J'ai adoré et surtout bien rigolé :-)
Quand l'amour est rationalisé et réduit à sa partie la plus crue, la passion inattendue vient tout déstabiliser ; quand l'amour fait mal et laisse des traces, le coeur est brisé à jamais sauf événements inattendus…
Un jeune lord mis au défi par son père de relever un domaine en ruine, une jeune fille plus si jeune plus si innocente qui aide son père comme un fils, une rencontre explosive entre deux personnalités bien campées et c'est un feu d'artifice d'humour, d'amour et de sciences agronomes ;-)
Je me répète mais une fois encore l'auteure m'a bluffée ! Une belle analyse d'une situation difficile ou comment dans l'aristocratie on gère la grossesse d'une très jeune lady trop innocente et le suivi du bébé. Un thème qui donne une touche de mystère à ce roman qui bien sûr se termine au mieux :-)
Un dernier tome à lire pour finir cette toute belle série et je m'y plonge de suite. Série que je relirai sans attendre le coup de blues tellement elle est drôle :-)
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Il y a dix ans, Lady Charlotte Hayward a donné naissance à un enfant. Elle avait dix-sept ans. Elle n'était pas mariée. Elle a dû l'abandonner. Aujourd'hui, elle refuse de se marier. Mais Darius Carsington, séducteur impénitent tout juste installé dans la propriété voisine, la trouble plus que de raison.
Classique romance Régence, quatrième (mais premier que j'ai lu, et ça ne m'a pas vraiment gênée, car à part Darius, bien sûr, les membres de la famille n'ont qu'un rôle très secondaire) tome de la série des Carsington, Apprends-moi à aimer nous offre un moment de lecture agréable mais qui n'a rien de particulièrement remarquable. L'intrigue est des plus ordinaires : un débauché foudroyé par l'amour, une jeune fille moins sage qu'il n'y paraît… rien ne les réunit mais ils se retrouvent embarqués dans un même projet qui les oblige à passer du temps ensemble. C'est efficace et plutôt bien mené, avec des héros moins stupides que la moyenne et une légère pointe d'ironie dans le style.
Une romance plutôt sympathique mais qui manque d'originalité.
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C'est une romance très agréable à lire, Charlotte n'est pas une jeune fille bien comme on l'attend d'elle et j'ai apprécié les petites piques qu'ils s'envoyaient avec Darius. J'ai apprécié ma lecture.
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Le mensonge et les faux-semblants faisaient partie intégrante du répertoire d'une femme du monde. Il fallait feindre de se contrôler parfaitement. Feindre de ne pas remarquer une insulte ou un impair. Feindre de ne pas être blessée. Feindre de s'amuser. Feindre de s'intéresser. Feindre d'aimer. Feindre de ne pas aimer.
L'instinct naturel du mâle est de s'accoupler avec le sexe opposé, comme tu l'as souligné dans plusieurs articles sur la parade nuptiale des animaux, dans le cas de certaines espèces, l'instinct naturel consiste aussi à choisir une compagne et à s'apparier pour la vie
Je comprends parfaitement le but du mariage, précisa-t-il. C’est l’une des inventions les plus raisonnables de la société. Fondé sur une loi naturelle, il présente des avantages à la fois économiques et sociaux. En théorie, il assure la protection de la femme qui porte et élève les enfants. Il offre un moyen de sauvegarder les biens et de garantir leur transmission aux descendants mâles. Même dans la nature, parmi les animaux, les mâles emploient des méthodes – parfois assez impitoyables - pour assurer leur descendance.
L'amour.
L'amour qui rendait aveugle, réellement. Aveugle aux autres. Aveugle au passé, au présent et à l'avertir. Aveugle à tout ce qui n'était pas cet homme dénué de conscience et les sentiments mauvais qu'il lui avait inspirés : le désir... la passion.
- Il aurait été moins cruel de m’étrangler, murmura M. Carsington. […]
- Peut-être, repartit [Charlotte], mais cela n’aurait pas été très courtois. […]
- Étrangler n’est pas courtois. Voilà un point de vue des plus intéressants. J’imagine que je ne peux vous accuser de manquer de courtoisie pour m’avoir laissé me faire casser les oreilles au-delà du supportable.
Elle jeta un coup d’œil à son profil bien trop séduisant.
- N’ayez crainte, monsieur, vos oreilles me semblent en parfait état.
(p. 62-63)