Christian Jolibois

Le script:

Après une séance inoubliable de cerf-volant où les P'tites Poules se sont amusées comme des folles, Carmélito, Carmen, Bélino et Coquenpâte sont perplexes. À leur retour, leur poulailler chéri a changé. Le mur d'enceinte est maintenant infranchissable... Quant à leur grand copain Pédro le cormoran, l'ami de toujours, il ne semble pas les reconnaître...

Le graphisme et le texte sont géniaux !

Je découvre cet univers grâce à la gentilesse de son auteur.. Et j'adore...

Ce 17e tome est plein de beaux messages et de belles rencontres.

L'amitié, l'entraide, la découverte de nouvelles cultures et de populations font partie de cette aventure..

Les petites poules partent en Asie malgré elles mais grâce à leur union et fraternité, elles vont vivre des aventures extraordinaires.

Les dessins sont top, très colorés et j'ai qu'une envie: lire les 16ers....

Depuis plus d'une dizaine d'année, nous avons suivi les aventures des p'tites poules à travers les yeux de nos enfants. Les voilà devenus grands mais nous n'avons pas pour autant oublié nos poulets préférés..

C'est donc à la croisée des allées d'un salon du livre, que nous avons poursuivi l'aventure.

Sans doute pas le meilleur de la série mais un bon moment.

C'est toujours une grande joie pour mes enfants de découvrir un nouvel album des p'tites poules, et j'avoue partager totalement cet enthousiasme !

Les personnages très fins (et très droles, surtout Belino le bélier peureux) et la construction parfaite de l'histoire, très rythmée, tiennent en haleine et donnent envie de relire l'aventure à l'infini.

Mais ce que j'aime surtout c'est la qualité du style, très varié avec des tournures originales et un champ lexical riche. Parfait pour façonner le langage des enfants, d'autant plus que la culture n'est pas en reste. En effet des références diverses truffent le parcours des petits héros, et je me dis qu'il en restera toujours quelque chose : le Moyen âge, les chevaliers de la table ronde, les chansons populaires, les jeux de mots... Les enfants seront en tout cas au top pour Harry Potter et la chambre des secrets puisqu'on nous explique en détail ce qu'est un basilic... ce qui donne d'ailleurs lieu à une fin hilarante qui a eu beaucoup de succès chez nous !

À vos albums, c'est une merveille !

A la plume, l'auteur des Petites Poules, et à l'encre, l'illustratrice de Nina, à eux deux, ils livrent une truculente histoire d'ourson bagarreur.

Le personnage s'amuse à persécuter son entourage et est fier de son statut de "monstre". Malgré tout il souffre de la solitude que lui confère sa manière d'agir. Aussi l'affection qui lui est prodiguée en fin d'histoire apparaît-elle comme une solution à sa colère et son mauvais comportement.

Le décalage entre la figure très mignonne de l'ourson et son attitude détestable donne à l'histoire des airs de farce et l'on sourit facilement de cette chute où le "terrible" devient tendre.
Lien : http://boumabib.fr

C'est le premier album des P'tites poules que je lis à mon fils et on a bien accroché tous les deux.

Dans cette aventure, les p'tites poules vont devoir affronter la terrible sorcière Baba Yaga et sa monstrueuse cabane sur pattes qu'elle a envoyée pour enlever tous les coqs du voisinage Pourquoi ? Pour qu'ils ne puissent pas chanter à l'aube et ainsi empêcher le soleil de se lever pour pouvoir poursuivre leur sabbat. Eh oui, c'est une nuit très important où les sorcières doivent trouver l'arbre à balais. Bon, résumé comme ça, tout cela parait un eu étrange, et ça l'est effectivement, mais le plus drôle c'est que ça passe !

Ce sont les courageux enfants du coq Pitikok (les noms des volailles sont bien trouvés !) qui vont élaborer tout un stratagème pour sauver leur papa. Il y a aussi un petit bélier dans le poulailler, n'ayant pas lu les épisodes précédents, je ne sais pas ce qu'il fait là !

En tout cas c'est une véritable aventure à rebondissements, avec de belles illustrations très colorées qui correspondent parfaitement à l'histoire. C'est frais, c'est drôle, c'est sympa. A noter une très belle double-page sur le sabbat des sorcières.

Petit bémol : l'album est un peu long.

Carmélito et sa petite soeur Carmen, nos deux p'tites poules préférées prennent en pitié un chaton noyé repêché par Coquenpâte.

Le petit chat a le malheur d'être noir et tout le monde au poulailler l'accuse de porter la poisse !

Mais grâce aux généreux frère et soeur poule, il va apprendre à se défendre et à devenir autonome !

Un joli fond comme toujours, ici sur le respect, le racisme, et les idées toutes faites.

Un chouette clin d'oeil à la fin au chat botté et... ses 13 enfants !

On a adoré !

Toujours du bonheur à retrouver les P’tites Poules. Cette fois, elles nous emmènent à la rencontre de Lancelot du Lac qui va les aider à combattre un basilic.

Plus je lis "Les P'tites Poules" et plus j'aime ça, découvrant chaque fois des nouvelles références, des clins d'oeil dans le texte et les images.

Le genre de livres qu'aiment les enfants, mais à la lecture desquels les adultes ne s'ennuient pas une seconde.



Ici, des références à Galilée (du coup, ma petite-fille en CE2 a ressorti son cours où il en avait été question, à présent elle se souvient de ce nom), les étoiles, l'expression "Quand les poules auront des dents" : mais aussi, une classe verte originale.

On s’amuse tout le long, on découvre, on réfléchit, on rit.



J'ai beaucoup aimé notamment le début : sachant que toute poule doit rentrer se coucher dès que la nuit tombe, et que les enfants comme partout ont du mal à y aller, cette trouvaille d'une superbe constellation renard.



Bref, j'ai tout aimé dans ce livre !

Le succès de la série des petites poules ne se dément pas au fil des ans. Elle est l'une des rares à manier l'humour dans le créneau très encombré des «premières lectures» avec des personnages récurrents.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..

Les mamans et les filles sont des héros comme les autres. Place donc au filles dans ce volume où vous ferez la connaissance d'une bien jolie dragonne et de vilaines fouines un peu coquines. Comme toujours les illustrations sont superbes. Un bon moment de rire garanti pour les petits enfants.

Voila les petites poules à la recherche d'un Jean pour aider le vieux rat-conteur. Cette histoire est drôle, les jeux de mots toujours présents et une belle morale sous entendue. Les dessins sont superbes et se mêlent très bien aux péripéties de nos charmantes petites poules. Un album très réussi. Aurions nous enfin découvert un secret sur l'un des écrivain les plus connus?

Chat-nu-pied ou Chat Botté ?



Une partie de pêche chez les P'tites poules... Et voilà que Coquenpâte croit avoir tiré le Gros lot !

C'est lourd au bout de la canne, mais première déception ce n'est pas un poisson, c'est un gros sac.

Puis, grosse frayeur, dans le sac : c'est un chat noir.

Superstition oblige, même chez les poules, chacun transit de peur laisse exprimer ses plus bas instincts :

un chat noir c'est la malédiction, le diable, le malheur, les calamités et peut être la fin du monde...



Une fois de plus, il n'y a que le bon sens de notre Poulette préférée, la jolie Carmen, pour tenter de calmer les esprits.

Mais les préjugés ont la dent dure...

C'est très bien écrit, drôle, bien illustré, super agréable à lire, bourré de références... J'adore ! C'est le premier tome d'une série vraiment excellente et de très bonne qualité.



A lire avec l'enfant pour lui expliquer pas mal de choses car certaines références ne peuvent rien lui dire (elle ne sont pas indispensables pour comprendre l'histoire mais enrichissent énormément la lecture). On croise Christophe Colomb, on visite l'Amérique... Bref c'est très riche. Un vrai régal que je conseille à tous !!

Tandis que Carmélito pêche avec ses copains, Coquenpâte attrape un vieux sac de toile dans lequel se trouve un petit chat noir. Il leur raconte qu'il est né au moulin et que le meunier, superstitieux, l'a arraché à sa mère pour le jeter à la rivière. Les parents de Carmen et Carmélito proposent de l'accueillir.

Cette collection est une véritable merveille! En plus de prendre du plaisir à retrouver ses personnages de plumes extrêmement attachants, on s'amuse de l'humour saupoudré par l'auteur québécois. Le vocabulaire est riche et bien choisi pour les plus jeunes, on aborde des notions intéressantes telles que la différence ou la superstition, c'est un plaisir de retrouver des personnages de l'histoire et de légendes en toile de fond (Galilée, Christophe Colomb, Jean de la Fontaine, le Basilique, le Chat botté...). Les versions de poche peuvent être intégrées également en premières lectures! C'est drôlement bien!!!!

La série canadienne des " Petites poules" a vraiment conquis le jeune public avec son humour, ses superbes illustrations de fonds de campagnes moyenâgeuses, ses multiples références à la culture littéraire française.

Les professeurs des écoles aiment bien sa construction à tiroirs à histoires, avec plusieurs pistes qui permettront d'ouvrir le jeune public sur des sujets différents, une histoire principale en glissera d'autres en clins d'oeil amusants.



Cette fois, c'est une mission très importante qui attendra Carmen, son grand frère Carmélito et leur copain maladroit Bélino.

Qu'arrive t-il à la rivière si rafraichissante, elle pue!



Suite à une bataille de boue générale en l'absence des parents du poulailler, les petites poules vont se trouver bien embêter en ressortant de la rivière aussi sales qu'en y entrant.

Comment faisait-on à l'époque pour se laver ou laver son linge au Moyen-âge quand il n'y avait pas encore l'invention de l'eau courante dans les foyers?

Ça sera l'occasion de se poser la question.

La suite nous apprendra que la Guilde des putois teinturiers sans scrupules s'octroiera les services non-stop de la rivière en déversant leurs produits de teinture ( mais pas que. Il faut du caca et du pipi pour fixer les couleurs. Pouah! Et pourtant, on sait déja qu'à l'époque romaine, encore avant, l'urine avait cette propriété proche du savon pour laver les draps. Et oui!).

Il ne faudra pas sauver la rivière, il faudra la récupérer car la rivière, principale source d'eau, est à tout le monde.



Bref, comment faire pour enseigner à l'entreprise des putois un peu de citoyenneté, essentielle pour tous ceux qui dépendront de la rivière?

Carmélito et Carmen ont une idée en voyant passer non loin un énorme géant du nom de Gargantua.

Là suite sera évidemment à profiter.



L'aventure permettra de mettre en scène la technique artistique des artisans teinturiers au Moyen-Âge et peut-être d'intéresser aux détails de la pratique.

Aujourd'hui même nous, nous pouvons colorer nos étoffes, un sachet de pigments dans le tambour de la machine à laver et l'affaire était faite.

Mais dans le temps, d'où venait les pigments des couleurs? Comment s'appliquait-il sur les linges? L'album nous éclairera déja un peu.

On aura entendu parlé de plantes spécifiques pour obtenir des couleurs spécifiques, tout un art et tout une science.

Le sujet de la teinture du linge avant de la vendre sera peut-être aussi l'occasion de s'intéresser à d'autres usages courants de l'époque qui nous sont acquis et banals aujourd'hui.



Qui est Gargantua? Connaissez-vous l'histoire imaginée par son auteur Rabelais?

Une autre ouverture possible et rien qu'avec une seule histoire "d'enfants" en somme ( ces héros antropomorphes ressembleront aux jeunes lecteurs par leurs farces et chamailleries de cour d'école).

Encore sympa.

Comme chaque lundi, les P’tites Poules sont surexcitées, car c’est soir de conte à poulailler land. Le Rat Conteur vient passer la soirée et leur faire découvrir toutes ces mystérieuses histoires qui se sont transmises de génération en génération. Mais aujourd’hui, le Rat Conteur est bien fatigué, et il faut absolument qu’il trouve un successeur. Pas facile, car pour cela il va devoir découvrir la réponse à l’énigme que lui a posée le fantôme de l’oncle Ésope, le plus grand des Rat Conteurs. Aidé de nos gentils compères, va-t-il y parvenir ?

Un superbe pop-up qui fourmille de détails, de caches à découvrir, de dessins à soulever, pour le régal des petits à partir de 5 ans.



lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2019/12/28/les-ptites-poules-christian-jolibois-et-christian-heinrich/
Lien : https://domiclire.wordpress...

Dans la série des Petites Poules, je demande ne numéro 2 ! Après avoir suivi les aventures de la petite poule blanche Carméla dans Une petite poule qui voulait voir la mer, on retrouve ici son fiston tout rose, qui lui, a envie de s'évader une plume plus loin.

Les Petites Poules est une série d'albums pour les 7-10 ans que j'aime beaucoup. On y trouve des histoires drôles, pétillantes, bien dessinées et pleines d'aventures, avec des personnages attachants que l'on retrouve d'un album à l'autre. Ce deuxième tome n'y échappe pas.

On retrouve donc le fils de Carméla, Carmélito, qui ressemble à sa mère parce qu'il ne veut pas d'une vie banale. Son obsession à lui, ce n'est pas la mer, mais les étoiles. Parfait pour notre rallye lecture sur l'espace à l'occasion des 50 de Neil Armstrong sur la Lune. L'histoire est encore une fois très dynamique et entraînante, rigolote même. Carmélito se fait de nouveaux amis, un petit bélier, Bélino, et une petite poule verte avec des dents (!), Céleste. Les personnages se moquent gentiment les uns des autres, se font découvrir des choses passionnantes, le tout avec humour et légèreté.

En tant qu'adulte, je trouve l'histoire un peu trop simple voire un peu creuse, mais les enfants l'adorent. Ils aiment l'humour, ils aiment les découvertes et ils aiment les personnages. Les dessins sont également un point fort. Le dessin a un trait très dynamique. Il fait des doubles pages fourmillant de détails qui prêtent à sourire et qui donnent envie de farfouiller l'image.

Cet album a donc parfaitement accompli sa mission pour moi : nous divertir, mes élèves et moi. Je pense que je tenterai sûrement une autre de leurs aventures d'ici la fin de l'année.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

Petite histoire agréable à lire en classe.

Quelques jeux de mots à expliquer et à réutiliser : poule mouillée...

J'ai aimé la partie historique mêlée à l'histoire avec les frères Montgolfier.

Le premier tome des Petites Poules avait déjà tout pour plaire : l'humour, les références historiques, culturelles, le poulailler et ses habitants aussi anthropomorphes qu'hilarants. Ne manquait plus que... Carmelito, le héros, qui ne naît que dans les dernières cases. Et aucune mention de ses célèbres compagnons.

L'histoire s'intéresse en effet à la jeunesse de sa mère, Carméla, petite poule un peu caractérielle et dont l'impétuosité de la jeunesse lui donne envie de voyager. Ce qu'elle fait. Est-ce que le scénario est simpliste pour autant ? Non, loin de là. Carméla traverse les mers, rencontre un amoureux, plus qu'une odyssée, c'est l'histoire d'une vie. L'idée en revanche était à craindre que ce tome eût été insipide car ne présentant pas encore les protagonistes qui ont marqué par la suite son public : ce qui est totalement à côté de la plaque. J'aurais bien aimé, moi, voir toutes les p'tites poules se développer, plutôt que de rester encarcané dans le trio Carmélito/Bélino/Carmen. Mais à ce que je crois, les auteurs ont fait une série spin-off sur l'enfance de Piticoq. Je ne peux que leur souhaiter de continuer dans la même direction (à condition de conserver la même qualité, car les couvertures me font craindre de n'être qu'un pâle reflet de la série-mère).

"Les p'tites poules" avaient donc déjà tous leurs atouts. Mais aussi leurs petits défauts, comme des albums bien trop courts, et surtout des histoires simples pour les jeunes lecteurs qui, mises bout à bout, finissent par sembler un brin répétitives.

C'est toujours un plaisir de retrouver cette volaille rusée et drôlissime.

Dans la seizième aventure pour les p'tites poules, nous découvrons de nouveaux personnages forts en caractère, la famille Malotrus : des hiboux qui fuient une menace et Gaston Phébus et son aigle serviteur.



Les auteurs nous ravissent toujours autant avec leurs jeux de mots (le nom des jeunes hiboux : Oléoduc, Aqueduc et Gazoduc), et leurs références artistiques (ici un tableau impressionniste de Caillebotte, les raboteurs de Parquet) et littéraires ("Longtemps, les P'tites Poules se sont couchées de bonne heure..." , référence proustienne). Les auteurs introduisent le jeu de la pelote (jeu de mots sur la pelote de déjection et la pelote basque). Et comme toujours avec les petites poules tous les détails ne nous sont pas dévoilés à la première lecture. On découvre toujours de nouvelles références et des calembours à la relecture.



Une série que je conseille à tous, sans restriction d'âge, pour découvrir des petites poules futées pleines de vie et toujours fourrées dans des ennuis jusqu'au bec.



Les auteurs créent une histoire qui charme à la fois les enfants avec les petites poules et leurs réactions et aux parents avec des clins d’œil parsemés dans le texte ou les dessins.
Lien : http://chrisbookine.blogspot..