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3.68/5 (sur 184 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Reutlingen , le 21/03/1952
Biographie :

Christophe Malavoy est un acteur de cinéma et de télévision français, né le 21 mars 1952 à Reutlingen, Allemagne. Son père y était un officier français en poste.
A 4 ans, Christophe Malavoy joue dans les films en 8 mm tournés avec une caméra Beaulieu par son père officier et cinéaste amateur. Peu porté sur les études mais doté d'une grande sensibilité artistique, l'adolescent, marqué par la vision de Jour de fête de Tati, se tourne bientôt vers la comédie, et débute au sein de la troupe de Roger Louret. Il fait une première apparition au cinéma, non créditée, dans Soldat Duroc, ça va être ta fête en 1975.
C'est Michel Deville qui offre à Christophe Malavoy son premier rôle en 1978 dans Le Dossier 51, et l'acteur est bientôt remarqué dans des comédies au charme nostalgique comme Family rock, pour lequel il décroche en 1983 le César du Meilleur espoir masculin, et Souvenirs, souvenirs. S'il reviendra à ce registre léger avec Association de malfaiteurs de Zidi, c'est plutôt dans les univers troubles de Deville (Péril en la demeure) ou Chabrol (Le Cri du hibou) qu'il déploie tout son talent. Devenu au milieu des années 80 un acteur de premier plan (il reçoit d'ailleurs le Prix Jean-Gabin en 1985), le ténébreux Malavoy affectionne les rôles de composition, comme en témoignent ses prestations de violoniste alcoolique dans La Femme de ma vie (qui lui vaut une nomination au César du Meilleur acteur en 1987) ou son interprétation de Jean Galmot aventurier dans le film homonyme en 1990.
Petit-fils d'un Poilu mort dans les tranchées -une histoire dont il tirera un livre, puis un téléfilm-, Christophe Malavoy sera souvent le héros fougueux d'oeuvres qui ont la guerre pour toile de fond, de Bras de fer à Des feux mal éteints en passant par La Soule et De guerre lasse de Robert Enrico - pour lequel il décroche une deuxième nomination aux César. Dans les années 90, l'acteur se fait moins présent sur les plateaux de cinéma : c'est le petit écran qui lui offre ses roles les plus marquants, comme celui de Guillaume Seznec dans un téléfilm d'Yves Boisset ou de l'Abbé de Pradts dans La Ville dont le prince est un enfant - une adaptation de Montherlant qui voit Christophe Malavoy passer derrière la caméra en 1997. Se consacrant par ailleurs au théâtre et à la littérature, ce comédien exigeant tourne ensuite avec l'Argentin Fernando Solanas (Le Nuage), puis, à l'occasion du Dernier jour en 2004, retrouve Nicole Garcia, vingt ans après Péril en la demeure.
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Source : Wikipédia et Allociné
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Vidéo de

Christophe Malavoy . Un camion pour deux.


Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Des grenouilles sur une table allemande ... faut que la pénurie soit sévère !...
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"Je passais des heures à lire et à regarder les photographies prises dans les tranchées ou dans des villages aux maisons détruites, et, devant tant de tristesse et de souffrances, je me disais que la guerre était une grande bêtise et que tous ces hommes seraient bien mieux à se serrer la main."
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"Article quatorzième : La vie est le bien le plus précieux. Tout citoyen doit porter secours à autrui, même s'il est en retard."
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"On parlait de plus en plus de changer l'uniforme de nos soldats. L'armée avait acheté 1 500 kilomètres de drap bleu ciel. Maman disait que ce n'était pas l'uniforme des soldats qu'il fallait changer, mais plutôt nos généraux qui s'obstinaient à lancer les hommes contre les mitrailleuses allemandes bien supérieures en nombre aux nôtres."
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Anarchiste suis, été, demeure et me fous bien des opinions...
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On comprend mieux pourquoi le pouvoir est disputé si âprement ! Non seulement on paye jamais de sa poche mais on s'en met plein les fouilles !...Une mode qui se démode jamais !...Oui !...Le monde est un immense bazar où les bourgeois pénètrent, circulent, se servent...et sortent sans payer !...Les pauvres seuls payent...
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-Vous n'avez pas été très tendre avec vos contemporains.
-Pourquoi voulez-vous ?...mon métier n'est pas d'être tendre. Je dis les choses, tout simplement. Elles déplaisent, plaisent...c'est pas mon problème. Je ne me soucie jamais du lecteur. Si vous commencez à vous dire "qu'est-ce que mon lecteur va penser…" alors vous êtes foutu. Vous n'écrirez rien de bon. Il faut écrire comme on meurt. Je vous l'ai dit, la vérité de ce monde c'est la mort. Le reste blablabla...
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"La mobilisation ! ... La mobilisation!" criait-elle en courant vers la maison. Nous n'avions pas compris le malheur qui allait se répandre chez nous et dans toutes les fermes avoisinantes.
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Ne vous êtes-vous jamais réjoui d'une chose, monsieur Céline ?...
... Un tout petit moment de bonheur, fût-il éphémère ?...

Ma mère était comme ça, j'ai hérité d'elle ce tempérament bizarre qui consiste à ne pas être jouisseur du tout, de rien. Rien du tout. Je souffre d'avoir vu trop loin, mais tout se passera comme j'ai dit.

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« le lendemain, à la gare, ce fut une foule inouïe qui était là, rassemblée. On aurait dit une fête comme il y en avait parfois au village. Tout le monde se serrait la main, se frappait dans le dos, s’embrassait avec entrain et confiance. Il y avait des vivats qui entraînaient les hommes à monter à l’assaut des wagons. Certains chantaient à tue-tête et finissaient au goulot quelques bouteilles de je ne sais quel breuvage »

(citation choisie par Karima)
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