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3.36/5 (sur 125 notes)

Nationalité : Brésil
Né(e) à : Rio de Janeiro , le 19/06/1944
Biographie :

Francisco Buarque de Holanda, plus connu sous le diminutif Chico Buarque, est un compositeur de chansons et un romancier brésilien.

Il étudie l'architecture et l'urbanisme à la faculté d'architecture de l'Université de São Paulo, mais abandonne en cinquième année, préférant poursuivre sa carrière musicale.

C'est à l'âge de 20 ans, en 1964, qu'il commence à se faire remarquer, en participant à des concerts d'écoles. Un an plus tard, il sort son premier single : Pedro pedreiro. Peu de temps après, en 1966, sa chanson A banda le rend célèbre en gagnant une première place ex-æquo au TV Records MPB Festival.

Cependant son militantisme et son engagement contre le régime militaire en place à l'époque le conduisent en prison. Il finit par s'exiler en Italie mais rentre rapidement au pays en 1970 et contourne tant bien que mal la censure des autorités brésiliennes.

Plusieurs chansons de Chico Buarque ont eu des versions en français et furent chantées par des interprètes tels que Claude Nougaro, Pierre Vassiliu ("Qui c'est celui-là ?", adapté de "Partido Alto"), Georges Moustaki, Pierre Barouh, Dalida, Frida Boccara et, plus récemment, Didier Sustrac et Bia Krieger, une Brésilienne qui habite le Québec.

Chico Buarque est également écrivain. Certaines de ses œuvres, pièces de théâtre, comédies musicales et romans, sont traduites en français. Son livre le plus récent, Budapest, a obtenu au Brésil le prestigieux Prix Jabuti.
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Source : Wikipédia
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ITALISSIMO - « UNA CANZONE PER TE » Balade en chansons italiennes Avec Tosca, Joe Barbieri & Pacifico Soirée animée par Laura Putti Musique Cette soirée offre un voyage musical à travers l'Italie et une invitation à se laisser emporter par les voix des héritiers de la chanson à texte : celle de Celentano et Paolo Conte mais aussi de Lucio Dalla ou Pino Daniele, véritables icônes de la musique italienne. Tosca, chanteuse romaine, consacre une partie de son activité à la recherche musicale. Dans son répertoire, on trouve des morceaux écrits par des géants comme Ennio Morricone ou Chico Buarque. À ses côtés, le guitariste et chanteur napolitain Joe Barbieri est aussi producteur artistique de son dernier album. L'art de Barbieri échappe à toute définition. Chacune de ses chansons est un univers accompli fait de beauté et d'élégance. le voyage se poursuit en compagnie de Pacifico et de sa voix envoûtante. Auteur prolifique, il a écrit pour Adriano Celentano, Antonello Venditti ou Gianna Nannini. Son dernier album vient de sortir après sept ans de silence. Une soirée de reprises et d'inédits à écouter les yeux fermés. Dans le cadre du festival Italissimo. (http://www.italissimofestival.com/) À écouter - Tosca, « Morabeza », Officina Teatrale, Leave Music - Pacifico, « Bastasse il cielo », Ponderosa Music Records - Joe Barbieri, « Origami », Microcosmo Dischi. _____ Enregistré le dimanche 11 octobre 2020 à 20h

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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
A force de me vouer sans compter à mon métier, écrivant et réécrivant, corrigeant et épurant des textes, mimant chaque mot que je jetais sur le papier, il ne restait guère de mots recherchés pour elle. Devant elle, je n'avais même plus envie de m'exprimer, et quand je le faisais, c'était pour débiter sottises, lieux-communs, phrases insipides, avec des erreurs de syntaxe, des pataquès. Et si une nuit au lit avec elle me venaient aux lèvres des mots adorables, je les réprimais, je les économisais en vue d'un futur usage pratique.
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Maman....quand elle s’était mariée, elle savait très bien ce qui l’attendait. Si elle n’avait pas été une femme courageuse, elle aurait fait demi-tour dès qu’elle était entrée pour la première fois dans la maison de mon père. Je pense qu’alors, à trente ans et quelques, mon père avait déjà la moitié des livres qu’il a amassés tout au long de sa vie. Et, avant ma mère, j’imagine que tout cet amoncellement de livres encombrait non seulement le bureau, mais aussi les deux chambres inoccupées des futurs enfants, sous forme de décombres de pyramides aztèques.
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Je pense toutefois que, pour elle, s’occuper des livres était une vanité aussi simple que bien se coiffer, car au fond elle a toujours su que mon père, tout en étant un mari affectueux, ne la distinguait guère de la bibliothèque.
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Et l'avion réapparut sur la piste, une image lointaine, sombre, statique, qu'accentuait la voix off du commentateur. Avoir des nouvelles de l'avion déjà ne m'importait plus, le mystère de l'avion était occulté par le mystère de la langue qui transmettait les nouvelles. J'avais l'oreille rivée à ces sons amalgamés quand soudain, j'ai repéré le mot clandestin. Lufthansa. Oui, Lufthansa, aucun doute, le locuteur l'avait laissé échapper, ce mot allemand infiltré dans la muraille de mots hongrois, la brèche qui me permettrait de disséquer tout le vocabulaire.
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Jusqu’alors, pour moi, les murs étaient faits de livres, sans leur appui des maisons comme la mienne s’écrouleraient, car même dans la salle de bains et la cuisine il y avait des étagères du plafond jusqu’au sol. Et c’était aux livres que je me cramponnais depuis que j’étais tout petit, dans les moments de danger réel ou imaginaire, comme aujourd’hui encore dans les hauteurs je colle mon dos au mur en éprouvant un vertige. Et quand il n’y avait personne à proximité, je passais des heures à marcher de côté tout contre les étagères, ressentant un certain plaisir à effleurer un livre après l’autre avec ma colonne vertébrale. J’aimais aussi frotter mes joues contre les dos en cuir d’une collection que plus tard, quand elle m’arrivait déjà à la poitrine, j’ai identifiée comme étant les sermons du père Antônio Vieira. Et sur un rayon au-dessus des sermons, j’ai lu à quatre ans mon premier mot : GOGOL.
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La même pudeur conduit le type à éviter l'urinoir voisin de celui de Benjamin et à uriner dans la cuvette, laissant la porte ouverte par pudeur de la pudeur.
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Et tout ce dont je me souviendrai maintenant me fera mal, la mémoire est une vaste blessure.
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Mais deux personnes ne s’équilibrent pas longtemps côte à côte, chacune avec son silence ; un des silences finit par absorber l’autre, et alors je me suis tourné vers elle, qui semblait m’avoir oublié. J’ai continué de scruter son silence, à coup sûr plus profond que le mien, et d’une certaine façon plus silencieux. Nous sommes restés ainsi une autre demi-heure, elle refermée sur elle-même et moi immergé dans son silence, essayant de vite lire ses pensées avant qu’elles ne se changent en mots hongrois.
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Alors une jeune infirmière s’est frayé un passage, elle s’est penchée sur mon arrière-arrière-grand-père, elle lui a pris les mains, a soufflé quelque chose dans son oreille et l’a apaisé ainsi. Puis elle a passé légèrement les doigts sur ses paupières et a recouvert avec le drap son visage autrefois beau
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Chico Buarque
Pedro pedreiro penseiro esperando o trem
Manhã parece, carece de esperar também
Para o bem de quem tem bem de quem não tem vintém
Pedro pedreiro fica assim pensando
Assim pensando o tempo passa e a gente vai ficando prá trás
Esperando, esperando, esperando
Esperando o sol, esperando o trem
Esperando aumento desde o ano passado para o mês que vem
Pedro pedreiro penseiro esperando o trem
Manhã parece, carece de esperar também
Para o bem de quem tem bem de quem não tem vintém
Pedro pedreiro espera o carnaval
E a sorte grande do bilhete pela federal todo mês
Esperando, esperando, esperando, esperando o sol
Esperando o trem, esperando aumento para o mês que vem
Esperando a festa, esperando a sorte
E a mulher de Pedro, esperando um filho prá esperar também
Pedro pedreiro penseiro esperando o trem
Manhã parece, carece de esperar também
Para o bem de quem tem bem de quem não tem vintém
Pedro pedreiro tá esperando a morte
Ou esperando o dia de voltar pro Norte
Pedro não sabe mas talvez no fundo
Espere alguma coisa mais linda que o mundo
Maior do que o mar, mas prá que sonhar se dá
O desespero de esperar demais
Pedro pedreiro quer voltar atrás
Quer ser pedreiro pobre e nada mais, sem ficar
Esperando, esperando, esperando
Esperando o sol, esperando o trem
Esperando aumento para o mês que vem
Esperando um filho prá esperar também
Esperando a festa, esperando a sorte
Esperando a morte, esperando o Norte
Esperando o dia de esperar ninguém
Esperando enfim, nada mais além
Da esperança aflita, bendita, infinita do apito de um trem
Pedro pedreiro pedreiro esperando
Pedro pedreiro pedreiro esperando
Pedro pedreiro pedreiro esperando o trem
Que já vem
Que já vem
Que já vem
Que já vem
Que já vem
Que já vem
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