Christine Roussey - Ma boite à petits bonheurs .
encontre avec
Christine Roussey, illustratrice de la série d?ouvrage réalisé avec
Jo Witek, «
Dans mon petit coeur », « Les bras de papa » , « le ventre de ma maman » et le dernier en date « Ma boite à petits bonheurs » aux éditions de la Martinière Jeunesse. Pour en savoir plus : http://www.mollat.com/livres/witek-toi-dedans-moi-devant-ventre-maman-9782732443454.html http://www.mollat.com/livres/jo-witek-boite-petits-bonheurs-9782732465272.html http://www.mollat.com/livres/christine-roussey-les-bras-papa-rien-que-pour-moi-9782732449814.html http://www.mollat.com/livres/witek-dans-mon-petit-coeur-9782732455341.html Musique : Alaclaire Ensemble - le vieux train
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Il ne faut pas que je sois en retard, sinon c'est la catastrophe.
Pas le temps pour un câlin, Boudin !
Pas le temps de perdre du temps.
Boudin, pousse toi de mon chemin.
Je suis pressée, débordée, complètement stressée.
« Moi, je rêve d’un lapin nain rikiki, depuis que je suis tout petit. Un lapin gros comme une pomme, pas plus, que je pourrais cacher dans ma poche pour aller faire du bicloune avec les copains. Un lapin nain mini, pas plus gros qu’un kiwi qui pourrait dormir sous mon oreiller et chanter du blues pour me bercer. Un lapin tellement super que même le père Noël voudrait l’adopter. »
C'est contagieux la joie, comme la tristesse, un peu, mais en mille fois mieux.
On était si heureux, là, tous les deux, à ne rien faire.
Alfred, je l'aime, je l'aime, mais... IL PUE !
Il pue des pieds, des oreilles.
Il pue du nez, il pue du dos, du ventre.
De l'oeil droit et aussi du gauche, des moustaches et de la queue.
Bref, du sol au plafond, ALFRED PUE !
Alors on a continué à ronronner tous les deux sur le sol.
Et puis Boudin m'a entraînée dans le jardin.
Le popotin dans l'herbe, on a regardé les coccinelles et écouté le vent qui sifflait dans les branches du grand sapin.
Un de ces fous rires qui montent au ciel et vont chatouiller les étoiles.
Un de ces fous rires qu'on voudrait prolonger pour toujours.
« Pendant que je pleurais, j’ai senti Patate venir se coller contre moi. Il ne faisait rien, il était juste là, il était tout chaud et vraiment doux, ses moustaches m’ont chatouillé le nez, ça m’a aidé à arrêter de pleurer »
Etalés par terre, on s'est regardés, Boudin et moi.
J'avais envie de pleurer, le rugby, c'était raté.
Mais on a rigolé. Fort ! Très fort !
Un de ces fous rires qui montent au ciel et vont chatouiller les étoiles.
Un de ces fous rires qu'on voudrait prolonger pour toujours.
Boudin, c'est un bout-en-train.
Hilare pour un rien. Il rit comme une baleine et il est toujours de bonne humeur !
Pour les câlins, il est fortiche, il miaule comme un ninja et il ronronne comme un tigre.
Boudin, c'est mon meilleur copain.