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3.58/5 (sur 195 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) le : 02/06/1949
Biographie :

Loretta Chase, née Loretta Lynda Chekani, est une romancière.

Elle a poursuivi des études de littérature anglaise à l’université de Clark.

Elle a été récompensée plusieurs fois pour son œuvre en obtenant notamment deux RITA awards, un en 1991 pour The sandalwood princess et un autre en 1996 pour Lord of scoundrels traduit en français sous le titre de Le Prince des débauchés.

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Citations et extraits (98) Voir plus Ajouter une citation
Londres, jeudi 21 mai 1835, à l'aube

Rien ne valait quelques cocottes pour égayer un soirée.
Chaque mercredi, après avoir dansé ou joué aux cartes à l'Almack, avec leur pairs, certains hommes de la haute société londonienne se retrouvaient, tard dans la nuit, chez Carlotta O'Neill pour une soirée sous le signe du libertinage. Une table de roulette et d'autres jeux de hasard se trouvaient à leur disposition. Les clients pouvaient également trouver quelques amusements après des courtisanes épicées de Carlotta.
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À présent, il constatait à quel point ses appas étaient mis en valeur par sa toilette : la jupe et le corsage en soie rose irisée, recouverts d'une tunique ou d'un caraco - enfin, Dieu sait comment s'appelait cette chose - en dentelle noire ajourée qui laissait transparaître la couleur ; l'harmonie des teintes ; la coupe audacieuse ; le soin apporté au choix des bijoux ; et le... le...
- Le style, dit-elle.

Il connut un court moment de malaise. Elle semblait lire en lui comme dans un livre, et apparemment elle avait dépassé la table des matières et l'introduction pour entamer le premier chapitre.
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Londres, fin de l'automne 1817

L'honorable Édouard Jules Carsington, comte de Hargate, avait cinq fils, autrement dit trois de plus qu'il n’était nécessaire. Puisque la providence, avec l'aide de sa femme, l'avait gratifié d'un héritier en bon santé et d'un mâle de secours tout aussi sain et vigoureux, il aurait préféré que ses trois autres rejetons appartient au beau sexe.
Contrairement a la plupart de ses pairs, Sa Seigneurie était dotée d'un grand sens de l’économie et répugnait profondément a faire des dettes. Or, comme, nul ne l'ignore, les jeunes gens, en particulier ceux de l'aristocratie, coutaient une fortune.
L’éducation des filles de la bonne société pouvait parfaitement être assurer a la maison, tandis que les garçons devaient étudier dans des collèges de renom, puis dans des prestigieuses universités.
Quand elles grandissaient, les jeunes personnes bien élevées n'allait pas faire les quatre cents coups, et leur père n’était pas obliger de dépenser des sommes astronomiques pour les sortir de situations fâcheuses. Les jeunes gens n’étaient bons qu'a cela, et il n'y avait aucun moyen de les en empêcher, a moins de les mettre en cage, ce qui était peu pratique.
Ce précepte s'appliquait en tout cas parfaitement aux cinq fils du comte, qui avait hérité de leurs parents un physique avantageux, une vitalité prodigieuse et un caractère bien trempé, et qui tenaient d'on ne savait qui le don de s'attirer des ennuis inextricables avec une régularité d'horloge.
Les filles présentaient en outre l'avantage inestimable de pouvoir être mariées jeunes pour un cout modique, et de vivre ensuite, et ce jusqu'a la fin de leurs jours, sous la responsabilité de leurs époux.
Tandis que les garçons ! Leur noble père n'avait que deux solutions : leur acheter des charges administratives, ecclésiastiques ou militaires fort dispendieuses, ou les marier a des riches héritières.
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- Je ne parie pas avec les femmes. Cela va contre les principes de la galanterie.
- C’est ce que prétendent les hommes. Alors qu’en vérité, ils ne supportent pas l’idée de perdre face à une femme.
(p. 107)
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La vraie passion n'émoustillait pas. Elle embrasait.

Selon grand-mère Hargate, l'amour n'était pas un ingrédient indispensable à la passion, mais combinés, ils composaient le plus délicieux des plats.

Tout cela était très bien, seulement, la passion était fort encombrante. Elle ne vous laissait pas de repos, mettait les nerfs à fleur de peau, rendait susceptible.Quand en plus la raison vous obligeait à la museler... c'était fort désagréable.
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Le sot détruit toujours ce qu’il ne comprend pas.
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- Je ne ferais rien du tout, coupa-t-il. De toutes les idées insensées que vous avez pu avoir, celle-ci remporte la palme! Mon père m’a coupé les vivres, je n'ai nulle part où aller, et vous voudriez que je vous emmène dans un château en ruine à l'autre bout de l'Ecosse. En octobre! Savez-vous à quoi ressemble l'Ecosse en octobre?
-C'est froid, humide, lugubre, et terriblement romantique.
- Je n'irais pas! Je ne comprends même pas que nous soyons encore en train d'en discuter.
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Ooooooowwwwweeeywwwwooooooyoowwwwwwooooeyooo.
Lisle s'éveilla, s'empara du couteau qu'il cachait sous son oreiller et sauta hors de son lit d'un même mouvement.
- Monsieur? Que se passe-t-il?
- Horrible! C'est le bruit le plus horrible qui existe sur terre. Le bruit de la mort, de la torture, des âmes qui agonisent en enfer. Sacredieu, ce sont des cornemuses!
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J’ai trente et un ans, souffla Mirabel en déboutonnant son manteau, et je ne veux pas me faner avant d’avoir fleuri.
(p. 164)
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Olivia tourna légèrement la tête. Sa bouche entra en contact avec sa paume.
« Non-non-non ! » cria une voix dans la tête de Lisle. Mais c'était un mensonge. Il n'avait jamais rien désiré autant.
C'était si simple. Un frôlement. Ses lèvres qui lui effleuraient la main. Mais il attendait
depuis une éternité, et le frisson qui le parcourut fut d'une violence sauvage, comme s'il avait été traversé par la foudre. Il ricocha jusqu'à son coeur, qui se mit à battre de
manière erratique, avant de terminer sa course dans son ventre. Son corps entier se tendit comme un arc, et son esprit se réduisit à une sorte de tunnel.
Agenouillé devant elle, il ne voyait qu'elle, dont la peau laiteuse semblait presque irisée à la lueur des flammes. Sous la couverture, sa poitrine se soulevait et s'abaissait à un rythme rapide. Seul le crépitement des tisons dans l'âtre brisait le silence de la chambre plongée dans une semi-pénombre.
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