Citations de Christophe André (3886)
"Mieux vaut s'accepter imparfait que ne pas s'accepter du tout ou faire semblant d'être un autre que soi."
"La seule solitude qui vaille, c'est celle que l'on choisit, non celle que l'on subit."
"Mieux vaut accepter d'abord ce qui cause ma colère ou ma tristesse et garder mon énergie pour des actions plus importantes que la plainte et l'agacement."
"Nous ne prenons jamais de risques face à ceux qui nous apprécient. Mais aucun risque, ni aucun triomphe ne sera suffisant face à ceux qui ne nous apprécient pas."
"À force de penser à ce que les autres pensent de nous, on en oublie de se panser soi-même".
Trop souvent, les stages de méditation risquent de nous couper du monde. Bien planqués dans un coin, à l'écart, nous nous faisons du bien et nous oublions ceux qui sont dans le besoin. D'où mon rêve de créer un jour un lieu où solidarité et pratiques spirituelles se donnent la main. Heureusement, il y a de magnifiques exemples comme les communautés de l'Arche, les groupes de contemplatifs qui se consacrent aux autres et tant d'autres joyeux démentis à l'individua-lisme.
Les querelles de chapelle me chagrinent énormément et je suis triste de voir cette mode qui déconsidère le Christ en l'enfermant dans de viles caricatures. Que de préjugés ont fini par transformer la charité évangélique en une morale mièvre, douceâtre ou carrément abjecte ! J'y trouve, pour ma part, une invitation à ne jamais prendre le pouvoir sur personne, à tout faire pour me déprendre de moi et à aimer les autres ici et maintenant. Nous lancer sur la voie inaugurée par Jésus réclame une sacrée audace, une liberté folle. Quelle aberration que de faire de la charité une espèce de condescendance, un shoot de bonne conscience !
Que proposent ces images innombrables, sinon des comparaisons permanentes - et perdues d'avance - avec les plus belles filles du monde ?
Beaucoup de travaux suggèrent le rôle toxique des pubs de magasine sur l'estime de soi des femmes, surtout chez celles qui attachent de l'importance à leur apparence physique et qui en sont insatisfaites.
La critique intérieur est d'autant plus toxique que nous y sommes habitués, que nous ne prêtons plus attention à sa nature.
Toutes les fois que l'humain a renoncé à utiliser la violence, l'humanité a progressé.
que cherche -t-on , se punir ou se changer ?
Quand je vais hyper mal, je décroche le téléphone pour appeler un ami dans la souffrance. Je l'écoute et j'essaie de ne me consacrer qu'à lui. Ce petit exercice me décentre de moi-même, m’extrait pour un temps du marasme. À la fin de la conversation, je suis presque toujours régénéré.
Inutile de vouloir être un artiste, de chercher à innover, à être unique, ou admirable
Soyons simplement les artisans de notre bonheur.
La menace est donc claire, c’est celle d’une externalisation de notre esprit : plus besoin de penser ni de ressentir ou de choisir par nous-mêmes, il suffit de suivre ce qui nous est montré, d’adopter ce qui nous est proposé. Cette externalisation est le prélude à une aliénation : un appauvrissement et un asservissement. Notre vie intérieure est notre principal espace de liberté dans une société où nos goûts sont fichés et analysés, nos pensées et nos émotions manipulées, nos comportements anticipés et programmés. D’où son importance pour l’équilibre et le développement des personnes comme pour ceux des sociétés.
La vie intérieure ? C’est tout ce dont nous prenons conscience lorsque nous désengageons doucement notre attention des sollicitations extérieures. Nous réalisons alors que nous avons un corps ; que nous respirons ; que des sensations nous traversent, agréables ou désagréables ; que des émotions, des pensées nous habitent. La vie intérieure, c’est l’espace où tout se mélange, le dehors et le dedans : car notre vie « du dedans » n’est pas une bulle coupée du dehors ; et la frontière qui sépare les deux, si elle existe, est poreuse...
La plus grande victoire du malheur, ce serait de nous faire renoncer à l'idée du bonheur, de contaminer notre âme par l'amertume et le cynisme, qui seuls, durablement, peuvent empêcher le retour et la renaissance du bonheur.
L'affection, cette forme d'amour qui ne cherche pas à posséder mais qui accepte l'autre tel qu'il est, et qui souhaite le meilleur pour lui, est propice au bonheur.
- Mon cerveau est un champ de bataille... -
- Je ne saurai jamais pourquoi je me détestais autant... Ni pourquoi il m'aura fallu atteindre le seuil de la vieillesse, alors qu'il est bien trop tard, pour reconnaitre que c'était une erreur. -