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Critiques de Charlie Jane Anders (28)
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Six mois, trois jours

Pas vraiment convaincue par ce recueil de nouvelles. J'ai aimé la moitié des histoires mais le reste ne m'a pas réellement conquis. C'est toujours trop court les nouvelles mais en plus, j'ai trouvé qu'elles n'aboutissent pas vraiment à une conclusion claire et attrayante. Son écriture est agréable et les sujets abordés sont intéressants et peuvent trouver un public.
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Six mois, trois jours

On trouve dans cet ouvrage six nouvelles de Charlie Jane Anders, dont celle qui donne son nom au livre, et qui a obtenu le prix Hugo 2012 de la meilleure novella. Comme très souvent dans un recueil de nouvelles, je ne les ai pas appréciées toutes de la même manière, même si globalement j’ai aimé ma lecture. J’ai été surprise de découvrir qu’en seulement six nouvelles, on balayait quasiment autant de genres différents…

Passons en revue les différents textes :



Notre modèle économique ? Le paradoxe de Fermi



Pour ceux qui ne le sauraient pas, le paradoxe de Fermi peut se résumer à «S’il y avait des civilisations extraterrestres, leurs représentants devraient être déjà chez nous. Où sont-ils donc ?». Dans cette première nouvelle, Charlie Jane Anders se propose de nous donner une réponse à cette question. J’ai aimé la réponse apportée, mais aussi les réactions des personnages, à une exception près, qui n’avait je trouve aucune nécessité pour l’intrigue, à savoir une relation entre deux des personnages. C’est la fille pas romantique pour deux sous qui s’exprime ici^^



Comme neuf



Cette deuxième nouvelle démarre dans une panic room, où Marisol, autrice, s’est réfugiée lors d’événements qui ont conduit à la destruction du monde et de ses habitants. Elle est la seule survivante, et quand elle sort dans ce monde de désolation, elle trouve une bouteille, avec un génie à l’intérieur qui lui offre trois vœux… Que va-t-elle choisir, alors qu’elle est seule sur une planète dévastée ? Le texte nous présente sa vie quotidienne, ainsi que toute sa réflexion autour de ses trois vœux. Une réflexion intéressante, même si je l’ai trouvée un peu longue, ce qui est dommage dans un texte court !



Interstat



Emmy et ses frères et sœurs se rendent avec leur famille chez leur père en fin de vie pour le weekend. Ils espèrent apprendre quel sera leur héritage. En effet leur père, scientifique, s’est apparemment modifié pour améliorer ses capacités, et chacun se demande de quel morceau il héritera… Ce postulat de départ est assez morbide. Emmy nous raconte se weekend, mais aussi sa relation compliquée avec son père. Je pensais trouver une réflexion sur le transhumanisme, au lieu de quoi j’ai découvert la nature humaine dans ce qu’elle a de pas très reluisant.



Cartographie des morts soudaines



On se trouve ici dans un monde inconnu, à une époque indéterminée, aux côtés de Ythna, jeune fille sortie d’un orphelinat pour devenir une des servantes de la beldame. La société est très codifiée, avec mille personnes au service de cette beldame, Et mille équivalents de cette beldame sont au service de l’Empereur. Lors de la cérémonie d’intronisation de la beldame, celle-ci meurt de manière soudaine, ce qui ouvre une brèche dans le temps. Ythna fait alors une rencontre qui pourrait changer sa vie… J’ai aimé l’univers créé, même si j’aurais souhaité en savoir plus. Par contre, je suis passée complètement à côté d’un des personnages, qui ne m’a semblé être là que pour faciliter l’intrigue, sans autre intérêt particulier.



Six mois, trois jours



La nouvelle qui donne son titre au livre, et la plus belle et intéressante de toutes, par les questions qu’elle pose. L’antagonisme entre les pouvoirs de Judy et Doug peut-il être résolu par la force de leur amour ? Judy arrivera-t-elle à convaincre Doug que l’échec de leur relation au bout de six mois et trois jours n’est pas inéluctable ? Une histoire au pitch de départ si romantique aurait eu tout pour me déplaire, et pourtant, la manière dont elle est abordée, l’opposition entre un monde de possibles et un destin prédéterminé, concernant la même histoire d’amour, est passionnante.



Trèfle



Une nouvelle fantastique mettant en scène des chats… Au contraire de la précédente, cette histoire me faisait de l’œil, et j’en ai au bout du compte été un peu déçue, tout particulièrement par sa fin. Sans compter que je pensais trouver le fantastique au cœur de l’intrigue, mais il est régulièrement relégué au second plan derrière la vie du couple central, leurs difficultés amoureuses et états d’âmes… L’histoire dénonce entre autres les stigmatisations et agressions dont sont victimes les homosexuels aux Etats-Unis. Problématique importante, mais elle aussi reléguée à l’arrière plan par les errements, notamment de Anwar. C’est la nouvelle qui m’a laissé la plus mitigée.



Conclusion



Le style de Charlie Jane Anders est extrêmement plaisant, et ce recueil a été une plutôt bonne lecture, avec des très hauts et des un peu plus bas suivant les textes, ce qui est d’autant plus normal qu’ils sont très différents. Ils donnent en effet, comme l’annonce J’ai Lu, une bonne idée de l’étendue du savoir faire de l’autrice, en 160 pages.

J’ai reçu la version papier de ce livre dans le cadre d’un partenariat avec les éditions J’ai Lu. Merci à eux pour la confiance.
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Six mois, trois jours

Un recueil de six nouvelles, toutes plus différentes les unes des autres, on voyage dans l'espace, dans le temps, on peut faire des voeux, se réincarner en un chat, modifier son corps ou avoir la possibilité de connaitre l'avenir.

La première nouvelle démontre le paradoxe de Fermi, comme son titre l'indique (Notre modèle économique : Le paradoxe de Fermi : très originale cette façon d'imaginer l'origine humaine. Presqu'un peu trop court, on aurait aimé en savoir plus sur ces êtres.

Dans Comme neuf, on fait la connaissance avec Marisol, (seule ?) survivante du monde après la destruction (forts tremblements de terre). Son quotidien n'est guère reluisant mais qui n'aimerait pas passer des heures à regarder des séries ? ;) Au bout d'un moment, ça doit lasser. Il faut réfléchir ses voeux car on peut vite retomber dans un monde post-apocalyptique...!

Dans Interstat, on suit une jeune femme qui retrouve sa famille pour l'anniversaire de son père. Les relations ne semblent pas évidentes dans cette famille et il manque de développement pour parler de ce père transformé.

Dans Cartographie des morts soudaines, on suit la jeune Ythna sauvée par une femme venue de nulle part qui voyage de mort en mort... La société n'est pas clairement identifiée mais cette méthode de voyage est assez particulière, celle nouvelle pourrait faire l'objet d'un roman plus long.

Dans Six mois, trois jours, on suit Doug, qui connait son avenir avec July qui elle peut voir les futurs possibles. Une histoire d'amour prédéterminée a-t-elle une chance d'être vécue pleinement ? A-t-on toujours le choix de nos actes ou tout est déterminé à l'avance ? J'ai beaucoup aimé le principe même si au début, j'ai eu l'impression qu'ils se méfiaient trop et réfléchissaient à leur histoire selon leurs "visions". Elle m'a donné à réfléchir...

Dans la dernière nouvelle, Trèfle, on suit un couple qui se voit confier un chat puis un second en échange d'années de bonheur... C'est plus le côté fantastique qui ressort ici mais je n'ai pas réussi à mettre les choses en face et l'histoire a manque d'intérêt.

Dans l'ensemble, un recueil qui donne à réfléchir sur nous, notre monde, notre avenir, notre évolution... Une auteur que je garde en tête !

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Six mois, trois jours

Six mois, trois jours est un recueil de nouvelles de Charlie Jane Anders publié chez J'ai Lu Imaginaire. La nouvelle éponyme a obtenu le prix Hugo et les louanges de nombreux lecteurs. Cependant ma première rencontre avec l'autrice s'est révélée peu convaincante. Tous les oiseaux du ciel m'est en effet tombé des mains. Je n'avais pas forcément l'intention de lire ce recueil (même si maintenant j'aime les nouvelles ;-)) mais les éditions J'ai Lu m'ont gentiment proposé un SP, j'ai hésité avant de finalement accepter. Le format court étant l'occasion de découvrir d'autres facettes de l'autrice.





Notre modèle économique ? Le paradoxe de Fermi



Cette première nouvelle traite de façon originale de la question existentielle que tout le monde se pose : Sommes-nous seuls dans l'univers ? Humour et poésie sont au centre de ce texte humaniste. Une lecture intéressante et intelligente, bref une réussite.



Comme neuf



Changement complet de sujet avec ce deuxième texte. L'autrice nous présente une variation autour de la lampe d'Aladin dans un monde post-apocalyptique. Là encore, le récit est très poétique mais pour ma part je n'ai pas du tout accroché à cette histoire de Génie.





Intestat



Histoire de famille autour d'un père mystérieux sur le point de casser sa pipe. Il faut certainement une bonne dose d'empathie pour se laisser bercer par l'histoire. Texte sans grand intérêt.





Cartographie des morts soudaines



Nouvelle facette de l'autrice avec ce quatrième texte autour du voyage temporel. Une approche originale servie par un concept très novateur. Le format court dessert un peu l'histoire, on aimerait en connaître plus sur cette façon de voyager et sur ses conséquences. Bref, il manque quelque chose pour que l'on puisse pleinement savourer ce texte, dommage !





Trèfle



Cette nouvelle m'a furieusement rappelé son roman Tous les oiseaux du ciel. Charlie Jane Anders y décrit un univers qui ne me parle pas du tout, on est au-delà de ma suspension d'incrédulité. Sinon, c'est une histoire de chats, de couples et des problèmes inhérents à l'un et/ou à l'autre.





Six mois, trois jours



C'est la nouvelle phare du recueil, je l'ai gardée pour la fin espérant finir sur une bonne note. Et c'est tout simplement une claque. Le pitch est simple : Quand l'homme qui lit l'avenir rencontre la femme qui prédit les futurs possibles. Et les implications sont nombreuses : avenir versus destin, le combat de la vie ! Passionnant de bout en bout. Rien que pour cette nouvelle, je suis content d'avoir lu ce recueil.





Charlie Jane Anders a une écriture très poétique, un univers bien à elle mais qui ne me correspond pas du tout. L'écriture est fluide, les idées intéressantes mais voilà ce n'est pas ma came. Je suis donc passé un peu à côté de ce recueil. Mais il devrait parler aux lecteurs un peu moins terre-à-terre ou à ceux un peu plus ouverts d'esprit.



Pour conclure, ce recueil est à découvrir au moins pour la nouvelle Six mois, trois jours qui est juste remarquable. Il permet également de se plonger dans l'univers particulier de Charlie Jane Anders.




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Tous les oiseaux du ciel

Très grand résumé: Livre où une sorcière et un geek se rencontrent dans un monde qui courre tout droit vers sa destruction.

Déçue par cette lecture, prometteuse d'après les prix mentionnés sur la manchette rouge et aussi par la couverture qui m'a, une fois n'est pas coutume, tout de suite attirée. En plus, j'avais retenu peu de chose du résumé et m'étais fait une idée de l'histoire qui ne correspond pas du tout à ce que j'ai trouvé.

L'écriture ne m'a pas emballée, très fluide et simple et même un peu pauvre par moment. Il m'a manqué quelque chose pour m' aider à m'immerger dans le récit, dont finalement je suis restée simple spectatrice . A noter que je ne suis pas d'habitude très sensible au style sauf quand cela vient perturber ma lecture ou mon intérêt pour l'histoire .

Attention, je vais citer des exemples qui peuvent dévoiler l'intrigue.

L'exploitation des personnages manque également de relief. Pour la plupart, ils sont à peine présentés, arrivent et disparaissent comme ça. EX Théodorus,

Je m’interroge encore sur ces adultes (parents, profs...) qui ne voient rien des maltraitances vécues par les deux enfants et qui en rajoutent une couche, sans jamais se poser de questions. Idem aussi sur les sorciers qui parlent de Suffisance sans explications claires et qui continuent leur reproches en boucle. Sans parler de l'Arbre...

Les relations entre les 2 héros sont assez complexes, ambiguës et parfois bien vues mais ça fait un peu plaqué. La scène d'amour est un exemple de ce que je déteste,

Des longueurs , des répétitions mais , en même temps des manques sur leurs études par ex, ou sur leurs relations avec leurs parents pendant cette période.

Bref, un livre qui aurait pu être super, qui ne parait une esquisse de ce qu'il aurait pu être, et qui, pour moi , est plutôt à classer dans la catégorie young-adult avec tous les avantages et défauts que je retrouve le plus souvent dans ce genre littéraire (inventivité du scénario, intérêt du sujet de fond, facilité de lecture, raccourcis dans le récit, personnalités et situations caricaturales), Dommage.
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Tous les oiseaux du ciel

Un peu décevant. J'y suis venu car ce roman a reçu deux prix, mais c'est surtout un roman fantastique pour adolescent.
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Tous les oiseaux du ciel

Trop décousu à mon goût
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Tous les oiseaux du ciel

Ce livre est surprenant, à tous points de vue.

D’abord la couverture. Pas du tout conventionnelle, avec les lettres perdues au milieu d’une envolée d’oiseaux. De tous les oiseaux du ciel.

Et puis l’écriture. Au départ, on dirait vraiment un roman pour adolescents. Ça se lit facilement, trop peut-être. Et puis l’histoire s’enlise en enfance pendant plus d’un tiers du livre, et on s’interroge sur l’intérêt d’avoir écrit tant de pages qui n’apportent finalement pas grand chose, a par donner des idées de brimades par exemple!

Et certains sujets qui auraient pu être intéressants passent à la trappe, comme le personnage de Roberta, sadique sans raison dont on ne saura rien ou presque. Ou cette confrérie des assassins, esquissées mais jamais dévoilée.

Côté écriture c’est pareil. C’est fluide, agréable, les dialogues sont crédibles et les descriptions précises et imagées. Mais on tombe sur des scènes de torture, une scène de sexe, ah donc non ce n’est pas un livre jeunesse finalement.

Et puis dans la toute dernière partie, la plus courte, tout s’accélère soudain, et on se dit que finalement ce livre est génial. L’auteur a beaucoup d’imagination et d’humour. Et puis on se redemande si tout ça ne finit pas trop vite par rapport à l’épaisseur du bouquin.

Surprenant. Interessant. Insolite. Mais inégal.

Et malgré tous ses atouts, pour tout vous dire, j’ai passé ma lecture à avoir l’impression d’avoir déjà lu ce livre, tellement certaines situations ou lieux me faisaient penser à d’autres.

Je conclurai avec un détail mais non des moindres : Certes ici on a un vrai potentiel imaginaire, une belle histoire (d’amour - je spoile), une écriture intéressante.

Mais quand on pense que le Dune de Franck Herbert, ou les Oiseaux du temps, ont eu aussi le prix Nebula, et Fondation ou Dosadi le Locus…

Ce livre, malgré ses atouts, est vraiment loin de cette qualité.



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Tous les oiseaux du ciel

S'il y a une chose que ce livre n'est pas c'est du young adult, malgré ce que les première apparences peuvent laisser à penser. Un début très innocent et mignon tourne très vite à des thèmes plus durs et abordés sans pincettes. Un livre d'autant plus atypique qu'il flirte tout le temps entre cet univers très enfantin où les sorcière parle aux animaux et la destruction imminente de l'humanité dans une réalité plus que tangible aujourd'hui. Si vous ne voulez pas que vos enfants deviennent collapsologue et demandent de construire un bunker ne leur conseillez définitivement pas ce livre qui flirte beaucoup trop avec la réalité pour ne pas être dérangeant. Les personnages ne sont pas incroyables et l'histoire ne casse pas trois pattes à un canard, mais je pense que ce livre nous met surtout dans un état de constant malaise en poussant les curseurs à peine au delà de la réalité. Que ce soit les parents absents ou trop rigides ou encore les professeurs qui n'en ont strictement rien à faire de la maltraitance ... c'est un peu trop vrai pour être imaginaire et ça met mal à l'aise.
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Tous les oiseaux du ciel

Ce qui m’a donné envie de lire Tous les oiseaux du ciel c’est son résumé. Intriguant et original. Et bien que l’histoire se soit révélée être totalement différente de ce que j’imaginais, sur ce point-là mon intuition était la bonne.



Dans ce livre, l’intrigue principale ne démarre pas tout de suite. On prend d’abord le temps d’apprendre à connaître les personnages et leur particularité : la magie pour Patricia et la science pour Laurence. Et même si a priori tout semble les opposer, en réalité ils sont très semblables parce qu’ils sont exclus, singuliers. C’est bien là le sujet de toute une première moitié du roman : la différence, l’exclusion et ses conséquences. J’ai trouvé cette partie très émouvante, parce qu’assez répétitive sans l’être trop au fond : on ressent vraiment l’idée que le harcèlement qu’ils subissent ne finira jamais et on s’attache aux personnages. On veut qu’ils s’en sortent.



Le démarrage m’a désarçonnée, parce que je ne m’attendais pas à suivre les personnages aussi jeunes (ils sont collégiens pendant une bonne partie du roman). Mais je me suis vite laissée emporter en oubliant d’essayer de prévoir ce qui allait arriver. Et dans ce livre il vaut mieux, parce qu’on ne sait jamais où l’on va : l’intrigue part régulièrement dans tous les sens ou prends des tournants inattendus. Plusieurs scènes m’ont fait réagir à coup de « Hein ? Quoi ? Wtf ? », mais finalement on l’accepte et c’est plutôt amusant ! J’ai bien rigolé, surtout pendant la scène avec Drake la poule (je vous laisse découvrir).



On a un peu l’impression, et c’est peut-être le cas, qu’à chaque fois que l’auteure a une idée barrée, elle l’incorpore à l’histoire. Sans pour autant perdre la cohérence globale du récit. Enfin en générale, parce quand on commence à y regarder de plus près, il y a quand même un paquet d’intrigues secondaires qui ne mènent finalement nulle part : des personnes qu’on ne recroise jamais ou anecdotiquement, des éléments qui trouvent une réponse précipitée, des pistes ouvertes qui ne sont jamais exploitées. La fin ne fait pas exception : elle est rapide, trop rapide.



Dans la même lignée, on a le droit à de nombreux personnages secondaires qui ont des particularités intéressantes et originales, mais qui ne sont jamais vraiment approfondis. Aucun personnage secondaire n’est réellement mémorable.



Dans la seconde moitié, on s’intéresse d’avantage au sort de notre planète et aux réponses que peuvent apporter la science et la magie. Bon vous vous en doutez, entre ces deux visions, ils ne sont jamais d’accord et ils vont partir sur deux idées très différentes. Pourtant aucune n’est véritablement meilleure que l’autre. Et c’est drôle, j’ai trouvé la magie presque plus compliquée que la science. Les sorciers suivent des règles strictes alors que de l’autre côté, on dirait que la science peut tout réaliser pour peu que l’on ait les bouts de métal qui vont bien.



Au niveau de la forme, il y a parfois des mots ou des tournures du langage familier qui sortent un peu de nulle part dans les phrases (« qui leur donnait grave l’impression », « elle s’apprêtait à lever son cul ») et ça participe au sentiment d’étrange et d’étonnement que provoque le livre. On aime ou on n’aime pas.



Bref, Tous les oiseaux du ciel a été une lecture atypique mais émouvante, drôle mais brouillonne, déboussolante mais intéressante, … Pas un chef d’œuvre, mais une agréable et amusante lecture.
Lien : https://ecla-temps.fr/tous-l..
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Tous les oiseaux du ciel

Patricia et Laurence sont deux ados mal dans leur peau et marginalisés. La première est une sorcière capable de parler aux animaux et considérée par ses proches comme ses camarades comme une cinglée de première. Le second est un petit génie de l’informatique capable de construire une montre capable d’avancer dans le temps (de deux secondes, mais quand même...) ou de développer une Intelligence Artificielle dans son placard. En dépit de leurs différences, une belle amitié va naître entre ces deux héros qui, chacun à leur manière, vont tout faire pour sauver notre planète de son inéluctable destruction. Récompensé en 2017 par le Prix Nebula et le Prix Locus du meilleur roman de fantasy, le roman de Charlie Jane Anders est plutôt atypique. Bourré de bonnes idées et porté par un duo convaincant, l’ouvrage reste malgré tout difficile à appréhender et à apprécier. La faute notamment à la manière dont l’auteur a construit son intrigue dont on peine pendant plus de la moitié du roman à trouver un sens. L’ouvrage est divisé en plusieurs parties qui correspondent chacune à différentes étapes de la vie des personnages. La première, consacrée à leur enfance, est relativement courte et sert à poser les bases de leurs deux personnalités et parcours : Patricia apprend soudainement qu’elle est capable de parler aux animaux, tandis que Laurence se découvre une passion pour les nouvelles technologies. Jusque là tout va bien, et on ne peut s’empêcher d’être intrigué par ce mélange prometteur entre fantasy et science-fiction. La seconde partie est elle aussi intéressante, mais beaucoup trop longue. Nos deux personnages sont désormais adolescents, une période très difficile pour l’un comme pour l’autre qui subissent les railleries et les mauvais traitements de leurs camarades de lycée. On assiste alors à la naissance de leur relation, la défiance laissant peu à peu la place à la curiosité puis à l’affection. Si cet aspect du récit est certes intéressant, l’auteur en fait par moment beaucoup trop, multipliant certains types de scènes sans que cela ne serve ni à l’intrigue, ni au développement des personnages. C’est notamment le cas du harcèlement des deux ados qui est mis en scène un nombre incalculable de fois (pour le coup leurs camarades sont vraiment inventifs !).



On finit par avoir hâte de passer à la suite, et c’est alors qu’arrive enfin la troisième partie. Et c’est seulement à ce moment là que l’intrigue se met en place ! Oui parce qu’avant cela il faut bien avouer qu’à part la relation d’amitié torturée entre Patricia et Laurence, le récit n’avait pas franchement de ligne directrice. On découvre alors que notre planète n’est pas au meilleure de sa forme au point qu’elle risque fort de disparaître dans les années à venir. Alors que les catastrophes naturelles se multiplient dangereusement, Patricia et Laurence se déchirent, chacun appartenant à un groupe d’individus convaincus d’avoir trouvé LA solution pour sauver l’humanité. Et bien sur, ces deux solutions s’excluent mutuellement. L’intrigue est loin d’être inintéressante, seulement les éléments sur lesquels elle repose tombent un peu comme un cheveu sur la soupe. Nulle mention, par exemple, de quelconques problèmes climatiques (ou alors de manière vraiment très anecdotique) qui aurait pu permettre au lecteur de mieux appréhender le contexte. Même chose pour l’histoire d’amour naissance entre les deux personnages qui se la jouent un peu à la « Quand Harry rencontre Sally » : cela fait des pages et des pages qu’on devine que ces deux là vont finir par s’avouer leur sentiment, sans que rien n’arrive et puis, tout à coup, sans plus d’explication, l’un comme l’autre ont une sorte d’épiphanie et hop, les voilà en couple ! Outre cette installation tardive de l’intrigue, on peut regretter la multiplication de sous-intrigues ou de fausses pistes qui n’ont que très anecdotiquement rapport avec le fil conducteur. C’est le cas notamment de l’énigme de l’arbre et des contacts de Patricia avec les oiseaux. C’est aussi le cas de l’assassin Theodolphus dont j’ai bien du mal à comprendre l’intérêt tant son rôle ne rime à rien. On le voit au début (ce qui permet à l’auteur de mentionner l’existence d’une secte d’assassins dont le rôle ne sera, là non plus, jamais explicité), puis il disparaît… avant de revenir… et d’à nouveau être mis sur la touche jusqu’à la fin ! Outre leur absence d’utilité, ces « fausses pistes » contribuent à donner à petit côté brouillon au roman qui donne trop souvent l’impression de partir dans tous les sens sans bien connaître sa destination. La fin est d’ailleurs assez décevante car évacuée de manière beaucoup trop rapide.



Tout cela est d’autant plus dommage que le roman ne manque pas d’éléments intéressants. L’auteur s’attarde en effet sur des thématiques importantes qu’elle exploite de manière efficace. Il y est question de marginalité, de la souffrance qu’elle engendre, mais aussi d’amitié, de sacrifice, de solitude… La dimension écologique est pour sa part trop peu exploitée puisqu’elle se contente de servir de ressort à l’intrigue sans que soit vraiment questionné notre mode de vie ou notre rapport à la nature. Les liens établis par l’auteur entre fantasy et science-fiction, magie et machine, sont en revanche abordés avec plus de subtilité. Le mélange des deux genres est un peu perturbant au début, mais on finit par s’y faire et cela ouvre d’intéressantes perspectives tout en créant une ambiance particulière. Les protagonistes sont pour leur part assez sympathiques, notamment parce qu’ils cultivent leurs différences et en pâtissent : elle par son comportement étrange, lui à cause de sa passion qui lui vaut d’être catalogué comme le « geek intello ». L’auteur parvient sans mal à nous émouvoir avec cette histoire d’amitié touchante, quand bien même on voit arriver de loin le côté romantique. Tout juste pourrait-on regretter la forte tendance des personnages à se poser en martyr ou à s’apitoyer sur leur sort, ce qui peut finir par agacer. Les personnages secondaires sont en revanche très peu exploités : on connaît leur nom et ce qu’ils font dans la vie, mais pour la grande majorité d’entre eux cela s’arrête là. Du coup, j’ai un peu de mal à saisir l’intérêt de les mettre en scène (à part peut-être juste pour accroître le nombre de figurants...). Les amis sorciers de Patricia sont pour leur part un peu plus présents, mais, en dépit de leur étrangeté, ne se révèlent pas plus complexes que les autres. Un mot, pour terminer, sur le style : Charlie Jane Anders possède une plume passe-partout qui facilite la lecture. En revanche, les dialogues sont assez pauvres et donne parfois davantage l’impression (contrairement à ce que stipule la quatrième de couverture) de lire du Marc Levi que du Neil Gaiman, (même si je n’ai rien contre les ouvrages de Marc Levi).



« Tous les oiseaux du ciel » est un roman incontestablement atypique, dont les principaux attraits résident à la fois dans la relation entretenue entre les deux héros, mais aussi dans le savant mélange proposé ici entre SF et fantasy. Dommage, en revanche, que l’intrigue soit aussi décousue et manque de cohérence.
Lien : https://lebibliocosme.fr/201..
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Tous les oiseaux du ciel

Charlie Jane Anders signe un roman qui refuse les classements arbitraires et qui se dévoile vraiment quand il se dérobe enfin aux attentes et s’écarte d’étapes faussement indispensables.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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Tous les oiseaux du ciel

Avec son duo au destin singulier que l’on suit jusque dans leur vie d’adultes dans un monde souvent intrigant, Charlie Jane Anders signe un roman qui refuse les classements arbitraires.
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Tous les oiseaux du ciel

Patricia, jeune sorcière, parlant le langage des animaux et Laurence, prodige informatique étaient faits pour se rencontrer. Tous deux incompris de leurs familles et malmenés à l'école, ils se lient d'une profonde amitié.

La fin du monde est proche et chacun à sa manière va tenter de sauver la planète ...

Roman atypique avec de belles idées mais malheureusement pas toujours suffisamment exploitées.

L'intrigue m'a semblé un brin décousue avec des personnages secondaires qui manquent d'épaisseur.

Bon moment de lecture, tout de même, mais s'adresse plutôt à un public ado.
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Tous les oiseaux du ciel

Attirée par le pitch "science vs fantasy" que laissait présager la quatrième de couverture, c'est un peu sans trop savoir à quoi m'attendre que je me suis lancée dans cette lecture.



D'entrée de jeu, ce qui m'a happée, et ce qui m'a suivie tout le long de cette lecture, c'est l'ambiance. Onirique, on a l'impression d'évoluer sans trop savoir où l'on va, dans une histoire mâtinée de magie et émaillée ici et là de technologie. Les deux protagonistes, Patricia la sorcière et Laurence le passionné d'électronique vont voir leur histoire se croiser et se recroiser au fil de leur vie et finir par tisser une trame au gré des mots.



Le lecteur les suit de leur enfance où ils découvrent leurs talents, en passant par leur adolescence où, élèves paumés, ils vont être la cible privilégiée des moqueries de leurs camarades et de l'incompréhension de leurs parents, jusqu'à leur version adulte, où leurs talents vont jouer un rôle dans la fin du monde qui se joue sous leurs yeux.



Le style de l'autrice m'a particulièrement plu, pétri de références à la culture pop, et recelant un humour très anglais qui m'a plus d'une fois rappelé un Neill Gaiman dans sa façon de proposer des scènes décalées, ou de jouer sur le côté complètement inattendu et loufoque de certains éléments narratifs qui ne devraient pas se trouver là.



La seule chose que je regrette un peu sera sûrement que certains fils esquissés soient laissés en plan, comme cet assassin qui surgit brusquement dans la vie des deux héros, sans que l'on sache vraiment quel est son intérêt dans l'histoire - pourtant le contexte de sa guilde d'assassin aurait été intéressante à dérouler.



A terme donc, un roman étonnant, particulièrement atypique, servi par une narration virevoltante, riche, décalée et parfois déroutante. Pour moi, l'essai est transformé ; j'ai particulièrement aimé ce texte qui sort des sentiers battus et je reviendrai très certainement explorer les autres textes de l'autrice.



Merci à Babelio qui m'a permis la découverte de ce livre par l'entremise de l'opération Masse Critique - Mauvais genres.
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Tous les oiseaux du ciel

« Tous les oiseaux du ciel » (All the Birds in the Sky, 2016) aurait pu être un coup de coeur. La première partie, centrée sur l’enfance des deux personnages principaux, leurs compétences et déboires au sein de leurs familles est courte et plante un univers intéressant : Patricia comprend qu’elle est capable de parler aux animaux, Laurence se découvre une passion pour les nouvelles technologies. L’amitié se noue et connaîtra un nouveau développement lors de la seconde partie qui aborde leur passage difficile au lycée (harcèlement, harcèlement encore, mauvais traitements …). Cette partie commence déjà à introduire des personnages qui, malheureusement, sont de peu d’utilité pour l’intrigue.



Mais tout se complique dans la dernière partie: Patricia et Laurence sont de jeunes adultes. Ils se retrouvent après des années de séparation pendant lesquelles chacun a suivi sa voie: la technologie pour Laurence, une sorte « de formation magique » pour Patricia. Et c’est là que les problèmes se posent: des personnages secondaires débarquent un peu comme des cheveux sur la soupe, les éléments s’enchaînent sans vraiment de logique, même l’évolution des sentiments des deux protagonistes manque de logique (ils se tournent autour, ils se croisent et, tout à coup, bing ! ils sont en couple!). La fin est aussi expédiée, malheureusement.



Pour conclure, les aspects attractifs (le croisement magie/technologie) sont dilués dans une intrigue qui manque de cohérence et le côté décousu donne un sentiment de frustration au lecteur. Vraiment dommage… Je m’attendais à beaucoup mieux.
Lien : https://imaladybutterfly.wor..
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Tous les oiseaux du ciel

Comment dire ? Peut-être : "Très prometteur ce brouillon."



Je passe les multiples ellipses, 'deus ex machina', les nombreuses portes ouvertes sans traverser le seuil, les dénouements évanescents de sous intrigues, les personnages oubliés ou débarqués, les répétitions, les développements inégaux -trop détaillés ou trop survolés-, etc.



Ce texte n'est qu'une esquisse prometteuse d'au moins trois bon volumes ; ils fourmilles d'idées, de trouvailles culturelles qui pourraient passer dans le commun, de passages immersifs, de références à la pop-culture. Ils pourrait être une saga majeure de la SFFF de notre monde en pré-effondrement.



J'espère que l'auteur pourrait vraiment reprendre son travail en ce sens, car elle a vraiment du talent. Le chapitre 30 m'a totalement captivé. Il exposait un parcours initiatique très original qui se terminait par un inattendu malaise Lovecraftien, le malaise que l'on ressentirait lorsqu'en soulevant le coin du voile, on voie la vérité nu, mais on ne la comprend pas, et retourne tripes et esprit. Je suis sorti de ce chapitre par un "Waouh !". J'espérais que la suite aurait été à la hauteur, mais je retrouvait juste un récit qui n'arrivait pas à percer sa coquille.
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Tous les oiseaux du ciel

[roman lu dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio]



Laurence, génie de l'informatique, et Patricia, sorcière talentueuse, ont été des adolescents marginaux qui se sont serrés les coudes face à leurs camarades et leur famille (les passages sur le harcèlement que subissent ces deux jeunes sont bien menés [donc assez dérangeants]). Et face à un assassin.



Même s'ils abordent le monde qui les entoure de manière quasiment opposée, le passé les relie. Étonnamment, cette amitié parvient à se maintenir malgré plusieurs années de séparation. Patricia et Laurence se soutiennent et se comprennent.



Par la force des choses, ils vont se retrouver dans des camps opposés. Car Laurence et ses collègues font passer l'humanité avant le reste du vivant. Alors que pour Patricia et les sorciers, chaque organisme a la même valeur. Chaque camp voit l'apocalypse se profiler à l'horizon, chacun a une solution à proposer. Mais ces solutions ne sont pas compatibles, bien au contraire…



Le roman est donc une longue mise en scène du conflit science/nature, un conflit reposant sur l'incompréhension et les non-dits et se jouant sur plusieurs niveaux (celui individuel, entre Laurence et Patricia, mais également au niveau du groupe, entre le club des scientifiques et la confrérie des sorciers).



[...]



Un des points forts du roman, c'est Theodolphus Rose, un assassin froid jusqu'à la caricature, digne héritier de Hitman, qui apporte une touche d'humour inattendu au récit. Ses apparitions sont aussi décapantes que décalées ! (Un intermède bienvenu au milieu des divers brimades que subissent les héros à ce moment là)



Malheureusement, Theodolphus devient de plus en plus discret au fur et à mesure du récit (et les ruptures de ton qu'il apportait disparaissent avec lui)…
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Tous les oiseaux du ciel

Ce roman très américain raconte les histoires mêlées d'une femme et d'un homme, qui découvrent peu à peu qu'ils sont sorciers ou techniciens géniaux. Et cette alliance des contraires va leur permettre de sauver le monde.Dit comme ça, c'est intéressant, non ? Moi, en tout cas, ça m'a intéressé.En revanche, j'ai très très vite déchanté : la première partie de ce roman est en effet une trop longue introduction basée sur le poncif américain de la vie des loosers du collège. Parce qu'évidement, nos deux génies n'ont aucune vie sociale et se font maltraiter par tout le monde. C'est franchement atrocement pénible d'inintérêt.Et la suite, qui devrait éviter que cette introduction ne plombe tout, ne change en fait pas grand chose. Parce qu'une fois sortis de leur collège moisi, nos deux personnages continuent évidement à obéir aux ordres, quand bien même ils ont clairement les moyens de changer les choses par eux-mêmes.Evidement, c'est un premier tome (sans doute d'une trilogie), mais tellement navrant que je n'ai aucune idée de prolonger l'expérience, alors pourtant qu'il y a une conclusion optimiste et vraiment bien trouvée. Dommage.

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Tous les oiseaux du ciel

Avec cette lecture, j'ai voulu mettre un petit doigt de pied en dehors de ma zone de confort. On reste sur de l'imaginaire, les personnages sont respectivement une jeune sorcière qui parle aux oiseaux et un gentil geek qui joue avec le temps. Mais l'ambiance est plus celle d'un roman contemporain. Nous découvrons nos deux comparses dans leur cour d'école très américaine, puis on les suit, devenus adultes, dans les rues de San Francisco.



S'il est vrai que je suis un peu moins fan des récits "de tous les jours", j'aurais pu ici arrêter ma lecture presque sans frustration. A aucun moment nous ne ressentons les enjeux décrits en 4e de couverture. Il y a bien un semblant de quête, mais on s'en fiche un peu finalement. On est du coup plus sur de la tranche de vie, et je dois le dire, pas aussi palpitante que ce à quoi je m'attendais. Attention, il n'est pas non plus dénué d'intérêt ! L'opposition de la magie et de la science est par exemple une thématique dont je ne me lasse pas ! Mais pfiou, c'est long, c'est lent, ça rame, passe du coq à l'âne. Il y a vraiment un problème de rythme.
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