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3.64/5 (sur 959 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1943
Mort(e) à : Villejuif , le 04/10/2013
Biographie :

Christian Gailly est né en 1943 à Paris, d'un père ouvrier et d'une mère au foyer.

Il se tourne à 16 ans vers le jazz qu’il découvrira grâce à un copain. Son père lui offre un saxo et c’est le début d’une extraordinaire passion qui durera une dizaine d’années.

Proche du courant minimaliste, il fait partie du groupe des éditions de Minuit auquel appartiennent entre autres Jean Echenoz, Jean-Philippe Toussaint et Christian Oster.

Comme d'autres écrivains indéfectiblement liés à la maison Lindon, il reçoit peu, refuse les entrevues et cultive l'art de la solitude pour mieux se consacrer à l'écriture.

Si, après nombre de refus d'éditeurs, il publie son premier roman en 1987 (Dit-il), il doit attendre la sortie de Nuage rouge (2000) et d'Un soir au club (2002), ses dixième et onzième récits, pour connaître une certaine renommée avec les prix France Culture et Livre Inter.

Son roman L'Incident (1996) a été adapté au cinéma par Alain Resnais pour le film Les Herbes folles en 2009.

Et la même année, son roman Un soir au club a été adapté sous le même nom au cinéma par Jean Achache.

Il décède d'une infection pulmonaire à 70 ans.
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Était-ce le commencement de quelque chose ? N'était-ce pas plutôt la fin de quelque chose ? Ni l'un ni l'autre. C'était l'un et l'autre. Quelque chose d'autre. D'entre les deux. D'où cette dépression de l'attente dans un temps arrêté, un vide où quelque chose devait se décider.
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Tout ça avait un certain goût de liberté. Tout ça c'est-à-dire être ailleurs. Dans une autre odeur. A une autre heure. Dans un lieu nouveau qui occupe les yeux.
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C'est l'attente qui l'épuise. Brève attente pourtant. Elle ne dura que dix minutes. Epuisante cependant. Quand on attend depuis dix ans. Sans savoir qu'on attend. C'est encore plus tuant.
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C'est quand même autre chose, l'air qu'on respire dans une zone industrielle au bord de la mer.
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Et tandis qu'il s'approche du sofa il se débarrasse de sa veste. La jette sur le sofa et pose les yeux sur la table basse. Une lettre pour lui. Un mot de Lucie. [...] Entre autres choses émues. Gentilles et douces. Mots d'amour. Petits noms et paroles intimes qui ne nous regardent pas. Elle lui disait ceci :
Le frigo est plein. Fais-moi plaisir. Essaie de t'alimenter. Je suis sûre que tu n'as rien mangé depuis je ne sais combien de temps. J'ai enregistré le concert à la radio. Si tu veux l'écouter. La cassette est rembobinée. Je l'ai laissée dans le lecteur de la chaîne. [...] Appelle-moi si tu veux. Dis-moi comment tu vas.
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Il était soûl. Donc lucide. Soûl on voit très clair en soi.
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Le piano n'était pas le violon d'Ingres de Simon Nardis.C'était bien plus qu'un violon d'Ingres.Le piano était pour lui ce que la peinture était pour Ingres.
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Qu'une impression, donc. Mais une impression n'est possible que sur un coeur qui aspire à l'être, impressionné. Il faut pour ça se sentir léger.
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L’odeur du café lui donne envie de prendre un café, ça se comprend, le café n’est bon qu’au café.
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La fille se dit bon, attendons, songeant, puis regarde sa montre, se disant, si on n’arrive pas de bonne heure, on n’aura pas de place pour s’asseoir, puis de nouveau fait les cent pas. Elle n’aura pas le temps d’en faire cent. On n’en fait d’ailleurs jamais cent. Plus de cent, moins de cent, jamais cent, ça n’existe pas. À moins de le faire exprès mais dans ce cas-là on n’attend plus rien ni personne. Ou alors on délire, on espère faire venir ce qui ne vient pas, ou tarde à venir, ou à revenir.
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