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Critiques de Christophe Dubois (100)
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Sexus politicus

J'étais curieuse d'en savoir plus sur ce livre qui avait, dit-on, brisé la loi du silence sur la vie privée des politiques, et ce bien avant l'affaire DSK...



Or avec un titre pseudo latin, il fallait s'attendre à une pseudo enquête. Et cela n'a pas loupé ! Dans ce ramassis brouillon, composé de chapitres aux titres racoleurs, mais sans queue ni tête, ces deux messieurs en disent trop ou pas assez pour tenir un propos intéressant. La prose est vulgaire et journalistique, sans souci aucun des redites.



Mais ce qui m'a le plus gênée, c'est la complaisance des auteurs vis-à-vis du libertinage des hommes politiques, comme si leur séduction personnelle était un gage de qualité professionnelle. « La République des copines et des coquines nous amuse », se vantent-ils. En découle une piètre image des femmes, telles ces jeunes et jolies journalistes appelées "créatures" (notez le ton condescendant) ou Françoise Giroud, qualifiée de "féministe notoire" (donc une empêcheuse de tourner en rond). Un parti pris plus que maladroit à l'heure où se multiplient les initiatives salutaires visant à casser les stéréotypes sexistes dont pâtit encore notre société.



Sexus politicus... nullus est.
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TER, tome 1 : L'étranger

Pip pille des tombes, la nuit venue. Mais cette nuit là, ce n'est pas un mort qu'il va trouver dans une sépulture mais un jeune homme bien vivant même s'il ne sait pas parler et qu'il ne semble avoir aucune mémoire. C'est comme la prophétie... "Alors surgira un homme des entrailles de Ter qui montrera à tous le chemin à accomplir. Il n'aura ni biens ni vêtements et son seul langage sera celui du silence..." Est-ce lui? Celui que désormais on appelle Mandor aux mains d'or?



Nous voici donc, comme Mandor, à découvrir ce monde étrange en compagnie de Pip et de sa sœur Yss. Mandor, le beau jeune homme sans mémoire et sans parole mais qui sait réparer les objets anciens du premier coup d’œil. Qui est-il vraiment? Celui annoncé par la prophétie? Si le personnage reste mystérieux, il est tout de suite attachant tout comme ses amis. A coté des villageois nous faisons également connaissance avec deux personnages du collège religieux : le Bourdon et Beth. Ils nous sont plutôt antipathiques mais sont pour le moment assez peu développés et nous ne sommes pas encore sur qu'ils seront des ennemis.

C'est un récit d'anticipation, voir franchement de science-fiction quand on découvre la dernière page. L'univers est bien construit, intéressant et mystérieux. L'histoire prend son temps pour s'installer, mettre en place les personnages et les mystères les entourant. Un très bon premier tome donc même si l'on reste sur des bases narratives classiques.



L'objet livre est très beau. L'éditeur Daniel Maghen sait en général nous offrir de beaux albums. Un peu plus grand et large que les autres bandes dessinées, nous sommes attiré par cette belle couverture bleue à la luminosité sans pareille. Le dessin est très beau, il a un petit coté retro adorable et les couleurs sont très belles. Douces , voire pales, elles ont un effet naturel appréciable. Et surtout les lumières sont très bien utilisées magnifiant en particulier les ambiances nocturnes.
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TER, tome 2 : Le guide

De retour de voyage après avoir découvert qu'ils habitaient sur JUPITER et non TER, Mandor et ses amis sont accueillis par l'ire des habitants du Mesnil, en plein tremblement de terre, de plus en plus terrible. Mandor est désigné du doigt comme étant coupable, la prophétie ne dit-elle pas que le prophète n'apporterait que désolation et disparition de leur monde ? Capturé Mandor échappe au jugement au fait, plein de bon sens, qu'il ne peut générer des tremblements de terre.

Il faut fuir et ils fuient par là où Mandor est arrivé et où Pip l'a trouvé. Alors ils découvriront un monde souterrain et d'autres gens qui les attendaient ayant envoyé Mandor les prévenir.

En fait de Jupiter il s'agit d'une forteresse volante où les uns vivaient dessus et les autres dessous!

Balèze la forteresse! Car ils sont plusieurs milliers. Mais pourquoi pas, qui connaît demain?

Mais l'exploration se passe mal. Ceux que l'on a laissé derrière subissent des assauts ennemis. Alors quel espoir pour les survivants?

Tome intermédiaire entre la présentation du premier et le dénouement du troisième, ce second tome est moins bon que le précèdent. Il manque de liant, d'intensité, la poésie a disparu pour laisser la place à plus de technique et Mandor, le héros, n'a plus rien d'un prophète mais il n'est (c'est déjà pas mal) que l'émissaire improbable de futurs sauveurs ou, pour le moins, espérés comme tels.

Certes le dessin est toujours aussi bon, meilleur peut-être, les personnages ont acquis plus de fermeté du trait, plus d'épaisseur, plus de fluidité. En revanche la description de l'intérieur du vaisseau spatial laisse à désirer, oui c'est plus facile à dire qu'à faire, je sais bien, mais le lecteur que je suis a vu mieux. Les vignettes de l'extérieur sont, elles, d'excellente facture.

Un peu déçu quand même.

Cahier graphique de bon aloi à la fin de l'album.


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TER, tome 1 : L'étranger

Une BD qui sait nous faire voyager dès la couverture.

Une BD fait de mystère, avec un univers et des personnages qui nous intriguent. Et ce dès le début.

Il est vrai qu'on se pose beaucoup de questions sur l'univers créé par les auteurs. On a les dessins bien sur mais il y a foules de détails qui nous questionnent pour savoir quel est ce monde qui semble proche et pourtant éloigné du notre. j'avais peur de rester sur ma faim mais les auteurs nous gardent des surprises et des révélations pour la dernière page.

L'histoire aussi nous questionne. Que va-t-il se passait ? Quels sont les enjeux ? Où tout ça va-t-il nous mener ? On se laisse prendre et emporter, voyager, dans le temps ou/et dans l'espace on ne sait pas trop. Bien que pour l'instant l'histoire reste assez classique. Ce qui ne gâte pas notre plaisir.

Les personnages sont variés et différents, apportant chacun une petite touche différente. Attachants ils sont tout de même assez stéréotypés. Entre le bel amnésique doué, la belle maitresse de maison, le frère rigolo, l'amoureux fort et un peu débile, le religieux austère et la mante religieuse...

On attend de voir la suite pour l'évolution de tout ça car ce n'est que le début.

J'aime beaucoup les dessins fait un peu à l'ancienne. Les personnages sont expressifs, les traits fins. La lumière, les couleurs et les paysages nous font voyager, nous donnant parfaitement cette impression d'un autre temps dans un autre espace.

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Le cycle d'Ostruce, tome 1 : L'héritier du dr..

L'histoire de la Russie de 1905 lors de la Révolution revisitée façon steampuck avec ses codes spécifiques et en premier lieu, les costumes des personnages, entre gothique et élégance avec des accessoires reconnaissables.

Une histoire de quête, de défense du territoire et des derniers représentants pouvant encore sauver le pays.

Original, ce premier tome est suivi de plusieurs autres à lire.
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TER, tome 3 : L'imposteur

Déçu par ce tome qui solde le premier cycle tout d'un coup, comme ça, sans prévenir comme si l'auteur voulait s'en débarrasser.

C'est un peu dommage car les deux premiers tomes étaient intéressants.

Alors, bien sûr, il se passe des choses, Mandor est toujours présent, vivant, là à se poser des questions sur ce qu'il est, d'autant qu'il fait une découverte, au passage, qui lui donne à réfléchir!

Bien sûr Pip est là, sans l'être, absent. Bien sûr Beth également avec un changement à 180° par rapport aux autres tomes, notamment le premier où elle démontrait la femme qu'elle était, ici l'auteur l'a passé à l'étouffoir.



Batailles et poursuites, cache-cache avec l'ennemi, les intégraux, et la quête pour arriver au poste de commande du vaisseau complètent le récit mais on n'y est pas.

Indubitablement Christophe Dubois avait la tête dans le cycle II.



Sinon les dessins sont soignés comme précédemment, les scènes d'intérieur du vaisseau gigantesques, les couleurs adaptées au moment et à l'endroit, les vignettes sont bien orchestrées et l'ensemble est agréable à lire et à regarder à nouveau après lecture.



Un cahier graphique, en fin d'album, donne une idée du prochain cycle (comme quoi ils y étaient déjà).
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TER, tome 1 : L'étranger

Leur monde s'appelle TER.

C'est là que vit Pip avec sa soeur Yss, son boulot c'est de piller les tombes. Le jour du début de l'album, c'est un jeune homme qu'il trouve, inconnu et tout nu. Ce dernier ne parle pas.

Pip le ramène au village où l'inconnu n'est pas le bienvenu car la prophétie, que tous les villageois connaissent, n'est pas favorable au jeune nudiste, pensez, normalement, cet oiseau de mauvaise augure annonce la destruction du monde avec tout ce qui bouge dedans, alors forcément...

Mais, bien vite, on s'aperçoit que le nouveau n'a rien d'un prophète, au contraire il est affable et s'avère être un mécano-réparateur du tonnerre! De plus il se met à apprendre la langue du coin à grande vitesse, bon point pour lui. Intégré il sera sous le nom de "Mandor" pour "mains d'or".

La suite c'est une aventure bien sympathique, plutôt sciencefictionnesque, avec des animaux pas gentils-gentils - Mandor sauvera Vern qui allait se faire avaler par une bestiole sortie de la mer à côté de laquelle un requin blanc aurait l'air d'une sardine. Ils deviennent copains (pas le poisson et Mandor, Vern et Mandor).

Bien sûr il va se passer des choses, des aventures, des amours, etc. Mais c'est bien, vraiment bien.

Le scénario tient la route, les dialogues sont intéressants. Un peu long, peut-être, mais c'est le tome 1, donc indulgence, faut mettre en place et présenter les uns et les autres, expliquer le pourquoi et le boulot des gentils et des méchant(e)s.

L'album est magnifique, les dessins sont léchés, les personnages superbement dessinés, la couleur est au diapason de l'histoire, Dubois est un bon, il le prouve en alliant les paysages aux couleurs, l'histoire également. Les scènes de village sont probantes et les inventions futuristes à la hauteur. Le rythme est soutenu. Bref j'ai aimé.

Ajouter, en fin d'album, un cahier graphique de haute volée avec crayonné, portraits, personnages et une page entière encrée.
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TER, tome 2 : Le guide

La terre tremble de plus en plus, Le Mesnil s'effondre et c'est Mandor qu'on accuse. Lui l'étranger sans mémoire qui a été le premier élément étrange. Mais d'étranger, d'accusé, il passera rapidement au statu de prophète et de guide pour toute cette population qui va devoir quitter son foyer.



Ce tome 2 regorge d'explication sur TER et comme la dernière page du tome 1 le laissait penser nous voici donc sur une histoire de science fiction. Et de la surface de la"terre", les habitants du Mesnil vont pénétrer dans les entrailles d'un immense vaisseau.

Un tome un peu transitionnel entre l'univers de TER et celui de JUPITER, le vaisseau spatial. J'y ai moins ressenti la magie et la poésie du premier, mais c'est toujours sympa à lire avec quelques monstres locaux en prime!



Le dessin est toujours aussi beau même si les grands espaces lui va mieux que les entrailles métalliques.
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TER, tome 3 : L'imposteur

Pour les survivants de l'extérieur, les difficultés ne sont pas terminés. Ils découvrent un vaisseau en proie aux luttes intestines où des fanatiques religieux veulent prendre le contrôle.



Un troisième tome qui monte en tension avec de nombreuses échauffourées, des courses poursuites. En plus de l'action, il y a aussi une dimension psychologique bien je ne la trouve pas toujours bien exploitée. Je trouve que les émotions ont parfois du mal à nous arriver.

Mandor est toujours en quête de son passé et il s'approche petit à petit d'une terrible vérité. Les personnages secondaires sont relativement absents dans ce tome.

C'est la fin du cycle. J'avoue que la fin m'a laissé une impression d'inachevé. Les luttes sur le vaisseau semblent être laissées en plan mais peut etre le reverra t-on dans un tome ulterieur... Pour le prochain nos personnages vont retrouver notre bonne vieille planète. Ce qui me réjouit car au niveau graphique j'aimais beaucoup plus les ambiances lumineuses de l'extérieur que les sombres corridors verdâtres et froids du vaisseau.
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TER, tome 3 : L'imposteur

Même si elle apporte un certain nombre de réponses, je suis restée un peu sur ma faim avec cette fin de cycle, trop précipitée à mon goût.

Néanmoins, les découvertes finales ouvrent bon nombre de possibilités et donnent envie de poursuivre la lecture de cette série.



Affaire à suivre...
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Sexus politicus

Tomber par hasard sur ce livre dix ans après sa sortie et le lire en diagonale en un après-midi, conduit nécessairement à l'indulgence. Mais juste un peu d'indulgence.



Car dix ans, quand on évoque la sphère politique, c'est plus qu'une génération : c'est un autre siècle. Et ce que nous racontent Christophe Deloire et Christophe Dubois est atrocement daté. Donc ennuyeux. Mais on ne peut leur tenir rigueur de cette lecture tardive et de l'accélération des événements.



Ils sont davantage responsables en revanche, d'avoir fait de Sexus Politicus un vaste fourre-tout dont on finit par avoir du mal à cerner l'objet : recensement itératif de faits-divers ayant défrayé la chronique ? Plongée dans la barbouzerie du pouvoir ? Tentative d'explication de cet esprit de pouvoir qui pousse ceux qui le détiennent à s'affranchir des barrières, y compris sexuelles ?



Tout y est un peu et rien n'y est vraiment poussé à fond. Sauf une certaine forme de complaisance masculine qui devient très vite agaçante, pour ne pas dire insupportable.



Bref dix ans après, le sexus politicus est bien triste...

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TER, tome 1 : L'étranger

C'est typiquement le genre de science fiction que j'aime bien. Certes, nous avons droit à un héros bien naïf qui commence à peine à savoir parler mais il y a toute une histoire assez intéressante derrière cela. Il y a surtout les décors et les personnages qui gravitent autour. A noter un ordre de haut dignitaires un peu mystérieux et surtout une fin qui nous dévoile l'impensable alors que l'on croyait à un monde apocalyptique terrestre.



Le scénariste Rodolphe maîtrise parfaitement tous les rouages de ce récit dépaysant. Le graphisme est également fort réussi avec des décors impressionnants de réalisme. Aussi bien sur le fond que sur la forme, cette bd est une réussite. On poursuivra avec plaisir l'aventure.
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Terre, tome 3 : La fin des Temps

Mandor et Beth se sont fait capturés par le groupe habitant l'épave du Jupiter et qu'elle n'est pas leur surprise d'y retrouver Beth mais plus âgée de 20 ans!



Ultime tome de la série qui va nous dévoiler les dernières pièces du puzzle. Pourquoi la terre est-elle redevenue sauvage, pourquoi le Jupiter est déjà là en vieille carcasse rouillée... Et c'est la bonne vieille explication des sauts temporels et anomalies quantiques. Un grand classique dans la science fiction ! Les auteurs prennent soin de donner des réponses et de conclure le conflit laissé en suspend à la fin du premier cycle.

La fin mi tragique mi heureuse est une bonne conclusion pour cette série entre anticipation, science fiction, et exploration de monde sauvage.

Le dessin est très bien réalisé avec une jolie palette de couleur et une belle maitrise des ambiances.
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TER, tome 1 : L'étranger

J’ai été très intrigué par cette histoire d’un homme arrivé de nulle part et sur un monde qui est peut-être la Terre mais dans à une époque inconnue (probablement loin dans le futur).

Dans ce récit tout fleure l’étrange mais des éléments fugaces nous accrochent à notre monde : des objets, des appareils électriques et aussi ces images de Seconde Guerre mondiale et de l’attentat des tours jumelles à New-York sortie d’un projecteur futuriste.

Bref, Rodolphe nous embarque dans un monde très énigmatique mais pas dystopique. Du moins, pour l’instant, ses habitants ont l’air de vivre plutôt dans un monde utopique ni idéal ni désagréable.

En tout cas, on ne peut qu’être emporté dans cette intrigue mais en espérant que l’on ait quelques réponses dans l’album suivant. Car le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on nage dans l’inconnu et on ne voit pas où Rodolphe veut nous amener…

La conclusion de ce premier album est à l’image du récit : beaucoup de questions et pas la moindre idée d’un début de réponse ! Mais c’est tellement intriguant que l’on hâte de lire la suite, et à espérer de ne pas être déçu…
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TER, tome 1 : L'étranger

Premier tome d’une histoire qui en comptera 3.

Et si la prophétie se réalisait? « Alors sortira un homme des entrailles de TER qui montrera à tous le chemin à accomplir…. Il Blair a no biens, ni vêtements, et son seul langage sera celui du silence »

Mais reprenons depuis le début : maitre Pip, sur une planète que tous nomme TER, au cours de l’une de ses excusions dans des tombes anciennes, va découvrir un jeune adulte, totalement dévêtu et ne parlant pas.

Il va alors le recueillir chez lui, maison où vit également sa sœur Yss.

Mandor, puisque c’est le nom qui lui sera donné va alors découvrir le monde des humains, apprendre à parler et à écrire tout en faisant preuve d’une habileté certaine à utiliser tous les vieux objets que personne ne sait utiliser.

D’où vient Mandor? Il dit ne se rappeler de rien… est ce bien vrai?

Pourquoi les prêtres, sorte de gouvernement du village, lui portent ils une grande attention?

Ce tome 1 met en place les différents personnages et laisse comprendre ce que Mandor peut représenter pour le futur. La fin dévoile une autre partie du mystère.

Le dessin est beau, d’une grande finesse, les couleurs très lumineuses à l’instar de la première de couverture d’un bleu profond mettant en valeur la silhouette de Mandor.

Nous sommes à la fois dans le fantastique et dans l’ancien monde par certains aspects..

Un album à découvrir.

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TER, tome 3 : L'imposteur

Fin du premier cycle de cette série de science fiction où un prophète doit sauver son peuple d'un péril imminent. Mandor est ce prophète amnésique qui a effectivement a la mission d'amener les gens du haut dans les entrailles de leur planète qui s'est avéré être un gigantesque vaisseau en route vers une mystérieuse destination...Graphisme est superbe allié à une colorisation subtile. Suite de cette aventure qui multiplie les rebondissements, après un premier tome de découverte pour Mandor sur le monde d'en haut, le second tome rentre dans le vif du sujet avec la découverte des factions ennemies au sein du vaisseau. Ici tout est plus noir avec une violence non larvée et plus présente que sur les deux précédents tomes. Mandor découvre ce qu'il est et son destin.

C'est la fin du cycle et le début d'une nouvelle aventure.

Univers particulièrement diversifié et dépeint.

Belle série de science fiction.
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TER, tome 1 : L'étranger

Ce récit de science-fiction prévu en trois tomes, signé Rodolphe et Christophe Dubois, invite à suivre les pas de Pip, un pilleur de tombes en quête de trésor. Lorsqu’il découvre un homme en tenue d’Adam endormi au fond d’une sépulture, sa surprise est cependant totale. L’étrange individu, dépourvu de mémoire, mais capable de réparer n’importe quel objet, intrigue très vite les habitants et les autorités de Bas-Courtil. Serait-il le guide annoncé par la prophétie ?



« Alors surgira un homme des entrailles de Ter qui montrera à tous le chemin à accomplir. Il n’aura ni biens ni vêtements et son seul langage sera celui du silence… »



Cette quête identitaire emmène le lecteur sur Ter, monde aux allures médiévales, mais à la fois très futuriste, qui dévoile ses secrets au fil des pages, avant de surprendre lors d’un cliff-hanger pour le moins révélateur. Ce personnage amnésique, qui n’hésite pas à aider les autres en réparant tout ce qui lui tombe sous la main, s’avère immédiatement très attachant, tout comme les autres protagonistes. L’intrigue de science-fiction, servie par un habitué du genre, s’avère certes classique, mais finalement très prenante et particulièrement prometteuse suite à cette dernière case qui ouvre de nombreuses possibilités pour la suite…



Visuellement, on n’est rarement déçu par les éditions Daniel Maghen. De cette superbe couverture au cahier graphique qui clôture l’album, l’éditeur livre à nouveau un véritable sans faute. Le talent de Christophe Dubois n’y est évidemment pas étranger. Que ce soit au niveau des paysages ou lors de scènes intérieures fourmillantes de détails, le dessinateur livre des planches d’une beauté remarquable.



Un coup de cœur que vous pouvez donc retrouver dans mon Top BD de l’année !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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La ballade de Magdalena, tome 1 : La stratégi..

Un négociant bordelais quitte sa famille, sans cesser de lui donner de ses nouvelles.

Alors que la Première Guerre Mondiale éclate, sa fille se rend en Guinée allemande, dans l'espoir de le retrouver. Sa route croise celle de Luckian Bruckner et de sa nièce, la mutique Magdalena. Elle vient de mettre le bout de son ombrelle dans un engrenage de violence.

Une BD sans temps mort, peuplée de personnages au caractère tranché, trempé. Les actions s'enchainent avec fluidité, la violence et la mort rôdent dans chaque case. Tant celle des hommes que celle de la nature.

Les dessins et les couleurs, claires et tranchées, sont, comme le récit, sans complaisance. Ils mettent les personnages à nu.
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Sexus politicus

Il est très rare que je ne finisse pas un bouquin, mais celui-ci je l'ai définitivement fermé après une centaine de pages. Pour un suisse comme moi c'est vraiment sans intérêts, je me questionne juste sur l'étique discutable des hommes gouvernants mes amis français... Après ce que j'ai lu, je m'étonne qu'il n'y ai pas plus d'affaires...
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TER, tome 3 : L'imposteur

Ce troisième tome qui clôture le premier cycle et un peu en deçà des deux premiers tomes.

Il prend une tournure plus classique, le vaisseaux bataillé entre les intégraux et ceux de l'intérieur. Ceux de l'extérieur sont un peu passifs. D'ailleurs son se demande leur rôle. ca reste tout de même efficace et plaisant. Il y a aussi quelques facilités. Ou plutôt tout se déroule rapidement. Leur déambulation dans le vaisseau, le devenir des personnages, la façon dont Mandor s'en sort, la conclusion... D'ailleurs la révélation finale arrive presque comme un cheveu sur la soupe. On dirait un tome de transition vers le deuxième cycle.

Au delà de ça, l'univers est maitrisé. Il y a de l'action. La lecture est fluide et rapide. On est plongé dans le récit.

Les personnages sont attachants mais peu détaillés dans ce tome. Beth a un bon potentiel mais on ne comprend pas trop ce revirement de personnalité. Elle ne ressemble plus du tout à celle du premier tome. Pip est touchant malgré qu'un peu absent. Mandor évolue, découvre sur lui. Il garde un côté naïf. On voudrait qu'il ait un côté un peu plus sombre. Et puis il y a le capitaine qui est encore là en figurant. On se demande quel va être son rôle dans le prochain cycle.

Le vrai atout de cette série reste avant tout les dessins. Qui sont merveilleux. Fins, détaillés, typés, expressifs... Et la colorisation pastelle avec de beaux jeux de couleurs et de lumière. Ils nous font voyager.
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La Faute ...😉

" Déjà il rêvait d'une thébaïde raffinée, à un désert confortable, à une arche immobile et tiède où il se réfugierait loin de l'incessant déluge de la sotise humaine ".

Déja, plutôt que déjà
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Sottise, plutôt que sotise
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