Christian Jolibois

" Pondre, toujours pondre ! Il n'y a pas que ça dans la vie !



Carméla refuse de faire son oeuf , elle préfère écouter Pedro le Cormoran lui raconter "la mer".



Un soir elle dit : "Je refuse d'aller me coucher comme les poules" . Moi, je veux aller voir la mer.



Elle ne peut dormir, elle quitte le poulailler et marche longtemps ... longtemps .... longtemps , puis arrive au sommet d'une dune et enfin, elle voit LA MER;



Elle commence par faire :

- des châteaux de sable,

- ramasse des coquillages,

- déguste des crevettes,

- se jette à l'eau, boit la tasse Glup ! Glup !

- nage, plonge, fait pipi dans l'eau ... Quel plaisir !



La nuit tombe .... Horreur la côte a disparu !

PAPA ! MAMAN ! Hurle la petite poule.

Elle se retrouve sur la Caravelle "Santa Maria" de Christophe Colomb qui crie : Plumez cette volaille ! A la casserole !

Mais Carméla promet de pondre un oeuf par jour. Mais Comment Faire Aïe ! Aïe! Aïe!



Le bateau accoste sur une île où les poules sont rouges et le derrière tout nu. Pitikok lui explique que c'est pour que les Indiens se fassent beaux .



Carméla et Pitikok ne se quittent plus :

- Hoouuuu, les z'amoureux ...!



Pitikok et Carméla font un joli bébé ... Heu ! joli poussin, appelé Carmélito qui va rêver à une autre vie, que celle du poulailler, en regardant les étoiles

Pas moyen d'échapper au Best Seller de ma petite jeunesse, celle des 4 à 7 ans.

Leur livre incontournable « Sauve qui poule ! » J'ai bien relevé page 45 la phrase culte qui les rend dingue, il fallait que je recommence depuis le début, j'ajoute que le livre en fait 48 pages.



Mon public est composé de 5 éléments 2 garçons, 3filles.

La quinzaine de Pâques, est chargée parfois trois de plus dans le lit du matin à tricoter du Bélino.





Chaque enfant retient bien souvent une phrase. Et ne cesse de reprendre le même livre, pour écouter votre façon de lire, de vous extasier de vous préparer à l'arrivée de la phrase qui fait mouche et cette phrase, là voici page 45 :

"En s'accrochant dans les ronces,

Belino s'est complètement détricoté !

J'étais en laine, me v'la à poil ! "





La fin de l'histoire n'est pas loin, car c'est en suivant Bélino rembobinant son fils de laine que tout le monde pu retrouver la sortie sans encombre. De retour à l'air libre, ils ont retrouvé la petite renarde avec laquelle ils ont fait serment de se revoir.





Nous sommes très loin de la version épique servie par Sara Pennypacker avec le petit renardeau, Pax, un vrai petit soldat.

Ici nos renardeaux n'ont qu'une chose en tête faire plaisir à leurs parents et montrer qu'ils sont de sacrés prédateurs, la petite bande de renardeaux se fait appeler Goupil Mains Rouges.

Nos lascars se sont constitué une petite réserve, une sorte de puits qui leur permet d'entasser les précieuses petites poules et lorsqu'ils précipitent un jeune coq, ils clament, il y a du coq en stock.





Comme toujours les renards n'ont pas forcément le sens de la surveillance, ni le sens du détail, les poules au contraire sont pleines de malice.

Enfin l'arrivée de notre infortuné Bélino permettra de délivrer à la barbe des renardeaux toute notre compagnie, Cockpitt, Bangcoq, Coquenpâte et autres Molletsdecoq...





Pour ceux qui apprécient modestement ces histoires élaborées à partir de plats à base de viande, de bas morceaux, de cuisses, ou de rognons, Carmen en vraie cuisinière page 35, s'exclame des légumes, des légumes !

"J'ai trouvé ! Il faut des légumes, arrachons le plus possible de légumes, le salut est dans le légume, il faut des légumes beaucoup de légumes, un gros, un énorme tas de légumes."

Grande fan des P'tites poules en général, que je déguste avec mon fils de cinq ans, j'ai eu un véritable coup de coeur pour cet opus, un des plus réussis selon moi !

Une thématique actuelle, intéressante à traiter avec les enfants (respect de l'autre, de l'Etranger, les réfugiés, et de manière plus prosaïque la politesse), avec un inversement des situations sympathique : ce sont les "gueux" qui accueillent les "seigneurs"...

Côté style, après une légère déception suite à la lecture de l'île de Toutegratos, un peu faiblard, j'ai savouré un à un les jeux de mots, références littéraires, artistiques, cinématographiques... Un livre que je garderai certainement pour mes (j'espère) futurs petits-enfants !!!

Y a du rififi chez les poulettes ! Une affreuse fouine approche du poulailler et veut gober les œufs.

Les coquelets et leurs papa partent en guerre contre l'ennemi. Mais pendant ce temps, la bande de Vasypapa et les quarante gobeurs vient assaillir le poulailler, les femmes vont devoir défendre leur progéniture avec les moyens du bord. Sale journée ! Elle subissent une attaque des affreuses bestioles et se demandent d'où proviennent les secousses qui font trembler la terre... Suspens donc!

Une histoire pleine d'humour qui n'est pas sans rappeler le film Chicken run tant au niveau du vocabulaire, des expressions employées et des tournures, qu'au niveau des gadgets utilisés r par les poulettes dans un but défensif. Un album très drôle plein de jeux de mots, et de situations comiques. Un coup de cœur ! A partir de 3 ans, accompagné ( pas mal de substituts peuvent rendre l'histoire difficile à comprendre).

Je me suis fait plaisir après avoir lu un livre "lourd".... Une relecture de ce livre jeunesse hilarant qui mêle intrigue pour les enfants et clins d'oeil pour les adultes....

Et donc me voilà dans le poulailler, avec Carmen et son frère Carmélito à la recherche du soleil qui a disparu ! Disparu si si....

C'est le 1er livre de cette série que j'ai acheté (même si ce n'est pas le 1er tome). Mes filles adoraient que je leur lise. Je me souviens qu'elles récitaient par coeur le texte !....

Ces livres sont exceptionnels, drôles, riches, ils permettent un temps de partage unique....

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Bon je l'avoue quand on a eu des poules, nous nous sommes inspirés des noms proposés (coquillette, hucocotte, liverpoule etc etc).

Pendant une de mes visites à la bibliotheque, j'ai surpris la conversation suivante, entre la petite Jeranjolie (qui a 4 ou 5 ans peut-être...) et Céline, la bibliothécaire. Cette dernière était en train de ranger une pile de livres pour enfants sur laquelle se trouvait un fascicule de la série "les P'tites poules".



J. : Oh ! C'est une histoire des poulettes qui ne font des dents que quand elles sont vertes (*)

C. : Tu es une connaisseuse, à ce que je vois, mais dans cette histoire, il n'y a pas de petites poules vertes. Tu veux que je te la raconte ?

J. : ouiiiii ! Je veux bien.

C. : d'accord ! Alors... Le lundi-soir avant que les petits poulets vont dormir, le Rat Conteur vient pour leur conter des histoires : celle du Maître Renart qui fait rire, celle d'Ulysse contre le cyclope qui fait peur ou encore, l'histoire préférée des poulettes, "la poule aux œufs d'or"..... Mais CE lundi, après le départ de Rat Conteur, Carmélito le poulet rose, Carmen la petite poule inventeuse et Bélino le bélier minuscule, se rendant compte que le Rat Conteur a oublié sa musette à fromage, lui courent après... Ils le retrouvent en larmes près d'un vieux puits. En reniflant, Rat Conteur leur explique qu'il se fait très très vieux et qu'il n'a toujours pas trouvé de successeur...

J. : c'est quoi un suc-cesseur ?

C. : dans le cas de Rat Conteur, c'est quelqu'un qui continue à raconter ses histoires quand il ne sera plus là pour le faire...



....... Petit nuage qui passe ......



J. : ooooh ! (petit soupir)

C. : .....d'un coup, du vieux puits sort le gentil fantôme de l'oncle Ésope de Rat Conteur qui lui dit : "Jean se nomme celui qui te remplacera. Endormi sur des feuilles tu le découvriras. Suivre la flèche pour le trouver, il te faudra." Comme Rat Conteur est très fatigué d'être très vieux, Carmélito, Carmen et Bélino vont l'aider à trouver ce successeur, nommé Jean...mais des Jean...il y en a beaucoup...



À ce moment-là, je me suis assoupie...en me réveillant, j'entends dire Jeranjolie : "mais il y a plein d'autres histoires dans celle-ci, Céline ! et dans les images très gaies sont cachés des personnages d'histoires que papa m'a déjà raconté."

C. : t'as raison, Jeranjolie ! Et t'as reconnu le Jean de la fin de ce petit livre ?

J. : Non !...mais je peux l'emprunter pour mon papa ? Lui aussi, c'est un bon Ra' Conteur ! Il va me conter l'histoire de ce Jean-qui-dort, ce soir...





(*) voir la critique de Jeranjou : les P'tites Poules : Un poulailler dans les étoiles.

La nuit arrive, il est l'heure de rentrer au poulailler !

Manque Carmélito à l'appel qui observe les étoiles... Une étoile filante vite ! vite ! elle vient de tomber, il court la ramasser.



Son rêve est là ... Immobile sur le sable !



Pauvre étoile ! ... Bizarre ! c'est tout mou et ça sent le poisson !

Carmélito court annoncé l'incroyable nouvelle à son ami Pédro le cormoran.

Ha! Ha! Ha! Pédro lui explique que les étoiles n'existe pas, c'est seulement la Terre qui se recouvre d'une énorme passoire à trous et laisse filtrer la lumière.

Ce qu'il a trouvé n'est qu'une étoile de mer, pas très fraîche d'ailleurs.



Bouhou ! hou !

Carmélito fond en larme, mais Bélino le petit bélier l'emmène voir son ami Galilée qui passe ses nuits à observer les étoiles.



- Tout à coup un poulailler volant atterri, et débarque toute une troupe de poules vertes avec des dents.



- Céleste explique à Carmélito , qu'ils sont en classe verte et visites les étoiles ; d'ailleurs dit-elle vois-tu ces étoiles qui dessinent un Renard et bien l'oeil qui brille est notre planète.



Ils vont échanger leurs étoiles :

- Céleste repartira avec l'étoile de mer et Carmélito aura un morceau de l'étoile du berger.



Allongez- vous , faites comme eux !



ET FAITES UN VOEU !



Si vous y croyez , il sera sans aucun doute exaucé .....

Terrassée par la grippe fin février, j'ai eu bien du mal à me sortir de mon état de zombie enchifrené. Pour m'occuper, j'ai dû, par conséquent, avoir recours à des divertissements peu coûteux en ressources cognitives. Relire mes vieux albums de Babar et des Barbapapa s'est, à ce titre, révélé judicieux. Me lancer dans la série des P'tites poules, beaucoup moins. A priori, on pourrait penser que des livres que l'on conseille à des enfants âgés de 6 ans auraient dû convenir à mon état de convalescente. Que nenni ! Bien au contraire, je me suis retrouvée précipitée au bord de ce terrible gouffre que l'on nomme avec effroi "surcharge cognitive" (ah ben oui, ça faisait longtemps que vous n'y aviez pas eu droit, fallait bien vous y attendre, hein) et je n'en suis pas ressortie indemne. Car je n'avais pas mesuré - honte à moi - toute l'intelligence des deux auteurs, qui jouent sans cesse sur les différents niveaux de lecture et mêlent à leurs histoires pour enfants jeux de mots et références culturelles de tout ordre (historiques, cinématographiques, littéraires, picturales, scientifiques, et j'en passe). Dont l'une n'a pas laissé de m'étonner.



Car voyez-vous, en (re)lisant Un poulailler dans les étoiles, je suis tombée sur ça :



[Ici, vous reporter à l'article du blog ou imaginer la page où Carmelito découvre la mer et une étoile de mer au clair de lune]



Je m'interrogeai alors : était-ce la fièvre qui me faisait délirer ou s'agissait-il bien d'un clin d'oeil à... Munch ? La réponse en image :



[Ici, vous reporter à l'article du blog ou imaginer le tableau "Clair de lune" d'Edvard Munch]



Non, je ne rêvais donc pas, Christian Heinrich avait bien glissé un hommage au "Clair de lune" d'Edvard Munch dans l'album. Par la suite, c'est-à-dire en lisant l'album suivant, "Le jour où mon frère viendra", je me suis aperçue que le dessinateur des P'tites poules aimait vraiment beaucoup Munch :



[Ici, vous reporter à l'article du blog ou imaginer Carmelito imitant le personnage du "Cri" d'Edvard Munch]



Voilà, tout ça pour dire que cette série d'albums jeunesse est un vrai délice pour petits et grands. Sur ce , je vous laisse découvrir tout seuls les autres - et nombreuses - subtilités qu'elle recèle. Bonne lecture !


Lien : http://musardises-en-depit-d..

Décidément, ces p'tites poules sont épatantes.



Les illustrations sont toujours aussi chouettes et colorées.

Cette fois, la petite poule veut voir la mer et vivre sa vie. Le parallèle avec les enfants qui prennent leur envol et quittent le nid est génial. Cela n'a rien d'original comme thème mais la distance créée avec l'humour est très réussie et j'ai passé un super moment de lecture.



A lire et relire avec les enfants.

Une série de petits livres vraiment bien faits. Très colorés, beaucoup d'illustrations. Dans cet opus, les poules vont à la pêche, adoptent un petit chat noir, croiseront des rats sanguinaires avides de sandwiches au poulet. On veut les autres opus pour faire une collection.

Dans ces nouvelles aventures des très célèbres P'tites poules des deux Christian : Christian Jolibois, auteur et Christian Heinrich, illustrateur, on retrouve le poulailler avec Mamie Cocotte, Carmen, Carmelito, Coquenpâte, Piticok, Caruso, Belino, Crêtmolle et Coq Hardi et toute la tribu, le soir même de la nuit des sorcières. Bouhhhhhhhh ! Ce début de nuit-là, c'est chocotte-minute chez les cocottes habituellement bien courageuses ; il faut dire que dans cet opus-là Baba Yaga, la fameuse sorcière du conte russe, s'en mêle ou s'enmêle, c'est selon ! Chaud devant ! Courses, fuites, poursuites, enlèvements, danses macabres, ruses, envols sur balais de fortune, tout y est ! Excellent comme d'habitude. Et puis les amoureux d'histoire de l'art noteront que, comme à l'accoutumée, les auteurs ont parsemé le texte et les images de références à des oeuvres connues ! Ainsi, par exemple, Goya et son goût par la sorcellerie bien noire et macabre ne sont pas loin.

Sous ses airs simples, jolis, plaisants, ses airs de ne pas y toucher, La petite poule qui voulait voir la mer recèle de grandes potentialités, qui ne se découvrent parfois qu'après plusieurs lectures. D'autant qu'il s'agit là d'un exemple parfait d'album à deux (voire plus) niveaux de lecture ; les adultes pourront largement y trouver leur compte, lorsqu'ils dégoteront les petites perles allusives des deux auteurs. Ces derniers étant parents, on peut imaginer qu'ils ont ainsi cherché à déjouer la lassitude qu'éprouve parfois un adulte en lisant pour la centième fois son livre préféré à un bout de chou qui, éventuellement, protestera si on lui refuse ce plaisir sans cesse répété.



En apparence, donc, l'histoire tranquille d'une petite poule. Oui, mais justement, cette poule n'est pas tranquille. Elle ne veut pas d'une vie tranquille. La tranquillité, c'est bon pour les imbéciles. Et comme notre poule, Carméla, est dotée d'un caractère affirmé, là voilà qui, ni une ni deux, quitte le confort de son poulailler en catimini et part voir la mer. Cette petite escapade aura des conséquences bien plus grandes qu'elle ne l'escomptait : c'est pas tous les jours qu'une poule rencontre Christophe Colomb et découvre l'Amérique.



Les thèmes abordés à travers cette histoire sont nombreux : la curiosité des enfants, l'esprit d'aventure, le besoin de s'affirmer et de s'émanciper, le refus du conformisme, le rejet des discriminations, et j'en passe. Ce sont tous ces sujets qui sont abordés dans l'album, les auteurs jouant sans cesse avec les codes. Pour commencer, l'héroïne est une poule : quoi de plus pantouflard qu'une poule ? Ben celle-là, elle l'est pas ! Ensuite, elle est toute jeune, encore dans les plumes de ses parents. Qu'à cela ne tienne, elle va partir au bout du monde ! Ensuite, c'est une fille. Les filles, ça part pas à l'aventure. Et ben celle-là, si ! Elle a toujours vécu parmi des poules blanches... Et ben elle va ramener chez elle un fiancé tout rouge - vous noterez au passage l'allusion à un certain film, lorsque Pitikok présente Carméla à ses parents avec un "Papa ! Maman ! Devinez qui vient dîner ?" Et enfin, dernier pied-de-nez aux conventions, mais non le moindre, Carméla et Pitikok vont avoir un enfant, un petit garçon... tout rose. Avec Carméla, fini le monde de Barbie !



Un mot enfin sur les dessins. Loin de se contenter d'illustrer bêtement le texte, Christian Heinrich l'enrichit sensiblement ; ce qui se lit dans le dessin ne se lit pas forcément dans le texte. De plus, il aime les arts plastiques sous toutes ses formes, et ça se voit. le passage où Carméla tente à tout prix de pondre un oeuf est un clin d'oeil à un strip de Brétecher, où deux jeunes filles essaient de mettre un tampon pour la première fois et se contorsionnent dans tous les sens (logique, dans un album où il est question d'émancipation féminine). On trouve aussi des références à la gravure ancienne, par exemple, lorsque Pedro raconte ses histoires à Carméla, ou encore à la peinture de paysage, lorsque Carméla découvre la mer (désolée, je suis presque sûre que les pages 18-19 renvoient à un tableau précis, mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus ; en tout cas, les couleurs me rappellent des tableaux nabis). On n'en est pas encore à Edvard Munch, mais ça ne saurait tarder...

Dans cet épisode de nos chères P'tites poules, il y a du nouveau au poulailler. En fait, la troupe du très célèbre Coquelin (comprenne qui pourra) en route pour Paris fait une halte au poulailler pour y montrer son art. Vous l'aurez compris, il est question de théâtre ; et qu'on se le dise au poulailler, c'est nouveau et pas forcément bien reçu au départ, quoique. Mais ce qui est aussi nouveau, c'est ce que ressent Carmélito pour l'une des jeunes comédiennes, Roxane. Et oui, elle s'appelle Roxane ! Comment lui dire ? Comment lui faire comprendre ? D'un sourire ? Il n'est pas Cyrano. Mais il trouvera sûrement quelqu'un pour écrire un poulet (Oui, oui ?!!) à sa place. Beaucoup s'en mêlent, même la Dame à la licorne sans compter que Pickpocket débarque et fait des siennes. Une histoire drôle, tendre, rocambolesque ; L'es p'tites poules, quoi...

Un très sympathique album, qui aborde plusieurs thèmes : l'observation du ciel, la fête et ses préparatifs, la rencontre avec un voyageur oriental, la découverte du sucre.

Le texte de Christian Jolibois est drôle et sympathique, l'histoire alerte, bien menée, plaisant forcément aux enfants. Le récit est rendu encore plus sympathique grâce aux illustrations très colorées et détaillées de Christian Heinrich.

Un petit ouvrage que ne bouderont pas les jeunes lecteurs. Très mignon!

Un richissime empereur de Chine particulièrement bienveillant envers son peuple, plutôt original, amoureux des arts et protecteur des artistes, possède un véritable trésor : sa fille unique, Première Lueur du Jour. Des dizaines de gentils dragons lui ont offert des dons variés à sa naissance : par exemple, le don de ne pas se mettre en colère quand elle rencontrera un imbécile ou celui de comprendre le langage des animaux, mais surtout celui de peindre de magnifiques oiseaux capables de prendre vie. C'est pourquoi on l'appelait la Princesse aux Doigts d'Or. Mais les oiseaux dérangèrent un horrible fantôme, Sabre de Sang, tellement mauvais que, à sa mort, les dieux lui avaient refusé d'entrer aux Enfers… Furieux devant la beauté des oiseaux et la vie qu'ils font renaître partout, le fantôme s'introduisit dans le palais et jeta un sort à la princesse : elle ne pourrait jamais plus tenir un pinceau. Dans le royaume, on met tout en oeuvre pour guérir la princesse, mais rien n'y fait. Jusqu'au jour où…



Ce bel album grand format est un vrai coup de coeur tant pour le texte que pour les illustrations ! J'ai l'impression que Christian Jolibois a adopté ici l'univers de He Zhihong. En effet, l'illustratrice vit en France depuis longtemps, mais elle est née en Chine et elle semble pétrie de culture chinoise traditionnelle. Elle travaille sur soie et sur papier de riz avec des encres de couleurs, dans un style qui rappelle certains dessins traditionnels chinois. Le texte nous propose des personnages et des lieux qui portent des noms imagés, comme le veut la tradition chinoise : Première Lueur du Jour, Sabre de Sang, Chat errant sous la Lune pour les protagonistes ou La Montagne aux mille Fleurs et la Montagne des Portes du Ciel pour les lieux. La plupart des illustrations occupent une double page dans laquelle un texte très fourni trouve bien sa place. Texte et illustrations sont en parfaite adéquation : mélange de tradition et d'originalité, de délicatesse et d'humour, et mélange des cultures ; les dragons remplacent les fées et le rôle du méchant est dévolu à un fantôme. L'auteur interpelle souvent le petit lecteur et maintient ainsi le contact : « Je t'entends déjà protester, ami lecteur » ou encore « Lecteur, mon ami, ne sois pas impatient ! Approche et regarde ». Bien sûr, le conte prône des valeurs nobles : la bienveillance, le courage, l’entraide, la persévérance, etc. Bref, une totale réussite !



Prix des Incorruptibles 2019-2020, sélection CE2/CM1

Un album jeunesse qui a marqué mon enfance.



Carméla, petite poule, n'arrive pas à pondre. D'ailleurs, ça la saoule un peu, de devoir sans arrêt essayer de pondre. Elle, ce qu'elle veut, c'est voir la mer. C'est ainsi qu'un soir, elle s'enfuit en douce du poulailler...



Original, drôle, ce premier tome de la série des P'tites Poules reste agréable et simple, et est toujours plaisant à lire et relire encore...

Quel plaisir de retrouver ces p'tites poules!

Pour ma fille et moi, c'est une découverte récente alors que cela fait quelques années maintenant que Christian Jolibois nous régale avec ces gallinacées hors du commun.



Cet album est très drôle, autant pour les petits que pour les grands. Je me suis amusée du second degré omniprésent et ma fille a beaucoup aimé le côté fou fou de cette petite équipe. Les p'tites poules extraterrestres qui viennent sur terre en sortie scolaire c'est tout de même inattendu.

L'histoire est poétique, ponctuée de passages plein de tendresse et d'amitié.



Les illustrations sont superbes, colorées, drôles.



Le texte est simple et ma fille qui commence à lire (CP) a pu découvrir l'histoire presque toute seule.

Elle est parfois passée à côté du second degré mais elle a bien ri quand même.



Une réussite à partager et à faire découvrir.

Mon préféré de la collection. Un festival de jeux de mots (boire un ver, le patin (à glace) facilite le rapprochement. Comme chante Thomas Fersen : ‘Que l’on est bête quand on est amoureux. Que l'on est bête. Mais comme on est heureux.’ Le cœur de Carmélito va chavirer quand il va poser ses yeux sur la belle comédienne venue jouer au pays des p’tites poules. Comment conquérir le cœur de Roxane avec autant de concurrents ? Impossible de ne pas rire.

Franchement, pas de quoi casser trois pattes à un coq... celui-ci est l'un des personnages des P'tites Poules - dont je suis pas spécialement fan - et il vit ses propres aventures, plus courtes et pour un public un peu plus jeune.

Suite à une tornade, Pitikok sauve des oeufs de la rivière pour les rendre à leurs parents. Mais surprise: il en sort tour à tour crocodiles, aigles, tortues et ornithorynques - et oui, ils pondent des oeufs.

Le méchant miam-miam tente de les attraper pour les manger mais la plume magique apparaît et les sauve. Alors: qui est cette plume surgie de nulle part? Faut-il lire les autres de la collection pour le savoir??

Le texte est simpliste et même s'il s'adresse à un public à partir de quatre ans, ils sont vraiment "bébé"... quant à la chute, elle est franchement facile et le tout manque quand même de créativité... bof.

Lors d'une partie de pêche, 'nos p'ites poules' ramènent au bout de leur ligne un chaton noir qu'elles vont adopter. Car dans leur monde aussi, les croyances ont la dent dure. Celui qu'on rejette, à cause de sa couleur néfaste, deviendra le chat botté. Encore un album dont la botte est pleine de drôleries avec un bon message.