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Critiques de Charlie Jane Anders (28)
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Tous les oiseaux du ciel

Avec cette lecture, j'ai voulu mettre un petit doigt de pied en dehors de ma zone de confort. On reste sur de l'imaginaire, les personnages sont respectivement une jeune sorcière qui parle aux oiseaux et un gentil geek qui joue avec le temps. Mais l'ambiance est plus celle d'un roman contemporain. Nous découvrons nos deux comparses dans leur cour d'école très américaine, puis on les suit, devenus adultes, dans les rues de San Francisco.



S'il est vrai que je suis un peu moins fan des récits "de tous les jours", j'aurais pu ici arrêter ma lecture presque sans frustration. A aucun moment nous ne ressentons les enjeux décrits en 4e de couverture. Il y a bien un semblant de quête, mais on s'en fiche un peu finalement. On est du coup plus sur de la tranche de vie, et je dois le dire, pas aussi palpitante que ce à quoi je m'attendais. Attention, il n'est pas non plus dénué d'intérêt ! L'opposition de la magie et de la science est par exemple une thématique dont je ne me lasse pas ! Mais pfiou, c'est long, c'est lent, ça rame, passe du coq à l'âne. Il y a vraiment un problème de rythme.
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Tous les oiseaux du ciel

J’ai envie de comparer 2 livres qui ont reçu le premier prix du meilleur 1er roman. L’un écrit par Donad Kingsbury en 1982. Parade nuptiale. Folio SF. 690 p. La 4ème de c. indique :

Prix locus du meilleur premier roman (et Wiki parle de prix Hugo du meilleur roman en 1983).



Et le second par Charlie Jane Anders. 2016. Tous les oiseaux du ciel. J’ai lu - 440 p.

2017 : prix Nebula du meilleur roman , prix IAFA William L. Crawford Fantasy, prix Locus du meilleur roman de fantasy

Quelques mots sur D.K. Un écrivain de l’ « ancienne génération » 😊. https://fr.wikipedia.org/wiki/Donald_Kingsbury. On retiendra qu’il était prof de math à l’université.

Et qu’il a écrit 3 romans dont un second livre traduit en Fr. qui s’inscrit dans le Cycle de Fondation (Asimov) : « Psychohistoire en péril »

Pour C.J.A. : voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Charlie_Jane_Anders.

J’ai commencé par lire Parade nuptiale…et je me suis retrouvé comme rarement en proie à des émotions très fortes dès les premières pages. Horreur du cannibalisme élevé en religion et des méthodes d’ »élevage » des très jeunes enfants. Amusement de la conception des mariages à 3 et plus…J’ai versé quelques larmes après la 4ème ou 5 ème épreuve subie par l’héroïne.

J’ai été porté par l’action de la première à la dernière page…En fait je me rends compte qu’il est IMPOSSIBLE de rendre une critique complète de cet ouvrage sans pouvoir parler de la richesse de chaque chapitre.

J’ai ressenti de l’horreur, puis de la compréhension, puis de l’affection puis de l’amour pour cette planète, ces clans, ces personnages…

Ce livre est sans nul doute l’un des plus transgressif chef-d’œuvre de SF qui m’ait été donné de lire…

A contrario (et oui.. 😉), j’en ai eu tellement ras le bol tous les oiseaux du ciel que je me suis arrêté à la page 327. Ce n’est donc pas faute d’avoir fait un effort…

Comment expliquer…c’est comme si en comparaison le livre de CJA (dont j’adore la coiffure) était d’une pauvreté affligeante dans chaque domaine…Et le fait de lui avoir décerné 3 prix ( 3 dont un locus, un nebula) m’a fichu…en rogne. Les anciens lauréats de ces prix doivent peut-être se retourner dans leur tombes… 😊

Réflexions immédiates et successives: si cet ouvrage a reçu 3 prix, alors :

a) Qu’est-ce que c’est que CES jurys de médiocres…

b) et/ou que valent encore ces prix aujourd’hui ?

c) et/ou où sont les bons auteurs de SF / Fantasy d’aujourd’hui ?

Accorder un prix à ça c’est peut-être aussi discréditer les « prix » des années précédentes.

Bref…pas content.

Je ne vais pas m’appesantir sur la critique de ce roman (les personnages et l’histoire tiennent la route pendant les 100-150 premières pages puis tout se délite pour tendre vers l’ennnnnnui et la recherche à rebours des incohérences de scénario… ☹).

Je vous invite simplement à le lire après un bon livre ou un chef d’œuvre annoncé. Ce sera la seule façon d’éprouver de fortes émotions et principalement : déception (3 prix pour ça ?) et la colère/révolte (d’avoir cru qu’ « aujourd’hui » recevoir un prix était un gage de qualité), la tristesse (d’avoir perdu mon temps)…

Soyons clairs : je n’ai rien contre C.J.A…son roman aurait pu passer dans le tas…on se contente souvent de ce qu’on trouve (produit de supermarché de la lecture).

Alors,…pourquoi ne pas aller faire « les courses » chez les « artisans » LES LIBRAIRES et leur commander un produit super p.ex. : en langue Française les noms qui me viennent à l’esprit :

a) Pierre Bardage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Bordage - ex.: La fraternité du Panca – Space opéra dans la lignée des grands conteurs de S.F comme par ex. : Jack Vance),

b) Damasio. La zone du dehors (transgressif et accessible). La horde du contrevent (une aventure dans l’exercice de la lecture 😊, extraordinaire mais inaccessible sans avoir lu ma critique au préalable…).

Et là, Madame, Monsieur, vous avez du chef d’œuvre tout frais et du bien Français, vous favorisez les circuits courts et d’exception. Jouir et faire jouir sans faire de mal à quiconque….

Et si vous êtes en mal d’inspiration, sur mon profil vous trouverez une liste de chefs d’œuvre de la SF / Fantasy, autant en profiter et surtout n’hésitez pas à me faire partager vos auteurs - titres de SF que vous considérez vous-même comme des perles, des chefs d’œuvre…

Partager le plaisir de lire est un acte salutaire dans un monde qui se délite quelque peu… 😊

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Tous les oiseaux du ciel

Ce roman très américain raconte les histoires mêlées d'une femme et d'un homme, qui découvrent peu à peu qu'ils sont sorciers ou techniciens géniaux. Et cette alliance des contraires va leur permettre de sauver le monde.Dit comme ça, c'est intéressant, non ? Moi, en tout cas, ça m'a intéressé.En revanche, j'ai très très vite déchanté : la première partie de ce roman est en effet une trop longue introduction basée sur le poncif américain de la vie des loosers du collège. Parce qu'évidement, nos deux génies n'ont aucune vie sociale et se font maltraiter par tout le monde. C'est franchement atrocement pénible d'inintérêt.Et la suite, qui devrait éviter que cette introduction ne plombe tout, ne change en fait pas grand chose. Parce qu'une fois sortis de leur collège moisi, nos deux personnages continuent évidement à obéir aux ordres, quand bien même ils ont clairement les moyens de changer les choses par eux-mêmes.Evidement, c'est un premier tome (sans doute d'une trilogie), mais tellement navrant que je n'ai aucune idée de prolonger l'expérience, alors pourtant qu'il y a une conclusion optimiste et vraiment bien trouvée. Dommage.

9782330119904"
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Tous les oiseaux du ciel

Un peu décevant. J'y suis venu car ce roman a reçu deux prix, mais c'est surtout un roman fantastique pour adolescent.
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Tous les oiseaux du ciel

[roman lu dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio]



Laurence, génie de l'informatique, et Patricia, sorcière talentueuse, ont été des adolescents marginaux qui se sont serrés les coudes face à leurs camarades et leur famille (les passages sur le harcèlement que subissent ces deux jeunes sont bien menés [donc assez dérangeants]). Et face à un assassin.



Même s'ils abordent le monde qui les entoure de manière quasiment opposée, le passé les relie. Étonnamment, cette amitié parvient à se maintenir malgré plusieurs années de séparation. Patricia et Laurence se soutiennent et se comprennent.



Par la force des choses, ils vont se retrouver dans des camps opposés. Car Laurence et ses collègues font passer l'humanité avant le reste du vivant. Alors que pour Patricia et les sorciers, chaque organisme a la même valeur. Chaque camp voit l'apocalypse se profiler à l'horizon, chacun a une solution à proposer. Mais ces solutions ne sont pas compatibles, bien au contraire…



Le roman est donc une longue mise en scène du conflit science/nature, un conflit reposant sur l'incompréhension et les non-dits et se jouant sur plusieurs niveaux (celui individuel, entre Laurence et Patricia, mais également au niveau du groupe, entre le club des scientifiques et la confrérie des sorciers).



[...]



Un des points forts du roman, c'est Theodolphus Rose, un assassin froid jusqu'à la caricature, digne héritier de Hitman, qui apporte une touche d'humour inattendu au récit. Ses apparitions sont aussi décapantes que décalées ! (Un intermède bienvenu au milieu des divers brimades que subissent les héros à ce moment là)



Malheureusement, Theodolphus devient de plus en plus discret au fur et à mesure du récit (et les ruptures de ton qu'il apportait disparaissent avec lui)…
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Tous les oiseaux du ciel

La couverture de ce roman m’avait interpellée par sa dimension paradoxale. Elle est à la fois très chargée puisque le lettrage se perd dans le motif, et à la fois très dépouillée puisqu’à part des oiseaux et un fond bleu, il n’y a rien.



Tous les oiseaux du ciel retrace l’histoire de Patricia, une jeune sorcière qui parle aux animaux, et celle de Laurence, un petit prodige en informatique. Tous deux sont de grands incompris à l’école et à la maison, pourtant leur destin s’annonce hors norme et chacun prendra part dans un conflit qui dépasse l’individu seul.



Voilà un résumé qui me faisait rêver! Je m’attendais à une histoire menée tambour battant, à des rebondissements, à une quête, une alliance, des déchirements… Et malheureusement, je suis restée sur ma faim. Le roman commence doucement et présente les protagonistes enfants, leur calvaire à l’école, leur rencontre et leur amitié. Jusque là, je prenais mon mal en patience puisqu’il faut bien mettre en place le cadre. Mais très vite, j’ai réalisé que cette rythmique lente allait perdurer. Les dialogues ne font pas vraiment avancer le récit. L’amitié torturée, les déchirements entre les personnages perdurent en un jeu de chat et de la souris, à mon sens, très long. L’histoire se dilue donc dans les destins peu glorieux de l’un et de l’autre jusqu’à leurs prochaines retrouvailles et, avant la dernière partie de l’oeuvre, il ne se passe pas tant de choses que cela. Certains événements ne sont pas pleinement exploités à mon sens : les premiers événements surnaturels (les oiseaux qui parlent) ne sont pas suivis de conséquences, et un long creux s’installe. Le personnage de Théodolphus Rose m’a semblé caricatural et sa présence sert au début, mais nous en savons trop peu sur la guilde d’assassins. Lorsque nous le retrouvons à la fin du récit, sa présence ne fait pas faire un bond en avant capital dans l’histoire… De même, Milton, le patron de Laurence m’a semblé aussi caricatural. Nous l’entrapercevons et nous ne le voyons que pour les scénarios catastrophe qu’il annonce.



De plus, fait rare, les personnages ne m’ont pas convaincue. J’aurais pu aimer Patricia, l’incomprise ou Laurence, le marginal. Mais quelque chose dans la narration m’a empêchée de m’accrocher à eux. Ils sont restés des étrangers, un peu loufoques, agaçants même, et dont les déboires ne me touchaient guère. La figure de la sœur aînée, Roberta, ne m’a pas non plus émue. Tyran dans son enfance, elle s’évanouit dans la nature et revient dans le récit sans que l’on comprenne bien l’intérêt de ce retour. C’est dommage car elle aurait pu jouer un rôle décisif dans la construction de Patricia et j’aurais aimé en savoir plus sur les deux sœurs. De même, j’ai regretté que nous n’en sachions pas plus sur l’organisation des sorciers. En effet, nous ne savons rien des études menées par Patricia dans son école de magie, ou très peu. Enfin, le conflit entre les sorciers et les ingénieurs m’a semblé réchauffé. La dichotomie des ambitions (sauver la planète et les espèces / trouver un nouvel espace à habiter et sauver une minorité) ne m’a pas bluffée.



Enfin, je pense que la plume de l’autrice ne me correspondait pas. Certains passages sont très clairement trop scientifiques pour moi et je me suis perdue dans les considérations évoquées. Certaines scènes de sexe m’ont fait lever les yeux au ciel, non que je sois prude, mais parce que le recours à une écriture crue ne m’a pas paru justifiée dans ce contexte où la relation relevait du coup de foudre, de la prise de conscience d’avoir trouvé l’être qui nous correspondait. Cependant, ce n’est ici que mon avis personnel, et ce que je n’ai pas aimé est peut-être justement ce qui en séduira d’autres. Même si le roman ne m’a pas plu, il y a des choses intéressantes : la question de l’intelligence artificielle avec la figure de Pèlerin, le système de l’Arbre et sa magie, l’alliance des deux par exemple.



En conclusion, Tous les oiseaux du ciel n’est pas un roman pour moi : trop de considérations scientifiques, un rythme de récit qui ne m’a pas emballée et des personnages qui ne m’ont pas touchée. Cela a été une lecture laborieuse mais je suis contente de l’avoir achevée et de connaître la chute.
Lien : https://lesreveriesdisis.com..
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Tous les oiseaux du ciel

« Tous les oiseaux du ciel » (All the Birds in the Sky, 2016) aurait pu être un coup de coeur. La première partie, centrée sur l’enfance des deux personnages principaux, leurs compétences et déboires au sein de leurs familles est courte et plante un univers intéressant : Patricia comprend qu’elle est capable de parler aux animaux, Laurence se découvre une passion pour les nouvelles technologies. L’amitié se noue et connaîtra un nouveau développement lors de la seconde partie qui aborde leur passage difficile au lycée (harcèlement, harcèlement encore, mauvais traitements …). Cette partie commence déjà à introduire des personnages qui, malheureusement, sont de peu d’utilité pour l’intrigue.



Mais tout se complique dans la dernière partie: Patricia et Laurence sont de jeunes adultes. Ils se retrouvent après des années de séparation pendant lesquelles chacun a suivi sa voie: la technologie pour Laurence, une sorte « de formation magique » pour Patricia. Et c’est là que les problèmes se posent: des personnages secondaires débarquent un peu comme des cheveux sur la soupe, les éléments s’enchaînent sans vraiment de logique, même l’évolution des sentiments des deux protagonistes manque de logique (ils se tournent autour, ils se croisent et, tout à coup, bing ! ils sont en couple!). La fin est aussi expédiée, malheureusement.



Pour conclure, les aspects attractifs (le croisement magie/technologie) sont dilués dans une intrigue qui manque de cohérence et le côté décousu donne un sentiment de frustration au lecteur. Vraiment dommage… Je m’attendais à beaucoup mieux.
Lien : https://imaladybutterfly.wor..
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Tous les oiseaux du ciel

Charlie Jane Anders signe un roman qui refuse les classements arbitraires et qui se dévoile vraiment quand il se dérobe enfin aux attentes et s’écarte d’étapes faussement indispensables.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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