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Critiques de Christophe Bec (1249)
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Les futurs de Liu Cixin, tome 1 : La terre ..

"Avant, l'humanité n'avait pas peur du soleil. Au contraire, elle le considérait comme un astre noble et majestueux. Certaines civilisations le vénéraient même comme un dieu."

"Terre errante" du chinois Liu Cixin donna le film "The Wandering Earth" (exaltant les Chinois en sauveteurs du monde), puis cette BD: "La terre vagabonde".





Le narrateur est né le jour où le Terre s'est arrêté de tourner.Le Soleil, et le monde que nous connaissons, va mourir! "Les chalumeaux de Dieu", des moteurs puissants ont été construits ( engendrant des bouleversements météorologiques ) pour déplacer la Terre jusqu'à la constellation du Centaure, afin d'y trouver une nouvelle étoile.

Cependant, le trajet sera long, près de 2500 ans, et complexe...





La fin du soleil et ce nouveau monde est la fin de l'Occident (de la démocratie?) et l'émergence de la Chine... Car l'Etat ( un état totalitaire et militaire) impose son choix...





Les autres propositions semblent disqualifiées. Seuls les professeurs ont des noms, au contraire du personnage principal totalement anonyme. Chacun se soumet au projet commun et l'individu s'efface ( les leçons en classe sont proches d'un bourrage de crâne. )

Et... les matières littéraires et les religions sont écartées.

(On songe à la pénurie alimentaire des 26 millions d'habitants de Shanghai sous confinement depuis plus d'un mois... Bientôt plus de morts de faim que par le Covid?).





Le Soleil n'apporte plus la Vie ,mais la Mort. La Terre est partagée entre les anciens qui rêvent de leur paradis perdu et les plus jeunes qui veulent un autre futur.

Chacun tente de survivre. La Terre s'éloigne du Soleil, le monde se décompose et les sentiments humains disparaissent ...





"Il est mort. Il est mort, le soleil

L'amour et le soleil. C'est pareil" Nicoletta.
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Bikini Atoll, tome 1

« Le dernier endroit où faire du tourisme », ou Mais quelle drôle d’idée d’aller en vacances sur une île qui a subit des essais nucléaires peu après la seconde Guerre Mondiale…



70 ans plus tard, un groupe de touristes suivis par un guide, vont faire un petit séjour sur l’île Bikini Atoll, qui fait partie des îles Marshall, avec quelques sensations fortes : nager parmi les requins et se priver de réseau internet dans le petit camp prévu pour accueillir les visiteurs.

Mais pas de bol, quelques espèces bien cauchemardesques, ont grandi sur l’île empreinte de radioactivités et viennent participer aux festivités. Dont un monstre humanoïde qui possède la très vilaine manie de vider les tripes des estivants pour se faire un casse-dalle à la sauce sanglante. Et puisqu’un malheur n’arrive jamais seul, les eaux abritent également des animaux peu fiables…

C’est très très gore, pas drôle du tout. Mais on aime bien quand la nature se venge et fait passer des messages : les essais nucléaires, ce n’est pas bien.

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Conan le Cimmérien, tome 13 : Xuthal la Crépusc..

La couverture du magazine Weird Tales "WWW", woman whipping a woman, de cette nouvelle, montrait une femme ( Thalis, la Reine de Xuthal la crépusculaire) fouettant une jeune femme dénudée ( Natala la compagne du Cimmérien)..





Atmosphère lourde, sous-texte érotique à peine voilé, et une scène de torture à l'aide d'un fouet:

-"Je vais te faire sentir la morsure de ces lanières de soie sur ta jolie peau.

Je veux Conan , il me désire. J'ai vu son regard. Il deviendra mon Roi, quand tu seras morte." Hurle la reine Thalis.





Mais, Natala passera du rôle d'esclave soumise

("Ne gâche pas tes forces à te lamenter" lui dit Conan) à une femme forte et guerrière, qui sauvera le Cimmérien d'une mort certaine.





Robert E.Howard correspondait avec Lovecraft et l'étrange dieu "Thog"; l'Entité qui se cache dans les souterrains de la cité, est un hommage à "Chuthu" .





"Les tentacules glissèrent le long du corps de Natala, et elle hurla à leur contact sur sa chair. Et sous cette caresse, elle éprouva une terreur et une honte qu'elle n'avait jamais éprouvées."





Le dessinateur Frazetta créa un Conan iconique, en dessinant la couverture pour "Xuthal la crépusculaire" un barbare bodybuildé, avec une jeune femme dénudée et en détresse se traînant à ses pieds.

Avec Frazetta, l'image de Cimmérien s'est imposée, à travers les siècles ...





Xuthal la crépusculaire, pour ceux qui aiment les aventures du Cimmérien teintées d'horreur et... d'érotisme et les combats sanglants!
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Labyrinthus, tome 1

Un satellite qui se nomme comme le Dieu de la peur et qui change d'apparence pendant des années, des cosmonautes, un génie autiste, une étrange pluie de cendres, des trous lumineux dans le ciel, une maladie respiratoire, une quête dans l'espace... Ah oui, et une grosse attaque extraterrestre qui menace l'humanité...



Il m'a fallu un peu de temps avant d'apprécier grandement cette BD intrigante. Et j'ai hâte de lire le tome 2.
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Inexistences

Einstein disait : « Je ne sais pas quelles seront les armes de la Troisième Guerre mondiale, mais celle de la quatrième seront des pierres et des bâtons. »

Et pourtant, dans Inexistences, la Troisième Guerre Mondiale a eut lieu et les armes destructrices existent toujours.

En réalité, elles participeront aux derniers vestiges du passé de l’humanité. Des armes à feu, des armes créer dans le seul but de tuer, toujours entre les mains des êtres humains. Mais s’ils savent s’en servir, ils sont incapables d’en fabriquer. Les armes ont toujours été là, dans leurs vies.

Ils possèdent des armes à feu, des drones, des conserves. Ils se nourrissent de ses vieilles conserves, de cafards et autres insectes. Ils parcourent le monde, des blocs de béton en ruine, dont ils ignorent l’usage, ni les fonctions d’autrefois. Ils sillonnent ses terrains hostiles et froids, s’en quitter leurs armes dans un monde qu’ils ont toujours connu ainsi. Ils se posent des questions, s’interrogent.

« - D’où viennent votre technologie et vos armes ?

- Je ne sais pas. Personne ne le sait, nous avons oublié, rétorqua-t-il. Et nous ne savons pas si nous contrôlons cette technologie, ou si c’est elle qui nous maîtrise. »

Comme la trilogie Rempart de Mike Carey, on a oublié d’où viennent ses armes mais elles nous possèdent dans ce sinistre futur de bleu, de gris, de blanc et de noir.



« Je ne voulais pas voir la vérité en face, mais l’artefact était possessif. »

Bien que possessif, ses armes, cette technologie développée, qui possèdent les êtres du futur, n’ont absolument aucune empathie…



Dans ce monde futuriste, le ciel est gris en permanence, la Terre glaciale, l’herbe ne pousse plus, les plantes n’existent plus. Les clans formés se font la guerre. Autre vestige du passé : la guerre. Elle est toujours présente.



Une rumeur d’un petit garçon bleu qui connaitrait le passé, devient une quête. Trouver cet enfant pour comprendre le passé. Mais, la révélation est inacceptable. Un monde vert, jaune, rose, ciel, rouge, orange, lumineux, changeant par saison, avec des animaux dans l’eau, dans les airs et sur Terre ? Des forêts, des arbres ? Non, personne ne va croire cela !!



L’œuvre de Christophe Bec n’est pas qu’un livre, c’est un récit existentialiste en couleurs, avec des peintures absolument magnifiques. Des quadripages minutieuses qui montrent le talent artistique de l'auteur. Ses peintures montrant une Terre glaciale, déshumanisée, angoissante, hostile, a ceci de paradoxale : c’est qu’on les trouve sublimes.

Alors sublimes parce qu’elles ne sont pas réelles, comme Mad Max Fury Road est une œuvre d’art mais on n’aimerait pas y vivre. Ce n’est beau que pour les yeux mais pas pour le cœur.



Inexistences c’est l’existence des nouveaux hommes, ceux qui ne vivent pas, mais survivent. Inexistences c’est aussi le déni de la vie du passé. Inexistences ce sont les armes qui ne sont pas censés nous posséder. Inexistences c’est encore d’autres symboles.



Ceci est un très beau livre, un très beau cadeau et je remercie Babelio et les Editions Soleil de m’avoir sélectionnée pour me partager cette magnifique œuvre d’art lors de la masse critique de La Couleur sous le Sapin.

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Siberia 56, tome 3 : Pyramide

"Je ne vous mentirai pas sur vos chances de survie mais... vous avez ma sympathie."

Si les Aliens dans cette BD ont des tronches moins flippantes et qu'ils semblent moins évolués que les xénomorphes, les chances de survie des colons de Siberia 56 sont vachement amoindries.

Cette BD, graphiquement magnifique, vient témoigner de l'absurdité humaine à haute échelle : l'obstination de vouloir installer des côlons sur une planète définitivement hostile, tandis que ses représentants sont tranquillement sur Terre, pas contents que toutes ses dépenses depuis plusieurs décennies, évoquent le fiasco. Alors, au lieu de sauver les missionnaires restants, ils insistent, laissant comme choix : mourir ou mourir?
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Bikini Atoll, tome 2-1

Plus gore que jamais?

Les deux survivants du premier tome, ont attendu pendant un mois que les secours viennent à eux.

Pas de bol, c'est une équipe de Top Models et leurs photographes qui se pointent pour des shooting. Pourquoi pas de bol? Car le sens des priorités n'est visiblement pas le même...

Alerter les secours, sauver les rescapés? Naaaann...

"Mais il y a des millions de dollars en jeu sur cette campagne de pub" alors ils ne repartiront pas, tant que tout ne sera pas dans la boîte. Et oui l'argent, le moteur du non-sens...

Vous vous souvenez du film Piranha d'Alexandre Aja? Qui présente une cohorte de bimbos superficielles et de jeunes débiles? On en savoure presque le massacre? Et bien là, c'est pareille. Cette fixette sur l'importance des photos des mannequins, de la campagne de pubs hyper importantes, de la rentabilité, donnent envie d'une bonne leçon. L'arrivée de mecs en combinaison anti-radiations et des couteaux de chasse pour trucider des zaméricains donne tout de suite le ton de l'avenir de nos bimbos. Et c'est évidemment attendu avec impatience par le lecteur : bah elle vous l'avait dit la rescapée qu'il fallait se barrer !!!! Et maintenant, la production avide de bénéfices, compte faire quoi avec la moitié de son équipe transformée en cadavre???



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Bikini Atoll, tome 2-2

Une vengeance au goût radioactif.

Lysette et le peu de survivants restants, se cachent des terroristes, qui ne sont en réalité que les descendants des victimes des effets de la radioactivité. En effet, les zaméricains avaient effectué pendant plusieurs années, des essais nucléaires, faisant au passage beaucoup de dommages collatéraux, et refusant en plus de dédommager les victimes.

Heureusement, la prod. commence à s'inquiéter de ne pas avoir de nouvelles de ses bimbos, en séance de shootings pour une campagne de pub, et décide d'envoyer les garde-côtes.

Encore plus gore que le précédent.

Nous retrouverons avec très grand plaisir, notre ami le requin mutant, qui n'a pas fini de revendiquer son droit à la vie et à la bouffe.

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Placerville

Quand Christophe Bec ne s'attaque pas aux bimbos écervelées, il sait manier la tragédie avec beaucoup de soin. Ici des histoires de fantômes sur des routes sinueuses, la nuit ... Très cliché.

Mais c'est surtout, des histoires d'accidents de voiture très violentes.

Et ce réalisme est assez perturbant même s'il surfe sur le fantastique.

Ce qui rend ses histoires "clichés", est-ce le fantôme sur la route ? Ou la banalité de mourir d'un accident de voiture, tant cette tragédie est encore beaucoup trop d'actualité ?



J'aime bien Christophe Bec. Je vais m'attaquer à ce qu'il fait en science-fiction maintenant.

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Siberia 56, tome 1 : La 13e mission

Siberia 56, est une des planètes de pré-colonisation des terriens.

Il y fait froid (genre -40), c'est un milieu que personnellement, je qualifierais d'hostile et les bourrasques atteignent parfois les 200 km à l'heure. Bref, un vrai Paradis. Et en plus y a des bestioles qui peuvent bouffer des êtres humains.



Cela fait presque un siècle que des scientifiques se relayent pour répertorier les espèces sur Siberia 56. A cause d'un souci de vaisseau, la 13eme mission accoste brutalement à 250 km du camp des colons. Ils n'ont pas d'autres choix que de traverser cet enfer...



Voilà, une excellente BD survivaliste dans un milieu hostile et surtout sur une planète totalement inconnu : du suspense, de la peur, du froid et des bestioles qui vous rappelera Tremors avec Kévin Bacon (d'ailleurs, la première confrontation c'est carrément Tremors mais dans la neige.)



Graphiquement c'est magnifique.
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Mégalodon (BD)

Le mégalodon est une créature qui m'a toujours fasciné non pas à cause du film « en eaux troubles ou très troubles » mais parce qu'il est considéré comme l'un des prédateurs les plus grands et les plus puissants à avoir jamais vécu sur notre planète. Il pouvait mesurer jusqu'à 18 mètres de long. A comparer avec un grand requin blanc !



On assiste dans ce récit initié par Christophe Bec à une rivalité entre le balafré, vieux mâle dominant qui convoite une jeune femelle, et un mégalodon plus jeune qui sera le narrateur de cette aventure animalière aquatique. Oui, il y a de la contestation de l'autorité dans l'air à l'ère du Miocène !



Il faut savoir que le mégalodon avait également un puissant rival dans les mers à savoir le Livyatan, une sorte de cachalot très carnivore mais qui est généralement seul mais avec une puissance étourdissante.



On va rencontrer également des eurhinodelphis, sorte de dauphin à la mâchoire effilée comme des espadons, ce qui les rendaient assez dangereux également car nageant en meute. Les calamars géants peuvent être redoutables avec leurs grandes tentacules asphyxiantes.



A noter que les deux dernières créatures aquatiques présentes dans le récit ne seront pas nommées par l'auteur alors qu'il aurait sans doute été intéressant de pouvoir les connaître. On reconnaît une sorte de saurien des mers ainsi qu'un serpent tout droit sorti d'un mauvais épisode d'héroïc fantasy. Ce dernier aura pourtant un rôle non négligeable dans le triste dénouement de ce récit. Le quoiqu'il en coûte a toujours un prix exorbitant à régler au passage en caisse.



A noter que le graphisme est véritablement à couper le souffle que cela soit dans les abysses ou plus près du rivage où l'on croisera des animaux qui nous sont plus familiers comme les singes descendants des hommes ou le tigre à dents de sabre.



Les seuls dialogues auront lieu à la toute fin où l'on vivra un autre épisode de la rencontre entre les premiers hommes vivant il y a 20.000 ans et le mégalodon qui existaient encore d'après certains spécialistes. D'autres scientifiques plus sérieux disent qu'il a existé sur une période s'étalant d'il y a 23 millions d'années à 3,5 millions d'année avant notre ère.



La disparition du mégalodon est lié au refroidissement du climat. C'est vrai qu'avec le réchauffement climatique, on verra peut-être apparaître de nouvelles espèces plus terrifiante. A quand une attaque du requin bouledogue dans la Seine aux abords des berges parisiennes ?



Pour en revenir à la BD, je n'ai pas hésité à l'acheter à cause de ma fascination. C'est un spectaculaire reportage animalier avec des scènes de combat assez féroces entre tout ces monstres marins.

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Sunlight

Après Blood Red Lake et Bikini Atoll, je m'attendais encore à quelques événements pas de bol mais légers. Hors, on n'a franchi la barrière du drame sérieux et ce n'est pas pour me déplaire.

3 amis passionnés de spéléologie, se retrouvent coincés dans une vieille mine et personne ne sait où ils sont. L'une a déjà un lourd passif, un viol dans lequel elle a attrapé le Sida. Un survival dont on espère voir la lumière, car on s'attache assez rapidement à ses personnages très réalistes. Agréablement surprise de voir autrement une œuvre de Bec.
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L'Aéropostale - Des pilotes de légende, tome 1 ..

En fouinant du côté de l’immense collection de bandes dessinées de ma médiathèque préférée, je découvre une série digne d’intérêt : l’aéropostale, sujet que je ne maîtrise que par la vague connaissance de quelques aviateurs connus comme St Exupéry, plus en tant qu’auteur que pilote, ou Mermoz, dont j’ai juste entendu parler en raison de sa grande célébrité. Je trouve donc mon bonheur, c’est l’occasion d’approfondir le sujet ! J’en emprunte plusieurs tomes.



Le premier volet me plonge dans l’inconnu : Guillaumet, dont je ne connaissais pas l’existence. Passionné d’aviation dès l’âge de 6 ans, il entre à l’école de pilotage d’Orly, effectue son service militaire en tant que pilote, dispute plusieurs courses, devient un pilote expérimenté.



La bande dessinée relate son arrivée à aéropostale, sollicité par Mermoz. On lui attribue un poste dans les ateliers ou il devra apprendre à entretenir des moteurs et devra être capable d’assurer la maintenance des avions. Il conteste. Il comprendra par la suite l’intérêt de cette formation. (on repensera à St Exupéry et son avion en panne dans le désert, à milles de toute terre habitée).



Par la suite, l’ensemble de ses vols pouvant faire l’objet de je ne sais combien de volets, l’auteur choisit de raconter sa plus grande aventure : survol de la cordillère des Andes, crash, retour à la civilisation après plusieurs jours de marche dans des conditions extrêmes. C’était sa 92ème traversée de la cordillère. Il en sortira indemne.



Je salue le courage de cet homme et de tous les autres pilotes de l’aéropostale.



J’ai eu la chance de parcourir un magnifique ouvrage composé de vues de montagne saisissantes et des dessins qui rendent parfaitement compte des galères rencontrées par ces héros, de leur compétence et de leur dévouement.



Henri Guillaumet a formé Antoine de St Exupéry qui apparaît, timide aviateur inexpérimenté. J’ai vraiment hâte de découvrir la suite des aventures de l’aéropostale.
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Androïdes, tome 6 : Les déserteurs

Ce tome 6 illustre bien le caractère inégal de la série. Heureusement, chaque opus étant une histoire différente, on peut toujours espérer mieux du tome suivant et, quelquefois, c'est excellent, comme avec Synn par exemple.



Les déserteurs ce sont deux androïdes qui s'écartent des combats contre des extra-terrestres, je ne saurais en dire plus tant cela est confus à souhait. On a au début deux enfants qui se font offrir des androïdes jouets comme cadeaux de Noël, on les retrouve à la toute fin s'amusant avec, mais pour la quasi-totalité de cette BD c'est peu compréhensible et, pour ma part, je n'en ai rien retiré de positif.



Même les dessins manquent de saveur, tout est froid comme les personnages.



Vite, le tome 7!

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Tarzan, tome 1 : Seigneur de la jungle

BD HISTOIRE.

A une époque où la guerre faisait rage entre darwinistes et créationnistes Edgar Rice Burroughs explore les frontières entre l’homme et l’animal, entre la civilisation et la barbarie, entre la raison et la passion. A l’époque du triomphe de l’Occident, il met un coup de pied dans la fourmilière avec un bon sauvage aux antipodes du suprématisme, de l’impérialisme, du colonialisme, du racisme et du sexisme… Bien évidemment les ayatollahs SWJ ont lancé une fatwa contre la prétendue incarnation du patriarcat raciste et sexiste du mâle blanc hétéro cis. Et bien évidemment ils n’ont rien compris, et faute de comprendre le passé ils veulent l’effacer comme ont voulu le faire tous les révisionnistes totalitaires... Mais ici, nous sommes d'abord et avant tout en face d’une excellente adaptation en bande dessinée d'une œuvre qui a largement contribué à la longue lutte des populares contres les optimates !
Lien : https://www.portesdumultiver..
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Tarzan, tome 1 : Seigneur de la jungle

La couverture est superbe.

L'impression de relief qui y est imprimée, donne à cette jungle née du pinceau d'Eric Bourgier une profondeur et une impression d'immensité.

De plus, la silhouette jetée au premier-plan dans l'ombre d'une vieille branche ajoute au mystère de cet homme que l'on suppose déjà sauvage.

Quelle belle affiche pour cet album avant même de l'avoir ouvert.

C'est d'ailleurs une des qualités de la maison Soleil de veiller au soin apporté aux couvertures de ses albums.

Celui-ci est l'adaptation du premier Tarzan d'Edgar Rice Burrough.

"Tarzan seigneur de la jungle".

Mais, malheureusement, je ne suis pas fan du dessin de Stevan Subic.

Certes, il imprime du mouvement au récit mais il manque selon moi de clarté dans le coup de crayon, ce qui pêche surtout dans l'expression des visages mais aussi dans certains paysages.

La colorisation et la découpe des planches sont impeccables, trés adaptées au type du récit.

Elles lui impriment de la force et accentuent les ambiances.

Mais deuxième déception, le scénario et les dialogues ne collent pas vraiment au récit d'Edgar Rice Burroughs, même s'ils lui sont fidèles dans les grandes lignes.

Une érotisation exagérée et une violence sanglante et forcenée les font s'éloigner du récit initial.

Par exemple, pourquoi avoir remplacé le passage très significatif du livre de Burroughs où Jane découvre le médaillon autour du cou de Tarzan par un bain ressemblant plus au "lagon bleu" d'Henry de Vere Stacpoole qu'à "Tarzan of the apes".

Et puis, Tarzan offrant des petits oiseaux morts à Jane !

Non, en fait.

"Soudain elle perçut un bruit étouffée derrière elle.

En poussant un petit cri, elle sauta sur ses pieds et se retourna.

Tarzan était là, les bras remplis de fruits mûrs et juteux".

C'est plus classe, non ?

Et, c'est dans le livre de Burroughs ...

On sursaute donc, parfois, au fil de cette adaptation, mais pourtant, au final, s'il n'est pas une réussite extraordinaire dans l'exploitation du mythe créé par Burroughs, l'album s'avère être un assez bon moment de lecture.

Mais qui, je crois, ne marquera malheureusement pas durablement la légende de Tarzan ...



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Conan le Cimmérien, tome 13 : Xuthal la Crépusc..

C'est un titre que l'on attendait depuis un certain temps. On sait que Xuthal la Crépusculaire est l'un des plus lovecraftien récit d'Howard.



Le style graphique de cette BD est assez perturbant. Ce n'est pas le meilleur de la série, loin s'en faut. le décors est celui d'un grand désert de sable que j'ai trouvé plutôt bien retranscrit pour entrer dans l'ambiance de cette cité mystérieuse.



Beaucoup de lecteurs craignaient la patte de Christophe Bec en sa qualité de scénariste. Il baigne dans une BD jugé trop facile en surfant sur certaines vagues. Il est quand même l'auteur de 120 BD différentes. Pour beaucoup, ce n'est pas un synonyme de qualité. J'ai pour ma part un avis beaucoup moins tranché sur la question.



Il y a une évolution tout à fait intéressante dans ce tome sur l'image de la femme. Au début, c'est une femme apeurée à la beauté sauvage mais qui va gagner petit à petit le respect de notre grand guerrier en s'affirmant davantage. Elle va d'ailleurs se transformer en véritable guerrière ce qui n'est pas pour lui déplaire.



Une fois encore, la critique de la civilisation est omniprésente. C'est un thème récurrent chez l'auteur originel à savoir Robert E. Howard.



Il y a effectivement plusieurs niveau de lecture dont l'un tourne vers un érotisme caché et non avoué.



Au final, on n'est pas dans le meilleur tome de la série à cause de l'aspect graphique et de quelques facilités scénaristiques. C'est tout de même une lecture assez passionnante à lire pour peu qu'on aime Conan le Cimmérien.
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Le Fulgur, tome 1 : Au fond du gouffre

Le côté steampunk de cette BD m'a tout de suite attirée.

J'ai franchement adoré le graphisme du sous marin, mais je pense que ça s'est arrêté là.



Pour continuer sur le graphisme, la colorisation un peu terne ne m'a pas emballée. Et j'ai trouvé certains graphismes un peu brouillon. Bref je n'ai pas accroché.



En ce qui concerne le scénario ,idem malheureusement. Trop proche d'un Jules Vernes tant aimé. Et puis j'avoue ne pas avoir eu de sympathie particulière pour les personnages.



Une BD que je n'ai pas aimé, et bien évidemment pour laquelle je ne poursuivrais pas la lecture.
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Pandemonium, tome 3 : Mort blanche

Un tome 3 absolument effroyable.

Une bande-dessinée qui monte crescendo vers l'horreur, puisque le tome 1 place ses pions, le tome 2 où l'on commence à se dire, que quelque chose cloche assurément et le tome 3 qui confirme l'épouvante vérité. C'est donc très bien mené.

Il me rappelera un peu la série American Horror Story Asylum, même si l'histoire ne se passe pas dans un hôpital psychiatrique, à cause des méthodes de guérison à l'ancienne.

Et le Dieu Argent, toujours responsable des pires vices...



Attention spoiler :

Stop !

Alors j'ai regardé un peu l'histoire de Waverly Hills Sanatorium. Si les rumeurs de lieu hanté persiste, rien n'atteste les éventuelles expériences scientifiques, ni les économies faites au profit de la santé des patients. Donc imagination des auteurs ou ce sont les fantômes qui ont discuté avec les scénaristes???
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Blood Red Lake

Nathan, Danny, Jenny et Molly partent au Lake Tahoe pour faire la teuf. Si Molly est un avion de chasse pour le mâle Alpha primitif, il s’avère qu’elle est franchement casse-burnes. Ouais ça fait pas trop féministe comme remarque, mais une femme dénuée d’humour qui attend des hommes qu’ils fassent tout pour que son séjour soit agréable, n’est pas non-plus représentative du féminisme. Pourtant, c’est grâce à Molly qu’ils échapperont au pire, enfin qu’ils l’éviteront pendant quelques heures. En effet, le relou qui la suit en bagnole, ne les encourage pas à s’arrêter pour aider un homme en panne, semble-t-il. Homme qui cache en réalité, un gros couteau et qui n’avait que comme besoin, celui de se distraire par la violence extrême. Malheureusement, Danny ne conduit pas assez vite...

Si les météorites ont la vilaine manie de laisser des parasites sur Terre, il est toujours bon d’observer que les premiers convoités, sont des zaméricains en pleine dévotion pour les plaisirs concupiscents et la frivolité. Malheureusement, ces réjouissances seront de courtes durées, car ses parasites n’ont pas l’intention de rester au même endroit…

Les dessins sont sympas, c’est assez cliché et prévisible mais on s’en moque, le but n’est pas de réfléchir, c’est du pure divertissement horrifique.

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