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Citations de Charly Reinhardt (134)


On a recommencé encore deux fois de plus dans la nuit. Nous étions insatiables. Je me souviens l’avoir pénétré aussi. La sensation de son corps ferme et tonique se refermant sur mon sexe était un délice sans cesse redécouvert.
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Il était magnifique, vibrant, drôle, intense, et il était à moi. Parfois, je me demandais pourquoi… Raf était un être solaire autour duquel les gens gravitaient tels des électrons. Il aurait pu avoir tellement mieux que moi. Tellement mieux qu’un sportif pas si brillant et par trop taciturne.
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À dix-sept ans, j’étais prêt à mettre le monde à feu et à sang pour un simple regard de travers. À dix-neuf ans, j’avais appris à en imposer assez pour que ce soit les emmerdes qui se détournent de moi. J’aimais cette sensation, ce contrôle. Alors j’avais persévéré jusqu’à en arriver là. Et je ne comptais pas m’arrêter en si bon chemin…
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Je pense que si je devais poser un regard d’adulte sur ces souvenirs, je n’aurais plus qu’à me tirer une balle. Parce que Raf est la seule chose qui me reste et qui n’ait pas été souillée par le mec que je suis devenu.
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Il était l’une des constantes de ma vie, comme l’était ma mère, ou mon père avant qu’il se tire avec une pouffiasse trop jeune d’au moins vingt ans. Mais Michel avait toujours été un lâche. Se barrer quand les choses commençaient à sentir le roussi, c’était sa spécialité.
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Toute sa vie, la vraie, avait tenu dans les quelques mois passés avec son flic. Mais si Wess n'était plus là, toutes ses raisons de continuer à se battre s'envoleraient avec lui.
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[..] Deux loups solitaires qui s'étaient croisés et avaient pu se laisser aller à exposer le fond de leur pensée, à être eux-mêmes sans fard.
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- Toi et moi, balbutia-t-il, pâteux, c'est pas juste le hasard. C'est plus que ça. Et putain, j'ai déjà trop de regrets dans ma vie. Je ne veux pas que tu deviennes un regret.

- Je ne veux pas devenir un regret...

- Alors, accorde-moi un putain de pourquoi pas. On y retourne.

- Où ça ?
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Les illusions sont comme les papillons de nuit, attiré par la lumière artificielle. Elle ne s'épanouisse que dans l'obscurité et le doute
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Julie a toujours eu des réserves de patience et de compassion excessivement limitées. Peut-être parce qu’elle use son quota journalier à son boulot. Infirmière, ça vous bouffe. Et Bruno la connaît assez pour savoir quand va se rompre la membrane du politiquement correct. Ce moment est de ceux-là. Pour ne pas se fâcher, quand la tension sera retombée, ils mettront sans doute l’éclat sur le compte de la fatigue.
— Tu m’emmerdes avec cette vieille rengaine, bougonne-t-elle, plus lasse qu’hargneuse. Je sais pas, moi… Retourne voir le psy, tape-toi un thon pour changer ! Tu te plains de ne tomber que sur des connards, mais à chaque fois que je te vois avec quelqu’un, c’est avec le même genre de mec… Vise une autre catégorie si tu trouves celle-là trop compliquée. Ou arrête de foutre tout le monde dans le même sac. Parle-leur avant de les baiser. Il paraît que discuter, ça aide à connaître les gens.
Voilà. Pile là où ça gratte, comme il l’avait prévu.
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Est-ce qu’il ne sera toujours que ça ? Un coup facile, le petit gros que les mecs s’envoient quand ils ont, au choix, un moment de faiblesse ou personne d’autre sous la main ? Est-ce trop demander qu’on se préoccupe de lui, de ce dont il a envie, de ce truc en plus qu’il attend d’une relation et qu’il serait prêt à offrir si seulement on lui en laissait la chance ?

Bruno ne s’en rend compte qu’à présent : il a sans doute espéré trop fort que Thibault serait différent. Encore une fois, il a projeté ses attentes de vieux garçon sur un mec beaucoup trop canon pour lui. Un peu comme s’il avait foncé en zigzag vers un poteau, les yeux fermés, en espérant avoir le bol d’éviter le carton. Deux chances sur trois de se rétamer, mais on tente quand même. Des fois que…
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Dans la vie de Dimitri, il n’y avait de place que pour du vide. Ce vide que dévorait Jax, car il portait le même trou noir en lui. Cet abysse de questions qui bouffait tout l’oxygène et avait fini par corroder le masque des apparences. Quand seule une âme perdue peut en comprendre une autre.
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— Un jour, on comprendra que se cacher ne suffit pas quand on ne veut pas être trouvé, maugréa-t-il pour la énième fois. Et ce jour-là, on fera des autodafés de téléphones, tablettes et autres saloperies d’appareils connectés.
— Vous perdriez votre fonds de commerce, Caporal, lui fit remarquer Anton, tapi dans l’ombre d’un érable.
— Ah, j’ai pas dit non plus que ça m’arrangerait. Et puis j’ai encore de la marge, vu la connerie de nos congénères. Si on leur assurait que de se faire greffer une balise GPS dans le fondement est à la mode, y aurait des files entières de volontaires à quatre pattes.
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Dimitri ricana. Les déboires de Jax avec ses voisins étaient devenus légendaires chez les ysbryds. Il était cependant parvenu à instaurer une certaine forme de trêve avec les autres habitants du quartier en mentionnant qu’il savait comment plastiquer un bâtiment pour qu’il n’en reste rien. Sans laisser de preuves…
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Il adressa un geste de la main à Nick, l’air de dire « fais comme tu veux », et se tourna vers son chevalier blanc. Milord ne disait rien et avait sorti de sa poche un mouchoir en tissu qu’il avait plaqué sur son nez.
Dave se porta à sa rencontre et posa sa main sur la manche de l’autre homme. Le vernis à paillettes de ses ongles contrasta sur le tissu sombre. En levant la tête, il plongea dans un regard bleu délavé qui le détaillait avec une retenue toute britannique.
— Est-ce que tout va bien ? Comment vous sentez-vous ? lui demanda l’homme.
Oh, ce petit accent de fils de bonne famille. L’aristocrate pure souche et son anglais de Cambridge… Dave dut se retenir de glousser comme une écolière. En lieu et place de quoi, il haussa un sourcil.
— Je crois que c’est plutôt à vous qu’il faut le demander… Vous saignez.
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— Merci d’être venu à ma rescousse, murmura Dave, tout contre les lèvres qui cherchaient les siennes.
— Tout le plaisir était pour moi.
— Oh que Milord est égoïste. Il ne voudrait pas partager un peu ?
Stephen se surprit à rire. Il n’associait pas spontanément le flirt et l’humour, mais Dave laissait entendre de la plus délicieuse des manières que les deux n’étaient pas incompatibles.
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Désormais, il portait son short, ses talons et ses paillettes uniquement parce qu’il aimait ça. Pour lui et pour personne d’autre. Bien entendu, son exubérance séduisait encore. Son assurance aussi peut-être. Après tout, il savait qui il était et ce qu’il voulait, ce qui lui permettait d’aller droit au but quand quelqu’un lui plaisait. Il était arrivé à un âge où les relations qui se nouaient comptaient bien davantage que l’excitation de la chasse.
Ainsi, la plupart du temps, le rôle du spectateur lui convenait très bien. Il était présent à la représentation, assis quelque part dans la salle, mais ne prenait plus part à la pièce. C’était un équilibre délicat, qui s’était toutefois imposé sans heurt quand Dave avait compris qu’il valait mieux se retirer avec élégance plutôt que de trébucher sur scène en s’accrochant trop longtemps. À la manière de ces clowns tristes et trop maquillés, vestiges d’une autre époque, qui hantaient parfois le Pink en quête d’une jeunesse envolée. Sans les mépriser, Dave avait toujours redouté la mélancolie teintée de pitié que lui inspiraient ces gloires d’hier, qui auraient tout sacrifié pour briller une dernière fois avant de s’étioler pour de bon.
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Avec une moue canaille, Dave déverrouilla la porte et s’y adossa pour la repousser de son poids, incitant Stephen à le suivre d’un signe de l’index. Ce dernier s’exécuta en essayant d’afficher le plus de retenue possible, désireux de ne pas ressembler à un chien face à un os. Après tout, c’était là le secret de tout aristocrate qui se respecte : le tour de force n’était pas de ne rien ressentir, seulement de ne rien laisser paraître.
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Sa cigarette avait tout à coup un goût dégueulasse et il l’écrasa dans le cendrier sans même la terminer. Plus que le tabac, c’était un fort relent d’amertume qui s’attardait sur ses papilles. Ce qui était stupide, car il était loin d’être novice à ce jeu-là. Il en connaissait les règles, fixées de toute éternité : pour une nuit, pas pour la vie.
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Les armoiries des Rosebury étincelaient sur le portail, ne laissant aucun doute sur l’identité des occupants des lieux, même si on ne devinait rien de la maison depuis la grille. Le manoir lui-même était blotti au cœur de ce splendide parc, dissimulé aux regards trop curieux par la haute stature des arbres.
Nick laissa tourner le moteur et lança un regard interrogatif à son passager en désignant la grille.
— Et maintenant ? Tu escalades ce truc en essayant de ne pas t’embrocher les coucougnettes ?
— Doit bien y avoir un moyen de sonner, non ? Parce que j’ai laissé mes pigeons voyageurs dans mon autre veste et que j’ai pas envie de me taper le tour à pinces pour voir s’il y a une autre entrée.
— Grave. Combien tu paries qu’y a encore trois bornes à remonter avant d’arriver à la baraque ? dit Nick en désignant l’allée.
— Ouais. Les HLM, c’est moins classe, mais c’est quand même plus simple…
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