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Citations de Charly Reinhardt (134)


Pour la première fois de ma vie, je m’autorisais à libérer la pleine puissance de ma fureur. Loin de m’en tenir rigueur, ce monde qui m’entourait ne cessait de m’encourager à déverser toujours plus de haine, toujours plus de rancœur.
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Le combat m’avait excité comme jamais. Je réalisai alors que j’aimais ça. Cette sensation, ce pouvoir. Cette étincelle grisante qui vous traverse au moment d’abattre la bête.
En un éclair, je compris pourquoi les hommes chassaient. Pourquoi les hommes tuaient. Pas par nécessité, pas pour se défendre. Mais bien par plaisir. Pour cette putain d’étincelle, ce plaisir raffiné. Meilleur que la came. Meilleur que le cul. Meilleur que tout ce que j’avais connu.
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Bordel, c’était que la bête était puissante ! Malheureusement pour lui, j’avais appris à utiliser la douleur à mon avantage. Elle me galvanisait, me donnait la rage nécessaire pour avancer. Je fis le vide dans mon esprit et me concentrai sur tout ce qui n’était pas cette sensation dans ma mâchoire.
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Le mec était peut-être un bœuf, mais ça n’était pas un idiot pour autant. Je sentais qu’il n’allait pas me rendre la tâche facile en faisant l’erreur de me sous-estimer. J’aurais pourtant aimé qu’il fonce dans le tas comme un taureau furieux. Mais il m’apparaissait que j’allais devoir user d’un peu plus de subtilité que prévu. Ça n’était pas pour me déplaire à vrai dire.
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La fille était jeune encore, beaucoup trop, mais son regard ne l’était plus. Il était vide, hanté. Les yeux marron, cernés d’un rimmel qui avait coulé sous l’effet de la chaleur et de l’humidité, ne brillèrent que lorsque l’homme agita un petit sachet devant elle. Son sourire de porc lubrique me donna instantanément envie de lui réarranger le râtelier.
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Les seules nanas présentes étaient les putes, à peine majeures de ce que j’en voyais, occupées à se faire besogner. Pas toujours dans les coins les plus sombres. Pas toujours par un seul mec. L’odeur du foutre frais se mêlait aux grognements des hommes.
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La sensation était étrange et l’air froid de la pièce glissait presque librement sur ma peau. C’était déconcertant et, en même temps, je détestais cette soudaine vulnérabilité. Je n’aurais jamais pensé qu’on puisse se sentir aussi nu du fait d’une touffe de poils broussailleux.
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Je me débarrassais d’une partie de moi et voyais surgir dans le miroir un homme qui était encore un peu plus un étranger. C’était comme un nouveau départ, quelque chose de neuf et de familier à la fois. Je compris plus tard que j’avais eu besoin de cette renaissance plus que tout. Un nouveau moi, une nouvelle apparence, qui aurait pourtant conservé le même but.
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Pour protéger quelque chose, quoi que ça puisse être, ou par avidité. Cette dernière est ma préférée. Qu’on l’appelle cupidité, jalousie, soif de pouvoir, concupiscence ou que sais-je encore, c’est à chaque fois la même rengaine. On peut essayer d’enrober ça de la plus belle idéologie, du plus beau fanatisme, il ne s’agit toujours que de convoiter ce que l’on n’a pas.
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Une belle vengeance, exécutée avec art et panache, demande du temps, de la préparation, des renseignements, des contacts, de la minutie. De la patience en somme.
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Elle est l’arme et la vertu des forts, de ceux qui savent se contrôler, de ceux qui savent résister. Dans sa grande sagesse, elle trace des chemins détournés que l’œil hâtif aurait été bien en peine d’aviser.
 
La patience est ma plus grande qualité.
C’est elle qui m’a permis d’affermir ma résolution alors que je voyais – à ma grande satisfaction, je dois le reconnaître – piétiner l’enquête destinée à mettre la main sur les fumiers qui avaient tué Raf.
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La patience est une vertu rare. Précieuse. Elle apaise les cœurs autant qu’elle attise les rancunes. La patience est froide, lente, mesurée, pleine de retenue. Elle tend vers un but au rythme tortueux et mesuré des détours de l’âme humaine. La patience est une voie difficile, mais aussi celle de toutes les satisfactions. Elle est la voie du temps, du discernement ; contrairement à la hâte qui ne se dévore que dans la passion et le tourment.
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La rage n’est ni tiède ni apaisante. Elle vous consume, vous dévore. Ce que vous êtes, qui vous êtes, et tout ce que vous aviez prévu de faire ou d’être.
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Je leur en voulais de vivre, d’être venus ici pour mieux retourner à leur petite existence bien tranquille, alors que le monde me semblait désormais glacial et vide en dépit des rayons du soleil qui me brûlaient la nuque et les avant-bras.
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Il aurait dû savoir que me laisser en vie était une erreur. Moi, je savais déjà que je n’abandonnerais pas, que je ne pardonnerais pas. La haine prenait trop de place, toute la place, même celle de la raison.
J’étais prêt à tout.
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Surtout ce fils de pute aux yeux de jade. J’allais les lui crever, lentement, l’un après l’autre, et faire disparaître à tout jamais ce putain de sourire de son visage. Ça prendrait le temps qu’il faudrait, mais j’annihilerai le monstre. Je le mettrai plus bas que terre, et les ferai ramper, lui et son arrogance.
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On dit souvent que les sanglots vous laissent vidés et lavés de tout.
C’est des conneries, tout ça !
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Ce petit bout de femme qui m’avait vu grandir et que je dépassais à présent de deux bonnes têtes était mon ultime point d’ancrage dans cette tempête qui me secouait. Comme un gamin, je cherchais le réconfort des bras maternels.
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Sa voix était si douce, si suave, que j’en tremblai. Elle avait la saveur doucereuse des fruits pourris, et je me demandais à quel moment j’allais être contraint de croquer dans le ver.
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Ce type avait ce quelque chose de cruel et d’implacable qu’ont les grands fauves lorsqu’ils se déchaînent. Il était un prédateur qui n’entendait pas se laisser ignorer.
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