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Citations de Christian Authier (94)


Les jolies choses et les sentiments purs flottent ailleurs, dans cette recomposition de nos vies antérieures passées au filtre de la mémoire. Ils y vagabondent avant d’être avalés par un trou noir, celui de l’oubli qui garantit une chance de survie en extirpant de nos cœurs ce qui les faisait battre si fort.
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Chacun pour soi et tous contre tous : une morale de ce genre guidait les comportements. Il faudrait apprendre à vivre seul et à sortir le couteau ou le flingue au bon moment.
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La vie est une lutte. Avoir beaucoup d’argent ne fait pas disparaître le combat, ni l’angoisse ; ça rend au contraire les choses plus compliquées. Si vous restez pauvre, la lutte est plus simple.
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Les mœurs et les mentalités avaient changé. On ne cultivait que l’avarice, les intérêts bien compris, et derrière eux la haine de la vie.
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Les grandes peines comme les grands bonheurs préfèrent être muets.
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Sans doute y avait-il des amours, des mélancolies, des deuils et des joies dans ces habitacles pressés de fuir ou de rejoindre un point d’attache. Nous nous taisions pour mieux savourer cette poésie nocturne qui rendait la vie belle. Notre amitié se retranchait dans un mutisme ouaté à peine rompu de phrases inachevées qu’il n’était pas besoin de prolonger.
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Les Américains, après avoir bombardé tant de peuples de façon « chirurgicale », eux qui avaient mené des « guerres humanitaires » sauraient désormais ce que l’on ressent en cherchant des cadavres dans les décombres des immeubles de sa capitale.
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Je n'avais pas oublié non plus une phrase lue chez un philosophe contemporain inconnu affirmant que la vraie question n'était pas "quel monde allons-nous laisser à nos enfants" mais " A quels enfants allons-nous laisser le monde" (p231)
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La vraie vie pour eux ainsi que les rêves et les espoirs promis par l'avenir se trouvaient à l'intérieur de leur ordinateur portable, de leur téléphone, de leur iPod. J'étais peut-être un vieux con, mais le spectacle de jeunes cons, fussent-ils les miens, n'était pas pour me convaincre que le progrès s'ouvrait à nous. (p64)
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A la maison, les enfants m'apparaissaient dans leur inutilité parasitaire.Amandine, dis-sept ans, et Thomas seize ans, avaient l'allure de clients de passage dans un hôtel ne correspondant pas à leur standing et auquel ils accordaient le privilège de leur présence.Leur emploi du temps de simples lycéens semblait imposer des obligations ou des contingences - comme de manger en quinze minutes, baisser le son de la télévision quand leurs parents la regardaient ou rejeter quasi religieusement toute tâche domestique - qui commençaient à me peser. certes le phénomène n'était pas totalement nouveau, mais son exacerbation et et leur indifférence à peine polie envers Marie et moi m’amenaient à m’interroger sur les enfants que nous avons engendrés. L'égoïsme et le mépris étaient-ils à leur age un passage obligé ou bien un dommage collatéral singulier que devaient affronter leurs géniteurs ?
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