AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Charlie Jane Anders (28)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Six mois, trois jours

Pas vraiment convaincue par ce recueil de nouvelles. J'ai aimé la moitié des histoires mais le reste ne m'a pas réellement conquis. C'est toujours trop court les nouvelles mais en plus, j'ai trouvé qu'elles n'aboutissent pas vraiment à une conclusion claire et attrayante. Son écriture est agréable et les sujets abordés sont intéressants et peuvent trouver un public.
Commenter  J’apprécie          20
Six mois, trois jours

On trouve dans cet ouvrage six nouvelles de Charlie Jane Anders, dont celle qui donne son nom au livre, et qui a obtenu le prix Hugo 2012 de la meilleure novella. Comme très souvent dans un recueil de nouvelles, je ne les ai pas appréciées toutes de la même manière, même si globalement j’ai aimé ma lecture. J’ai été surprise de découvrir qu’en seulement six nouvelles, on balayait quasiment autant de genres différents…

Passons en revue les différents textes :



Notre modèle économique ? Le paradoxe de Fermi



Pour ceux qui ne le sauraient pas, le paradoxe de Fermi peut se résumer à «S’il y avait des civilisations extraterrestres, leurs représentants devraient être déjà chez nous. Où sont-ils donc ?». Dans cette première nouvelle, Charlie Jane Anders se propose de nous donner une réponse à cette question. J’ai aimé la réponse apportée, mais aussi les réactions des personnages, à une exception près, qui n’avait je trouve aucune nécessité pour l’intrigue, à savoir une relation entre deux des personnages. C’est la fille pas romantique pour deux sous qui s’exprime ici^^



Comme neuf



Cette deuxième nouvelle démarre dans une panic room, où Marisol, autrice, s’est réfugiée lors d’événements qui ont conduit à la destruction du monde et de ses habitants. Elle est la seule survivante, et quand elle sort dans ce monde de désolation, elle trouve une bouteille, avec un génie à l’intérieur qui lui offre trois vœux… Que va-t-elle choisir, alors qu’elle est seule sur une planète dévastée ? Le texte nous présente sa vie quotidienne, ainsi que toute sa réflexion autour de ses trois vœux. Une réflexion intéressante, même si je l’ai trouvée un peu longue, ce qui est dommage dans un texte court !



Interstat



Emmy et ses frères et sœurs se rendent avec leur famille chez leur père en fin de vie pour le weekend. Ils espèrent apprendre quel sera leur héritage. En effet leur père, scientifique, s’est apparemment modifié pour améliorer ses capacités, et chacun se demande de quel morceau il héritera… Ce postulat de départ est assez morbide. Emmy nous raconte se weekend, mais aussi sa relation compliquée avec son père. Je pensais trouver une réflexion sur le transhumanisme, au lieu de quoi j’ai découvert la nature humaine dans ce qu’elle a de pas très reluisant.



Cartographie des morts soudaines



On se trouve ici dans un monde inconnu, à une époque indéterminée, aux côtés de Ythna, jeune fille sortie d’un orphelinat pour devenir une des servantes de la beldame. La société est très codifiée, avec mille personnes au service de cette beldame, Et mille équivalents de cette beldame sont au service de l’Empereur. Lors de la cérémonie d’intronisation de la beldame, celle-ci meurt de manière soudaine, ce qui ouvre une brèche dans le temps. Ythna fait alors une rencontre qui pourrait changer sa vie… J’ai aimé l’univers créé, même si j’aurais souhaité en savoir plus. Par contre, je suis passée complètement à côté d’un des personnages, qui ne m’a semblé être là que pour faciliter l’intrigue, sans autre intérêt particulier.



Six mois, trois jours



La nouvelle qui donne son titre au livre, et la plus belle et intéressante de toutes, par les questions qu’elle pose. L’antagonisme entre les pouvoirs de Judy et Doug peut-il être résolu par la force de leur amour ? Judy arrivera-t-elle à convaincre Doug que l’échec de leur relation au bout de six mois et trois jours n’est pas inéluctable ? Une histoire au pitch de départ si romantique aurait eu tout pour me déplaire, et pourtant, la manière dont elle est abordée, l’opposition entre un monde de possibles et un destin prédéterminé, concernant la même histoire d’amour, est passionnante.



Trèfle



Une nouvelle fantastique mettant en scène des chats… Au contraire de la précédente, cette histoire me faisait de l’œil, et j’en ai au bout du compte été un peu déçue, tout particulièrement par sa fin. Sans compter que je pensais trouver le fantastique au cœur de l’intrigue, mais il est régulièrement relégué au second plan derrière la vie du couple central, leurs difficultés amoureuses et états d’âmes… L’histoire dénonce entre autres les stigmatisations et agressions dont sont victimes les homosexuels aux Etats-Unis. Problématique importante, mais elle aussi reléguée à l’arrière plan par les errements, notamment de Anwar. C’est la nouvelle qui m’a laissé la plus mitigée.



Conclusion



Le style de Charlie Jane Anders est extrêmement plaisant, et ce recueil a été une plutôt bonne lecture, avec des très hauts et des un peu plus bas suivant les textes, ce qui est d’autant plus normal qu’ils sont très différents. Ils donnent en effet, comme l’annonce J’ai Lu, une bonne idée de l’étendue du savoir faire de l’autrice, en 160 pages.

J’ai reçu la version papier de ce livre dans le cadre d’un partenariat avec les éditions J’ai Lu. Merci à eux pour la confiance.
Lien : https://leslecturesdesophieb..
Commenter  J’apprécie          10
Six mois, trois jours

Un recueil de six nouvelles, toutes plus différentes les unes des autres, on voyage dans l'espace, dans le temps, on peut faire des voeux, se réincarner en un chat, modifier son corps ou avoir la possibilité de connaitre l'avenir.

La première nouvelle démontre le paradoxe de Fermi, comme son titre l'indique (Notre modèle économique : Le paradoxe de Fermi : très originale cette façon d'imaginer l'origine humaine. Presqu'un peu trop court, on aurait aimé en savoir plus sur ces êtres.

Dans Comme neuf, on fait la connaissance avec Marisol, (seule ?) survivante du monde après la destruction (forts tremblements de terre). Son quotidien n'est guère reluisant mais qui n'aimerait pas passer des heures à regarder des séries ? ;) Au bout d'un moment, ça doit lasser. Il faut réfléchir ses voeux car on peut vite retomber dans un monde post-apocalyptique...!

Dans Interstat, on suit une jeune femme qui retrouve sa famille pour l'anniversaire de son père. Les relations ne semblent pas évidentes dans cette famille et il manque de développement pour parler de ce père transformé.

Dans Cartographie des morts soudaines, on suit la jeune Ythna sauvée par une femme venue de nulle part qui voyage de mort en mort... La société n'est pas clairement identifiée mais cette méthode de voyage est assez particulière, celle nouvelle pourrait faire l'objet d'un roman plus long.

Dans Six mois, trois jours, on suit Doug, qui connait son avenir avec July qui elle peut voir les futurs possibles. Une histoire d'amour prédéterminée a-t-elle une chance d'être vécue pleinement ? A-t-on toujours le choix de nos actes ou tout est déterminé à l'avance ? J'ai beaucoup aimé le principe même si au début, j'ai eu l'impression qu'ils se méfiaient trop et réfléchissaient à leur histoire selon leurs "visions". Elle m'a donné à réfléchir...

Dans la dernière nouvelle, Trèfle, on suit un couple qui se voit confier un chat puis un second en échange d'années de bonheur... C'est plus le côté fantastique qui ressort ici mais je n'ai pas réussi à mettre les choses en face et l'histoire a manque d'intérêt.

Dans l'ensemble, un recueil qui donne à réfléchir sur nous, notre monde, notre avenir, notre évolution... Une auteur que je garde en tête !

Commenter  J’apprécie          160
Six mois, trois jours

Six mois, trois jours est un recueil de nouvelles de Charlie Jane Anders publié chez J'ai Lu Imaginaire. La nouvelle éponyme a obtenu le prix Hugo et les louanges de nombreux lecteurs. Cependant ma première rencontre avec l'autrice s'est révélée peu convaincante. Tous les oiseaux du ciel m'est en effet tombé des mains. Je n'avais pas forcément l'intention de lire ce recueil (même si maintenant j'aime les nouvelles ;-)) mais les éditions J'ai Lu m'ont gentiment proposé un SP, j'ai hésité avant de finalement accepter. Le format court étant l'occasion de découvrir d'autres facettes de l'autrice.





Notre modèle économique ? Le paradoxe de Fermi



Cette première nouvelle traite de façon originale de la question existentielle que tout le monde se pose : Sommes-nous seuls dans l'univers ? Humour et poésie sont au centre de ce texte humaniste. Une lecture intéressante et intelligente, bref une réussite.



Comme neuf



Changement complet de sujet avec ce deuxième texte. L'autrice nous présente une variation autour de la lampe d'Aladin dans un monde post-apocalyptique. Là encore, le récit est très poétique mais pour ma part je n'ai pas du tout accroché à cette histoire de Génie.





Intestat



Histoire de famille autour d'un père mystérieux sur le point de casser sa pipe. Il faut certainement une bonne dose d'empathie pour se laisser bercer par l'histoire. Texte sans grand intérêt.





Cartographie des morts soudaines



Nouvelle facette de l'autrice avec ce quatrième texte autour du voyage temporel. Une approche originale servie par un concept très novateur. Le format court dessert un peu l'histoire, on aimerait en connaître plus sur cette façon de voyager et sur ses conséquences. Bref, il manque quelque chose pour que l'on puisse pleinement savourer ce texte, dommage !





Trèfle



Cette nouvelle m'a furieusement rappelé son roman Tous les oiseaux du ciel. Charlie Jane Anders y décrit un univers qui ne me parle pas du tout, on est au-delà de ma suspension d'incrédulité. Sinon, c'est une histoire de chats, de couples et des problèmes inhérents à l'un et/ou à l'autre.





Six mois, trois jours



C'est la nouvelle phare du recueil, je l'ai gardée pour la fin espérant finir sur une bonne note. Et c'est tout simplement une claque. Le pitch est simple : Quand l'homme qui lit l'avenir rencontre la femme qui prédit les futurs possibles. Et les implications sont nombreuses : avenir versus destin, le combat de la vie ! Passionnant de bout en bout. Rien que pour cette nouvelle, je suis content d'avoir lu ce recueil.





Charlie Jane Anders a une écriture très poétique, un univers bien à elle mais qui ne me correspond pas du tout. L'écriture est fluide, les idées intéressantes mais voilà ce n'est pas ma came. Je suis donc passé un peu à côté de ce recueil. Mais il devrait parler aux lecteurs un peu moins terre-à-terre ou à ceux un peu plus ouverts d'esprit.



Pour conclure, ce recueil est à découvrir au moins pour la nouvelle Six mois, trois jours qui est juste remarquable. Il permet également de se plonger dans l'univers particulier de Charlie Jane Anders.




Lien : https://les-lectures-du-maki..
Commenter  J’apprécie          30
Tous les oiseaux du ciel

Prix Nebula et prix Locus du meilleur roman en 2017. Voilà de quoi attiser ma curiosité et m'inciter à me pencher sur ce roman d'une auteure dont le nom m'était inconnu. « Tous les oiseaux du ciel » raconte l'histoire d'amour/amitié de deux marginaux, une sorcière proche de la nature et un geek surdoué, sur fond d'une apocalypse imminente.





La lecture de ce roman fut plaisante mais pas transcendante. L'intrigue manque de piquant et de trouvailles. Elle part pourtant sur de bonnes bases mais s'enfonce dans des lieux communs au fur et à mesure de son déroulement. L'auteur a fini par me perdre et les émotions ressenties au début se sont estompées durant le dernier tiers du livre.





Une lecture sympathique que je recommanderai davantage à un public ado/jeune adulte.
Commenter  J’apprécie          10
Tous les oiseaux du ciel

Un livre reçu dans le cadre d'une opération Masse critique (merci Babelio et les éditions).

Je l'ai lu très vite : on se laisse prendre rapidement par l'histoire, les personnages. On suit les 2 protagonistes à des périodes charnières de leur existence, ce qui permet d'éviter les lourdeurs tout en se concentrant sur les moments révélateurs.

Dans une première partie, Patricia et Laurence sont victimes d'un harcèlement scolaire intense, puisqu'un peu différents de leurs camarades. Boucs-émissaires maltraités et méprisés, leur marginalité va les pousser à développer des dons particuliers. On les retrouve ensuite plus tard, à l'âge adulte, ayant plus ou moins trouvé un équilibre, mais confrontés à un monde qui change...

Les personnages sont crédibles, le rapport magie / science (antagoniste ou complémentaire ?) à travers la relation de ces deux personnes est intéressant et nuancé. On est loin d'un duel manichéen.

Les personnages secondaires sont également bien construits : avec des personnalités suffisamment marquées pour être identifiables rapidement, souvent caricaturales sans être ridicules.



J'ai beaucoup apprécié cette lecture !
Commenter  J’apprécie          10
Tous les oiseaux du ciel

La couverture de ce roman m’avait interpellée par sa dimension paradoxale. Elle est à la fois très chargée puisque le lettrage se perd dans le motif, et à la fois très dépouillée puisqu’à part des oiseaux et un fond bleu, il n’y a rien.



Tous les oiseaux du ciel retrace l’histoire de Patricia, une jeune sorcière qui parle aux animaux, et celle de Laurence, un petit prodige en informatique. Tous deux sont de grands incompris à l’école et à la maison, pourtant leur destin s’annonce hors norme et chacun prendra part dans un conflit qui dépasse l’individu seul.



Voilà un résumé qui me faisait rêver! Je m’attendais à une histoire menée tambour battant, à des rebondissements, à une quête, une alliance, des déchirements… Et malheureusement, je suis restée sur ma faim. Le roman commence doucement et présente les protagonistes enfants, leur calvaire à l’école, leur rencontre et leur amitié. Jusque là, je prenais mon mal en patience puisqu’il faut bien mettre en place le cadre. Mais très vite, j’ai réalisé que cette rythmique lente allait perdurer. Les dialogues ne font pas vraiment avancer le récit. L’amitié torturée, les déchirements entre les personnages perdurent en un jeu de chat et de la souris, à mon sens, très long. L’histoire se dilue donc dans les destins peu glorieux de l’un et de l’autre jusqu’à leurs prochaines retrouvailles et, avant la dernière partie de l’oeuvre, il ne se passe pas tant de choses que cela. Certains événements ne sont pas pleinement exploités à mon sens : les premiers événements surnaturels (les oiseaux qui parlent) ne sont pas suivis de conséquences, et un long creux s’installe. Le personnage de Théodolphus Rose m’a semblé caricatural et sa présence sert au début, mais nous en savons trop peu sur la guilde d’assassins. Lorsque nous le retrouvons à la fin du récit, sa présence ne fait pas faire un bond en avant capital dans l’histoire… De même, Milton, le patron de Laurence m’a semblé aussi caricatural. Nous l’entrapercevons et nous ne le voyons que pour les scénarios catastrophe qu’il annonce.



De plus, fait rare, les personnages ne m’ont pas convaincue. J’aurais pu aimer Patricia, l’incomprise ou Laurence, le marginal. Mais quelque chose dans la narration m’a empêchée de m’accrocher à eux. Ils sont restés des étrangers, un peu loufoques, agaçants même, et dont les déboires ne me touchaient guère. La figure de la sœur aînée, Roberta, ne m’a pas non plus émue. Tyran dans son enfance, elle s’évanouit dans la nature et revient dans le récit sans que l’on comprenne bien l’intérêt de ce retour. C’est dommage car elle aurait pu jouer un rôle décisif dans la construction de Patricia et j’aurais aimé en savoir plus sur les deux sœurs. De même, j’ai regretté que nous n’en sachions pas plus sur l’organisation des sorciers. En effet, nous ne savons rien des études menées par Patricia dans son école de magie, ou très peu. Enfin, le conflit entre les sorciers et les ingénieurs m’a semblé réchauffé. La dichotomie des ambitions (sauver la planète et les espèces / trouver un nouvel espace à habiter et sauver une minorité) ne m’a pas bluffée.



Enfin, je pense que la plume de l’autrice ne me correspondait pas. Certains passages sont très clairement trop scientifiques pour moi et je me suis perdue dans les considérations évoquées. Certaines scènes de sexe m’ont fait lever les yeux au ciel, non que je sois prude, mais parce que le recours à une écriture crue ne m’a pas paru justifiée dans ce contexte où la relation relevait du coup de foudre, de la prise de conscience d’avoir trouvé l’être qui nous correspondait. Cependant, ce n’est ici que mon avis personnel, et ce que je n’ai pas aimé est peut-être justement ce qui en séduira d’autres. Même si le roman ne m’a pas plu, il y a des choses intéressantes : la question de l’intelligence artificielle avec la figure de Pèlerin, le système de l’Arbre et sa magie, l’alliance des deux par exemple.



En conclusion, Tous les oiseaux du ciel n’est pas un roman pour moi : trop de considérations scientifiques, un rythme de récit qui ne m’a pas emballée et des personnages qui ne m’ont pas touchée. Cela a été une lecture laborieuse mais je suis contente de l’avoir achevée et de connaître la chute.
Lien : https://lesreveriesdisis.com..
Commenter  J’apprécie          00
Tous les oiseaux du ciel

[roman lu dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio]



Laurence, génie de l'informatique, et Patricia, sorcière talentueuse, ont été des adolescents marginaux qui se sont serrés les coudes face à leurs camarades et leur famille (les passages sur le harcèlement que subissent ces deux jeunes sont bien menés [donc assez dérangeants]). Et face à un assassin.



Même s'ils abordent le monde qui les entoure de manière quasiment opposée, le passé les relie. Étonnamment, cette amitié parvient à se maintenir malgré plusieurs années de séparation. Patricia et Laurence se soutiennent et se comprennent.



Par la force des choses, ils vont se retrouver dans des camps opposés. Car Laurence et ses collègues font passer l'humanité avant le reste du vivant. Alors que pour Patricia et les sorciers, chaque organisme a la même valeur. Chaque camp voit l'apocalypse se profiler à l'horizon, chacun a une solution à proposer. Mais ces solutions ne sont pas compatibles, bien au contraire…



Le roman est donc une longue mise en scène du conflit science/nature, un conflit reposant sur l'incompréhension et les non-dits et se jouant sur plusieurs niveaux (celui individuel, entre Laurence et Patricia, mais également au niveau du groupe, entre le club des scientifiques et la confrérie des sorciers).



[...]



Un des points forts du roman, c'est Theodolphus Rose, un assassin froid jusqu'à la caricature, digne héritier de Hitman, qui apporte une touche d'humour inattendu au récit. Ses apparitions sont aussi décapantes que décalées ! (Un intermède bienvenu au milieu des divers brimades que subissent les héros à ce moment là)



Malheureusement, Theodolphus devient de plus en plus discret au fur et à mesure du récit (et les ruptures de ton qu'il apportait disparaissent avec lui)…
Commenter  J’apprécie          00
Tous les oiseaux du ciel

Ce roman très américain raconte les histoires mêlées d'une femme et d'un homme, qui découvrent peu à peu qu'ils sont sorciers ou techniciens géniaux. Et cette alliance des contraires va leur permettre de sauver le monde.Dit comme ça, c'est intéressant, non ? Moi, en tout cas, ça m'a intéressé.En revanche, j'ai très très vite déchanté : la première partie de ce roman est en effet une trop longue introduction basée sur le poncif américain de la vie des loosers du collège. Parce qu'évidement, nos deux génies n'ont aucune vie sociale et se font maltraiter par tout le monde. C'est franchement atrocement pénible d'inintérêt.Et la suite, qui devrait éviter que cette introduction ne plombe tout, ne change en fait pas grand chose. Parce qu'une fois sortis de leur collège moisi, nos deux personnages continuent évidement à obéir aux ordres, quand bien même ils ont clairement les moyens de changer les choses par eux-mêmes.Evidement, c'est un premier tome (sans doute d'une trilogie), mais tellement navrant que je n'ai aucune idée de prolonger l'expérience, alors pourtant qu'il y a une conclusion optimiste et vraiment bien trouvée. Dommage.

9782330119904"
Commenter  J’apprécie          00
Tous les oiseaux du ciel

Comment dire ? Peut-être : "Très prometteur ce brouillon."



Je passe les multiples ellipses, 'deus ex machina', les nombreuses portes ouvertes sans traverser le seuil, les dénouements évanescents de sous intrigues, les personnages oubliés ou débarqués, les répétitions, les développements inégaux -trop détaillés ou trop survolés-, etc.



Ce texte n'est qu'une esquisse prometteuse d'au moins trois bon volumes ; ils fourmilles d'idées, de trouvailles culturelles qui pourraient passer dans le commun, de passages immersifs, de références à la pop-culture. Ils pourrait être une saga majeure de la SFFF de notre monde en pré-effondrement.



J'espère que l'auteur pourrait vraiment reprendre son travail en ce sens, car elle a vraiment du talent. Le chapitre 30 m'a totalement captivé. Il exposait un parcours initiatique très original qui se terminait par un inattendu malaise Lovecraftien, le malaise que l'on ressentirait lorsqu'en soulevant le coin du voile, on voie la vérité nu, mais on ne la comprend pas, et retourne tripes et esprit. Je suis sorti de ce chapitre par un "Waouh !". J'espérais que la suite aurait été à la hauteur, mais je retrouvait juste un récit qui n'arrivait pas à percer sa coquille.
Commenter  J’apprécie          20
Tous les oiseaux du ciel

Tous les oiseaux du ciel de Charlie Jane Anders était pour moi l'occasion de sortir de ma zone de confort et de me plonger dans un univers magique. D'un côté nous avons Patricia qui par hasard se rend compte qu'elle peut parler aux oiseaux et d'un autre nous avons Laurence un geek, inventeur de génie. Ces deux enfants ont aussi la particularité d'être rejetés par tout le monde, c'est ce qui va les réunir.



Charlie Jane Anders, dans la première partie, nous présente son univers que je qualifierais de déjanté. Un univers auquel je n'ai pas adhéré. Il a été impossible pour moi de me projeter dans ce monde "magique". C'est aussi dans ses premières pages que nous faisons connaissances avec les deux protagonistes. Nous allons les suivre tout le long de leur enfance, vivre leur amitié compliquée et la difficile relation aux autres. L'autrice joue beaucoup sur l'empathie mais malheureusement ça n'a pas pris avec moi.



Tous les oiseaux du ciel fait partie de ces romans qu'on aimerait aimer mais qui se refuse à nous. Je l'ai fini difficilement, en lisant en diagonale (ce qui ne doit pas aider à la compréhension finale !)



Pour conclure, ce roman n'était tout simplement pas fait pour moi. Blackwolf, lui, a passé un très bon moment de lecture. A vous de voir !!!




Lien : https://les-lectures-du-maki..
Commenter  J’apprécie          20
Tous les oiseaux du ciel

En Résumé : J’ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman qui nous plonge dans un univers étrange ou la magie existe, où il est possible d’inventer un superordinateur et une machine à voyager de deux secondes dans le futur. On se retrouve à suivre le destin de Patricia, une jeune fille qui se découvre magicienne, et Laurence jeune ingénieur surdoué. C’est un roman étrange car il m’est difficile à conseiller tant il peut captiver autant que laisser de marbre. L’univers construit par l’auteur est captivant sans sa proximité avec le nôtre et surtout dans ce côté réaliste et logique qui fait que je ne me suis jamais senti dérouté ou perdu. Les deux héros sont fascinants à découvrir, s’avérant humains, complexe et touchants et surtout évoluant, devant faire face à des choix au fil des pages. Je regretterai par contre que les personnages secondaires soit à l’inverse si peu développé, un ou deux plus présent auraient apporté un intérêt supplémentaire au récit. L’intrigue démarre un peu comme un YA, mais très vite gagne en profondeur et le moindre détail a son importance. Il nous fait aussi réfléchir sur notre avenir, sur nous-même, l’amitié, l’amour, les relations, la façon dont on gère notre planète ou encore sur notre capacité à accepter les différences. Après tout n’est pas parfait, certains deux ex machina se font ressentir, la seconde partie se révèle traité un peu trop rapidement à mon goût et, comme je l’ai dit, c’est un roman à double tranchant on se laisse emporter ou pas. La plume de l’auteur est simple, mais arrive vraiment à rendre le roman profond et vivant. De mon côté j’ai accroché en tout cas.





Retrouvez la chronique complète sur le blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
Commenter  J’apprécie          110
Tous les oiseaux du ciel





Bien qu'ayant été publié en Nouveaux Millénaires - une collection de J'ai Lu destinée à la SFFF adulte, ce (premier) roman de Charlie Jane Anders n'aurait pas déparé dans une collection ados et /ou Young Adult. Ce qui n'est pas une critique négative, notez bien, mais la tonalité du texte pourra étonner voire désarçonner ceux qui suivent la collection. Si tant est que " des lecteurs qui suivent une collection ", ça existe encore. Bref.

Tous les oiseaux du ciel doit bien être un roman formidable puisqu'il est estampillé Meilleur roman Nebula (2016) et Meilleur roman de Fantasy Locus (2017). Pour ma part, j'ai certes passé un très bon moment de lecture, mais le texte ne m'a jamais paru mériter une distinction aussi prestigieuse qu'un Nebula ou qu'un Locus.

On est en présence d'une classique histoire d'amour d'enfance contrarié, fonctionnant sur un antagonisme tout aussi classique : d'un côté la fille adepte de la magie, de l'autre le garçon techno-geek, tous deux des cadors dans leurs domaines, bien sûr. Une première partie s'attarde sur leur enfance, leur rencontre, et leur éprouvante scolarité, tant ces deux-là sont ostracisés, mis à l'index et harcelés par les autres élèves et des parents obtus. Première partie initiatique, volontairement racontée à hauteur d'enfant, pleine de poésie et de brutalité, de solidarité et d'injustice, d'amitié et de haines, c'est la meilleure part du livre, là où sont peints avec justesse les drames enfantins comme ont su le faire un Spielberg ou un Mark Twain, voire un Stephen King période Carrie/Charlie.



La deuxième partie retrouve Patricia et Laurence rentrés tout juste dans l'âge adulte. Le contexte d'arrière-plan - catastrophes climatiques, environnementales, politiques et sociales devient le décor de blockbuster dans lequel nos deux tourtereaux vont expérimenter, comme beaucoup l'on fait avant eux, que leurs grands pouvoirs exigent d'eux de grandes responsabilités, et des sacrifices. Malentendus, complots, passions, épreuves, trahisons, sortilèges et méga-machines infernales, suspens... Toutes les cases du cahier des charges du récit chauffé à blanc sont cochées, c'est très bien mené, et dosé et calibré, il faut le reconnaître... Ce qui sépare ma satisfaction un peu molle d'un enthousiasme franc, c'est sans doute mon état de vieux con : j'ai déjà vu et lu ça plein de fois, en plus intense, émouvant, original. Un lecteur moins désabusé - autant le dire : plus jeune, plus frais, y trouvera sans aucun doute un plaisir supérieur au mien. A juste titre, je le répète ; Charlie Jane Anders possède une plume sensible, alerte, juvénile et sincère (très bien servie par la traduction), des préoccupations très recommandables et un vrai sens de la narration.
Commenter  J’apprécie          20
Tous les oiseaux du ciel

J’ai envie de comparer 2 livres qui ont reçu le premier prix du meilleur 1er roman. L’un écrit par Donad Kingsbury en 1982. Parade nuptiale. Folio SF. 690 p. La 4ème de c. indique :

Prix locus du meilleur premier roman (et Wiki parle de prix Hugo du meilleur roman en 1983).



Et le second par Charlie Jane Anders. 2016. Tous les oiseaux du ciel. J’ai lu - 440 p.

2017 : prix Nebula du meilleur roman , prix IAFA William L. Crawford Fantasy, prix Locus du meilleur roman de fantasy

Quelques mots sur D.K. Un écrivain de l’ « ancienne génération » 😊. https://fr.wikipedia.org/wiki/Donald_Kingsbury. On retiendra qu’il était prof de math à l’université.

Et qu’il a écrit 3 romans dont un second livre traduit en Fr. qui s’inscrit dans le Cycle de Fondation (Asimov) : « Psychohistoire en péril »

Pour C.J.A. : voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Charlie_Jane_Anders.

J’ai commencé par lire Parade nuptiale…et je me suis retrouvé comme rarement en proie à des émotions très fortes dès les premières pages. Horreur du cannibalisme élevé en religion et des méthodes d’ »élevage » des très jeunes enfants. Amusement de la conception des mariages à 3 et plus…J’ai versé quelques larmes après la 4ème ou 5 ème épreuve subie par l’héroïne.

J’ai été porté par l’action de la première à la dernière page…En fait je me rends compte qu’il est IMPOSSIBLE de rendre une critique complète de cet ouvrage sans pouvoir parler de la richesse de chaque chapitre.

J’ai ressenti de l’horreur, puis de la compréhension, puis de l’affection puis de l’amour pour cette planète, ces clans, ces personnages…

Ce livre est sans nul doute l’un des plus transgressif chef-d’œuvre de SF qui m’ait été donné de lire…

A contrario (et oui.. 😉), j’en ai eu tellement ras le bol tous les oiseaux du ciel que je me suis arrêté à la page 327. Ce n’est donc pas faute d’avoir fait un effort…

Comment expliquer…c’est comme si en comparaison le livre de CJA (dont j’adore la coiffure) était d’une pauvreté affligeante dans chaque domaine…Et le fait de lui avoir décerné 3 prix ( 3 dont un locus, un nebula) m’a fichu…en rogne. Les anciens lauréats de ces prix doivent peut-être se retourner dans leur tombes… 😊

Réflexions immédiates et successives: si cet ouvrage a reçu 3 prix, alors :

a) Qu’est-ce que c’est que CES jurys de médiocres…

b) et/ou que valent encore ces prix aujourd’hui ?

c) et/ou où sont les bons auteurs de SF / Fantasy d’aujourd’hui ?

Accorder un prix à ça c’est peut-être aussi discréditer les « prix » des années précédentes.

Bref…pas content.

Je ne vais pas m’appesantir sur la critique de ce roman (les personnages et l’histoire tiennent la route pendant les 100-150 premières pages puis tout se délite pour tendre vers l’ennnnnnui et la recherche à rebours des incohérences de scénario… ☹).

Je vous invite simplement à le lire après un bon livre ou un chef d’œuvre annoncé. Ce sera la seule façon d’éprouver de fortes émotions et principalement : déception (3 prix pour ça ?) et la colère/révolte (d’avoir cru qu’ « aujourd’hui » recevoir un prix était un gage de qualité), la tristesse (d’avoir perdu mon temps)…

Soyons clairs : je n’ai rien contre C.J.A…son roman aurait pu passer dans le tas…on se contente souvent de ce qu’on trouve (produit de supermarché de la lecture).

Alors,…pourquoi ne pas aller faire « les courses » chez les « artisans » LES LIBRAIRES et leur commander un produit super p.ex. : en langue Française les noms qui me viennent à l’esprit :

a) Pierre Bardage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Bordage - ex.: La fraternité du Panca – Space opéra dans la lignée des grands conteurs de S.F comme par ex. : Jack Vance),

b) Damasio. La zone du dehors (transgressif et accessible). La horde du contrevent (une aventure dans l’exercice de la lecture 😊, extraordinaire mais inaccessible sans avoir lu ma critique au préalable…).

Et là, Madame, Monsieur, vous avez du chef d’œuvre tout frais et du bien Français, vous favorisez les circuits courts et d’exception. Jouir et faire jouir sans faire de mal à quiconque….

Et si vous êtes en mal d’inspiration, sur mon profil vous trouverez une liste de chefs d’œuvre de la SF / Fantasy, autant en profiter et surtout n’hésitez pas à me faire partager vos auteurs - titres de SF que vous considérez vous-même comme des perles, des chefs d’œuvre…

Partager le plaisir de lire est un acte salutaire dans un monde qui se délite quelque peu… 😊

Commenter  J’apprécie          00
Tous les oiseaux du ciel

OVNI littéraire.

Tous les oiseaux du ciel mélange fantasy et science-fiction pour un résultat détonnant. L'autrice a une imagination débordante, les possibles se sont multipliés sous mes yeux et m'ont rappelé pourquoi j'aime autant la littérature de l'imaginaire.

Les protagonistes sont particulièrement attachants et la narration est originale. Les nombreuses ellipses évitent les tropes parfois trop usités dans le genre (notamment la partie apprentissage) qui n'étaient pas nécessaire ici.

Ca a été une bouffée d'air frais pour après plusieurs lectures très similaires dans ce registre.
Commenter  J’apprécie          10
Tous les oiseaux du ciel

Avec cette lecture, j'ai voulu mettre un petit doigt de pied en dehors de ma zone de confort. On reste sur de l'imaginaire, les personnages sont respectivement une jeune sorcière qui parle aux oiseaux et un gentil geek qui joue avec le temps. Mais l'ambiance est plus celle d'un roman contemporain. Nous découvrons nos deux comparses dans leur cour d'école très américaine, puis on les suit, devenus adultes, dans les rues de San Francisco.



S'il est vrai que je suis un peu moins fan des récits "de tous les jours", j'aurais pu ici arrêter ma lecture presque sans frustration. A aucun moment nous ne ressentons les enjeux décrits en 4e de couverture. Il y a bien un semblant de quête, mais on s'en fiche un peu finalement. On est du coup plus sur de la tranche de vie, et je dois le dire, pas aussi palpitante que ce à quoi je m'attendais. Attention, il n'est pas non plus dénué d'intérêt ! L'opposition de la magie et de la science est par exemple une thématique dont je ne me lasse pas ! Mais pfiou, c'est long, c'est lent, ça rame, passe du coq à l'âne. Il y a vraiment un problème de rythme.
Commenter  J’apprécie          00
Tous les oiseaux du ciel

Attirée par le pitch "science vs fantasy" que laissait présager la quatrième de couverture, c'est un peu sans trop savoir à quoi m'attendre que je me suis lancée dans cette lecture.



D'entrée de jeu, ce qui m'a happée, et ce qui m'a suivie tout le long de cette lecture, c'est l'ambiance. Onirique, on a l'impression d'évoluer sans trop savoir où l'on va, dans une histoire mâtinée de magie et émaillée ici et là de technologie. Les deux protagonistes, Patricia la sorcière et Laurence le passionné d'électronique vont voir leur histoire se croiser et se recroiser au fil de leur vie et finir par tisser une trame au gré des mots.



Le lecteur les suit de leur enfance où ils découvrent leurs talents, en passant par leur adolescence où, élèves paumés, ils vont être la cible privilégiée des moqueries de leurs camarades et de l'incompréhension de leurs parents, jusqu'à leur version adulte, où leurs talents vont jouer un rôle dans la fin du monde qui se joue sous leurs yeux.



Le style de l'autrice m'a particulièrement plu, pétri de références à la culture pop, et recelant un humour très anglais qui m'a plus d'une fois rappelé un Neill Gaiman dans sa façon de proposer des scènes décalées, ou de jouer sur le côté complètement inattendu et loufoque de certains éléments narratifs qui ne devraient pas se trouver là.



La seule chose que je regrette un peu sera sûrement que certains fils esquissés soient laissés en plan, comme cet assassin qui surgit brusquement dans la vie des deux héros, sans que l'on sache vraiment quel est son intérêt dans l'histoire - pourtant le contexte de sa guilde d'assassin aurait été intéressante à dérouler.



A terme donc, un roman étonnant, particulièrement atypique, servi par une narration virevoltante, riche, décalée et parfois déroutante. Pour moi, l'essai est transformé ; j'ai particulièrement aimé ce texte qui sort des sentiers battus et je reviendrai très certainement explorer les autres textes de l'autrice.



Merci à Babelio qui m'a permis la découverte de ce livre par l'entremise de l'opération Masse Critique - Mauvais genres.
Commenter  J’apprécie          30
Tous les oiseaux du ciel

« Tous les oiseaux du ciel » (All the Birds in the Sky, 2016) aurait pu être un coup de coeur. La première partie, centrée sur l’enfance des deux personnages principaux, leurs compétences et déboires au sein de leurs familles est courte et plante un univers intéressant : Patricia comprend qu’elle est capable de parler aux animaux, Laurence se découvre une passion pour les nouvelles technologies. L’amitié se noue et connaîtra un nouveau développement lors de la seconde partie qui aborde leur passage difficile au lycée (harcèlement, harcèlement encore, mauvais traitements …). Cette partie commence déjà à introduire des personnages qui, malheureusement, sont de peu d’utilité pour l’intrigue.



Mais tout se complique dans la dernière partie: Patricia et Laurence sont de jeunes adultes. Ils se retrouvent après des années de séparation pendant lesquelles chacun a suivi sa voie: la technologie pour Laurence, une sorte « de formation magique » pour Patricia. Et c’est là que les problèmes se posent: des personnages secondaires débarquent un peu comme des cheveux sur la soupe, les éléments s’enchaînent sans vraiment de logique, même l’évolution des sentiments des deux protagonistes manque de logique (ils se tournent autour, ils se croisent et, tout à coup, bing ! ils sont en couple!). La fin est aussi expédiée, malheureusement.



Pour conclure, les aspects attractifs (le croisement magie/technologie) sont dilués dans une intrigue qui manque de cohérence et le côté décousu donne un sentiment de frustration au lecteur. Vraiment dommage… Je m’attendais à beaucoup mieux.
Lien : https://imaladybutterfly.wor..
Commenter  J’apprécie          00
Tous les oiseaux du ciel

Patricia, jeune sorcière, parlant le langage des animaux et Laurence, prodige informatique étaient faits pour se rencontrer. Tous deux incompris de leurs familles et malmenés à l'école, ils se lient d'une profonde amitié.

La fin du monde est proche et chacun à sa manière va tenter de sauver la planète ...

Roman atypique avec de belles idées mais malheureusement pas toujours suffisamment exploitées.

L'intrigue m'a semblé un brin décousue avec des personnages secondaires qui manquent d'épaisseur.

Bon moment de lecture, tout de même, mais s'adresse plutôt à un public ado.
Commenter  J’apprécie          60
Tous les oiseaux du ciel

Un peu décevant. J'y suis venu car ce roman a reçu deux prix, mais c'est surtout un roman fantastique pour adolescent.
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Charlie Jane Anders (126)Voir plus

Quiz Voir plus

Mario

Comment s'appelle l'héros du jeu vidéo?

Luigi
Mario
Peach
Bowser

6 questions
20 lecteurs ont répondu
Thèmes : jeux vidéoCréer un quiz sur cet auteur

{* *}