu très longtemps sans la Guinée. Elle vivra très longtemps encore si elle en est séparée.
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Combien, dans ces conditions, l'époque est-elle propice aux prétentions centrifuges des féodalités d'à présent : les partis, l'argent, les syndicats, la presse, aux chimères de ceux qui voudraient remplacer notre action dans le monde par l'effacement international, au dénigrement corrosif de tant de milieux, affairistes, journalistiques, intellectuels, mondains, délivrés de leurs terreurs ! Bref, c'est en un temps de toutes parts sollicité par la médiocrité que je devrai agir pour la grandeur.
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Ma nature m'avertit, mon expérience m'a appris, qu'au sommet des affaires on ne sauvegarde son temps et sa personne qu'en se tenant méthodiquement assez haut et assez loin.
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page 122.. mon devoir social demeure. Sans doute le malaise des âmes, qui résulte d'une civilisation dominée par la matière, ne saurait être guérie par quelque régime que ce soit.Tout au moins pourrait-il être un jour adouci par un changement de condition morale, qui fasse de l'Homme un responsable au lieu d'être un instrument.
D'autre part, pour que les inévitables inégalités, mutations, prélèvements que comporte une économie moderne, apparaissent aux yeux de tous comme réguliers et justifiés, il faudrait une organisation où chacun serait un sociétaire en même temps qu'un employé.
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Au maréchal Pétain qui dînait dans la même salle, j'allai en silence adresser mon salut. Il me serra la main, sans un mot. Je ne devais plus le revoir, jamais.
Quel courant l'entraînait et vers quelle fatale destinée ! Toute la carrière de cet homme d'exception avait été un long effort de refoulement. Trop fier pour l'intrigue, trop fort pour la médiocrité, trop ambitieux pour être arriviste, il nourrissait en sa solitude une passion de dominer, longuement durcie par la conscience de sa propre valeur, les traverses rencontrées, le mépris qu'il avait des autres. La gloire militaire lui avait, jadis, prodigué ses caresses amères. Mais elle ne l'avait pas comblé, faute de l'avoir aimé seul. Et voici que, tout à coup, dans l'extrême hiver de sa vie, les événements offraient à ses dons et à son orgueil l'occasion, tant attendue ! de s'épanouir sans limites ; à une condition, toutefois, c'est qu'il acceptât le désastre comme pavois de son élévation et le décorât de sa gloire.

[Mémoires de guerre. L'Appel]
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La droite ignore ce qu’est la nécessité de la générosité et la gauche se refuse à la nécessité de la puissance.

La bourgeoisie est d’instinct contre le peuple,mais elle sait très bien,en revanche,utiliser les hommes politiques de gauche,avec qui elle peut dîner en ville.C’est parce qu’elle sait que je ne suis pas de ceux-là qu’elle me combat.
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Charles de Gaulle
«La plus grande dévotion ne saurait empêcher que les affaires soient les affaires.»
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Dans les lettres, comme en tout, le talent est un titre de responsabilité.
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Un révisionniste: Vous n'ignorez pas, mon général, qu'on a beaucoup exagéré les conditions de détention que les nazis firent aux femmes, à Ravensbrück....
(La nièce du général, Geneviève, revient de Ravensbrück.)
Vous vous doutez que je n'ignore rien de tout cela!...Nos résistantes étaient, à l'évidence, parfaitement bien dans les camps d'extermination....La preuve : elles y sont presque toutes restées....


Dernière grande balade du général, début juin 1970 : l'Espagne.Il visite Saint-Jacques-de-Compostelle,et à la cathédrale, dans la salle du trésor,Mgr Pelayo lui montre une coupe en or dont le socle s'orne de l'inscription suivante : En souvenir de mon pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle, Philippe Pétain.
Lui aussi,je le trouverai donc toujours sur ma route,et jusqu'à la fin !....(un temps )....Il est vrai que le Diable a toujours aimé barboter dans le bénitier !.....
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La véritable école du commandement est celle de la culture générale. Par elle, la pensée est mise à même de s’exercer avec ordre, de discerner dans les choses l’essentiel de l’accessoire, (...), de s’élever à ce degré où les ensembles apparaissent sans préjudice des nuances.
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Discours d'Alger
4 juin 1958
Je vous ai compris!
Je sais ce qui s'est passé ici. Je vois ce que vous avez voulu faire. Je vois que la route que vous avez ouverte en Algérie, c'est celle de la rénovation et de la fraternité.
Je dis la rénovation à tous égards. Mais très justement vous avez voulu que celle-ci commence par le commencement, c'est à dire par nos institutions, et c'est pourquoi me voilà. Et je dis la fraternité parce que vous offrez ce spectacle magnifique d'hommes qui, d'un bout à l'autre, quelles que soient leurs communautés, communient dans la même ardeur et se tiennent par la main.
Eh bien ! de tout cela, je prends acte au nom de la France et je déclare, qu'à partir d'aujourd'hui, la France considère que, dans toute l'Algérie, il n'y a qu'une seule catégorie d'habitants: il n'y a que des Français à part entière, des Français à part entière, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs.
Cela signifie qu'il faut ouvrir des voies qui, jusqu' à présent, étaient fermées devant beaucoup.
Cela signifie qu'il faut donner les moyens de vivre à ceux qui ne les avaient pas.
Cela signifie qu'il faut reconnaître la dignité de ceux à qui on la contestait.
Cela veut dire qu'il faut assurer une patrie à ceux qui pouvaient douter d'en avoir une.
L'armée, l'armée française, cohérente, ardente, disciplinée, sous les ordres de ses chefs, l'armée éprouvée en tant de circonstances et qui n'en a pas moins accompli ici une œuvre magnifique de compréhension et de pacification, l'armée française a été sur cette terre le ferment, le témoin, et elle est le garant, du mouvement qui s'y est développé.
Elle a su endiguer le torrent pour en capter l'énergie, Je lui rends hommage. Je lui exprime ma confiance. Je compte sur elle pour aujourd'hui et pour demain.
Français à part entière, dans un seul et même collège ! Nous allons le montrer, pas plus tard que dans trois mois, dans l'occasion solennelle où tous les Français, y compris les 10 millions de Français d'Algérie, auront à décider de leur propre destin.
Pour ces 10 millions de Français, leurs suffrages compteront autant que les suffrages de tous les autres.
Ils auront à désigner, à élire, je le répète, en un seul collège leurs représentants pour les pouvoirs publics, comme le feront tous les autres Français.
Avec ces représentants élus, nous verrons comment faire le reste.
Ah ! Puissent ils participer en masse à cette immense démonstration tous ceux de vos villes, de vos douars, de vos plaines, de vos djebels ! Puissent ils même y participer ceux qui, par désespoir, ont cru devoir mener sur ce sol un combat dont je reconnais, moi, qu'il est courageux...car le courage ne manque pas sur la terre d'Algérie, qu'il est courageux mais qu'il n'en est pas moins cruel et fratricide !
Oui, moi, de Gaulle, à ceux-là, j'ouvre les portes de la réconciliation.
Jamais plus qu'ici et jamais plus que ce soir, je n'ai compris combien c'est beau, combien c'est grand, combien c'est généreux, la France !
Vive la République ! Vive la France !
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Ma nature m'avertit, mon expérience m'a appris, qu'au sommet des affaires on ne sauvegarde son temps et sa personne qu'en se tenant méthodiquement assez haut et assez loin.


[Mémoires de guerre. L'Unité]
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A un déjeuner à la Boisserie,dont se souvient l'un de ses ministres : Au menu,un poulet de basse cour des De Gaulle.Mais, dans l'assiette du Général,un bifteck.A un invité qui s'en étonne :
Je ne mange pas les animaux que je connais.


1942
Londres, Winston et lady Churchill ont prié à dîner le Général et Mme de Gaulle
Deux semaines plus tard,les de Gaulle leur rendent la politesse et les reçoivent dans leur petit appartement de Berkhamsted.Le Général fait les présentations.

Voici ma fille Elisabeth... Mais je vous prie d'excuser l'absence de mon fils, qui est en mer...
Il se tourne vers sa fille Anne, handicapée,et il a cette phrase qui sonne comme un superbe défi :
....Et voici Anne..... C'est aussi une de Gaulle !
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1927
Note d'un carnet personnel

Naguère,c'est pour l'honneur qu'on faisait marcher les gens ,c'est par la peur aujourd'hui.

Cette guerre où l'on cachait ses drapeaux

Il n'y a pas de grands hommes d'État sans la guerre pour le consacrer.

Dante évoque cette obscure forêt qui marque le milieu du chemin de la vie.

Éclairés sous des abats-jours,assemblées près des flammes apparantes,nos pères ont vécu dans les sombres éclats du chêne,du marbre et de l'acajou.
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